Pop Corn


YouTube – 09:47

C’est une belle idée qu’a eue Fred Martin, l’auteur de la vidéo : raconter le développement de Montalivet, en Gironde, de la fin du 19e siècle aux années 1950, en recourant à l’intelligence artificielle pour animer des cartes postales anciennes.

On le sait, l’IA s’impose chaque jour un peu plus dans notre quotidien. La nouvelle génération d’algorithmes est capable de mille choses, notamment de donner vie à des images figées et anciennes. Certes, les gestes et mouvements des personnages résultent d’une seule déduction mathématique, mais qui apparaît suffisante pour créer l’illusion et l’identification.

Afin de concevoir son mini-documentaire, Fred Martin a compilé un grand nombre de cartes postales anciennes afin d’en extraire à chaque fois une courte vidéo, qui constitue une séquence de son montage final.

Surtout, l’auteur nous raconte une histoire, celle du développement de la station balnéaire de Montalivet, en Gironde. Grâce au commentaire et rendu sonore, on s’intéresse très vite au destin de la petite ville côtière, d’abord constituée de quelques baraques, autour desquelles le travail agricole prédomine, à l’instar de l’activité des gemmeurs.

Au fil des décennies, la bourgade se développe, profitant des prémices du tourisme et du bienfait des bains de mer, comme c’est le cas à Arcachon. La reconnaissance interviendra dans les années 1950, lorsque le premier centre naturiste au monde ouvre ses portes.


YouTube – 4:42

Tel un super diaporama, cette courte vidéo à la musique triomphante présente les châteaux et monuments emblématiques du Lot-et-Garonne. On se rend compte assez rapidement de la richesse patrimoniale du département, témoin d’une très longue histoire.


YouTube – 3:03

Entre septembre et décembre, les membres de l’Union nautique participent à la pêche aux chipirons. Il suffit d’être équipé d’une canne à pêche, au bout de laquelle est fixée une turlute pour attraper le précieux calamar. Ce sont avant tout des moments de convivialité et de sérénité que recherchent les pêcheurs, au lever ou au coucher du soleil.


YouTube – 10:17

Une balade légère et apaisante en Périgord, à travers une dizaine de sites emblématiques dont la magie opère toujours.

Yves Marguin parcourt les régions françaises avec l’ambition de les sublimer. Côte d’Azur, massif du Sancy en Auvergne, plateau de Valensol en Haute-Provence, Rocamadour dans le Lot… Chaque étape de son périple fait l’objet d’une vidéo aux images soignées, avec cette envie sous-jacente d’inciter les spectateurs à préparer leur sac à dos.

En terres périgourdines, le vidéaste n’a pas cherché à dénicher les lieux insolites. Son objectif s’est braqué sur les sites emblématiques du département, mais en révélant toute leur beauté au gré de cadres inspirés et d’un montage fluide et nerveux.

À Sarlat, les plans généraux succèdent aux plans serrés, dédiés aux détails des maisons. À la Roque-Gageac, la caméra s’adapte parfaitement à la géographie des lieux et n’hésite pas à prendre une certaine hauteur. Sur le marché d’Issigeac, la musique sait se taire pour mieux saisir l’ambiance qui y règne.

La vidéo est aussi un hommage à la douceur de l’été et sa merveilleuse lumière. L’auteur nous invite simplement à le suivre, en profitant de son point de vue, toujours enjoué et admiratif.


YouTube – 7:23

Alors que le printemps s’installe, ce court film rend hommage à la beauté du Bassin d’Arcachon en plein hiver. Paisible et envoûtant.

Si les vidéos réalisées à partir de drones se multiplient sur YouTube depuis déjà quelques années, celle que propose DRHON-EL ne manque pas d’attirer l’attention.

On y découvre le Bassin d’Arcachon sous la pâle lumière de l’hiver, un peu en léthargie. L’absence des touristes permet de découvrir les plages désertes, presque sauvages.

À Arès, les voiliers attendent sagement leur propriétaire au port, formant un village aquatique blanc.

À Lège-Cap-Ferret, ce sont des chemins et des plages désertes que survole le drone. On y observe les parcs à huitres et de rares bateaux de pêche, qui progressent à petite allure.

À Gujan-Mestras, l’immensité des lieux due à la marée basse attire tout de suite l’œil, tout comme les lourdes fumées blanches s’échappant des cheminées de la papeterie de Biganos, au loin.

Lorsque le soleil vient à disparaître, les images apparaissent encore plus somptueuses, à l’instar de celle du port de Gujan.

La vidéo donne surtout l’impression de découvrir un tout autre Bassin, un peu endormi par l’hiver. Les humains semblent avoir presque disparu, laissant place à une nature conquérante et authentique.

La musique d’Aleksandr Shamaluev (album « Sad Music ») participe aussi à la magie de ces instants hors du temps et envoûtants.


YouTube – 18:10

« Si le Gers a toujours été le cœur historique de la Gascogne, la région, autrefois très étendue, englobait un autre département, les Landes, resté dans son giron jusqu’à la Révolution Française. »

C’est sur quelques mots que s’ouvre le reportage réalisé dans le cadre de la série documentaire « Le pays préféré des Français ».

Et comment aborder la culture départementale sans évoquer la course landaise ? C’est à travers le personnage de Caroline Larbère, écarteur, que l’on découvre l’univers de ce sport traditionnel gascon, mais aussi les multiples facettes des Landes.

À Capbreton, seul port landais, les anciens font revivre la pêche à la pinasse, exécutée au filet à proximité des plages.

Plus loin dans les terres, Caroline retrouve avec plaisir les ruelles de La Bastide d’Armagnac, où la Place Royale, bien conservée depuis 700 ans, dévoile sa beauté et son authenticité.
La bastide abrite également la maison ayant accueilli le futur roi Henri IV ainsi que le sanctuaire national du cyclisme.

Le périple se poursuit à Pouillon, fief de Guy PENDANX, l’un des derniers ferronniers d’art du pays, auteur notamment de la rampe d’un escalier du château de Versailles. Son employé Julien initie Caroline à l’art de la ferronnerie en créant une petite et ravissante tête de taureau.

À midi, c’est l’heure de passer à table avec Annie, la mère de Caroline, qui prépare une daube gasconne, plat traditionnel paysan à base de porc noir de Gascogne ou de bœuf de Chalosse. Mais pas d’huile, seule la graisse de canard s’impose !

« Du Gers aux Landes, en passant par les splendides vallées du Béarn, la Gascogne a bien des richesses à partager », conclut la journaliste. Et c’est d’autant plus vrai lorsqu’un reportage se consacre à l’âme du pays, bien loin des sites touristiques au rythme précipité.


YouTube – 5:59

À Orthez, au cœur du Béarn, la production artisanale de bérets se poursuit, avec l’amour du travail bien fait. Est-il encore nécessaire de rappeler que le béret n’est pas basque, mais bien béarnais ?

C’est dans la jolie ville d’Orthez, au cœur du Béarn, que se sont posées les caméras de l’émission Météo à la Carte pour traiter un sujet spécifiquement local, le béret. Car oui, le béret est béarnais et non pas basque.

La fâcheuse confusion historique serait due à l’empereur Napoléon III. En inspection du chantier de son futur palais à Biarritz, il fut étonné de voir le couvre-chef vissé sur la tête des ouvriers basques, qui l’avaient déjà adopté. Le monarque fut donc le premier à mentionner le béret basque et le terme s’imposa bientôt dans les discussions, au grand dam des Béarnais.
Car c’est bien en terres béarnaises que l’on trouve l’origine du béret, conçu à l’origine pour protéger les bergers de la vallée d’Ossau des pluies diluviennes.

Depuis, le béret s’est démocratisé, constituant le chapeau agréable à porter en toute saison. Et ce n’est pas Francis, interviewé dans l’émission, qui dira le contraire : « Je ne sors pas de la chambre sans le béret. Je vais au lit en pyjama, j’ai le béret sur la tête. Ma femme me dit, mais Francis, tu vas dormir avec le béret, ce soir ? »

Pour sa part, Sara Goupy, a décidé de laisser tomber sa carrière de cadre dans les grandes entreprises pour se consacrer pleinement à la fabrication de bérets dans son atelier boutique au cœur d’Orthez.

La jeune femme utilise uniquement de la laine mérinos, très fine et qui peut facilement être feutrée. « Le produit final est imperméable, antiseptique et thermorégulateur. Ce n’est pas un chapeau d’hiver, c’est un chapeau de pluie qui se porte toute l’année » explique-t-elle, toute à sa tâche. Car plus aucune étape de fabrication ne lui échappe, du maniement de la machine à tricoter au repassage final pour stabiliser la forme du chapeau.

La production reste artisanale et soignée. La qualité est d’ailleurs payante puisque Sara vend ses bérets jusqu’au Japon.


YouTube – 3:45

Une chanson d’amour et d’humour dédiée à la capitale lot-et-garonnaise et à la Gascogne. Nostalgie garantie et larme à l’œil pour tous ceux ayant quitté Agen.

Professeur des écoles et fan inconditionnel de Renaud ou de Georges Brassens, Laurent Gaultier s’est essayé lui aussi à l’art de la chanson, avec un certain succès.

Sortie en 2012, « Je viens d’Agen » a rapidement chatouillé les oreilles des auditeurs, grâce à la mélodie agréable et aux paroles pleines d’autodérision.

L’artiste manie il est vrai l’humour avec vivacité lorsqu’il s’agit de rendre hommage à sa ville de cœur :

« 30000 habitants, t’as l’impression que c’est petit
Mais quand tu vis dedans en effet c’est petit
C’est une ville à part, on a notre propre monnaie
Pas d’euro ni de dollar, on paye en fraise et en Buzet. »

La réalisation et la diffusion du clip sur YouTube ont contribué au succès de la chanson, avec plus de 200 000 vues en une semaine. Les commentaires enthousiastes des internautes montrent que Laurent Gaultier a fait mouche en déclamant son amour à Agen.

Certes, la vidéo date (déjà) de 2013, mais elle se laisse encore regarder avec plaisir, le sourire aux lèvres.


YouTube – 4:57

Les deux joyeux lurons de « Terroirs de gueuletons », une websérie dédiée au patrimoine gastronomique des régions, assistent au défilé des bœufs gras de Bazas. Mais pas seulement.

Ils s’appellent Arthur et Vincent et depuis déjà quatre ans, les deux copains alimentent régulièrement leur chaîne YouTube de vidéos gourmandes. On les voit ainsi découvrir le piment béarnais, se régaler d’un poulet fermier élevé au fin fond du Lot-et-Garonne ou encore pêcher la lamproie dans la Garonne avant de la déguster dans une ambiance de fête.

Cette fois, c’est à Bazas qu’ils ont posé leur deux-chevaux et leur caméra. Chaque année, et depuis fort, fort longtemps, le village girondin organise la fête des bœufs gras. Les éleveurs se montrent assez fiers de leurs bestiaux (race bazadaise ou blonde d’Aquitaine), dont la viande jouit d’une réputation nationale. Il faut quand même dire que les animaux, élevés dans un souci de bien-être, dispose d’une excellente alimentation et s’engraissent tranquillement pendant aux moins six ans.

Arthur et Vincent découvrent une ambiance festive grâce aux membres de la banda Lous Calistroums, chargés de préparer le repas de fête : huîtres, boudin et côtes de bœuf bazadais cuites au gril comme il le faut, saignantes à point.

Une très longue tablée a été dressée pour l’occasion dans une ruelle du village, où les nombreux convives se régalent de la production locale, qu’il s’agisse de viande ou de vin.

C’est ensuite le défilé des bœufs gras qui rythme la fête, et ce depuis le Moyen-Âge. Un rendez-vous incontournable pour Olivier Dutreuilh, éleveur : « C’est important parce que c’est déjà la tradition. Il faut en profiter pour faire venir du monde et montrer qu’on a de la bonne viande à Bazas ».

La fête se poursuit jusqu’à très tard dans la soirée, au son des fifres, alors que la deux-chevaux se dirige déjà vers de nouvelles étapes gourmandes.


YouTube – 6:37

L’équipe de l’émission Météo à la Carte a posé ses caméras dans le joli village de Brantôme, surnommé la Venise du Périgord. Hors période touristique, la commune laisse deviner une véritable quiétude de vie.

Située au cœur du Périgord Vert, à une petite vingtaine de kilomètres au Nord de Périgueux, Brantôme attire chaque année des dizaines de milliers de touristes, venus admirer la petite Venise. Jean-Luc Nicolas, batelier, n’en fait aucun mystère : pour lui, le village est une île, entourée par la Dronne d’un côté et le canal de l’autre.

Brantôme s’est construite grâce aux pèlerins qui, dans leur long chemin vers Saint-Jacques-de-Compostelle, marquaient une pause périgourdine pour se recueillir devant les reliques de saint-Sicaire. À ce titre, l’imposante abbaye, surplombée d’un clocher de mille ans, ne laisse pas les visiteurs indifférents.

Si la Dronne participe grandement à la réputation des lieux, elle génère aussi des débordements lors des épisodes de grandes crues, à l’automne et au printemps. La dernière, survenue en 1944, a emporté les murailles du Jardin des Moines et contribué finalement à amoindrir les phénomènes d’inondation depuis.

C’est donc un village accueillant et serein que présente le reportage, tourné il est vrai à l’automne, lorsque le flux de touristes s’est tari.


YouTube – 32:22

Une chouette promenade en caméra portée dans les rues de la capitale girondine, sous le soleil printanier. Une vidéo plutôt agréable à regarder en ces jours gris et pluvieux.

Depuis déjà quelques années, les vidéos de « street walk » diffusées sur YouTube rencontrent une formidable audience. Sans accompagnement musical, généralement sans montage, elles sont réalisées par des promeneurs équipés d’une caméra et d’un stabilisateur, qui déambulent le long des rues, selon un itinéraire défini à l’avance.

L’intérêt premier d’un tel projet est de s’imprégner de l’atmosphère de la ville, de découvrir sa quotidienneté, d’apprécier l’architecture de ses immeubles ou d’observer le comportement de ses habitants.

New York, Los Angeles, Paris, Rome, Tokyo… Toutes les grandes métropoles ont droit à leurs vidéos de « street walk ». Les villes plus modestes en taille n’échappent pas à la règle, comme l’illustre cette vidéo entièrement dédiée à Bordeaux, qui réalise une audience honnête sur YouTube, avec près de 32 000 visionnages depuis sa publication en avril 2019.

L’auteur part de la rue Saint-Jammes, face à la Grosse Cloche (on regrette d’ailleurs qu’il ne lève pas sa caméra pour mieux la filmer) et se promène nonchalamment dans les rues du centre de Bordeaux, jusqu’à sa destination finale, les Allées de Tourny.

Pendant plus d’une demi-heure, c’est une ville apaisée, tranquille et ensoleillée qui se livre à l’objectif du promeneur. Les terrasses de cafés sont animées, les touristes côtoient les Bordelais, les plus jeunes pratiquent le skate.

Il ressort surtout de la vidéo un sentiment de plénitude, qui peut s’expliquer par le choix délibéré de l’auteur de privilégier les rues piétonnes, loin du brouhaha des automobiles et de la nervosité de leurs conducteurs. Finalement, les images nous montrent ce que peut être une ville sans voiture.


YouTube – 3:33

L’émission de France 5 La Quotidienne s’est intéressée de près à la production de fraises en Lot-et-Garonne.

Considéré comme le verger de la France, le Lot-et-Garonne profite de son climat et de la richesse de son sol pour alimenter chaque marché les étals des marchés. Parmi les fruits, on trouve bien sûr la délicieuse fraise gariguette, dont Stéphanie Girou est devenue une productrice avisée.

Ancienne conseillère agricole, la jeune femme a décidé de sauter le pas après avoir observé la passion des agriculteurs pour leur métier. « On sent qu’il y a vraiment une histoire d’amour entre la plante et les producteurs », confie-t-elle au journaliste.

En raison du cahier des charges rigoureux de l’AOC, les serres accueillent les bourdons dès le début de la floraison. Les insectes assurent ainsi une bonne pollinisation et permettent aux fruits d’être bien formés.

Stéphanie profite des conseils de Philippe, agriculteur depuis 1978 et visiblement heureux de lui laisser l’exploitation après son départ à la retraite.