Artisanat : le béret 100% béarnais !

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Publié le 2 décembre 2020

C’est dans la jolie ville d’Orthez, au cœur du Béarn, que se sont posées les caméras de l’émission Météo à la Carte pour traiter un sujet spécifiquement local, le béret. Car oui, le béret est béarnais et non pas basque.

La fâcheuse confusion historique serait due à l’empereur Napoléon III. En inspection du chantier de son futur palais à Biarritz, il fut étonné de voir le couvre-chef vissé sur la tête des ouvriers basques, qui l’avaient déjà adopté. Le monarque fut donc le premier à mentionner le béret basque et le terme s’imposa bientôt dans les discussions, au grand dam des Béarnais.
Car c’est bien en terres béarnaises que l’on trouve l’origine du béret, conçu à l’origine pour protéger les bergers de la vallée d’Ossau des pluies diluviennes.

Depuis, le béret s’est démocratisé, constituant le chapeau agréable à porter en toute saison. Et ce n’est pas Francis, interviewé dans l’émission, qui dira le contraire : « Je ne sors pas de la chambre sans le béret. Je vais au lit en pyjama, j’ai le béret sur la tête. Ma femme me dit, mais Francis, tu vas dormir avec le béret, ce soir ? »

Pour sa part, Sara Goupy, a décidé de laisser tomber sa carrière de cadre dans les grandes entreprises pour se consacrer pleinement à la fabrication de bérets dans son atelier boutique au cœur d’Orthez.

La jeune femme utilise uniquement de la laine mérinos, très fine et qui peut facilement être feutrée. « Le produit final est imperméable, antiseptique et thermorégulateur. Ce n’est pas un chapeau d’hiver, c’est un chapeau de pluie qui se porte toute l’année » explique-t-elle, toute à sa tâche. Car plus aucune étape de fabrication ne lui échappe, du maniement de la machine à tricoter au repassage final pour stabiliser la forme du chapeau.

La production reste artisanale et soignée. La qualité est d’ailleurs payante puisque Sara vend ses bérets jusqu’au Japon.