Chantons sous les pins

Programme 2021:

Vendredi 5 Novembre – 20h30 – Cinéma à Pontonx sur l’Adour avec les artistes Pierre Antoine et Nicolas Jules

Pierre Antoine, chanteur de son époque, bercé par l’âme de grands anciens, vit depuis trois décennies une relation musicale intense avec son piano. De ce corps à cordes frappées naissent des chansons aux textes puissants qui rendent compte du monde et de notre existence à travers une écriture dense, précise, portée par des compositions très souvent tornadesques ou enjouées.De sa voix chaude et sincère il les interprète avec passion et générosité, habité par l’énergie d’un Bécaud, un grain de folie hérité de Trenet, quelques accents Breliens ou la sensibilité d’un Leprest au cours d’un tour de chants qui interpelle notre réflexion, notre humour et nos colères.

Samedi 6 Novembre – 20h30 – Espace Henri Emmanuelli à Mugron avec les artistes Les Fils du Facteur et Sabaly

Ce duo suisse va vous surprendre, vous toucher et certainement vous amuser. Sacha Maffli et Emilien Colin, alias Les Fils du Facteur livrent une chanson francophone subtile, écrite avec beaucoup de tact et d’audace. Après avoir débuté dans la rue, ils arpentent aujourd’hui les scènes européennes et s’égarent parfois du côté du Canada sans complexe mais avec spontanéité, générosité et franches rigolades.

En Français ou en Djoula, l’écriture singulière et minimaliste de SABALY délivre un message. Profondément humaniste, il est porté par une voix, chaude, puissante, au service de mélodies envoûtantes ayant pour racines l’Afrique de l’Ouest. La Kora et le N’Goni apportent poésie et légèreté. Le duo basse/batterie imprime au corps un groove puissant venu des profondeurs de la terre. Tel un fil conducteur, la guitare électrique apporte les ingrédients rock et reggae.
Sabaly 100% Mandingue Rock’N Reggae.

Mercredi 10 Novembre – 20h30 – Foyer Rural à Saint Vincent de Paul avec les artistes Stef et Bancal Chéri

Qu’on se le dise, Sainte est Stef ! Un peu de swing, beaucoup de peps, des textes vifs et espiègles, STEF ! conjugue la Chanson au féminin avec ironie et finesse. Sans complexe, sa bonne humeur et ses rondeurs débordent généreusement de son body noir tandis que Lucas Lemauff l’accompagne au piano, en toute complicité. Pétillante et 100 % nature, STEF ! rallume avec brio le flambeau des fantaisistes et de leurs sketchs musicaux. On en ressort conquis et définitivement… en pleines formes !
« STEF ! a le rire contagieux d’Henri Salvador, la plume de Juliette et le tempérament de Muriel Robin. » TELERAMA

Quatre bandits musiciens, désarmants et désarmés, se rencontrent par quatre chemins croisés. Loin des lignes droites et des routes déjà tracées, ils allument de petits feux. De doutes assumés en envies partagées, ils s’accueillent aux abords de leurs secrets. Aujourd’hui, parce qu’ils savent qu’ils ne sont pas obligés d’écrire et de composer ensemble, ils décident de le faire. Pour changer les habitudes, pour le plaisir des étreintes déstabilisantes, pour le vertige adoré et pour le bancal chéri.

Vendredi 12 Novembre – 20h30 – Salle Capitulaire, cloître des Jacobins à Saint Sever avec les artistes Mathieu Barbances et La Gargarousse

La contrebasse est-elle le meilleur moyen de contrer les bassesses du monde, le plus bel instrument pour se mettre debout et chanter la dignité des petits ? « Triple oui ! », répond Mathieu Barbances. Ce fils de coco, fin observateur de ce monde qui ne tourne pas très rond, a pris au pied de la lettre Léon Tolstoï : « Si tu veux parler de l’universel, parle de ton village ». Plongeant dans ses joies et ses indignations quotidiennes, il restaure notre humanité dans ses détails dérisoires et ses bouffées d’espoir et pour le festival Hélène Piris et son violoncelle seront de la partie.

Dans la Gargarousse, y a des chansons et des poèmes sur le vin et donc sur les copains, les ptits bonheurs, les bons moments… Ca chante, ça gouaille, ça s’amuse, ça envoie de l’accordéon, de la guitare, du Ukulélé, de la contrebasse, du piano… ça envoie de la couleur dans les oreilles Ca pétille comme un bon champagne, ça rechauffe plus qu’un bon jaja, ça met le sourire mieux qu’un casse poitrine… ça passe directement des esgourdes au palpitant. Y a des chansons, des poèmes, y a des copains, des ptits bonheurs et des bons moments… dans la Gargarousse.

Samedi 13 Novembre – 20h30 – Salle Arts et Loisirs à Montfort en Chalosse avec les artistes Louise Weber et Grise Cornac

Louise Weber a un petit ukulélé et un sacré caractère ! Elle distille ses chansons d’une voix gourmande et légère, portée par deux musiciens aux doigts de velours. Ce trio vous fera voyager dans une atmosphère acoustique. Un monde vallonné de douleur et d’amour, de coups de gueule et d’humour. Louise Weber le dit elle même : on n’est pas des cubes… On ne rentre pas dans les cases !

La plume de Grise et la patte du Cornac font de ce duo, un drôle d’oiseau dans le paysage de la chanson actuelle. Grise Cornac c’est l’hybride de deux autodidactes passionnés qui lèvent les barrières entre les styles et les genres. Quentin ne cesse de composer des sphères sonores complètes et variées, ouvertes à toutes les influences musicales. Aurélie chante ses textes réalistes teintés de féerie poétique ; elle dit chercher des chemins possibles pour rendre visible, l’invisible des émois.

Vendredi 19 Novembre – 20h30 – Salle des fêtes à Aurice avec les artistes Marjolaine Piémont et Marion Rouxin

« Avec ses chansons aussi piquantes que la pilosité d’un homme, Marjolaine Piémont prend le monde à rebrousse-poil. Manier le verbe, bousculer les sens, piquer gaiement, appuyer le trait : autant d’attitudes que s’autorise cette experte dans l’art de croquer les hommes. Espiègle et audacieuse, tout autant que pince sans rire, elle livre avec élégance des textes mordants d’une voix veloutée et pique avec désinvolture. Car, si elle porte le prénom d’une herbe aromatique, Marjolaine démontre avec humour qu’elle n’a rien d’une plante verte. »

D’abord une voix qui vous enveloppe et parfois vous percute, une présence scénique aussi, physique, généreuse. Marion Rouxin donne corps et souffle aux personnages qui habitent ses chansons. Avec énergie et joie. Elle pose un regard sensible sur L’AUTRE, à travers le prisme du départ, du temps, du voyage, de l’exil… Le tout porté par le musicien Edouard Leys, qui nous entraine vers un univers électro-organique saisissant. L’AUTRE, c’est nous et pour nous, et ça touche juste.

Samedi 20 Novembre – 20h30 – Salle Polyvalente à Saint Etienne d’Orthe avec les artistes Louise O’Sman et Demain la Veille

Une création de chansons francophones originales arrangées pour accordéon et voix qui prend vie dans un spectacle où la rencontre de la lumière et des mots fait naître dans l’immensité des plaines, les contours d’une ville imaginée. De tableaux en tableaux en passant par la nuit, un concert comme un vertige de nostalgie et de joie, de tristesse et d’espoir, de réel à réinventer et de rêves à chausser.

Dire que Brassens fait partie de notre patrimoine serait prendre le risque de lui faire donner des coups de pieds dans sa boîte. Cependant, d’expérience, nous savons combien il compte et combien son oeuvre touche les gens de tous les âges et de toutes les conditions. Il nous semblait intéressant d’y apporter un décalage, un autre point de vue artistique plutôt que de tomber dans l’imitation pâle forcément. Il disait lui-même que ses chansons étaient faites pour voyager quel que soit le véhicule. (S’il ne l’a pas dit, il a dû le penser…) Nous avons laissé parler nos influences, mêlé nos instruments et notre propre vision du répertoire de l’oncle Georges. Ça donne un spectacle inventif, drôle et entraînant tout en restant au « prés serré » des intentions d’origine.

Vendredi 26 Novembre – 20h30 – Cinéma L’Albret à Vieux Boucau avec les artistes Ottilie B et Nicolas Moro

Imaginez un spectacle où les ritournelles, à la manière des chants tribaux et des chants traditionnels envahissent l’espace mêlés aux sensations électro. Imaginez un concert intime où l’espace scénique devient propice à la rencontre. Imaginez un concert où fusionnent autant pour les musiciens que pour le spectateur des sensations acoustiques et électroniques. Accompagnée du violoncelliste Olivier Koundouno dans cette exploration sonore à la frontière entre l’acoustique et le numérique, Ottilie [B] est de celles qui écrivent la chanson d’aujourd’hui : hybride, poétique, interactive et riche de liens, dans un rapport d’intimité au public, aux êtres et au monde.

Avec sa voix chaude, ses costumes impeccables et l’autodérision qu’il enfile avec eux pour jouer les crooners-losers, avec ses paroles millimétrées, tantôt ironiques et potaches, tantôt mélancoliques et graves, ses références musicales et ses clins d’oeil permanents au swing, au blues et à la musique populaire du siècle dernier, son air de n’y connaître rien et son humour absurde et flegmatique… Nicolas Moro a su créer un univers original, neuf et pourtant familier où derrière une apparente simplicité, se cache un vrai talent d’auteur compositeur interprète et un musicien exigeant.

Samedi 27 Novembre – 20h30 – Les Cigales à Luxey avec les artistes Pierre Antoine et Debout sur le Zinc

Avant le printemps, il faut passer par l’hiver. Cette évidence suscite une chanson qui invite au réveil, puis le dixième album studio de Debout sur le Zinc, L’Importance de l’hiver. Danses poétiques, hymnes intimes, vignettes de l’air du temps : les six musiciens de Debout sur le Zinc, acharnés des tournées et après leur album consacré à Boris Vian, nous offrent quatorze chansons généreuses, franches, profondes. Commencé avant le premier confinement, L’Importance de l’hiver a été enregistré pendant le premier déconfinement avec le réalisateur Johan Guidou et terminé pendant l’interruption des concerts – pourtant, quelle confiance dans le soleil qui viendra…

Dimanche 28 Novembre – 17h00 – Salle du Fronton à Bélus avec les artistes Clara Sanchez et Valentin Vander/Lise Martin

« Un accordéon bavard sur les épaules, Clara raconte des histoires tirées d’un univers en noir et blanc, chanteuse suspendue sur un fil entre hier et aujourd’hui. Ses mots voyagent, nous installent au comptoir d’un bistrot enfumé, dans l’humidité chaude d’un bordel, à l’angle d’un boulevard oublié, nous renvoient comme un miroir nos peines, nos désirs et notre humanité. » Barjac m’en chante.

Presque un cri est une plongée dans l’oeuvre intense et puissante de l’auteur, compositeur, interprète Vladimir Vissotski. Les artistes Lise Martin et Valentin Vander nous proposent un spectacle dans lequel ils interprètent des adaptations en français d’une partie des chansons de ce créateur hors du commun.

Samedi 4 Décembre – 20h30 – Chapiteau AFCA à Aire sur l’Adour avec les artistes Matéo Langlois et David Sire

Matéo Langlois c’est un touche à tout. Chanteur au grain singulier, c’est autour de ses textes qu’il fusionne Piano, Rhodes, Beat Box, Sax et pédales d’effets. On entendrait du Nougaro, quelques fils des coutures de Charlélie… En tout cas l’étincelle est actuelle dans ce solo d’aujourd’hui, ici, la musique groove au service des textes pour vous emmener dans un envol vivant et sincère.

Dans un concert plus que vivant néanmoins au chaos parfaitement ordonné, David Sire nous fait caracoler joyeusement au gré de sa fantaisie poétique inépuisable. Avec l’énigmatique Cerf Badin, clown blanc multicolore et guitariste redoutable. Avec la joie féroce de chevaucher la liberté. Avec des guitares et des pompes à vélo… Le spectacle du duo trace une généreuse échappée belle au pays de l’étonnement.