Festival des Jeux du Théâtre

Agenda
festival des jeux de théâtre de sarlat

Crédit photo: Festival des Jeux de Théâtre de Sarlat

Festival de théâtre


Du 19 juillet au 4 août 2021

Lieux: Sarlat

Tél. 05 53 31 10 83
Site Web: www.festival-theatre-sarlat.com
Facebook: www.facebook.com/Festival.des.Jeux.du.Theatre.de.Sarlat

Tarifs :
De 10 à 30 € selon les pièces.

Premier d’Aquitaine, le plus ancien après Avignon, le Festival des Jeux du Théâtre de Sarlat compte parmi les plus renommés de France.

Au cours de son histoire, le Festival s’est attaché à présenter des pièces du répertoire classique, mais aussi à faire connaître des oeuvres contemporaines, des créations variées, ainsi que des spectacles poétiques, musicaux, et des lectures.

Et pour l’été prochain, selon son habitude, toute l’équipe s’est employée, sous la houlette de Jean-Paul Tribout, à concocter un programme éclectique qui puisse enchanter tous les
publics.

18 spectacles et une lecture, des rencontres-débats avec le public, permettent au Festival d’accueillir des artistes confirmés et de nouveaux talents, comédiens, auteurs et metteurs
en scène…

Tous les spectacles sont présentés en plein air.

Les quatre lieux mythiques de Sarlat, la Place de la Liberté, le Jardin des Enfeus, l’Abbaye Sainte-Claire, le Jardin du Plantier accueillent pièces classiques et oeuvres contemporaines.
Dans la journée, Sarladais, chalands et touristes, peuvent suivre le montage des décors et voir répéter les comédiens.

Chaque année, le Festival attire près de 7.000 spectateurs.

Programme 2021 :

19 juillet 2021 – 21h45 – Jardin des Enfeus
LA GRANDE PETITE MIREILLE
De Marie-Charlotte Leclaire et Hervé Devolder
Mise en scène : Hervé Devolder
Avec Marie-Charlotte Leclaire, Adrien Biry-Vicente et Hervé Devolder.

Un directeur de casting, à la recherche d’une comédienne pour incarner Dalida, auditionne une jeune fille ressemblant à la célèbre compositrice Mireille, celle, entre autres, qui anima pendant des années, à la radio puis à la télévision, « le petit conservatoire de la chanson française » et fut aussi chanteuse, compositrice et interprète. Et nous voilà transportés dans un voyage dans le temps, épique et musical, sur les traces de Mireille. Nous allons y rencontrer les plus grandes célébrités du music-hall de la grande époque, celles des Maurice Chevalier, Jean Nohain son parolier préféré qui composa pour elle plus de 600 chansons, Charles Trenet, Henri Salvador, Yves Montand… et tous ceux qui débutèrent comme Yves Duteil, Françoise Hardy ou encore Alain Souchon !


20 juillet 2021 – 21h00 – Abbaye Sainte-Claire (Côte de Toulouse)
EN CE TEMPS-LÀ, L’AMOUR…
De Gilles Ségal
Mise en scène : Christophe Gand

Par fidélité au devoir de mémoire, un homme rapporte pour son fils et son petit-fils vivant aux Etats-Unis, ce qu’il a vu et entendu des années auparavant dans un wagon plombé en route vers Auschwitz. Pendant 7 jours, pour lui faire oublier le temps qui passe et le soustraire à l’horreur en lui évitant de penser, un père a puisé dans son amour la force de transmettre à son fils de 12 ans tout ce que celui-ci aurait pu vivre dans une vie d’homme accompli : la liberté, l’amour, la beauté, l’humour… Le narrateur-témoin cherche les mots justes pour enregistrer sa confession sans tomber dans le pathos : il a assisté à une conversation surréaliste dans ce lieu marqué par une horreur indescriptible et n’a pas perdu une once de cette leçon de vie et d’amour que la bestialité nazie n’a pu arrêter puisque ce témoignage bouleversant l’inscrit dans toutes les mémoires.


21 juillet 2021 – 21h45 – Place de la Liberté
ALBUM DE FAMILLE
De la Compagnie du Sans Souci
Mise en scène : Isabelle Turschwell et Lauri Lupi
Avec Mariline Gourdon Devaud, Camille Voitellier, Vincent Hedou et Thomas Gildas.

Le thème traité par cette pièce nous concerne tous : c’est celui de la famille, sujet inépuisable et passionnant ! Une famille traditionnelle : le père, la mère et deux enfants, fille et garçon. A travers 21 chansons, connues ou inconnues et un défilé de dialogues et de situations, nous suivons toute la vie de la tribu pendant une cinquantaine d’années de la naissance des enfants à leur départ pour mener leur propre vie ! Ce sont des joies partagées, de l’amour inconditionnel, de la bienveillance, de la solidarité. Mais aussi des silences, des non-dits, des disputes des déceptions, des départs… mais la famille reste malgré tout le point d’ancrage de chacun !


22 juillet 2021 – 21h45 – Jardin des Enfeus
ONCLE VANIA
D’Anton Tchekhov
Mise en scène : Philippe Nicaud
Avec Marie Hasse, Céline Spang, Fabrice Merlo, Philippe Nicaud et Philippe Colin.

Dans cette pièce culte, jouée en 1899, Sérébriakov, professeur retraité, accompagné de sa deuxième jeune épouse Elena, arrive dans sa propriété de campagne qu’a gérée avec zèle et dévouement son ex beau-frère « oncle Vania » aidé par Sonia, fille de la première union de Sérébriakov et réelle propriétaire du domaine. L’irruption dans cette demeure familiale du vieil homme égoïste et vaniteux et de sa belle et oisive épouse déclenche des passions interdites et non abouties, réveille des haines et rancoeurs assoupies, jette le désarroi dans les esprits et dans les cœurs… Un huis-clos explosif où l’orage menace dans une ambiance survoltée !


23 juillet 2021 – 21h45 – Place de la Liberté
LE MALADE IMAGINAIRE
De Molière
Mise en scène : Jean Hervé Appéré
Avec Guillaume Collignon, Valérie Français, Mélanie Le Duc, Jean Hervé Appéré, Audrey Saad, André Fauquenoy, Fred Barthoumeyrou, Boris Bénézit et Augusto de Alencar.

En 1673, Molière revient à ses premières amours avec une comédie-ballet, pièce emblématique pour l’auteur dont la mort suivra la quatrième représentation le 17 février. C’est une « comédie mêlée », concept cher à Molière, un spectacle complet et populaire au sens noble du terme : texte, musique et danse s’entremêlent dans cette farce pimentée à la commedia dell’arte, burlesque et jubilatoire, qui démolit en règle l’esprit et les comportements sectaires, qu’ils soient d’ordre médical ou religieux.


24 juillet 2021 – 21h45 – Jardin des Enfeus
LES RITALS
D’après le roman de François Cavanna
Mise en scène : Mario Putzulu
Avec Bruno Putzulu et Grégory Daltin à l’accordéon.

On n’oublie pas, François Cavanna (1923-2014), sa belle tignasse blanche et sa grande moustache mais surtout le corrosif fondateur d’Hara-Kiri et Charlie fusionnés en Charlie-Hebdo. Il a aussi raconté sa vie dans Les Ritals. Récit drôle et émouvant de son enfance entre 6 et 16 ans. Fils d’un maçon italien et d’une mère française, il subit le racisme réservé aux enfants d’immigrés en cette période d’entre deux guerres où la peur du chômage rode dans un contexte économique difficile. C’est dans une langue truculente mais aussi d’une infinie tendresse qu’il témoigne de sa vie, de son père chéri tellement naïf, joyeux et débrouillard et de sa mère au caractère difficile « dont la bouche ne se plie pas à la rigolade » ! « J’étais parti pour raconter les Ritals et je crois que j’ai surtout raconté papa ! » dira Cavanna. C’est une adaptation théâtrale et musicale qui nous est proposée et un émouvant témoignage qui rend hommage à l’histoire de l’immigration italienne.


25 juillet 2021 – 19h00 – Jardin des Enfeus – Tout public à partir de 5 ans
LES CONTES DE IONESCO
D’Eugène Ionesco
Mise en scène : Emilie Chevrillon
Avec Emilie Chevrillon et Serge Noël.

Une héroïne, Josette et son modèle, Marie-France, la fille unique d’Eugène Ionesco. Cinq contes que l’auteur a racontés à sa fille, elle lui répondait et cet échange fut la source de son inspiration pour son ouvrage sous-titré : « Pour enfants de moins de 3 ans ». Tous les matins, Josette ne pense qu’à une chose : ouvrir la porte de la chambre de ses parents et réveiller son papa pour qu’il lui raconte des histoires et le papa qui voudrait bien rester tranquille s’exécute ! Nous voilà embarqués par les pouvoirs de l’imagination et ceux d’un langage subversif et poétique dans des contes qui partant d’un vécu quotidien, que nous croyons connaitre, nous entraînent avec délice dans la matière de nos rêves.


25 juillet 2021 – 21h45 – Place de la Liberté
LE BARBIER DE SÉVILLE
De Beaumarchais
Mise en scène : Laurent Brethome
Avec Fabien Albanese, Vincent Bouyé, Charlotte Castellat, Dominique Delavigne, Fabien Grenon et Clémence Labatut.

Non seulement, les comédies de Beaumarchais (1732-1799) se font l’écho de sa vie rocambolesque mais aussi des révolutions de son époque. Dans la droite ligne de Molière, Beaumarchais met au cœur de ses pièces le clivage maîtres/valets mais aussi le profond changement des relations hommes/femmes où les tendances s’inversent. Dans son Barbier de Séville (1775), le Comte Almaviva est épris de Rosine, retenue par son tuteur Bartholo, vieux barbon tyrannique qui projette de l’épouser, mais la jeune fille succombe à Almaviva qui a changé son prénom en Lindor… Le jeune Comte rencontre par hasard son ancien serviteur Figaro, homme de lettres déchu devenu barbier qui va bien sûr utiliser avec maestria toute son intelligence créative pour favoriser le mariage des deux jeunes gens !


26 juillet 2021 – 21h00 – Abbaye Sainte-Claire (Côte de Toulouse)
FAUSSE NOTE
De Didier Caron
Mise en scène : Didier Caron et Christophe Luthringer
Avec Pierre Deny et Pierre Azéma.

En 1989, à l’issue d’un concert au Philarmonique de Genève, un chef d’orchestre à la renommée internationale, HP Miller, se change dans sa loge après le spectacle, ayant hâte de retrouver sa famille. Léon Dinkel, un admirateur mélomane venu de Belgique pour l’applaudir, s’incruste dans les lieux, lui promettant une soirée inoubliable. Mais son comportement, pour le moins insistant, devient étrange voire inquiétant. La tension monte crescendo entre les deux hommes. Et si ce génie adulé du public cachait habilement une part d’ombre intolérable ? Qui est vraiment ce visiteur qui semble tout savoir sur la vie du maestro ? Quelle est la véritable raison de sa visite ? L’atmosphère devient de plus en plus pesante jusqu’à son paroxysme et le public est tenu en haleine, embarqué dans le labyrinthe relationnel des deux personnages.


27 juillet 2021 – 21h45 – Jardin des Enfeus
MADEMOISELLE MOLIÈRE
De Gérard Savoisien
Mise en scène : Arnaud Denis
Avec Anne Bouvier et Christophe de Mareuil.

Quoi de plus banal aujourd’hui que la mésentente et la séparation d’un couple ? Mais, quand il s’agit, en plein milieu du XVIIe siècle de Molière et de Madeleine Béjart, couple mythique du théâtre français et que, de plus, Molière se laisse emporter par sa passion pour Armande, la très jeune fille de Madeleine, le scandale est public ! Cependant, c’est l’aspect intime auquel nous nous intéressons : comment Molière a-t-il annoncé à celle qui pendant vingt ans a partagé sa vie sans faillir, dans les aléas de son existence et de sa carrière théâtrale, celle qui a su aussi lui pardonner ses incartades, qu’il la quitte pour épouser sa petite Menou ? Comment Madeleine va-t-elle réagir alors que de plus, le succès arrive enfin pour Molière qui vient d’obtenir le soutien du Roi ! C’est au moment charnière de la vie de ce couple hors normes que nous assistons. Moment qui nous permet aussi de pénétrer dans les coulisses de la création théâtrale.


28 juillet 2021 – 21h00 – Abbaye Sainte-Claire (Côte de Toulouse)
DIEU, BRANDO ET MOI
De Gilles Tourman
Mise en scène : Patrick Simon et Maurice Zaoui
Avec Patrick Simon.

En se confrontant à son père qui vit ses dernières heures, un fils en profite pour faire l’inventaire de sa vie où sa judéité l’a repoussé dans ses propres contradictions. Il les a utilisées à son profit en y mêlant une bonne dose de dérision, de celle qui permet de renverser la tristesse en jonglant entre le vrai et le faux, l’énorme et le délicat, le rire et les larmes… Ce fils, « enfant caché » avec son frère dans la communauté protestante du Chambon sur Lignon, reconnu village des « Justes parmi les Nations », c’est Daniel Milgram, acteur décédé en 2017 et dont la pièce raconte la vie. Un acteur qui survivant à la catastrophe croit au moins devenir Marlon Brando, acteur adulé par son père…


29 juillet 2021 – 21h45 – Jardin des Enfeus
L’HABILLEUR
De Ronald Harwood
Mise en scène : Vincent Goethals
Avec Bernard Bloch, Marc Schapira, Camille Grandville, Muranyi Kovacs, Baptiste Roussillon et Jeanne Hirigoyen.

Janvier 1942 : Londres est martyrisée par les bombes nazies, les théâtres brûlent et les acteurs valides sont au front. Dans ce chaos, le « maître » qui dirige une troupe de province résiste à la barbarie en montant le Roi Lear de William Shakespeare. Toute la pièce gravite autour du couple maître/habilleur : Sir Georges et Norman, « vieil enfant et nounou, tyran et souffre-douleur ». Une comédie intime se déroule sous fond de tragédie shakespearienne : âgé et défaillant, le vieux maître arrivera-t-il encore une fois à incarner le Roi Lear même si Norman se démène pour que la représentation ait lieu ? Autour d’eux, les autres comédiens sont tous, chacun à leur manière, obligés eux aussi de jouer la comédie pour échapper aux foudres du maître !


30 juillet 2021 – 21h00 – Abbaye Sainte-Claire (Côte de Toulouse)
POURQUOI LES POULES PRÉFÈRENT ÊTRE ÉLEVÉES EN BATTERIE
De et avec Jérôme Rouger.
Le spectacle et plus particulièrement le théâtre conduit souvent le spectateur à se regarder dans un miroir qui l’invite à se poser des questions sur son existence. Faut-il encore qu’il ne soit pas dogmatique ! C’est le pari que tient cette conférence du « directeur de l’école d’agriculture ambulatoire », le professeur Rouger, qui aborde la problématique du bien-être animal en se demandant Pourquoi les poules préfèrent être élevées en batterie titre qui en dit d’ailleurs déjà long sur les intentions de l’artiste qui, à la manière de Rabelais, pratique le « gai savoir », le seul qui puisse en même temps « instruire » et « plaire ». L’humour à la fois absurde et poétique chez ce truculent conteur dose habilement informations sérieuses et absurdités décapantes pour le plus grand plaisir d’un public que le rire fédère autour d’un même « objet ».


31 juillet 2021 – 21h45 – Jardin des Enfeus
MARIE DES POULES
GOUVERNANTE CHEZ GEORGE SAND
De Gérard Savoisien
Mise en scène : Arnaud Denis
Avec Béatrice Agenin et Arnaud Denis.

Destin exceptionnel pour Marie Caillaud, petite berrichonne analphabète de 11 ans engagée comme aide cuisinière chez « la bonne dame de Nohant ». On la surnomme « Marie des poules » parce qu’elle est en charge du poulailler ! George Sand décèle très vite les qualités de sa petite servante : travailleuse, intelligente et avide de savoir. Et, comme, dans le petit théâtre du château, Madame Sand et son fils chéri, Maurice, donnent des représentations de leurs pièces, dès 1856, ils confient des rôles à Marie, qui se révèle une excellente comédienne ! Elle devient une femme cultivée et même la gouvernante de George ! Mais Maurice n’a eu aucun mal à séduire Marie. Leur liaison secrète durera douze ans et la marquera à vie…


1 août 2021 – 18h00 et 21h00 – Abbaye Sainte-Claire (Côte de Toulouse)
JOURNÉE DES AUTEURS
18h00 L’ÉLÉPHANT EST IRRÉFUTABLE
D’après Alexandre Vialatte
Lu par Claude Aufaure et Jean-Paul Tribout.

Alexandre Vialatte se définissait lui-même par cette phrase laconique : « Je me présente : Alexandre Vialatte, écrivain notoirement méconnu ». Et, vous le situerez plus facilement encore quand vous saurez qu’il fut un des inspirateurs de Pierre Desproges. Né en 1901 et mort en 1971, en nous laissant orphelins de son humour, il fut un traducteur de Kafka et de très grands auteurs allemands. Romancier (Battling-le-ténébreux, Fidèle berger et Les fruits du Congo), il est surtout connu pour plus de 900 chroniques, parues dans le quotidien auvergnat La Montagne. Toutes se terminent invariablement par cette phrase signature de son humour absurde et décalé : « Et c’est ainsi qu’Allah est grand ».

19h30 Apéritif et Collation

21h00 ET JE DANSE, AUSSI
De Anne-Laure Bondoux et Jean-Claude Mourlevat
Musique et chanson originales : Kristophe Bach
Mise en scène : Benoit Gautier

Avec Olivia Lancelot, Loïc Rojouan et Kristophe Bach.
Qu’est-ce qui pousse Pierre-Marie Sotto, écrivain célèbre en panne d’inspiration, à entamer une correspondance numérique avec cette mystérieuse Adeline Parmelan qui vient de lui adresser une volumineuse enveloppe ? Le respect des convenances ? La simple curiosité ? Ou bien, cette photo qu’elle lui envoie, déclenche-t-elle chez lui « un léger malaise » ? Le voilà embarqué dans un échange de correspondance avec cette femme dont il ne sait rien ! Mais elle, elle sait pourquoi elle lui écrit… Peu à peu, ces deux personnages vont se livrer, l’utilisation du numérique permettant cette rencontre improbable et modifiant par là-même les codes amoureux. Y aura-t-il des conséquences sur leur vie réelle ?


2 août 2021 – 21h45 – Jardin des Enfeus
LES RAISINS DE LA COLÈRE
De John Steinbeck
Mise en scène : Xavier Simonin
Avec Xavier Simonin et les musiciens Claire Nivard, Stephen Harrison et Manu Bertrand.

Il a fallu surmonter bien des difficultés avant de proposer au public cette première mondiale d’une adaptation théâtrale et musicale des Raisins de la Colère de John Steinbeck. Brûlot politique et écologique dénonçant la misère sur fond de la « grande dépression » aux Etats-Unis après la crise de 29. Ce roman culte nous entraîne sur les pas des Joad, famille de métayers chassée avec tant d’autres vers les terres de l’Ouest, frauduleusement présentées comme un nouvel Eldorado ! Mais le chemin, émaillé de doutes et de rencontres qui grignotent leurs espoirs n’en finit pas et, dès leur arrivée en Californie, ils sont en butte aux désillusions, à l’exploitation économique et humaine, rejetés par ceux qui les considèrent comme des envahisseurs…


3 août 2021 – 19h00 – Jardin du Plantier – Tout public à partir de 10 ans
LES SINGES AUSSI S’ENNUIENT LE DIMANCHE
De Pascal Lasnier
Mise en scène : Mickaël Pernet
Avec Micky Sebastian et Jean-Louis Cassarino.

Plus que jamais il est important de méditer sur la place de l’homme au milieu du vivant. C’est à ce questionnement que la pièce proposée nous incite avec brio en partant des recherches du savant et chercheur Yves Coppens. Deux personnages, Miroslav amoureux passionné des singes depuis toujours et Rose-Marie, primatologue de renom à la rigueur scientifique éprouvée mais d’apparence « bornée et coincée » se rencontrent dans un drôle d’endroit et se lancent un défi de prime abord absurde : ils vont raconter à des singes l’histoire de l’humanité pour leur annoncer que nous avons des ancêtres communs. Cette expérience modifiera-t-elle leurs regards respectifs sur les grands primates mais aussi sur eux-mêmes ?


4 août 2021 – 21h45 – Jardin des Enfeus
LAWRENCE D’ARABIE
Librement inspiré de la vie de T.E. Lawrence
De et mise en scène : Eric Bouvron
Avec Kevin Garnichat, Alexandre Blazy, Matias Chebel, Stefan Godin, Slimane Kacioui, Yoann Parize, Julien Saada, Ludovic Thievon, Julien Gonzales, Raphaël Maillet et Cecilia Meltzer.

L’idée de l’adaptation des exploits de T.E. Lawrence a germé dans l’esprit d’E. Bouvron comme un beau défi. Le travail a alors commencé : recherches, lectures, écriture et il explique : « je me suis trouvé agréablement piégé dans ce que j’aime : découvrir ». Le spectacle emploie 8 comédiens accompagnés par 3 musiciens/chanteurs, interprétant une soixantaine de personnages et recréant l’univers oriental dans un décor minimaliste qui excite l’imaginaire du spectateur. Nous sommes en 1916, la première guerre mondiale fait rage. L’avenir de tout le Moyen-Orient se joue dans le désert d’Arabie, contrôlé par l’Empire Ottoman. Un très jeune et brillant archéologue anglais, qui maîtrise l’arabe mais aussi ses dialectes, devient officier de renseignement de l’armée britannique. A la fois héros dans son pays et considéré par les Arabes comme un des leurs, il va aider ces derniers dans le projet de réaliser la création d’une nation arabe unie et indépendante. Cependant, il ignore que Français et Anglais ont déjà prévu, une fois la guerre gagnée, un découpage de la région à leur seul profit respectif… Que va pouvoir faire Lawrence pour rester loyal envers ses frères d’armes sans renier sa patrie ?