
Patrimoine et inventaire de Nouvelle-Aquitaine
www.patrimoine-nouvelle-aquitaine.fr
Bénéficiant d’un patrimoine culturel particulièrement riche, la Région Nouvelle-Aquitaine a eu la bonne idée de concevoir un site web qui lui soit entièrement dédié.
« La Région Nouvelle-Aquitaine reconnaît que le patrimoine culturel est un facteur essentiel de développement de ses territoires et qu’il reste, pour certains d’entre eux, la principale ressource disponible. Dans une région caractérisée par sa grande superficie, la valorisation du patrimoine permet donc de promouvoir l’idée d’un aménagement raisonné de tous ses territoires. Elle permet également de diversifier l’offre culturelle et reste un facteur d’identité et de cohésion sociale » nous précise le site.
La mission consiste à promouvoir toutes les actions institutionnelles menées afin d’assurer la connaissance, la restauration et la médiation autour des sites et monuments qui contribuent à la réputation régionale. Pour ce faire, la Région a établi en 2017 un inventaire général du patrimoine culturel. Son ambition est de recenser, d’étudier et de faire connaître les éléments du patrimoine architectural et immobilier qui présentent un intérêt culturel, historique ou scientifique.
La documentation se nourrit aujourd’hui de plus de 500 000 images, sans même évoquer les dizaines de milliers de dossiers consacrés à l’histoire et à l’histoire de l’art aquitain.
Mis à jour en permanence, le site « Patrimoine et inventaire de Nouvelle-Aquitaine » livre de précieuses informations sur la richesse patrimoniale de la région, évoquant aussi bien les piscines Tournesol de Nouvelle-Aquitaine que les moulins de l’Entre-Deux-Mers.
Un véritable trésor.

Bordeaux Tourisme
Une chose est sûre. Bordeaux peut s’appuyer sur le site de son office de tourisme pour assurer sa promotion. Réalisé par l’agence Smart Impact, le design sait rendre le contenu attractif et attrayant, permettant ainsi de diffuser facilement les mille et une informations recherchées par les futurs visiteurs.
Organisé autour de trois rubriques principales, « Explorer », « Profiter » et « Séjourner », le site de l’office de tourisme et des congrès de Bordeaux Métropole promet à quiconque un programme de découvertes et de loisirs chargé. Presque rien n’a été oublié.
Ainsi, chaque site ou monument majeur de la cité bénéficie d’une page dédiée, où se mêlent éléments historiques et informations pratiques. Les quartiers, les musées et autres lieux culturels subissent le même sort, aiguisant l’appétit des touristes.
De même, le site sait se montrer convaincant dans son référencement des activités ludiques ou sportives, des circuits ou encore des loisirs avec les enfants.
C’est aussi une mine d’informations pour préparer son séjour, avec une revue exhaustive des hôtels et autres lieux d’hébergement, sans oublier tous les moyens de transport, du vélo en libre-service au tramway.
Enfin, une petite rubrique se consacre entièrement aux opportunités de shopping, tandis qu’une autre met en valeur une sélection de restaurants, de bars et de cavistes.

Pays de Lauzun
Et pourquoi ne pas prévoir ses prochaines vacances au cœur du Sud-Ouest ? Apôtre du slow tourisme, le Pays de Lauzun, dans le Lot-et-Garonne, offre à ses visiteurs des paysages magnifiques, un patrimoine prestigieux et une multitude d’activités en prise directe avec la nature (baignade, randonnées, canoë, activités équestres…). Tout l’esprit de la Gascogne.

Qualité Landes, l’excellence des produits locaux
L’association Qualité Landes assure la promotion des produits phares de l’agriculture locale, à travers de nombreuses informations et recettes. Son site est une invitation à la gourmandise et à la découverte du savoir-faire des producteurs gascons.
Lancée par le Conseil départemental et la Chambre d’agriculture des Landes en 2001, l’association Qualité landes mène une mission plutôt agréable : assurer la promotion des produits agricoles du département, particulièrement réputé en matière de gastronomie.
Huit produits labellisés motivent la communication de l’association : le Floc de Gascogne, l’armagnac, l’asperge des sables des Landes, la volaille fermière des Landes, le canard fermier des Landes, le bœuf de Chalosse, le kiwi de l’Adour et les vins de Tursan. Tous sont dotés d’une reconnaissance officielle, qu’il s’agisse du Label Rouge, de l’IGP ou de l’AOC.
C’est l’occasion rêvée de proposer une multitude de recettes, déclinées sous la forme de fiches pratiques ou de vidéos explicatives. Comment résister à un millefeuille de bœuf de Chalosse à la mangue, à des brochettes de magret de canard fermier au poivre, aux ballotines d’asperge des sables ou à une mousse au kiwi de l’Adour ?
Le site se charge également d’apporter moult informations sur les produits locaux, à l’instar de l’AOP Tursan, qui implique 70 vignerons sur une surface de 400 hectares répartis auprès d’une quarantaine de communes.
Le pari semble en tout cas gagné. La page Facebook de l’association attire plus de 180 000 abonnés, charmés par la variété des recettes que permettent ces délicieux produits landais.

PresseLib’, média local et indépendant
« L’information d’ici, au quotidien ». C’est ainsi que se présente le site PressLib’, entièrement dédié à l’actualité locale en Béarn, au Pays basque, en Bigorre, dans les Landes et le Gers.
Loin des grands médias généralistes régionaux, PresseLib’ revendique crânement son indépendance et sa ligne éditoriale, tout entière dédiée à l’information locale. Le site porte son attention aux acteurs locaux qui s’impliquent dans l’économie, la vie associative, la passion culturelle ou encore l’entrepreneuriat.
Ainsi, la rubrique « Créateurs et Passionnés » se penche au quotidien sur les entrepreneurs qui multiplient les initiatives.
On découvre par exemple le parcours de Thomas et Anthony Chenut, deux frères palois installés à Bègles, concepteurs d’un triporteur électrique. Leur entreprise, VUF Bikes, commercialise désormais le fruit de leur créativité, en profitant du regain d’intérêt des professionnels (livreurs, artisans, agents des collectivités…) pour ce nouveau mode de transport agile et écolo.
C’est aussi l’histoire d’Hannah Moncot, gérante d’une épicerie d’aliments en vrac, installée à Saint-Jean-de-Luz. Adepte du zéro déchet, la jeune femme privilégie le circuit court et propose aujourd’hui 450 références.
PresseLib’ s’attache aussi aux politiques départementales et communales, comme l’illustre par exemple son article dédié à la situation économique de l’agriculture dans les Pyrénées-Atlantiques au regard de la crise sanitaire.
On y apprend également que les Landes se hissent à la deuxième place des départements en matière d’équipements photovoltaïques, avec l’ambition d’une consommation d’énergie verte à 100% d’ici 2030.
Le site d’informations locales n’oublie pas pour autant de s’intéresser à l’actualité sportive, aux évènements culturels et même aux idées de sorties.
Chaque sujet fait l’objet d’un article fouillé, permettant une information de qualité, sans cesse renouvelée. Le défi est d’autant plus fort que la consultation de PresseLIb’ est entièrement gratuite.

Sortir47
En Lot-et-Garonne, vouloir passer sa soirée vautré devant la télé sous prétexte qu’il ne se passe rien dehors n’est pas un argument valable. Et ce n’est pas le site sortir47, véritable mine d’informations, qui dira le contraire.
Depuis déjà une douzaine d’années, Sortir47 s’emploie à recenser de manière méthodique et rigoureuse les mille et un évènements qui ponctuent la vie lot-et-garonnaise. On pourrait penser a priori qu’un département essentiellement rural se contente d’une offre culturelle limitée, mais le site laisse deviner la richesse et la diversité des évènements, quels qu’ils soient.
« De Miramont-de-Guyenne à Puymirol, de Castillonnès à Moncrabeau, Sortir47 ne laisse rien passer et livre chaque jour de l’année une sélection mitonnée et entièrement gratuite de l’actualité culturelle du Lot-et-Garonne. De quoi combler les oreilles des amateurs de musette comme des inconditionnels d’électro hip-hop, de rassasier l’œil de l’amateur de danse classique comme celui d’art contemporain » peut-on lire sur sa page de présentation.
Car la richesse du site, c’est avant tout la diversité de ses annonces, qui explique un agenda bien fourni. Si les concerts et les spectacles apparaissent incontournables, ils sont annoncés de la même façon que les expositions, les rencontres littéraires, les ateliers de poterie, les soirées loto, les ventes d’artisanat d’art, les débats ou les stages de chant.
Chaque évènement bénéficie d’une fiche détaillée, affichant toutes les informations pratiques (date, horaires, tarifs, coordonnées) et une présentation claire du programme.
Bref, en Lot-et-Garonne, la culture et les sorties font l’objet de toutes les attentions.
Le site Sortir47 permet de constater la liste impressionnante des activités ouvertes au public tout au long de l’année, et pas seulement dans les grandes villes du département.

Gasconha
« Notre région, c’est la Gascogne ! » proclament fièrement les auteurs du site en page d’accueil. Et c’est vrai que depuis 2003, Gasconha s’est imposé comme un média incontournable de la culture gasconne sur la Toile. Une référence, même !
À l’heure de l’Internet de plus en plus rapide, autorisant des sites de plus en plus complexes et intrusifs, force est de constater que l’équipe en charge de Gasconha.com a plutôt choisi le chemin inverse. Un graphisme simplissime, à la limite de l’austérité, mais tout entier dédié au contenu. Finalement, c’est un peu comme choisir le bistrot de quartier pour un café/calva avant de retourner bosser plutôt que l’espace Nespresso où le carrelage brille.
Gastronomie, patrimoine, histoire, chants et musique, langue, culture… Gasonha propose un menu riche que viennent nourrir de nombreux articles et informations diverses. Ainsi, la rubrique « A taoule ! » propose une longue liste de recettes de plats traditionnels, à l’instar de la tarte au milas, du gâteau d’acacia ou de la cruchade. Mais on peut également y lire des articles de fond ou d’émouvants témoignages, comme celui rédigé par Dominique Barrat, l’un des auteurs, sur ses souvenirs d’enfance : « Quand j’étais enfant au début des années 50, une chose me semblait totalement caractéristique de la Gascogne : on y mangeait toujours de la soupe, du tourin, à midi. Que ce soit chez ma grand-mère, dans les métairies des cousins, ou même au restaurant. »
La rubrique « Bastisses » aborde quant à elle la thématique de l’architecture régionaliste, identifiant les bâtiments et les maisons dignes d’intérêt, dans la diversité de leurs styles (basco-landais, vascon, etc.).
Bien sûr, il s’avère impossible de parler de la Gascogne sans mentionner l’importance de la musique et des chants et c’est tout naturellement que la rubrique « Cants e musica » s’y consacre. Les annonces de festivals, de concerts, d’ateliers mais aussi de fêtes ou d’appels à rejoindre un chœur sont pléthoriques.
On trouve même des mises en garde sérieuses, à l’image de celle de Gérard Saint-Gaudens, qui s’alarme de la perte d’identité des chorales locales lors des fêtes landaises. « À ma question sur l’évolution du répertoire, de moins en moins gascon et de plus en plus espagnol, basque et « musiques du monde », il [un membre d’une chorale] me répond que c’est le chef qui choisit, hélas et que les autres n’ont qu’à fermer leurs gueules (sic). » Mais l’auteur de l’article ne se laisse pas démonter pour autant et conclut en ces mots définitifs : « Amis des cantères qui chantez dans des chorales locales, faites pression pour que le répertoire reste massivement gascon ! »
Il fallait que ce soit dit.
Le site Gasconha donne finalement le sentiment de mener la bataille pour défendre et préserver la culture gasconne, à travers ses rubriques consacrées aux mots et à la langue. L’importance accordée aux commentaires contribue à assoir le site comme un lieu d’échanges, de débats et de partages dédiés à une ancienne province, vaste et diversifiée, sûrement un peu fière, mais dont l’identité ne disparaîtra jamais.

Rando Landes
Lancé à l’initiative du Conseil départemental, le site répertorie plus de 300 circuits de randonnée, à parcourir à vélo, à pied et même à dos de cheval ! Une vraie mine d’informations pour les touristes et autochtones.
Le deuxième plus grand département de France méritait quand même un guide numérique destiné aux marcheurs et cyclistes prêts à partir à sa découverte.
C’est dorénavant chose faite grâce au Conseil départemental des Landes, qui vient de publier en ligne le site Rando.Landes. Le médium propose pas moins de 3 500 kilomètres d’itinéraires de promenade et de randonnée, sans oublier les 2 500 kilomètres de pistes cyclables, soit 6 000 kilomètres de pistes aménagées et entretenues pour explorer tous les recoins du département.
Sur le site, chaque boucle/circuit/voie/vélodyssé fait l’objet d’une fiche détaillée, apportant de multiples précisions : niveau de difficulté, distance, altitude, dénivelé (utile en Chalosse !), temps estimé, type de sol et bien sûr l’indispensable tracé du parcours sur le plan.
Certaines randonnées ne sont ouvertes qu’aux cyclistes, d’autres accueillent également des marcheurs et des cavaliers.
Des photos des paysages et villages traversés viennent agrémenter la présentation.
Enfin, afin de parfaire l’information aux randonneurs de tout poil, le site propose de télécharger les itinéraires sous format GPX afin de les intégrer à son système GPS.

Périgord Découverte
Le site, structuré comme un magazine, propose un contenu dense dédié aux atouts culturels, patrimoniaux et ludiques de la Dordogne. Comme un petit avant-goût de vacances.
C’est l’agence Échappée Belle qui est à l’origine du site Périgord Découverte. Spécialisée dans l’édition, la promotion et l’ingénierie touristique, la société publie chaque année le magazine de même nom, distribué dans tous les points d’information de la Dordogne et auprès de 130 offices de tourisme en France.
Qu’il s’agisse du support numérique ou bien print, la finalité reste la même : apporter un maximum d’informations touristiques au public, qu’il ait franchi les portes du département ou pas.
Parmi les rubriques du menu, celle dédiée aux villes et villages fournit de nombreuses pistes de visites, qu’il s’agisse des cités du Périgord, des villes à la campagne ou des villages de caractère. Chaque commune dispose d’une petite fiche informative, apportant des précisions sur les visites et découvertes à proximité, ainsi que les opportunités de loisirs et d’activités.
Bien sûr, comme pour tout bon guide touristique, le site dévoile une sélection d’hébergements (hôtels, campings, résidences de vacances, gîtes et même hébergements insolites).
On accède également aux propositions d’activités et de loisirs, à l’instar des randonnées en calèche, des promenades en gabarre, des baignades en centres aquatiques ou des balades à bicyclette.
Le site se penche enfin et surtout sur les richesses patrimoniales de la Dordogne à travers de nombreuses fiches consacrées aux châteaux, abbayes, parcs, grottes ou encore sites muséographiques. Autant de raisons de privilégier le Périgord comme destination de vacances cet été.

Bastides d’Aquitaine
La fédération des bastides d’Aquitaine suit la vocation d’assurer la promotion de ces villages médiévaux si particuliers, indissociables du patrimoine du Sud-Ouest.
Petit rappel historique : les bastides sont des villages fortifiés édifiés au Moyen-Âge dans des laps de temps assez courts (quelques années). Elles servaient certes de centre de peuplement, selon une organisation sociale avant-gardiste, mais aussi de refuge à la population environnante en cas d’attaque (très utile pendant la guerre de Cent Ans).
Les bastides sont des villes neuves, construites selon un plan précis en damier qui se dessine à partir de la place centrale. Ladite place joue un rôle essentiel auprès de la communauté. On y organise le marché, les habitants s’y retrouvent après leur journée de travail, les suzerains y tiennent conseil.
Dans les cas les plus fréquents, les bastides dépendent d’un plan à quadrillage : une place quadrangulaire avec des accès par les angles et dont les façades sont d’un seul tenant. Au centre la place se tient souvent une halle, sous laquelle se tient le marché en cas d’intempérie.
Deux régions du Sud-Ouest ont accueilli un grand nombre de bastides : le piémont pyrénéen et l’axe garonnais le long du Tarn, du Lot et de la Garonne.
Cette particularité patrimoniale et historique justifie pleinement la mise en place d’une fédération. Outre de nombreuses informations, on trouve sur le site Internet la liste des bastides implantées en Nouvelle-Aquitaine. Parmi les plus célèbres, il convient bien sûr de citer Monflanquin (Lot-et-Garonne) et ses majestueuses arcades, Domme (Dordogne) surplombant la vallée de la Dordogne ou encore Sauveterre-de-Guyenne (Gironde) et ses maisons en pierre de taille.
Chaque bastide dispose d’une fiche informative, illustrée de quelques photographies. Le premier pas vers des vacances thématiques ?

Camille in Bordeaux
Sur son blog, Camille fournit une multitude d’informations et de bons plans relatifs à Bordeaux. Sa curiosité dépasse heureusement la capitale girondine pour s’envoler vers d’autres contrées du Sud-Ouest et d’ailleurs.
Il fut un temps où la découverte des villes et des régions dépendait des seuls guides touristiques et du bouche-à-oreille. Internet a heureusement bouleversé la donne, en proposant de multiples sources d’informations, dont celle des blogs.
Le blog de Camille s’attache avant tout à la ville de Bordeaux. La jeune femme se définit d’ailleurs comme une city-trotteuse, à la recherche permanente de bonnes adresses. On y découvre par exemple une sélection de 50 commerces, de la boucherie de quartier à un atelier de coloration en passant par un torréfacteur.
Une rubrique se consacre tout entière aux plaisirs de la table. De nombreux restaurants et bistrots font l’objet d’articles détaillés, illustrés à chaque fois par de magnifiques photos qui finissent par donner l’eau à la bouche.
Camille n’hésite cependant pas à dépasser les limites bordelaises pour partir à la découverte d’autres opportunités de visites et de dégustation, notamment dans les Landes et au Pays basque. On la suit ainsi en promenade aux marais d’Orx, en shopping intense à Biarritz ou en pause gourmande à Soorts-Hossegor.

Frontons.net, la bible des pelotaris
La vocation du site pourrait sembler cocasse de prime abord : référencer tous les frontons du Pays basque, mais aussi ceux du Sud-Ouest, de France et même du monde entier !
On sait que les surfeurs s’échangent parfois des informations sur les spots de la côte Aquitaine en fonction de la météo, de leur niveau ou de leurs préférences. Mais on ignorait que les joueurs de pelote de basque disposaient d’une véritable base de données tout entière dédiée à leur passion : frontons.net.
Comme indiqué sur sa page d’accueil, « Frontons.net est un projet collaboratif ayant pour objectif de recenser et géolocaliser les frontons place libre, frontons mur à gauche et trinquets du monde entier. »
De fait, en parcourant les nombreuses pages du site, on découvre une mine d’informations. Ainsi, la ville d’Hendaye dispose de quatre structures : deux frontons place libre, un fronton mur à gauche et un trinquet. La localisation (photo satellite, adresse complète et coordonnées GPS) est précisée à chaque fois. On a également droit à une ou plusieurs photos de l’endroit et à la liste des frontons situés à proximité. Il est même possible de laisser un commentaire.
Les auteurs du site n’ont pas chômé puisque près de 3200 frontons sont référencés. Bref, que l’on ait envie de jouer à la chistera, à la pala ou à la main nue, un rapide coup d’œil au site risque de devenir rapidement une (saine) habitude.

L’estuaire de la Gironde
Le site délivre moult informations sur le célèbre estuaire, son écosystème, ses paysages, son histoire et son patrimoine.
Publié par le Syndicat mixte pour le développement durable de l’estuaire de la Gironde, en charge de son observation et de sa préservation, le site propose un vaste panorama de cet environnement si particulier.
On y apprend ainsi que l’estuaire est rythmé par les mouvements d’eau salée qui remonte le fleuve à marée haute et d’eau douce qui attend la marée basse pour rejoindre l’océan. « Ce basculement régulier des eaux fait de la Gironde un univers fluctuant où les îles se font et se défont, où les limites entre terres et eaux sont parfois indistinctes, où les paysages surprennent sans cesse, falaises et coteaux sur la rive droite, terrasses de la rive gauche où s’épanouit le vignoble du Médoc. »
Le patrimoine, notamment constitué de phares et de forts militaires, rappelle aussi la longue histoire de cette voie maritime, empruntée depuis l’Antiquité.
La réputation de l’estuaire repose beaucoup sur son écosystème, composé d’une myriade de milieux naturels : vasières, zones calcaires, plateau rocheux, marais estuariens, dunes et plages. Un tel environnement ne peut profiter qu’à une faune diverse, dont les oiseaux et les poissons migrateurs. D’autres espèces, plus menacées à l’instar de la cistude d’Europe ou du vison, font l’objet de plans de protection.
Il convient également de citer les quelques îles de l’estuaire, dont certaines disparaissent au fil du temps, comme ce fut le cas pour l’île de Croûte, en 2003.

Les Landes Intérieures
Depuis 2015, les équipes des offices de tourisme de Mont-de-Marsan Agglomération, Chalosse Tursan et du Pays Grenadois ont décidé de se réunir afin d’alimenter un site d’information dédié aux Landes intérieures.
Depuis 2015, les équipes des offices de tourisme de Mont-de-Marsan Agglomération, Chalosse Tursan et du Pays Grenadois ont décidé de se réunir afin d’alimenter un site d’information dédié aux Landes intérieures.
En complément des sites touristiques officiels, à la ligne éditoriale plus formatée, le webzine adopte un ton enjoué et décalé pour présenter cette partie des Landes un peu moins sujette à la (sur)fréquentation touristique. « Si la réputation du département n’est plus à faire côté littoral, nous restons persuadés que les Landes Intérieures ont aussi beaucoup à offrir : gastronomie, patrimoine, événementiel, nature XL… » tiennent d’ailleurs à préciser les auteurs.
De fait, la découverte du site web se révèle très agréable. Les quatre rubriques principales, régulièrement mises à jour, offrent un tour d’horizon judicieux et amusant du territoire. Ainsi, on peut suivre la randonnée vélo de Marjorie, Amandine et Claire, membres des équipes des offices de tourisme, parcourir quelques dizaines de kilomètres de la Scandiébrique, entre Mont-de-Marsan et Saint-Perdon.
Le webzine est aussi l’occasion de partir à la rencontre de figures landaises, comme Jean Barrère, éleveur de vaches et conteur ou Myriam Darzacq, productrice d’Armagnac. On y découvre également de nombreuses opportunités d’escapade, à l’instar des zones humides, des vignobles du Tursan, du parc naturel du Marsan ou du château de Marrast.
Enfin, le site ne serait pas vraiment landais sans une rubrique dédiée à la bonne bouffe, partagée entre les recettes de saison et de chefs, les marchés traditionnels et les restaurants.
En jouant la carte de la proximité, le site contribue à dévoiler un autre aspect de ce territoire des Landes et à le considérer comme une véritable opportunité de découverte et une destination de vacances authentique.