Au fil de l’actu – Avril 2020

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Crédit photo : rakka_pl - Flickr

Crédit photo : rakka_pl – Flickr

Lundi 27 avril 2020

Reprise progressive de l’activité à Biarritz

Les stations balnéaires se montrent peut-être plus impatientes de retrouver une vie normale après cette longue parenthèse de confinement.

A Biarritz, l’annonce de la date du 11 mai par le Président de la République a sans doute permis de mieux préciser les prochaines étapes.

Il s’agira en premier lieu de distribuer les masques à la population, tirés des stocks nationaux, mais aussi de ceux de la Ville.

Dans les écoles, la priorité consistera à bien faire respecter la distanciation sociale entre les élèves.

S’agissant du tourisme, secteur clé de l’économie locale, la mairie renonce à plus de 2 M€ de redevances. L’acquittement de la taxe de séjour, qui concerne notamment les hôtels, est reporté à la fin de l’année.

On devine aisément que les annonces du gouvernement sur la prochaine réouverture des bars, restaurants et autres lieux à vocation touristique seront suivies de près par les professionnels biarrots.

Quant au retour sur les plages et à la pratique du surf, l’adjoint au maire, Guillaume Barucq, espère qu’il sera effectif dès le 11 mai. « Une activité physique ajoutée à l’exposition au soleil et à l’eau de mer permet de stimuler les défenses immunitaires. L’eau de mer est très riche en sels minéraux et en oligo-éléments » précise-t-il au Parisien. L’homme, par ailleurs médecin, estime que le respect de la distanciation sociale imposera de nouvelles règles pour éviter les pages surchargées (comme c’est le cas à Biarritz en haute saison). Après s’être baignés ou avoir surfé, les gens devront plier bagage et laisser la place aux arrivants.

Un scénario pas très excitant, mais déjà préférable à celui du confinement total.

Crédit photo: Andrew Gustar – Flickr

Sources: Sud-Ouest, 27/04/2020 – Le Parisien, 27/04/2020.

Vendredi 24 avril 2020

Les bérets peuvent attendre, mais pas les masques

La production de masques semble être devenue une priorité nationale. En Nouvelle-Aquitaine, des dizaines d’entreprises ont déjà réadapté leur activité pour répondre aux impératifs de protection des professionnels et de la population. Les masques risquent en effet d’être fort utilisés au terme de la première vague du confinement, prévue le 11 mai prochain.

C’est au tour de l’entreprise artisanale Le Béret Français, localisée à Bayonne, de s’impliquer dans la production, nous apprend PresseLib. Habituée à concevoir des bérets de grande qualité, l’équipe utilisera désormais ses machines à tricoter pour donner naissance à des masques destinés aux professionnels, comme les policiers ou les caissières.

L’entreprise a pu s’appuyer sur son savoir-faire pour concevoir des masques lavables en coton bio, homologués pour un usage non sanitaire de type 1 (ils évitent la diffusion des postillons du porteur).

Source: PresseLib – 23 avril 2020

Lundi 20 avril 2020

Les prémices d’une crise économique du secteur touristique aquitain ?

L’article publié sur le site Aqui ! ne laisse pas une grande place à l’optimisme. Alors que le confinement se poursuit encore quelques semaines, les acteurs interrogés par le site régional d’information expriment leurs craintes pour la saison qui approche à grands pas.

Pour rappel, le tourisme représente la principale manne financière de Nouvelle-Aquitaine, avec près de 18 Mds€ générés l’an passé. Cette année, les mesures sanitaires prises à la suite de l’épidémie de Covid-19 ont d’ores et déjà impacté les structures ouvertes au public.

André Barbé, le directeur de la Sémitour (en charge notamment de Lascaux IV, de la grotte du Grand Roc ou du château de Biron en Dordogne) a déjà imposé le chômage partiel à 90 de ses 100 salariés. Aucun espoir n’est à attendre des vacances de Pâques ni des ponts de mai et la plus grande incertitude prévaut pour la haute saison.

« À l’heure actuelle, nous ne savons pas si nous pourrons ouvrir au 1er juillet. On ne sait même pas si les hôtels et campings seront ouverts. Nous ne pourrons pas ouvrir dans n’importe quelles conditions, il faudra sans doute imaginer des mesures de protection pour les visiteurs, des circuits de visite modifiés en petits groupes » explique le directeur, également président de l’Association régionale des grands acteurs du tourisme de Nouvelle-Aquitaine.

La même constatation vaut pour les gestionnaires de la célèbre dune du Pilat, en Gironde. Le site a accueilli en 2018 1,33 million de visiteurs, mais aucun élément concret ne permet aujourd’hui d’anticiper une date précise d’ouverture.

Michel Durrieu, le directeur du Comité régional de tourisme de Nouvelle-Aquitaine, s’attend pour sa part à une période estivale franco-française, en raison de la fermeture des frontières et des conditions sanitaires strictes. Mais les touristes français, s’ils répondent présents, risquent de surveiller de près leurs dépenses, du fait de l’épisode de chômage partiel qui touche près de 8 millions de salariés, entraînant de facto une baisse du pouvoir d’achat.

C’est un drôle d’été qui semble doucement se dessiner.

Quand la dune du Pilat retrouvera-t-elle ses visiteurs ? Crédit photo: Larrousiney – CC BY-SA 3.0

Source : Aqui ! – 15 avril 2020

Mercredi 15 avril 2020

Foie gras : la chute des ventes

Le mois dernier, le Conseil interprofessionnel du vin de Bordeaux signalait la mauvaise conjoncture des producteurs, confrontés à la taxation des vins français aux États-Unis, à la situation difficile à Hong-Kong, au Brexit et enfin à la baisse de la consommation constatée en France.

C’est aujourd’hui au tour du CIFOG de tirer la sonnette d’alarme. Le Comité interprofessionnel du foie gras s’inquiète d’une chute des ventes de plus de 30 % depuis la mise en place du confinement. Le foie gras, les magrets et les confits ne figureraient pas parmi les produits recherchés par les consommateurs, malgré la période de Pâques. L’esprit n’est pas à la fête ou aux petits moments de plaisir…

Les ventes auraient même régressé de 50 % dans les grandes surfaces et les commerces de proximité lors de la dernière semaine de mars.

L’espoir repose aujourd’hui sur une plus grande implication des réseaux de distribution et sur la « solidarité des consommateurs ». Il est rappelé à ces derniers que le foie gras et le confit « se prêtent particulièrement à la cuisine de confinement », grâce à sa conservation et à la facilité de leur préparation.

Source: PresseLib – 14 avril 2020

Samedi 11 avril 2020

Les fêtes de Bayonne se tiendront-elles cet automne ?

Le confinement, dont personne ne sait précisément à quelle date il prendra fin, commence à perturber l’agenda des festivités. Le quotidien Sud-Ouest nous apprend ainsi que le maire de Bayonne, Jean-René Etchegaray, songe à reporter les célèbres fêtes, initialement prévues à la fin du mois de juillet. « Rien ne peut laisser créer un risque sanitaire, et quand je vois que certains grands festivals de l’été sont d’ores et déjà annulés, je m’interroge sur la possibilité de maintenir un évènement réunissant plus d’un million de personnes à Bayonne à la fin du mois de juillet » explique le premier édile.

L’évènement serait ainsi, selon les suppositions actuelles, déplacé à l’automne, avec un risque certain sur la fréquentation, d’autant plus que la fête du jambon a aussi changé de case dans le calendrier. La rentrée risque d’être chargée au Pays basque, à moins que les manifestations ne soient annulées.

Une telle décision a déjà été prise en ce qui concerne Bordeaux fête le vin, puisque l’évènement se tiendra en juin 2021. Réunissant près de 400 000 visiteurs, la fête présentait un risque trop évident de propagation du coronavirus, qui reste à combattre.

Source: Sud-Ouest (10 avril 2020) & Sud-Ouest (11 avril 2020)

Jeudi 9 avril 2020

Une cagnotte Leetchi en faveur des vignerons affaiblis

Les mesures de confinement ne s’appliquent pas seulement aux populations urbaines. Au cœur de leurs vignes, les viticulteurs subissent de plein fouet la vie entre parenthèses imposée depuis quatre semaines en France comme dans de nombreux pays. L’activité s’est ralentie, puis éteinte.

Véronique et Pascal Bourrigaud, à la tête de trois propriétés (appellations Saint-Émilion et Castillon-Côtes de Bordeaux) font face à une conjoncture difficile. Les salons ont été annulés, l’œnotourisme ne génère plus la moindre visite.

En Dordogne, à Monbazillac, Charlotte et Pierre-Etienne Serey, installés depuis quatre ans en exploitation bio, rencontrent les mêmes difficultés. Les ventes ont chuté, à cause notamment de l’annulation des commandes au Japon, où l’état d’urgence a été décidé.

Afin de leur venir en aide, comme à une dizaine d’autres agriculteurs répartis en France, l’association « La Cagnotte des Champs » a lancé une opération sur le site Leetchi, avec le souhait de leur apporter un peu de liquidités en attendant des jours meilleurs. L’association suit la vocation d’accompagner les producteurs qui s’engagent pour une agriculture durable, respectueuse de la nature et des hommes.

Source: France Bleu Dordogne – 8 avril 2020

Cagnotte Leetchi

Mardi 4 avril 2020

Une pépite de l’artisanat basque

Ils ne sont plus très nombreux les artisans à continuer la fabrication de cet emblématique bâton de marche, qui se révèle être également une arme à la pointe acérée.

Fort heureusement, après avoir hésité et privilégié une carrière dans les startups, la digne héritière de l’atelier Ainciart, Lize Bergara, a décidé de reprendre le flambeau familial.

Liza, qui succède à sa mère, représente la septième génération d’artisans, installés au village de Larressore. En 1936, Jean Bergara a obtenu le titre de Meilleur Ouvrier de France. En 2011, l’atelier Ainciart Bergara a été inscrit à l’Inventaire des métiers d’art rares de l’Unesco.

Tout en respectant le savoir-faire et l’esprit qui entourent les makhilas, la jeune femme propose des séries limitées, à l’instar de celle réalisée avec les joaillers d’Origine Ateliers, localisés à Biarritz.

Source: PresseLib – 4 avril 2020

Jeudi 2 avril 2020

Un marché des producteurs à Langon

Serait-ce un signe annonciateur du déconfinement progressif ? Le site Actur.fr indique que la Ville de Langon, en Gironde, accueillera dès la semaine prochaine un marché des producteurs sur la place Kennedy.

Certes, le marché est provisoire et soumis à des règles strictes : pas plus d’une dizaine d’étals, le respect du marquage au sol, entrées surveillées par la police municipale…

L’évènement risque néanmoins de satisfaire les Langonnais, contraints de rester chez eux et de ne dépendre que des seuls supermarchés pour assurer l’approvisionnement.

Surtout, il marque le retour progressif de la vie sociale et des lieux qui recommencent enfin à s’animer.

Le marché se tiendra le mardi et le vendredi matin.

Source: Actu.fr – 2 avril 2020