Au fil de l’actu – Eté 2020

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Crédit photo : rakka_pl - Flickr

Crédit photo : rakka_pl – Flickr

Vendredi 14 août 2020

Les dangers sous-estimés du littoral aquitain

C’est une fin de saison touristique bien cruelle.

Jeudi dernier, un père de 46 ans et sa fille de 17 ans, originaires de Saône-et-Loire, ont trouvé la mort après avoir été emportés par une baïne. Imprudents, ils avaient choisi de se baigner dans un espace non surveillé de la plage de Carcans, en Gironde.

Activement recherché, le fils, âge de 13 ans, a pour sa part été retrouvé trois jours plus tard, lui aussi mort noyé.

La forte houle qui a touché le littoral la semaine dernière a représenté un véritable challenge pour les CRS nageurs sauveteurs, nous apprend Sud-Ouest dans son édition du 21/08. « À Lège-Cap-Ferret (plage de l’Horizon), et au Porge, sept interventions pour 13 baigneurs sortis de l’eau, dont quatre ont nécessité un hélitreuillage par Dragon 33, Parmi ces baigneurs, deux victimes étaient en stade 2 de noyade. Six ont été médicalisées. »

Le drapeau rouge a finalement été hissé en fin d’après-midi.

Plus au Sud, à Tarnos, dans les Landes, ce sont six surfeurs qui se sont retrouvés en situation de danger lundi, malgré des conditions maritimes plus calmes. Coincés au large, ils ont reçu les secours des plagistes puis des pompiers. Fort heureusement, aucun blessé n’est à déplorer.

Sources : Sud-Ouest (21/08/2020) – France Bleu Gironde (23/08/2020) – Sud-Ouest (24/08/2020)

Vendredi 14 août 2020

Si tu aimes le bon vin, adopte des pieds de vigne !

On savait la mode de l’adoption assez intense ces derniers temps, notamment grâce à Internet. La Toile permet ainsi d’adopter un mec, une vache, une brebis et même un château. Aujourd’hui, c’est le vignoble bordelais et français qui se prête au jeu du parrainage, nous apprend le site d’information Bordeaux Gazette.

L’initiative en revient à trois jeunes entrepreneuses, créatrices du site et du concept Cuvée Privée. La méthode se veut simple et efficace.
L’amateur de vin adopte une mini parcelle composée de six pieds de vigne, parmi les cinq vignobles partenaires de l’opération (appellations Saint-Émilion Grand Cru, Pessac Léognan, Lalande de Pommerol et Saint-Estèphe).

Après avoir déboursé entre 300 et 1500 euros (en fonction de la cuvée et de la durée), les six pieds lui reviennent officiellement, d’ailleurs marqués à son nom grâce à la mise en place d’un petit médaillon.

Il reçoit ensuite une bouteille issue de ses vignes ainsi qu’un très beau certificat d’adoption, que viennent compléter moult informations sur le vignoble en général et sa parcelle en particulier.

Cerise sur le gâteau, une caisse de six bouteilles du millésime suivant, avec une étiquette personnalisée, lui est envoyée un an plus tard.
En parallèle, le vigneron organise une visite spéciale de son domaine et tient ses adoptants informés tout au long de l’année à travers la rédaction et l’envoi de newsletters.

« Pas de « Bordeaux Bashing » chez Cuvée Privée ! C’est la région plébiscitée par nos adopteurs de vignes. Nous avons la chance de travailler avec des Châteaux confidentiels comme avec des Châteaux plus connus. Mais tous possèdent une âme familiale et sont unis par des valeurs communes : la passion de leur métier bien sûr, mais aussi le respect de la nature par la pratique d’une viticulture raisonnée et enfin le désir de partager leur savoir-faire avec les adopteurs de vignes !  » déclare ainsi Morgane Suquet, l’une des fondatrices de Cuvée Privée.
Le concept semble fonctionner, puisque 12 000 pieds de vigne ont déjà été adoptés en Gironde. La famille ne peut que s’agrandir.

Source: Bordeaux Gazette (08/08/2020) – Cuvée Privée

Mercredi 5 août 2020

Le port du masque s’impose de plus en plus dans les villes du Sud-Ouest

On se doutait bien que la fin du confinement ne correspondait pas à celle du virus. Après quelques mois de liberté retrouvée, mais aussi de relâchement, le Covid-19 s’invite une nouvelle fois dans l’actualité, alors que la saison touristique bat son plein.

Dans le Sud-Ouest, la concentration des vacanciers oblige les maires à signer des arrêtés rendant le port du masque obligatoire. La décision concerne avant tout les quartiers et les zones particulièrement fréquentés, propices à une diffusion rapide du coronavirus.

Le site PressLib’ nous apprend ainsi que Biarritz a été la première station balnéaire à imposer la mesure de précaution, rapidement imitée par d’autres communes dédiées au tourisme : Bayonne, Mimizan Plage, Biscarrosse Plage et La Rochelle.

C’est également une obligation à Saint-Jean-de-Luz, comme le signale le site Actu.fr: « Après s’être concerté avec le préfet des Pyrénées-Atlantiques, Éric Spitz, Jean-François Irigoyen (le maire de Saint-Jean-de-Luz) a décidé de rendre obligatoire le port du masque dans le centre historique de Saint-Jean-de-Luz (bord de mer, centre-ville, marché extérieur). Le maire a estimé que le respect de la distanciation physique n’est plus possible sur certains sites en raison de leur configuration ou de la forte fréquentation estivale. Cette mesure est mise en place dès le mercredi 5 août jusqu’au 31 août pour le moment et tous les jours de 10h à 2h du matin. »

A Bordeaux, la municipalité n’a pas encore pris d’arrêté favorable au port du masque en extérieur, malgré la fréquentation touristique particulièrement élevée en cette période estivale. Selon Bernard Lamarque, le journaliste de Bordeaux Gazette, les citadins et touristes semblent pourtant respecter les règles de sécurité.

« En ce premier dimanche d’août c’est pas loin de plus de 90 pour cent des visiteurs du marché [du Quai], marché qui a l’air de se vider de ses commerçants habituels, qui portaient un masque démontrant une certaine conscience du fait que le virus est toujours là et souvent particulièrement présent. »

Même si le risque de contamination est 20 fois moins important à l’extérieur que dans un lieu confiné, les municipalités touristiques préfèrent anticiper un éventuel rebond de l’épidémie, synonyme d’urgence sanitaire et de catastrophe économique.

Sources: PressLib’ (03/08/2020) – Actu.fr (04/08/2020) – Bordeaux Gazette (03/08/2020)

Dimanche 26 juillet 2020

Le Sud des Landes et Hossegor attirent les faveurs des sites d’information

On savait le département des Landes en grande forme touristique depuis le début des vacances. Le nombre de visiteurs ne cesse d’augmenter, dépassant largement celui constaté l’année dernière, malgré le net recul des touristes étrangers. « Au mois d’août, on ne pourra pas pousser les murs » se désole ou se réjouit Denis Dupouy, directeur de Landes Tourisme Côte Sud, interviewé par Sud-Ouest (24/07/2020).

Ce succès populaire se retrouve également sur les sites d’information, à l’instar de PressLib’, qui consacre un article élogieux au Sud des Landes et les petites communes jalonnant la côte atlantique.

« Cette partie du département offre une plage de plus de quarante kilomètres aux amateurs de glisse, souhaitant chevaucher les vagues déferlantes des spots mondialement connus, à Hossegor, Seignosse et Capbreton, ou plus au calme et loin de l’agitation à Moliets, Messanges, Vieux Boucau… »

Le territoire accueille également les cyclistes, qui profitent d’une multitude de pistes et de sentiers au pied des pins maritimes et jamais loin des étangs.

« C’est une terre de choix, nous sommes vraiment dans un espace très préservé. Il y a à la fois cette notion de grands espaces, de nature et de respiration. Lorsqu’il fait trop chaud sur le sable, on fait cinq kilomètres à vélo, et on est en pleine nature. C’est cette dualité mer-nature qui est formidable » indique Joëlle Garat, la responsable de l’office de tourisme de Seignosse.

De fait, le sud du département, grâce à sa longue culture touristique et ses atouts naturels, offre de nombreuses opportunités d’activités : golf, baignade, aquaparks, pêche en bord de mer, randonnées, surf.

Les adeptes du shopping trouveront aussi chaussure (neuve) à leur pied en parcourant les rues d’Hossegor, qui révèlent de magnifiques maisons au style basco-landais. Ici, les boutiques, vars et restos se succèdent, à tel point que Le Figaro n’hésite pas à y consacrer un long article : « 48 heures à Hossegor, entre cantines healthy, culture surf et bouffée d’air océanique ».

maison à hossegor

Balade à Hossegor, non loin du front de mer – Crédit photo: Alexandre Dolique – Flickr

On y apprend ainsi l’ouverture de la Cabane des Estagnots, sur la page du même nom. « On y savoure, les pieds dans le sable, la cuisine du chef Philippe Moreno, qui a adapté ses plats à l’esprit cabane. Fish & chips, assiette vegan ou chipirons pour le déjeuner ; le soir une carte de plancha permet d’accompagner son cocktail dès 18h avec du cochon ibérique, du thon à la tahitienne ou chistora en piperade » précise Marie Létang dans son article.

L’après-midi, c’est une balade shopping qui s’impose, avant un éventuel break sur l’une des plages de la ville : « Le centre-ville regorge de petites boutiques idéales pour dénicher des cadeaux : cosmétiques bio et beaux maillots chez Kimoe ; déco bohème chez Bungalow ou sélection pointue de marques pour enfants chez Loulou in the Woods et Honeybunch. Le pop-up store Ocean Local Designers met en avant des marques imaginées et fabriquées dans la région, comme les plaids en laine de La Méricaine. »

Ces déclarations d’amour envers le territoire landais contribueront peut-être à confirmer l’afflux de visiteurs et à oublier un peu la crise liée au coronavirus, même si la réalité n’est jamais loin. Non loin d’Hossegor, la commune de Biscarrosse vient en effet d’imposer le port du masque sur l’avenue de la plage, à cause d’une trop importante fréquentation touristique…

Sources: PressLib’ (24/07/2020) – Le Figaro (26/07/2020)

Vendredi 17 juillet 2020

L’office de tourisme de Mont-de-Marsan privilégie l’originalité des visites

On comprend que la quête des touristes occupe l’esprit de tous les professionnels depuis la fin du confinement. Si certains départements n’hésitent pas à sponsoriser le séjour de leurs visiteurs, l’agglomération de Mont-de-Marsan a choisi pour sa part d’organiser des visites originales et ludiques.

Le site Aquitaine Online nous apprend ainsi que les touristes sont invités à découvrir le patrimoine médiéval du village de Bougue, non loin de Mont-de-Marsan. L’historienne Jeanne-Marie Fritz se charge de la promenade et de toutes les informations.

La découverte du parc Jean Rameau offre l’opportunité de profiter de l’éveil des sens et d’un vrai bol d’oxygène, au milieu de la ville. La visite est guidée.
Toujours à Bougue, l’équipe du rucher de Claron accueille le public en son domaine pour lui faire découvrir le métier d’apiculteur au quotidien.

Outre la visite guidée des lieux emblématiques d’hier et d’aujourd’hui, l’office de tourisme propose une balade plus originale, dont le thème central s’inspire des trois rivières de la ville. Le public profite des explications des techniciens des syndicats mixtes et découvre la passe à poissons, les berges et l’activité de pisciculture.

De nombreuses autres opportunités de visite sont proposées au public et même aux enfants à travers une chasse au trésor. Vacances curieuses et ludiques au programme de la ville landaise !

Source: Aquitaine Online – 24/06/2020
Plus d’infos: Visite Mont-de-Marsan

Mardi 7 juillet 2020

Une démarche ambitieuse pour sauvegarder les films amateurs du Pays basque

C’est une drôle d’initiative que relate le site d’information PressLib’. Gastibeltza Filmak, une structure de production et de distribution du Pays basque nord, lance une campagne d’information auprès des cinéastes amateurs afin de récupérer un maximum de bobines de film.

« Un pays sans cinéma est comme une famille sans album photo » écrivent les auteurs du projet, qui regrettent par ailleurs qu’un fonds non négligeable de films amateurs prenne la poussière depuis des décennies, oubliés dans les greniers.

À travers le programme « Nos images oubliées », Gastibeltza Filmak souhaite récupérer ces images précieuses datant da la période antérieure à 1990. « Notre souhait est de récupérer et de sauvegarder les films amateurs qui sont chez vous. Il s’agit de la mémoire du Pays basque du XXe siècle et il est important de la conserver. Nous proposons donc de les collecter, de les numériser et de les sauvegarder » précise ainsi le producteur à l’origine du projet.

Les films seront conservés à la cinémathèque de Saint-Sébastien. En remerciement de leur geste, les propriétaires se verront remettre une copie numérique de leurs images.

La démarche est appuyée par Kanaldude (Service Culture et Patrimoine du Gouvernement basque), le groupe de recherche NOR de l’Université du Pays basque, Elias Querejeta Zinema Eskola et la Filmothèque de Saint-Sébastien.

Outre la nécessité de conserver ces instants de vie, parfois dictés par le respect des traditions basques, les films retrouvés constitueront de précieux témoignages pour les historiens.
Le premier fonds acquis auprès de la famille Ynchausti se compose de près de 200 bobines, qui couvrent les années 1920 jusqu’aux années 1960.

Source: PressLib’ – 03/07/2020 – Site du programme « Nos images oubliées »

Jeudi 2 juillet 2020

Le calendrier des festivités entièrement revu sur le Bassin d’Arcachon

Période post Covid oblige, c’est une drôle de saison estivale qui se prépare un peu partout en France, et notamment sur le bassin d’Arcachon. Le site de la chaîne TVBA (Télévision du Bassin d’Arcachon) dresse ainsi la liste des animations prévues, en remplacement des rendez-vous habituels.

On y apprend ainsi que la fête de la Mer, les fêtes de l’Huître, le festival de jazz d’Andernos, Mios en fête ou encore Gujan-Mestras en fête sont annulés pour éviter tout risque de propagation du virus.

Pour autant, le parc des expositions de La Teste-de-Buch accueillera Luna Parc tout au long de l’été. Encore faudrait-il expliquer en quoi un parc d’attractions représente un danger moindre de contamination qu’un festival de musique…

À Andernos-les-Bains, le désormais célèbre programme Cap33 permettra la pratique d’activités sportives, mais seulement individuelles (yoga, tir à l’arc, beach tennis…). Dans la jolie commune d’Arès, la médiathèque s’impliquera à travers des apéros lecture ou une fête du livre jeunesse, qui aura lieu le 11 juillet.

À Audenge, on a choisi de privilégier le marché nocturne alors que la Teste affiche un programme plus très ambitieux, dans le respect des règles de distanciation physique. Tous les mardis, à 19 heures 30, il sera ainsi possible d’assister à des concerts gratuits, à la condition expresse de réserver sa place afin de limiter le public.

Ce seront surtout les déambulations musicales dans les marchés ou dans les rues de la ville qui apporteront cette atmosphère festive que tout vacancier est finalement en droit d’attendre.
Quant au Cap Ferret Music Festival, il se tiendra uniquement sur sa plateforme vidéo en ligne. Les concerts sont annulés, mais le programme permettra d’organiser des master classes ou des ateliers découvertes. Il est également prévu de diffuser les concerts les plus marquants du festival depuis 2011.

Source: TVBA – 2 juillet 2020

Mardi 23 juin 2020

Disparition de Robert Labeyrie, le pape du foie gras et du saumon fumé

C’est une figure imposante du Sud-Ouest et de l’industrie agroalimentaire française qui vient de s’éteindre. Robert Labeyrie est décédé hier à l’âge de 96 ans, dans sa résidence de Saint-Geours-de-Maremne (Landes), où il avait édifié sa première usine en 1968.

Natif de Saubusse en 1923, Robert Labeyrie, fils d’un ouvrier de la SNCF, préfère abandonner ses études de droit au lendemain de la guerre pour se consacrer à la production et à la commercialisation du foie gras des Landes, dont il devine tout le potentiel.

Il créé ainsi son premier atelier de transformation en 1946, qui s’agrandit pour devenir une véritable usine de conditionnement vingt ans plus tard. Se spécialisant dans les produits de niche, il manifeste son intérêt pour le saumon fumé, n’hésitant pas à envoyer son chef d’atelier en Norvège pour le former aux techniques traditionnelles de fumage.

Au fil des années, les produits Labeyrie, gage d’une certaine qualité, s’imposent dans la distribution française puis internationale.

En 1987, l’entrepreneur landais, alors âgé de 64 ans, décide de vendre son entreprise au Groupe Suez. Passionné d’art contemporain, il se consacre pleinement à sa collection et se marie, en secondes noces, avec la sculptrice Monette Loza.

Le Groupe Labeyrie Fine Foods, dont le siège est toujours situé à Saint-Geours-de-Maremne, emploie aujourd’hui près de 5 000 salariés répartis sur une vingtaine de sites industriels. Son chiffre d’affaires dépasse le milliard d’euros.

Lundi 8 juin 2020

La Dordogne en mission de séduction sur France Télévisions

C’est un programme de communication ambitieux que prépare le Comité départemental de tourisme (CDT) de la Dordogne depuis déjà quelque temps. Pas moins de vingt écrans publicitaires ont été réservés, pour un montant de 80 k€, aux chaînes de télévision France 2 et France 5. Le clip, d’une durée de 21 secondes, sera diffusé à partir du 8 juin pour une durée de deux semaines.

« C’est un spot assez court, car ce type de campagne de communication représente un investissement assez important. Donc, il a fallu faire un travail assez conséquent pour ne garder que les moments les plus exceptionnels. On va retrouver les paysages, des panoramas, la gastronomie et les sites patrimoniaux« , explique le directeur du CDT, Christophe Gravier, à Théo Caubel, de France Bleu Périgord.

paysage dordogne

De quoi donner envie de prévoir ses vacances en Dordogne – Capture d’écran du spot publicitaire

L’objectif paraît assez évident : conquérir le public français à la veille des grandes vacances, après une période de confinement particulièrement redoutable pour le secteur du tourisme. Dès le début du mois de mai, comme le relatait un article de Sud-Ouest, les pertes de la consommation touristique s’élevaient à 93 M€, soit 13% des nuitées du département.

Le public français est d’autant plus visé qu’une grande incertitude entoure la réouverture progressive des frontières et l’envie réelle des touristes étrangers de fouler le sol français et périgourdin.

En attendant, les téléspectateurs pourront découvrir le clip publicitaire, composé de belles images du patrimoine et des paysages. Le film les incite d’ailleurs à se connecter au site My Dordogne VIP pour tenter de remporter l’un des lots, dont une soirée privée à Lascaux IV agrémentée d’un cocktail/buffet préhistorique. Sympa.

Source: France Bleu Périgord (08/06/2020) – Sud-Ouest (04/05/2020)