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vendredi 28 mai 2021
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La Nouvelle-Aquitaine prisée par les camping-caristes
Camping-Car Park, gestionnaire d’aires d’étapes et de services, vient de publier son baromètre après avoir interrogé près de 3 000 utilisateurs sur leurs destinations envisagées cet été.
Si la Bretagne arrive en tête des intentions (19,3%), la Nouvelle-Aquitaine suscite presque le même engouement (19%), devant l’Occitanie (15,5%) et l’Auvergne-Rhône-Alpes (12%).
La France sera en tout cas la grande gagnante des destinations puisque 98% des camping-caristes n’envisagent pas de quitter le pays, notamment à cause des diverses restrictions liées à la crise sanitaire.
Autre donnée intéressante : les touristes et leur maison roulante privilégient les mois de juin et de septembre pour effectuer leur déplacement, en dehors des mois surfréquentés. La durée du séjour s’établit en moyenne à quatre semaines.
Ce décalage en période touristique représente une véritable opportunité pour les commerçants et les acteurs locaux. Si les camping-caristes ne fréquentent pas les hôtels ou les centres de vacances, ils prévoient une dépense quotidienne de près de 60 €, dont 10% pour les frais d’hébergement.
Plus globalement, l’activité représente 36 millions de nuitées annuelles et un apport économique de 1,2 Md€.
Ces chiffres devraient encore progresser ces prochaines années, puisque le camping-car attire de plus en plus d’adeptes. Les commandes sont tellement importantes que les constructeurs peinent à répondre à la demande, qui progresse de 30 %. Aujourd’hui, plus de 500 000 personnes ont déjà acquis leur véhicule.
En Nouvelle-Aquitaine, les touristes nomades préfèrent la Charente-Maritime, les Landes, La Dordogne, Les Pyrénées-Atlantiques et enfin la Gironde. Il est vrai que la région offre un large éventail de paysages, de visites et de loisirs.

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Mardi 23 mars 2021
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Le CRT de Nouvelle-Aquitaine cible le tourisme durable
Interrogé par l’Écho Touristique, Anthony Demel, directeur général adjoint du Comité régional de tourisme de Nouvelle-Aquitaine, livre un bilan mitigé de la saison 2020. En raison de la crise sanitaire, ce sont plus de 5 milliards de recettes qui ont été perdus par l’ensemble des professionnels. Les résultats des vacances de février n’amorcent pas de véritable reprise, avec un taux d’occupation de 35 %. Les stations pyrénéennes semblent tirer leur épingle du jeu, avec 60 % d’occupation. Malgré la fermeture des remontées mécaniques, les touristes ont été sensibles au fort enneigement et aux activités annexes proposées.
S’exprimant sur la gestion de la crise, Anthony Demel dit regretter les hésitations des autorités, qui ont d’abord imposé la mise en place de protocoles sévères avant de prononcer la fermeture des établissements. L’incertitude semble toujours planer sur la prochaine réouverture des hôtels, campings et autres lieux d’accueil. Les vacances de Pâques ne permettront sans doute pas de renouer avec une vie touristique normale.
La même constatation vaut pour les établissements culturels et sites touristiques, toujours soumis à un avenir flou malgré les annonces de la ministre de la Culture.
Un brin d’espoir se fait néanmoins jour pour les vacances estivales. Comme l’année dernière, une majorité de touristes français est attendue dans la région, mais les vacanciers européens, très friands de la Nouvelle-Aquitaine, pourraient également effectuer le voyage. Le CRT mise d’ailleurs sur une augmentation de 10 à 15 % par rapport à l’année dernière.
Afin de soutenir un éventuel rebond de la fréquentation, le Comité régional de tourisme envisage de renouveler l’opération des « chèques solidarité tourisme », dont 5 millions avaient été distribués en 2020.
Diverses campagnes de communication seront également lancées, en Ile-de-France et en Europe.
Le souhait est surtout de se consacrer au tourisme durable, avec l’ambition de hisser la Nouvelle-Aquitaine à la tête des destinations françaises.
« Nous avons également lancé une étude, en partenariat avec le Conseil Régional, afin de connaître les attentes de la clientèle et pouvoir nous projeter en termes de marketing et de politique publique, afin d’aller vers ce tourisme durable. Et ce n’est pas un effet d’annonce, il y a longtemps que nous y réfléchissons. J’ai envie de dire que la période Covid a presque ouvert les esprits » conclut Anthony Demel.
Sources: L’Echo Touristique (17/03/21)
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Jeudi 18 février 2021
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Appel au financement participatif en faveur des châteaux de Bruzac
Les magnifiques ruines des châteaux de Bruzac dominent toujours la vallée de Côle, au cœur du Périgord vert, non loin de Brantôme. L’édifice fut édifié au 11e siècle avant d’être divisé en deux (d’où sa forme plurielle) en raison d’abord d’une coseigneurie. Cette séparation se justifia ensuite lors de la guerre de Cent Ans, les Anglais d’un côté, les Français de l’autre puis au cours des guerres de religion qui opposa les protestants et les catholiques.
Bien sûr, les siècles ont eu raison du château. Selon certaines hypothèses, il aurait été en partie démantelé pendant la Fronde, en 1651 et 1653, la province étant tenue par les soldats du prince de Condé. Il est définitivement abandonné après la Révolution française.
C’était sans compter sur deux passionnés de l’époque médiévale, Sonia et Jean-Pierre Pouxviel, qui rachètent les ruines en 1989. Aidés par l’association « Renaissance du Vieux Bruzac », ils engagent les premiers travaux de consolidation, considérés comme urgents.
L’objectif du projet n’est bien sûr pas de reconstruire le château, mais de préserver l’existant.
Aujourd’hui, ce sont les fonds qui manquent. Ils doivent notamment permettre de poursuivre le chantier consacré à la consolidation du porche d’entrée.
Le premier palier, fixé à 3 000 €, semble déjà avoir été atteint. L’argent servira à acheter le matériel nécessaire, dont les pierres de taille, la chaux et le sable.
Si la générosité des donateurs permet d’atteindre les 5 000 €, il sera envisageable de lancer le projet de création d’un festival, en complément des fonds propres de l’association.
Les châteaux de Bruzac sont ouverts à la visite en période estivale, ponctuée de différents évènements : initiation à la calligraphie médiévale et préparation de plats d’époque avant de les déguster.

Apporter son soutien : https://dartagnans.fr/fr/projects/sauvegarde-des-chateaux-de-bruzac/campaign
Sources: Sud-Ouest (10/02/2021) – France Bleu (08/02/2021) – Actu.fr (18/02/2021)
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Mardi 19 janvier 2021
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L’office de tourisme Pays Basque remplace ses brochures par un guide complet
On pourrait presque parler de petite révolution dans la manière de promouvoir un territoire. En juillet dernier, l’office de tourisme Pays Basque a en effet décidé de ne plus diffuser la moindre brochure aux visiteurs de ses agences. « On s’est vite rendu compte que ce n’était pas le bon procédé : on utilisait 100 tonnes de papiers par an, qui étaient le plus souvent jetés par terre. Finalement, il ne répondait aux besoins ni des professionnels ni des visiteurs » explique Nicolas Martin, le directeur, au site d’information PressLib’ (15/01/2021).
Après un long travail de prospection et de rédaction, c’est un tout nouveau guide qui s’est imposé sur les présentoirs des offices de tourisme basques : « Lau haizetara, le Pays basque aux quatre vents ».
La ligne éditoriale se veut originale et ambitieuse : valoriser l’ensemble du Pays basque Nord, y compris les secteurs moins connus ; inciter à la consommation locale, à la découverte de l’histoire et de la culture ; expliquer l’euskara ; promouvoir une découverte toute l’année.
Riche de plus de 200 pages, le guide privilégie la qualité du contenu, la pertinence de ses adresses et l’originalité de ses destinations.

Ainsi, la rubrique gastronomique a été confiée à Catherine Marchand, journaliste et auteure de l’ouvrage « Sublimes produits ». Cette dernière a pu donner libre cours à ses envies : « L’idée était de faire un panel assez vaste qui va de la ferme-auberge des Aldudes au restaurant d’un jeune cuisinier à Bidart » précise-t-elle au site MediaBask (15/07/2020).
D’autres contributeurs de renom ont également été sollicités, à l’instar de la surfeuse Pauline Ado, de l’historien Claude Labat et du pelotari Philippe Darricau.
La part belle est donnée aux produits locaux, aux lieux de visite méconnus, aux artisans et à la sauvegarde des traditions, dont la langue basque.
L’ouvrage, en plus de reproduire de magnifiques photographies, se compose d’une quinzaine de chapitres, avec à chaque fois des témoignages, des focus et d’une liste d’adresses.
Publié en juillet dernier à 25 000 exemplaires, le guide « Lau haizetara, le Pays basque aux quatre vents » a déjà été diffusé auprès de 10 000 lecteurs.
Son prix reste modeste (5 €) et ne s’accompagne d’aucune publicité. Il peut être acheté dans les offices de tourisme locaux et même en ligne.
Enfin, une mise à jour est envisagée tous les deux ans.
Sources: PressLib’ (15/01/2021) – MediaBask.eud (15/07/2020).
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Lundi 30 novembre 2020
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Covid : les stations de ski pyrénéennes cherchent la parade
Frappées d’une interdiction d’ouverture de leurs remontées mécaniques et leurs pistes en raison de la crise sanitaire, les stations de ski voient approcher les vacances de Noël avec angoisse, mais pas avec résignation.
Dans les Pyrénées, N’PY, la société d’économie mixte qui regroupe sept domaines skiables (Peyragudes, Piau-Engaly, le Grand Tourmalet (Barèges-La Mongie), Luz-Ardiden, Gourette, La Pierre Saint-Martin et Cauterets) s’apprête malgré tout à recevoir les vacanciers, en émettant le souhait ultime qu’ils soient nombreux.
Pour cela, les responsables des stations expriment la volonté de se réinventer en profitant des nombreux atouts de la montagne et des nombreuses alternatives au ski alpin.
« Ski de randonnée, balades en raquettes, marche nordique, ski nordique, sorties en chien de traineau, fat bike et trottinette sur neige, centre balnéo, motoneige, tyrolienne, biathlon, parapente, visite du patrimoine pyrénéen… seront autant d’activités à pratiquer durant les vacances de Noël » précise ainsi le communiqué publié par N’PY.
Un programme bien chargé en l’occurrence. Il conviendra ensuite d’attendre les prochaines décisions gouvernementales sur l’ouverture des pistes et des remontées, que les professionnels espèrent effectives pour la mi-janvier.
Un fort enneigement pourrait aussi se révéler déterminant et contribuer à limiter la casse commerciale.
Source : Press’Lib (29/11/2020)
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Jeudi 19 novembre 2020
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Nouvelle-Aquitaine : un site Web dédié aux producteurs et artisans locaux
Depuis déjà de nombreuses années, l’AANA (Agence de l’Alimentation en Nouvelle-Aquitaine) mène plusieurs fronts : porter une stratégie régionale, de la qualité et de l’innovation, en prise avec les enjeux économiques, environnementaux et sociétaux ; communiquer pour promouvoir les produits de Nouvelle-Aquitaine, aux niveaux local, national et international ; accompagner les acteurs économiques régionaux dans leur développement.
Son site web officiel est d’ailleurs une mine d’or pour qui s’intéresse, de près ou de loin, à l’origine des produits régionaux. Agneau de Pauillac, bœuf de Bazas, kiwi de l’Adour, tomate de Marmande, sel de Salies-de-Béarn… Rien n’échappe au référencement exhaustif et appliqué de l’AANA, qui fournit à chaque fois de nombreuses informations.
Une nouvelle étape a été franchie en mars dernier, au tout début du confinement, nous apprend le site PresseLib’. L’AANA, en collaboration avec la Région Nouvelle-Aquitaine, a effectivement développé une plateforme solidaire tout entière dédiée aux producteurs et artisans locaux, afin d’assurer leur promotion et tenter de maintenir leur activité.
Plus de 17 000 d’entre eux sont aujourd’hui référencés sur le site. Le confinement a joué un rôle moteur et contribué à l’explosion des connexions (un million de pages vues entre mars et juin).
Le principe est simple : l’internaute est invité à se géolocaliser sur le site, à choisir les produits souhaités (volaille, légumes, fruits, épices…) et à envoyer sa requête pour identifier les producteurs et artisans situés non loin de chez eux. Il est également possible de connaître les points de vente et/ou de retrait, ainsi que les drives fermiers.
La recette semble porter ses fruits, à l’heure où les consommateurs privilégient de plus en plus les circuits courts, Covid ou pas. Plus de 35 000 personnes sont aujourd’hui abonnées au site, qui se tourne aujourd’hui vers les restaurants.
Source: PressLib’ (18/11/2020)
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Dimanche 1er novembre 2020
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Dax se dote d’un nouveau complexe aquatique
C’est peu dire que les Dacquois l’attendaient, contraints de se rafraîchir depuis des décennies dans une emblématique piscine Tournesol.
Mais tout ça, c’est de l’histoire ancienne. Inauguré le 21 octobre dernier, le centre aquatique Aquae installe Dax parmi les villes de Nouvelle-Aquitaine privilégiées en termes d’infrastructures sportives.
Conçu par le cabinet Octant Architectures (aujourd’hui AP.MA), le centre se compose de 815 m² de plans d’eau, divisés entre trois bassins, dont un extérieur, que vient alimenter l’eau minérale de la ville, dont la température s’élève à 60°C. Elle permettra ainsi de chauffer l’eau des bassins, mais aussi la globalité du bâtiment.
En tout, pas moins de 10 couloirs de nage s’offrent aux nageurs de tout poil. Le bassin extérieur, qui en regroupe déjà 6, se prolonge sur 25 mètres. À l’intérieur se trouvent un bassin d’apprentissage de 150 m², une pataugeoire et un autre bassin de 25 mètres, proposant 4 couloirs.
Si la natation constitue le cœur des activités, de nombreux cours aquatiques seront proposés au public tout au long de la semaine : aquagym, aquafitness, aquabike ou encore aquaflash.
Bref, plus aucune excuse de rester au sec. Il faut quand même dire que la communauté d’agglomération du Grand Dax n’a pas hésité à débourser 15 M€ en faveur du projet, installé sur une ancienne friche industrielle. Une quinzaine de salariés (majoritairement des maîtres-nageurs) assurent la dispense des cours, l’animation des activités et la surveillance des lieux. Ouvert chaque jour de la semaine à tous les publics (dont les scolaires), Aquae attend 160 000 visiteurs annuels, dont les nombreux touristes en période estivale.
Cerise sur le gâteau : le bassin extérieur reste ouvert toute l’année, grâce à son eau naturellement chaude.

Sources: PresseLib’ (28/10/20/) – France Bleu Landes (24/10/20)
Site: Aquae
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Vendredi 16 octobre 2020
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L’observatoire du Pic du Midi à la chasse aux exoplanètes
Témoin d’une longue histoire, parfois mouvementée,l’observatoire du Pic du Midi semble envisager son avenir plus sereinement.
C’est à ce titre qu’un investissement de 1,4 M€ vient d’être consenti afin d’acquérir l’instrument Néo-Narval, intégré au télescope et chargé de détecter les exoplanètes avec un risque d’erreur bien moindre. Pour rappel, les exoplanètes correspondent aux planètes en dehors de notre système solaire, qui gravitent aussi autour de leur étoile.
Les premières ont été détectées assez récemment, dans les années 1990. Le recensement, qui se poursuit, a permis de dresser une première liste de 4300 planètes. Si les structures d’observation spatiale les plus imposantes de la Terre (à l’instar du VLT au Chili ou de l’observatoire du Mauna Kea à Hawai) facilitent ce travail d’identification, le site du Pic du Midi, du haut de ses Pyrénées, contribue lui aussi sans rougir à ce vaste programme de recherche.
Les scientifiques français disposent depuis une dizaine d’années de l’instrument Narval, qui a permis de réels progrès dans l’observation puis le calcul de la densité, du champ magnétique et de la gravité des étoiles. Les études se sont également penchées sur leur composition chimique et la polarisation de la lumière pour déterminer leur mouvement et la présence de planètes en gravitation.
« L’évolution de cette thématique de recherche, pour une étude intensive des étoiles, similaires au Soleil, actives magnétiquement et hôtes de planètes, a conduit les équipes de recherche à faire évoluer Narval vers Néo-Narval, un instrument capable de mesurer la vitesse radiale de l’étoile observée par rapport à l’observateur, avec une précision inférieure à 3 m/s grâce à une stabilité instrumentale multipliée par 10 par rapport à Narval » indique le site IRAPH, dédié à l’astrophysique et à la planétologie.
PressLib’ apporte davantage de précisions : « Ce projet a débuté avec l’exploration de l’étoile Pollux, dans la constellation des Gémeaux, alors que les chercheurs en arrivent à la conclusion que cette étoile n’est pas courtisée par une planète tournant autour d’elle, mais que ce sont “simplement” des taches magnétiques qui les ont induits en erreur. Pour éviter la confusion avec des exoplanètes, il faut donc mesurer simultanément vitesse et champs magnétiques. »
C’est à ce titre que Néo-Narval permettra aux équipes françaises de rester dans la cour des grands en matière d’observation des exoplanètes. « Narval nous a donnés dix ans d’avance, nous ne voulions pas les perdre » explique Rémi Cabanac, le directeur scientifique du Pic du Midi, au site 20 Minutes.

Sources: 20 Minutes (14/10/2020), PresseLib’ (14/10/20), IRAP (13/10/20)
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Mercredi 23 septembre 2020
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Comédiens et figurants recherchés à Bordeaux pour un tournage en novembre
Il va bientôt y avoir des projecteurs, des caméras et des réflecteurs dans les rues de Bordeaux. La société de production Astharté & Compagnie, à qui l’on doit notamment la série Vestiaires, s’apprête à lancer le tournage du téléfilm « En plein cœur », qui se déroulera du 3 novembre au 2 décembre.
Synopsis : « Fred, jeune élève gardien de la paix et fils du charismatique commissaire Leprince, est retrouvé mort dans l’enceinte de l’École Nationale de Police. Émilie, la sœur de la victime, également élève, ne peut croire à la thèse du suicide. Ce drame fera voler en éclats ses certitudes personnelles et professionnelles.
La commandante Anne Voreppe et la capitaine Christelle Chesnot se chargent de l’affaire et font vite basculer la théorie du suicide vers celle d’un meurtre. Pour la capitaine Chesnot, sortie depuis peu de cette même école, cette tragédie va rouvrir de vieilles blessures et des tabous secrètement enfouis. »
Eh ben dis donc…
Il n’en demeure pas moins que la production recherche activement six comédiens professionnels pour camper les rôles suivants :
– Alex, 24 ans
– Mehdi, 24 ans, grand baraqué
– Kevin, 19 ans, petit nerveux
– Cindy, 24 ans, jolie fille un peu ronde.
– Barbara, petite quarantaine, belle femme, mère d’Émilie et Fred
– Stéphane, policier, petite trentaine, bel homme, souriant.
Il est demandé aux acteurs candidats d’envoyer leur CV, des photos récentes et une bande démo à l’email suivant : castingbordeaux@hotmail.fr
Sont également recherchés 250 figurants (c’est une grosse production !), de tous âges et de tous profils. Ces derniers se connecteront sur Dropbox pour y télécharger la petite fiche, la remplir avant de la renvoyer à l’équipe en charge du casting.
Enfin, tout travail méritant salaire, les figurants choisis profiteront d’une rémunération équivalente au tarif syndical, à savoir 84,50 € par jour.
Le téléfilm sera diffusé sur France 2, mais aucune date n’a été avancée à ce jour.
Toutes les infos :
https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=1534649480041279&id=867788060060761
Sources: Sud-Ouest (07/09/2020) – Actu.fr (23/09/2020)
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Mardi 15 septembre 2020
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L’homme d’affaires bordelais Bernard Magrez s’intéresse aux brasseries locales
Surnommé l’homme aux 40 châteaux, Bernard Magrez a su construire un véritable empire vinicole depuis les années 1970.
En 1983, il achète son premier grand cru classé, le Château Pape Clément, qu’il complètera par l’acquisition des Châteaux Fombrauge, de la Tour Carnet et du Clos Haut-Peyraguey (premier grand cru de Sauternes).
Le Bordelais possède aujourd’hui un vaste territoire viticole dans diverses régions du Sud de la France, sans même évoquer la petite cinquantaine de propriétés réparties dans neuf pays, dont les États-Unis, l’Argentine, le Maroc et le Japon.
Au final, les sociétés du groupe Bernard Magrez réalisent un chiffre annuel d’un milliard d’euros.
Néanmoins, la crise du Covid-19, assez redoutable dans le monde des négociants, et la baisse généralisée de consommation de vin, qui semble s’inscrire dans le temps, ont poussé l’homme d’affaires à envisager d’autres opportunités commerciales.
Et c’est la petite brasserie locale et artisanale qui semble avoir suscité son intérêt. C’est un fait : la bière reste populaire auprès du public, d’autant plus si elle est produite localement, dans un vrai souci de qualité.
« Une petite révolution a cours dans le monde de la brasserie avec l’essor du « craft brewing », c’est-à-dire des microbrasseries artisanales, qui représenteraient désormais deux tiers des ventes en volume. En Europe, c’est en France qu’elles seraient les plus nombreuses : il y en aurait 2.000, pour un total de 10.000 références. Cette activité brassicole occuperait dans le pays plus de 7.500 personnes, pour plus de 4 milliards d’euros de recette » précise ainsi le site d’information PressLib’ (14/09).
Bernard Magrez envisagerait ainsi une première phase de prises de participation auprès de ces jeunes acteurs de la brasserie, qui privilégient avant tout le circuit court et la qualité finale du produit.
« La bière prend des parts de marché au vin. Notre stratégie n’est pas de créer de toute pièce une brasserie, mais de trouver un partenaire qui nous rejoigne pour son expertise et ses produits de qualité. Nous nous chargeons de trouver le nom, le packaging et d’assurer la distribution » explique Sébastien Labat, chargé de mission auprès du groupe Bernard Magrez, au journaliste de France 3 Nouvelle-Aquitaine.
Les premiers contacts avec trois brasseurs ont d’ailleurs déjà été engagés. « Le groupe Bernard Magrez pourrait créer dans un premier temps un maillage de brasseries régionales dans le Sud-Ouest (Bordeaux, Pays basque, Landes…). Déjà planifiée, une deuxième phase de développement serait le lancement d’une bière au positionnement plus national » précise Alexandre Abellan sur le site Vitisphère (09/09).
Dans le Sud-Ouest, le choix est pléthorique à travers les quelque 250 microbrasseurs déjà installés dans leur territoire, du littoral girondin aux confins du Périgord Noir. C’est d’ailleurs le Sud-Ouest que semble vouloir privilégier Bernard Magrez puisque le concours de packaging de la nouvelle marque de bière lancé ces derniers mois auprès des graphistes s’est accompagné d’un mot d’ordre on ne peut plus clair : « Que l’étiquette respire le Sud-Ouest, les dunes, les embruns du Bassin d’Arcachon et de l’Océan… »
Sources: PressLib’ (14/09/2020) – France 3 Nouvelle-Aquitaine (14/09/2020) – Vitisphère (09/09/2020)
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Mardi 1er septembre 2020
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Quelques sites du Sud-Ouest retenus par la Mission Patrimoine
Lancée il y a déjà trois ans par l’animateur Stéphane Bern, la Mission Patrimoine vise à collecter des fonds à travers l’organisation d’un loto national et à les distribuer aux sites en état de péril. Depuis le lancement de l’opération, près de 90 M€ ont pu être collectés auprès des joueurs et 180 chantiers ont été initiés partout en France.
Cette année, sur les 18 projets dits emblématiques, aucun ne concerne le Sud-Ouest. Néanmoins, parmi les 101 sites de maillage susceptibles aussi de recevoir des fonds, quelques monuments locaux tirent leur épingle du jeu.
Ainsi, en Dordogne, le château de Nontron, qui abrite aujourd’hui le Pôle expérimental des métiers d’art, se détériore à grande vitesse, au point de représenter un danger pour le public (fragilité des planchers, instabilité des fenêtres et des corniches…). Sur les 750 000 € attendus, 2 145 € ont été collectés à ce jour.
À Uzeste, en Gironde, c’est la flèche de la collégiale Notre-Dame qui soulève des inquiétudes en raison de la mauvaise qualité des pierres de parement, de l’infiltration d’eau causant des problèmes d’étanchéité et des conséquences de la mauvaise qualité des restaurations passées. La collégiale est un joyau de l’art roman. Ses murs enferment la dépouille du pape Clément V. Sur les 145 000 € attendus, 31 150 ont été collectés.
Fondées en 1830, les Forges de Brocas (Landes), spécialisées dans la production de mobilier et d’objets domestiques, ont connu une véritable expansion commerciale à partir de 1850 grâce au chemin de fer. Le site se compose de plusieurs bâtiments, dont la grange à charbon. Même si les Forges ont fermé en 1904, un musée dédié rappelle l’histoire des lieux depuis 1989. Ce musée, aujourd’hui installé dans l’ancienne minoterie, reste peu accessible. Le souhait est de le déplacer dans l’atelier de finition, ce qui suppose de lourds travaux. C’est d’ailleurs l’ensemble des bâtiments qui nécessitent d’être rénovés, au vu de leur état actuel. Les Forges sont d’ailleurs fermées au public par sécurité.
Le nom de Louis-Léon de Brondeau (1820-1906) ne signifie certainement pas grand-chose pour le grand public. Ce médecin, grand amateur d’art, eut la bonne idée d’orner les murs extérieurs de sa maison, à Bias (Lot-et-Garonne), de multiples pièces de céramique (600 au total). Sa « maison aux assiettes » intègre bien sûr des productions de Limoges, mais aussi de Nevers, de Quimper et même d’Angleterre et de Chine. Aujourd’hui, l’état de vétusté de la maison n’autorise plus les visites. Toutes les couvertures du bâtiment sont défectueuses. La suppression des avant-toits latéraux contribue à la détérioration des enduits de façade et des faïences.

Enfin, en terres béarnaises, l’abbaye laïque d’Abos, devenue gentilhommière et lieu de rencontres d’artistes et d’écrivains (dont le poète Francis Jammes) rêve d’accueillir à nouveau le public. Le projet consiste à recréer un espace d’échanges littéraires et scientifiques et d’accueillir des élèves étrangers venus apprendre le français. Il faudra auparavant lancer toute une série de travaux, notamment dans la partie la plus ancienne du bâtiment, soumise à d’inquiétantes fissures. Les trois quarts de l’édifice sont inhabitables et l’accès à certaines zones de la construction centrale n’est plus recommandé. L’escalier a été pour sa part condamné.
Sources: Sud-Ouest (01/09/2020), PressLib’ (31/08/2020)
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