Sites et cités en Dordogne
À la découverte du patrimoine périgourdin à travers ses sites les plus remarquables, pittoresques et, oui, disons-le, émouvants.
Château d’Excideuil
24160 Excideuil – Tél. : 05 53 52 29 79 – tourisme@naturellementperigord.fr
Ouvert à la visite de mi-juillet à fin septembre mais certaines parties du monument sont accessibles toute l’année, et gratuitement en plus. Visites commentées gratuites en haute-saison. Animaux acceptés.
Fièrement dressée sur une impressionnante butte rocheuse depuis le XIIe siècle, à l’initiative des Vicomtes de Limoges qui souhaitaient garder un œil sur la route reliant Limoges à Périgueux et accessoirement étendre leur influence en Périgord, la forteresse se fit plus avenante et confortable à la Renaissance.
Outre son allure spectaculaire, le château forme un ensemble architectural remarquable, qui mérite amplement d’allumer son appareil photo numérique (position « paysage »). L’on remarquera avec étonnement la présence de l’unique donjon carré du Périgord, le magnifique corps de garde, la cour d’honneur ou encore les tours jumelles, décidément très hautes.
Le château en a connu des vertes et des pas mûres tout au long de son histoire, mais jamais Richard Cœur de Lion ne parvint à y pénétrer, malgré ses deux tentatives entre 1182 et 1184.
Le point de vue sur la vallée de la Loue est exceptionnel.
La grotte de Tourtoirac
Les Combes – 24390 Tourtoirac – Tél : 05 53 50 24 77 – grotte@tourtoirac.fr
Visites : de 9h30 à 19h30 en juillet et août, de 10h à 12h et de 14h à 18h en mai, juin et septembre, de 14h à 18h en avril et octobre, le week-end de 14h à 18h en mars et novembre. Ouvert pendant les vacances scolaires.
Tarif adulte : 8,20 € – Tarif enfant (6 à 14 ans) : 5,50 €.
Site accessible aux personnes handicapées et aux poussettes. Photos interdites.
C’est l’été, il fait chaud, trop chaud. La piscine du camping affiche complet, vous n’avez pas réussi à trouver ce magnifique petit étang aux eaux claires dont on vous a parlé hier soir, la climatisation de la voiture donne des signes de fatigue… Tout n’est pas perdu pour autant. En route vers la jolie commune de Tourtoirac (650 habitants), réputée pour sa grotte, découverte en 1995 par le spéléologue Jean-Luc Sirieix après l’exploration d’un boyau souterrain complètement immergé. Depuis, un puits artificiel a été construit. Profond de 25 mètres, il permet d’accéder en toute sécurité (via l’ascenseur) à la grotte, où la température ambiante ne dépasse pas les 15 °C. On respire, on revit. C’est bon. C’est beau.
Même si nous sommes en Périgord, ne comptez pas admirer des peintures ou gravures murales datant de la Préhistoire. La grotte est surtout réputée pour la beauté de son environnement et la richesse de ses stalagmites et stalactites. Le parcours est parfaitement aménagé et les éclairages se révèlent somptueux. De quoi régaler les yeux et rafraîchir le corps.
Le site troglodyte et le château de Commarque
24620 Les Eyzies-de-Tayac – Tél. : 05 53 59 00 25 – contact@commarque.com
Ouvert d’avril à la fin des vacances de la Toussaint – avril à juin : de 11h à 19h – juillet/août : 10h à 20h – septembre : 10h à 19h – octobre : 11h à 18h.
Tarif adulte : 8 € – Tarif ado (13 à 17 ans) : 6 € – Tarif enfant (6 à 12 ans) : 4 €.
La partie privée du château (dans la vallée) est ouverte aux personnes handicapées – Parking ombragé – Wifi gratuit – Animaux en laisse autorisés – Restauration sur place.
Deux visites pour le prix d’une ! À une petite dizaine de kilomètres des Eyzies, au cœur de la vallée de la Beune, le château de Commarque joue la proximité immédiate avec la grotte préhistorique. Habitée pendant des milliers d’années, elle recèle de véritables trésors pariétaux, dont le fameux cheval gravé. À l’instar des autres grottes du département, elle est fermée au public pour des raisons de préservation, mais une exposition permanente permet de se laisser gagner par l’esprit des lieux.
Construit au XIIe siècle à l’initiative des abbés de Sarlat, quelque peu énervés par les ambitions de la famille Beynac (qui finirent d’ailleurs par s’y installer), le château a salement morflé pendant les guerres de religion puis fut abandonné au XVIIIe siècle, dans un état de quasi-ruine. Fort heureusement, Hubert de Commarque, descendant direct, en fit l’acquisition dans les années 1960 et entreprit de lourds travaux de réhabilitation.
Depuis l’été 2016, les grandes salles des corps des logis sont ouvertes à la visite, après un an de travaux de restauration. Si vous n’êtes pas trop sujet au vertige, grimpez au sommet du donjon. En récompense de vos efforts, vous serez touché par le magnifique panorama de la vallée.
De nombreuses animations (tir à l’arc, sculpture sur pierre…) pour petits et grands sont proposées en haute-saison.
Les jardins de Marqueyssac
24220 Vézac- Tél : 05 53 31 36 36 – jardins@marqueyssac.com
Ouvert toute l’année – Avril, mai, juin, septembre : de 10h à 19h – Juillet et août : 9h à 20h – Février, mars, octobre (jusqu’au 11 novembre) : 10h à 18h – Du 12 novembre à fin janvier : 14h à 17h.
Tarif adulte : 8,80 € – Tarif enfant (10 à 17 ans) : 4,40 €. Soirée aux chandelles (en haute-saison, le jeudi de 19h à minuit) : 14,50 € pour les adultes et 7 € pour les enfants.
Site accessible aux personnes handicapées – Guide en braille disponible à l’entrée – Restaurant et salon de thé avec terrasse panoramique.
Aménagés sur un éperon rocheux offrant une vue splendide de la vallée de la Dordogne et des villages alentour, les jardins de Marqueyssac s’étendent sur une surface de 22 hectares. Plus de six kilomètres de promenade attendent les visiteurs, au cours de laquelle ils pourront admirer les 150 000 buis taillés à la main. Les cabanes de pierres sèches, les chambres de verdure, le labyrinthe et les aires de jeu agrémentent la visite.
En haute-saison, les jardins se transforment en décor de conte de fées dès le crépuscule. Des milliers de chandelles sont allumées le long des chemins, contribuant à rendre l’endroit trrrrrrès romantique.
Monpazier
24540 Monpazier– Tél (Point Info Tourisme) : 05 53 22 68 59 – ot.monpazier@wanadoo.fr
Ouvert toute l’année – Possibilité de visites guidées en haute-saison – Audioguide et plaquette en braille disponibles pour les malvoyants et les non-voyants.
Le Sud-Ouest reste quand même LE territoire des bastides en France. Ces villages fortifiés, bâtis généralement d’une seule traite entre le XIIIe et le XIVe siècle, étaient agencés autour d’une place carrée, considérée comme le cœur de la cité. Elle accueillait la maison communale et on y organisait les marchés et les foires. Les rues se coupaient en angle droit, formant huit îlots qui encadraient la place, à l’image d’un échiquier.
Monpazier, qui peut se vanter d’une histoire longue de 700 ans, n’a pas subi les outrages du temps. On considère que c’est aujourd’hui l’une des plus belles bastides de la région, à tel point qu’elle a été classée Grand Site national en 1991. Bien sûr, le village offre de vraies merveilles architecturales, comme la maison du Chapitre ou l’église Saint-Dominique, mais le plus simple est finalement de se promener le long de ses charretières et traversières en admirant toutes les habitations, dont la taille est identique.
Après cette belle balade presque spirituelle, on squatte la terrasse du café de la place des Cornières et, entre deux gorgées de bière fraîche, on repère un p’tit resto super bien noté sur Trip Advisor.
Lascaux 4
Lieu-dit Lascaux, 24290 Montignac – Tél : 05 53 51 95 03
Ouverture : le 15 décembre 2016 – Horaires et tarifs : NC
C’est tout nouveau tout chaud ! Le passionnant feuilleton de Lascaux se poursuit. Après Lascaux I (la grotte originale, quoi), fermé au public en 1963 à cause de la rapide dégradation des œuvres pariétales, Lascaux II, fac-similé partiel ouvert en 1983, Lascaux III, exposition itinérante internationale, Lascaux IV ouvre ses portes en décembre 2016.
L’évènement est de taille puisque le nouveau fac-similé proposera aux visiteurs la presque intégralité de la grotte découverte en 1940, soit 900 m² de parois reconstituées dans les plus infimes détails. Les relevés laser effectués dans la grotte ont permis de réaliser un modèle 3D et de reproduire de manière quasi parfaite les différentes salles originelles. Une trentaine de plasticiens de l’Atelier des fac-similés du Périgord s’est mobilisée pour reprendre chaque peinture.
Bref, la dernière génération technologique et le talent des artistes permettent de proposer au public une immersion absolue dans l’univers de nos ancêtres.