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Le Bassin d’Arcachon typique, même au cœur de l’été (33)

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Embouteillage de surfeurs à Biarritz (64)

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La loge du guet, à Périgueux (ou eschif de Creyssac), édifié en 1347 (24)

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Piscine gallo-romaine ? (33)

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I’m freeeeeeeeeeeeeeeeee ! (47)

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Début de soirée prometteur à proximité du château Léognan (33)

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On n’est pas bien là ? (24)

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Jour tranquille à Guéthary (64)

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Chapelle Sainte-Hélène à Labenne (40)

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La chapelle Sainte Thérèse à Labenne océan. Nichée au creux des dunes, cette chapelle est un lieu idéal pour de magnifiques photos ! . La chapelle Sainte-Thérèse est inaugurée le 1er décembre 1932. Ce lieu de culte est fermé au public dans le dernier quart du XXe siècle. . Le Conservatoire du Littoral a souhaité la restaurer du fait de son caractère patrimonial et de son emplacement sur la dune. Les travaux commencent à l’automne 2018 et durent plusieurs mois. La cloche est restaurée et remise en place dans son clocheton pour l’inauguration de la chapelle en juin 2019. . . Merci à @natachaphotographies @le.flow.photography @anais_rmr @nicolascalmels @celine_mmz40 @la_phot_a_fred @julienswthmonteil @txente_vrg @dbs_clara pour le partage de ces très belles photos ! . . . . #labenneocean #chapellesaintetherese #leslandes #landes #landescape #landespic #paysage #explore_aquitaine #nouvelleaquitaine #france #sudouest #igerslandes #leslandesenphotos #nature #naturelove #tourismelandes #landestourisme #landesphotography #oceanatlantique #atlanticocean #radio #radiolocal #francebleugascogne #cetetejevisiteleslandes #cetetejevisitelafrance #jhabiteoutuparsenvacances

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Majestueux château de Puymartin (24)

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Comme un p’tit paradis dans les Landes, non loin de Mimizan (40)

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Marée basse à Taussat (33)

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Le gave d’Aspe coule aussi à Oloron Sainte-Marie (64)

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Sites et cités des Pyrénées-Atlantiques

Destinations Pyrénées-Atlantiques

Sites et cités des Pyrénées-Atlantiques


Premier et (très) rapide aperçu de la richesse et de la diversité patrimoniale des Pyrénées-Atlantiques. Y’a d’la matière, ça s’est sûr.

Grottes d’Isturitz et d’Oxocelhaya

Quartier Herebehere, 64640 SAINT-MARTIN-D’ARBEROUE (D251 entre Isturits et Saint-Martin-d’Arberoue – Tél. 05 59 29 64 72 – Ouverture : mars, avril et mai : de 14h à 17h – juin : visites à 10h30 et 11h30 et de 14h à 17h – juillet et août : de 10h à 18h00 – septembre : visites à 10h30 et 11h30 et de 14h à 17h – octobre et novembre: de 14h à 17h – vacances scolaires et jours fériés : visite à 11h et de 14h à 17h
Situées non loin du village d’Hasparren, les Grottes d’Isturitz et d’Oxocelhaya, découvertes en 1895 et classées Monuments historiques en 1953, constituent l’un des plus importants sanctuaires du Paléolithique en Europe. Les galeries ornées de gravures et de peintures montrent que ces lieux furent habités d’abord par l’homme de Neandertal puis par l’Homo Sapiens de 80000 à 15000 avant J.-C.
Les fouilles ont permis de découvrir des dizaines de milliers d’objets, dont des flûtes du Paléolithique supérieur, des harpons fabriqués à base d’os, des figurines de bison, des racloirs en silex, des poinçons ou encore des parures.
La succession des vastes salles, richement pourvues en concrétions, constitue un spectacle unique. À ce titre, le pilier stalagmitique de la grotte d’Isturitz mérite une observation soutenue pour admirer ses divers motifs gravés, dont la silhouette d’un oiseau, un renne ou encore des biches.
Une quinzaine de mètres plus bas, la grotte d’Oxocelhaya impressionne par les dimensions de ses salles.
La visite des grottes précède celle du musée archéologique, où de nombreux objets sont exposés.
Enfin, des randonnées pédestres balisées autour de ce site permettent de prolonger le plaisir. Il est judicieux de prévoir une petite laine, car l’intérieur des grottes est frisquet.

Crédit photo : Les Grottes d’Isturitz et Oxocelhaya

Gorges de Kakuetta

Sainte-Engrâce – Tél. 05 59 28 73 44 – Ouvert du 15 mars au 15 novembre, tous les jours de 8 heures à la tombée de la nuit –
Les Gorges de Kakuetta, situées à l’extrême Sud-Est du Pays basque sont considérées comme l’un des sites les plus sauvages et les plus prestigieux d’Europe. On a parfois l’impression de se retrouver au cœur de l’Amazonie, tant la nature est luxuriante, les animaux omniprésents et les falaises vertigineuses.
Aujourd’hui protégé, le site peut se visiter de différentes manières, selon son expérience. Un parcours de 2000 mètres a été aménagé, avec des passerelles à main courante. On y découvre la magie des lieux, comme les grottes, les lacs, les cascades et les falaises parfois séparées de quelques mètres ! Une expérience unique.

Château de Pau

Rue du Château, 64000 PAU – Tél. 05 59 82 38 00 – Ouvert tous les jours : due mi-juin à fin septembre de 9h30 à 17h45 et de fin septembre à mi-juin de 9h30 à 11h45 et 14h à 17h – Fermé les 1er janvier, 1er mai et 25 décembre
Le château de Pau est bien sûr réputé pour avoir abrité la naissance d’Henri IV en 1553. Il s’agit d’une impressionnante forteresse médiévale, dont les trois ailes en triangle donnent naissance à une magnifique cour d’honneur.
Construit au Moyen-Âge pour assurer la surveillance d’un gué sur le gave de Pau, le monument fut renforcé au XIVe siècle par Gaston Phébus, qui édifia le donjon en briques, puis transformé en château Renaissance par les vicomtes de Béarn et une nouvelle fois restauré en 1838 par Louis Philippe.
La visite des lieux permet de découvrir de riches collections d’œuvres d’art dédiées au roi Henri IV ainsi que des tapisseries du XVIe au XIXe siècle, dont un ensemble décoratif de la Monarchie de Juillet.
Difficile de visiter le château sans prévoir une longue balade dans les rues de Pau, qui révèlent mille témoignages de l’histoire de la cité (quartiers, musées, bâtiments anciens, jardins). Cerise sur le gâteau : le Boulevard des Pyrénées et sa vue exceptionnelle de la chaîne montagneuse.

Les sonnailles Daban

ZA Samadet, 64800 BOURDETTES – Tél. 05 59 61 00 41 – Visite le samedi et le lundi après-midi sur rendez-vous.
En plein pays de pastoralisme, la maison Daban fabrique depuis la fin du XVIIIe siècle les sonnailles (ou encore les esquires), c’est-à-dire les cloches destinées aux vaches, aux brebis, aux chevaux mais aussi aux chiens de chasse.
Le travail s’effectue à partir de plaques de tôle brasées au four en vase clos, façonnées et accordées à la main par des compagnons dotés d’un savoir-faire séculaire. Les instruments de musique du bétail sont en effet martelés à la main afin de donner naissance à un son chaud et reconnaissable entre mille.
Les esquires prennent toute leur importance lors de la transhumance, mais aussi en période d’estive pour éviter qu’un animal ne se perde par temps de brouillard ou pour éloigner les vipères du troupeau.
Enfin, les sonnailles contribuent au charme bucolique, donnant le sentiment que le temps s’arrête un peu alors que s’improvise un concert mélodieux et apaisé.

Sites et cités du Lot-et-Garonne

Sites et cités du Lot-et-Garonne


Le département du Lot-et-Garonne peut s’enorgueillir d’un patrimoine riche, varié et séculaire, sans ressentir la moindre jalousie ou frustration vis-à-vis de sa voisine la Dordogne, pourtant plus exposée aux touristes. Première et timide sélection de sites.

Château de Poudenas

2 rue du château 47170 POUDENAS – Tél. 05 53 65 70 53 – Visites de groupes et uniquement sur réservation – Parc ouvert au public.
Édifié au 13e siècle par les seigneurs de Poudenas, vassaux du duc d’Aquitaine et roi d’Angleterre Edouard 1er de Plantagenêt, le château sert d’abord de forteresse militaire, notamment grâce à sa position dominante de la vallée de la Gélise. Le monument reçoit tout au long des siècles de nombreuses évolutions et modifications, dont l’ouverture de fenêtres à meneaux ou l’installation de deux terrasses. Les transformations apportées à la façade sud au 17e siècle, en pleine Renaissance, finissent par faire ressembler le château à une gigantesque villa toscane.
Aujourd’hui, l’édifice offre une configuration impressionnante, dont la superficie au sol dépasse les 2700 m². On peut visiter six salles, qui présentent chacune un style différent, dont la bibliothèque, restaurée au 19e siècle.
Le parc s’étend quant à lui sur une dizaine d’hectares agrémentés d’une centaine d’essences, qu’il s’agisse des cèdres de l’Atlas ou des cyprès âgés de quatre siècles.

La Toscane en plein Sud-Ouest – Crédit photo: MOSSOT – Own work – CC BY-SA 4.0

Bastide de Villeréal

Place de la halle 47210 VILLERÉAL – Tél. 05 53 36 09 65
Le Lot-et-Garonne reste quand même l’un des berceaux des bastides dans le Sud-Ouest. Pour rappel, les bastides correspondent à ces villages fortifiés, construits généralement en quelques années au Moyen-Âge et dont les rues quadrillées forment des îlots agencés autour de la place centrale, lieu de vie de la cité. Villeréal illustre fort bien ce renouveau architectural, avec tout le charme qui lui est propre. Édifiée en 1267, la bastide est toujours pourvue de ses maisons médiévales à colombages ou à encorbellement, dont chacune ne manque pas d’attirer le regard.
La place centrale accueille une halle exceptionnelle, de par son état et la présence d’un étage en torchis. Refaite à l’identique en 1515, elle servait aux mesures officielles des grains. Son étage, quant à lui, se réservait aux notables du village.
À l’instar des autres bastides ou villages du territoire, la découverte des lieux s’effectue lors d’une promenade nonchalante, sans précipitation, en complète immersion.

Clairac plage

Route de la Plage 47320 CLAIRAC – Tél. 05 53 84 22 21 – Accès gratuit – Baignade surveillée en juillet et août de 14h à 19h.
Aménagée sur les rives du Lot, au cœur du joli village de Clairac, la plage invite au farniente sur son sable blanc sitôt les chaleurs estivales venues. On peut s’y baigner en toute tranquillité, l’endroit étant conforme aux normes européennes et l’eau régulièrement contrôlée. Juste à côté se tient le camping-restaurant municipal, fort de sa petite cinquantaine d’emplacements et de ses nombreux jeux mis gracieusement à la disposition des clients. La terrasse du restaurant offre quant à elle un chouette panorama de la rivière, de la plage et du village. Bref, une image de carte postale au soleil couchant, au moment de l’apéritif.

Crédit photo : Comité Départemental du Tourisme de Lot-et-Garonne

Villascopia

66 rue de Lamarque, 47240 CASTELCULIER – Tél. 05 53 68 08 68 – Ouverture : d’avril à septembre, du lundi au vendredi de 9h à 13h et de 14h à 17h, mercredi / samedi et dimanche de 14h à 17h. En juillet et août : tous les jours de 10h30 à 18h00. Vacances scolaires de Toussaint : tous les jours de 14h à 17h (fermé le 01/11) – Tarif : 6 € pour les adultes et 4 € pour les enfants.
En 1970, un agriculteur de Castelculier découvre une statue en labourant son champ. Les archéologues en déduisent qu’il s’agit d’une représentation de Minerve, fille de Jupiter. Il s’ensuit, de 1986 à 1998, un vaste et long chantier de fouilles, qui permet de mettre à jour les ruines d’une villa gallo-romaine, et plus particulièrement ses thermes, sur une surface de 3500 m².
Le projet Villascopia tend à raconter l’histoire des lieux il y a 1800 ans à travers la technologie Scénovision, faisant intervenir Paulin de Pella, petit-fils du célèbre Ausone, qui raconte son souvenir d’enfance à la villa de Castelculier en compagnie de ses amis.
Après cette immersion dans le passé, le public est invité à visiter l’espace muséographique consacré aux divers objets trouvés pendant les fouilles et bien sûr les vestiges de la villa, dont la zone thermale, entièrement dégagée.

Centrale hydroélectrique de Fumel

20 avenue de l’Usine, 47500 FUMEL – Tél. 05 53 71 13 70 – Visites hebdomadaires en haute saison, uniquement sur réservation. Se renseigner auprès de l’office de tourisme Fumel-Vallée du Lot. Tarif : 6 € pour les plus de 12 ans et 4 € de 6 à 12 ans.
Mise en service juste après la Seconde Guerre mondiale, la centrale hydroélectrique a permis d’alimenter de nombreuses années durant l’usine métallurgique de Fumel, et plus précisément son énorme machine de Watt, une soufflerie dont il ne reste que deux exemplaires dans le monde.
La conception de la centrale, toute de verre et de béton, repose sur le principe d’un barrage à clapets haut de 7 mètres dominant la rivière Lot et permettant de diriger l’eau vers les deux turbines Kaplan, capables de produire 3500 kWh.
Vendue en 2005 à un propriétaire privé, la centrale continue de fonctionner comme au bon vieux temps. La production d’énergie (propre et durable), vendue à EDF, profite à 7000 foyers.

Sites et cités des Landes

Sites et cités des Landes


Souvent associé à son immense forêt de plus d’un million d’hectares, le département des Landes profite pourtant d’une réelle diversité de petits pays, au patrimoine et à la culture propres, qui contribuent à sa diversité et à sa richesse.

Le Marais d’Orx

005 Route du Marais d’Orx, 40530 Labenne – Tél. 05 59 45 42 46 – Visite guidée grand public (1/2 journée) : adultes 7,50€ / enfants 3,50€ (6 à 16 ans) – Gratuit moins de 6 ans
Situé à toute proximité de la commune de Labenne, le marais d’Orx s’étend sur un millier d’hectares et bénéficie depuis 1995 du classement en Réserve naturelle nationale, intégrée au réseau européen Natura 2000. Né il y a 3 millions d’années de la formation du cordon dunaire sur le littoral qui empêche le ruissellement des eaux vers l’océan, le marais est asséché au 19e siècle sur ordre de l’empereur, soucieux de développer l’activité agricole. La nature reprend progressivement ses droits jusqu’à la résurrection du marais, racheté par le Conservatoire du littoral en 1989.
La Réserve représente une étape importante pour les oiseaux migrateurs et leur offre une variété de milieux naturels (prairies, plans d’eau, saulaies…) bien adaptés à leur séjour. On a ainsi compté près de 250 espèces d’oiseaux sur le site, dont les oiseaux hivernants ou migrateurs et les espèces nicheuses. L’oiseau le plus emblématique des lieux est certainement la spatule blanche, qui prête d’ailleurs sa silhouette au logo du syndicat mixte en charge de la gestion du marais. Bien sûr, la zone humide favorise toute une biodiversité, propice aux espèces inféodées (amphibiens, reptiles, poissons ou mammifères).
Le domaine ne se visite qu’à pied, le long d’un sentier de 6 km (aller et retour) jalonné d’observatoires. Toute l’année, des animations et des visites guidées sont proposées au public.

Les arènes de Pomarez

Tél. 05 58 89 02 25 – Visite guidée uniquement sur rendez-vous pour les groupes (5 €).
Si l’on souhaite s’imprégner de la culture landaise, c’est en Chalosse que l’on se rend, et plus précisément à Pomarez, charmante bourgade de 1500 habitants située non loin d’Orthez. Pourquoi Pomarez alors que pays environnant est riche d’autres ravissants villages ? Parce que la commune est considérée comme la Mecque de la course landaise, où sont nés de grands noms de la discipline, qu’ils fussent sauteurs ou écarteurs, et dont la renommée s’est étendue dans tout le département et même au-delà.
Les magnifiques arènes imposent d’ailleurs le respect. Édifiées en 1931 d’après les plans d’Albert Pomade, déjà à l’origine des arènes de Dax, elles présentent la particularité d’être couvertes. Leur capacité est de 3000 places et elles accueillent chaque année diverses épreuves de compétition, notamment celles de la Pentecôte et du 15 août, fort prisées. C’est également ici que l’on trouve la seule école taurine des Landes.
On peut bien sûr les visiter sur rendez-vous tout au long de l’année, mais leur découverte sera plus agréable et authentique un jour de course, au son des bandas et au milieu du public.

Château de Gaujacq

2 route de Brassempouy, 40330 GAUJACQ – Tél. 05 58 89 01 01 – Du 15/04 au 30/06 : visite guidée à 15h, 16h, 17h – Du 01/07 au 31/08 : visite guidée à 11 h, 15 h, 16 h, 17 h et 18 h – Du 01/09 au 17/09 : visite guidée à 15h, 16h, 17h – Tarifs : 7 € pour les adultes, 6 € pour les enfants de 12 à 18 ans – Visites nocturnes aux chandelles tous les lundis soir à 21h30 (réservation obligatoire – 10 €).
Classé Monument historique, le château de Gaujacq a été construit au 17e siècle en faveur de François de Sourdis, lieutenant général des armées de Louis XIV. Les plans ont été tracés par Mansart, premier architecte du roi, à qui l’on doit entre autres la place Vendôme à Paris ou la salle des Glaces au château de Versailles.
Concevant un château de plain-pied, Mansart s’est inspiré de l’architecture grecque antique, style qu’il complète par une magnifique galerie à l’italienne tout autour du jardin intérieur. Les nombreuses pièces de l’édifice se consacrent, à travers le mobilier, la scénographie et la multitude de détails, dont l’art de la table, aux 17e et 18e siècles.
Enfin, la visite du château de Gaujacq peut se compléter par celle du plantarium, situé juste à côté. Conçu par le botaniste Jean Thoby, il permet la conservation de nombreux végétaux, que l’on peut admirer en parcourant les allées du jardin à la française. Deux fois par an (en mai et octobre), le botaniste organise le RANAPECO, qui rassemble moult pépiniéristes collectionneurs. Un évènement attendu des amateurs.

Réserve naturelle du courant d’Huchet

374 rue des Berges du Lac, 40550 LÉON – Tél. 05 58 48 73 91 – Visites guidées pédestres organisées tout au long de l’année, de 2 heures à 4 heures, sur réservation (tarifs : 6 € adulte et 3 € enfant).
Dans les Landes, les courants désignent des fleuves côtiers, qui sont en fait des cordons ombilicaux servant d’exutoire entre les étangs (ou les lacs) et l’océan. Les étangs reçoivent eux-mêmes les eaux des raus (ou ruisseaux). Parmi les quelques courants landais, il convient de citer celui de Soustons et, bien sûr, le courant d’Huchet, qui sert d’exutoire à l’étang de Léon.
Long de 9 kilomètres, le courant d’Huchet s’entoure d’une végétation luxuriante et magnifique, ayant largement justifié la création d’une Réserve naturelle, en 1981. On y recense près de 300 espèces végétales, dont certaines exotiques, à l’instar de la fougère royale ou du cyprès de Louisiane. L’écosystème se révèle idéal pour l’avifaune, d’ailleurs très dense. Parmi les espèces ayant adopté ce p’tit coin de paradis, citons le héron cendré, la bécasse des bois, le lézard vivipare, la loutre ou encore la lamproie marine.
La visite des lieux s’effectue en accès libre grâce aux itinéraires de promenade à travers la forêt. Il est également possible de descendre le courant en galupe (barque à fond plat) que dirige un batelier Ambiance garanti, on se croirait presque en Amazonie.

Ferme solaire du Gabardan

40240 LOSSE – Tél. 05 58 44 86 06
La centrale solaire photovoltaïque de Losse, dite aussi ferme solaire du Gabardan, a été mise en service en 2010. Son parc rassemble pas moins de 872 300 panneaux répartis sur 317 hectares, dont des « trackers », conçus poursuivre la course du soleil tout au long de la journée.
Chaque année, la production tirée de l’infrastructure atteint les 84 GWh, susceptibles d’alimenter en électricité une ville de près de 40 000 habitants. Le souhait de l’initiateur du projet, EDF Énergies nouvelles, est de favoriser les énergies renouvelables et positives.
En matière de coût environnemental lié à l’installation d’une telle entité, chaque parcelle déboisée a été compensée non loin, dans le pays de Gabardan.
La ferme solaire forme un paysage anachronique au milieu de la forêt de pins. C’est l’une des raisons, parmi d’autres, qui motive les demandes de visite émises par les écoles, les curistes ou les touristes. Le site étant fermé au public, il convient de prendre rendez-vous auprès de l’office de tourisme de Saint-Justin, habilité à organiser des visites guidées.

Hasparren, la richesse des Pyrénées à proximité de l’Atlantique

Richesses du Sud-Ouest Sites & Cités Pyrénées-Atlantiques

Hasparren, la richesse des Pyrénées à proximité de l’Atlantique


Située à 25 km de l’océan et au pied de la chaîne pyrénéenne, Hasparren jouit d’un environnement propice à la découverte des paysages et de la culture basques.

Crédit photo : Mariano Mantel – Flickr

Histoire de la cité

Situé au cœur d’un site protohistorique, comme en témoignent les grottes d’Oxocelhaya, le village d’Hasparren («Hazparne» en basque) est considéré comme un oppidum (cité fortifiée) au cours de l’Antiquité, habité par la tribu protobasque des Tarbelles.

Hasparren se développe au Moyen-Âge grâce aux activités de tannerie et de buanderie, profitant du passage des nombreux pèlerins en route vers Saint-Jacques-de-Compostelle.

En 1784, la célèbre révolte des femmes, alimentée par des rumeurs de gabelle, pousse l’intendant de Guyenne Néville à se venger en faisant abattre le clocher de l’église, qui ne sera reconstruit qu’en 1816.

Au 19e siècle, l’industrie de la chaussure s’installe dans la commune grâce au savoir-faire séculaire des tanneurs. D’abord locale et destinée à être vendue sur place les jours de marché, la production gagne en ambition au fil des décennies et se diffuse à Bordeaux, Toulouse et même en Afrique du Nord, en Argentine et en Uruguay par l’intermédiaire des Basques installés dans ces régions du monde. L’activité perdure jusque dans les années 1960.

Les frères Elhuyar, à l’origine de la découverte du tungstène (1761) et le poète Francis Jammes (1868-1938) restent les personnalités les plus marquantes d’Hasparren.

Balade en ville

Située au pied des Pyrénées, Hasparren se décompose en un ensemble de onze quartiers bâtis à flanc de collines et parfois distants de plusieurs kilomètres du bourg, très resserré. L’architecture des vieilles maisons («exte») reflète les influences des provinces du Labourd et de la Basse-Navarre. Les façades sont riches de nombreux détails d’ornementation.

Reconstruite en 1879, l’église Saint-Jean-Baptiste figure parmi les plus vastes édifices religieux du Pays Basque, capable d’accueillir plus de 800 fidèles. Les visiteurs peuvent y apprécier la nef et les galeries des hommes, typiques des églises basques.

C’est également à cet emplacement que l’on découvrit, en 1660, la pierre romaine gravée datant du IIe siècle et classée aux Monuments historiques : « Flamine, duumvir, questeur et magister du canton, Verus ayant accompli la mission qui lui avait été confiée auprès de l’empereur, obtint pour les neuf peuples qu’ils se séparent des Gaulois ; à son retour de Rome il dédie cet autel au génie du canton ». L’inscription pourrait faire référence à l’opposition entre les neuf peuples aquitains aux peuples gallo-romains ou bien au contraire évoquer la réunion de la Novempopulanie à la Gaule, selon les historiens.

La nouvelle chapelle du Sacré-Cœur, bâtie de 1928 à 1931 grâce à l’initiative du chanoine Pierre Lopez de la Vega, permet de découvrir des éléments de décor de style Art déco, à l’instar de ses fresques représentant les 46 saints honorés par les Basques. La mosaïque du chœur ne manque pas non plus d’attirer le regard grâce à sa représentation du Christ au cœur apparent, les bras ouverts en signe d’accueil. La chapelle est classée aux Monuments historiques depuis 1996.

Parmi les opportunités de visite, il convient également de signaler la Maison Eyharytzea, au centre bourg, léguée en 1921 au poète Francis Jammes et à sa nombreuse famille. C’est aujourd’hui un musée ouvert l’été.

Pause gourmande et festive

Hasparren, fidèle à la tradition basque, est une terre de bonne chère et de fêtes. L’autorisation d’ouverture du marché, accordée par Louis XIV en 1656, impose la petite ville comme un rendez-vous incontournable pour la population. « Le marché d’Hasparren, dont la position géographique limitrophe de la Basse-Navarre est avantageuse pour les Navarrais, les Souletins, les Béarnais et les Chalossais, fait qu’ils ne vont pas aller chercher un marché dans l’intérieur du pays alors qu’ils en ont un plus proche » écrit ainsi un intendant de la province au XVIIe siècle.

Aujourd’hui, la commune continue de faire vivre cette culture des marchés, dont le marché aux produits fermiers, tous les samedis matin, ou le grand marché, ouvert chaque mardi sur la place des Tilleuls.

Les amateurs de bonnes choses peuvent aussi se tourner vers les producteurs et commerçants locaux, à l’image de la famille Ospital, qui contribue à perpétuer la tradition millénaire du jambon en élaborant le fameux jambon de Bayonne estampillé « Ibaïona ».

C’est aussi l’occasion de déguster le fromage de brebis, fabriqué à partir du lait de la manech tête rousse ou tête noire, une race locale, ou de découvrir le taloa au fromage et à la ventrèche, une galette de farine de maïs.

Parmi les nombreuses festivités, la fête Dieu (ou Besta Berri) est célébrée au mois de juin depuis déjà quelques siècles. Organisée sous la forme d’une procession, elle donne l’occasion aux participants de revêtir des costumes colorés, rappelant l’uniforme des soldats napoléoniens, et de danser au son de la musique.

Découvertes des environs

Route Impériale des Cimes
Les férus d’histoire et de chaussures de marche ne bouderont pas leur plaisir en empruntant la route impériale des cimes, à toute proximité d’Hasparren. Longue de 25 kilomètres, elle relie les villes de Bayonne et Saint-Jean-Pied-de-Port. Tracée sur ordre de Napoléon, elle permit aux troupes impériales de rallier Saint-Jean-Pied-de-port lors de la guerre d’indépendance espagnole, au début du XIXe. Elle a toujours été privilégiée par les voyageurs grâce à son accessibilité et sa praticabilité, même en hiver.

Riche de son passée, la voie est également réputée pour offrir des vues exceptionnelles de paysages, notamment de la côte ou des massifs pyrénéens.

La Bastide-Clairence (Bastida de Clarenza)
La Bastide-Clairence, construite au XIVe siècle à l’initiative de Louis 1er de Navarre et située en Pays d’Hasparren, est un exemple typique du village navarrais, avec ses maisons aux façades richement dotées de colombages. Son église est classée aux Monuments historiques, notamment grâce à son remarquable porche roman.

Bastida de Clarenza, qui figure parmi les plus beaux villages de France, accueille depuis toujours de nombreux artisans d’art. Chaque année, au début du mois de septembre, le marché de la céramique permet d’exposer les dernières créations locales.

Grottes d’Isturitz et Oxocelhaya
Les deux grottes constituent l’un des plus importants sanctuaires du paléolithique en Europe. Les galeries, ornées de gravures et peintures, montrent que ces lieux furent habités de 80 000 à 15 000 avant J.C.

La succession des vastes salles, richement pourvues en concrétions, constitue également un spectacle unique.

Enfin, des randonnées pédestres balisées autour de ce site permettent de prolonger le plaisir.

Le Mont Ursuïa
Le Pays d’Hasparren est dominé par les monts Baigura et Ursuïa. Ce dernier, surnommé la « montagne des sources » et d’une hauteur de 698 mètres, offre un vaste panorama sur les Pyrénées, l’océan Atlantique, les forêts de pins landaises et les villages basques situés alentour. L’ascension du mont Ursuïa, à pied ou en VTT, permet de repérer quelques vestiges protohistoriques et d’apprécier la faune, en ayant un œil attentif sur les pottoks, les célèbres petits chevaux du Pays Basque.

Richesses du Pays d’Hasparren

Parmi les dix communes du Pays d’Hasparren, Helette (Heleta) organise tous les ans (mars et novembre) depuis 1750 sa célèbre foire aux pottoks (prononcer pottiok) ou encore les danses de la Fête Dieu, dernier vestige des danses religieuses en Europe. La commune de Mendionde (Lekorne) constitue une étape gourmande idéale avec ses restaurants réputés, sans omettre la coopérative Berria de Macaye (Makae), spécialisée dans la production de fromages de brebis et de vaches. Enfin, Meharin (Mehaine) propose des défis de force basque, étroitement associée à la culture du pays.

La pelote basque est étroitement liée à l’histoire de la cité, qui a donné naissance à de grands champions, dont Gaskoïna et Yats, devenus des figures légendaires. En 1935, la société Noizbaït voit le jour et permet à bon nombre de joueurs et de dirigeants de confirmer la réputation d’Hasparren en matière de pelote. Chaque quartier possède son fronton, sans parler des deux trinquets et du fronton mur à gauche intégré à la salle polyvalente communale, qui sont autant d’invitations à se laisser tenter.

Plus généralement, Hasparren et les communes avoisinantes sont particulièrement actives avec près de 3000 licenciés sportifs et de nombreuses infrastructures.


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