Vin de Thézac-Perricard : et le tsar Nicolas II fut séduit…

Vin de Thézac-Perricard : et le tsar Nicolas II fut séduit…


Doté de l’IGP, le petit vignoble de Thézac-Perricard profite d’un sol et d’un climat favorables pour proposer un vin généreux, aux tannins ronds parfois puissants.

Temps de lecture : 5 mn

Vin du tsar vignoble Thézac-Perricard
Le souvenir du tsar reste vivace en Lot-et-Garonne – Crédit photo : Tourisme Fumel – Vallée du Lot

Une histoire prestigieuse

La réalité historique a-t-elle été enjolivée ou pas ?  Il est dit qu’Armand Fallières, Président de la République française de1906 à 1913 et natif du village de Mézin, fit découvrir à Nicolas II le vin de Thézac-Perricard. Le Tsar de toutes les Russies, subjugué par le divin breuvage, en commanda différents tonneaux et contribua malgré lui à la réputation internationale du vin lot-et-garonnais, surnommé « le vin du Tsar ».

La rencontre entre les deux leaders est avérée. Elle s’est produite le 31 juillet 1909 à bord du cuirassé Vérité, au large de Cherbourg. On peut d’ailleurs retrouver le menu du dîner officiel sur cette page, mais le document n’indique hélas pas la carte des vins…

Vignoble peu connu, encore aujourd’hui, le Thézac-Perricard peut pourtant se targuer d’une longue histoire.  À chaque visite d’un personnage important, les vignerons offraient un tonneau de la production locale : « Ce fut vrai en 1777 lors de la venue de Monsieur, le frère du Roi. Et tous les jurats de Bordeaux qui venaient à Agen, chaque année, repartaient avec le même cadeau » explique Hubert Delpont, historien, dans La Dépêche (21/11/2009).

La suite de l’histoire du Thézac-Perricard se veut moins heureuse. Lorsqu’est décidée en 1790 la création du département du Lot-et-Garonne, le vignoble est chassé de l’appellation du vin de Cahors à laquelle il était rattaché.

La Première Guerre mondiale et les crises viticoles portent un coup fatal. Il faut attendre les années 1980 pour qu’un technicien de la chambre d’agriculture décide de relancer le vin local.  

En 1986, la première cuvée est fêtée, justifiant de créer la coopérative des « Pays de l’Agenais », qui deviendra par la suite « Vin de Thézac-Perricard ». Autant assumer sa renaissance jusqu’au bout.

Un petit vignoble ? Et alors !

Peut-être faut-il zoomer un petit peu sur la carte de France des vignobles et même celle du Lot-et-Garonne pour trouver les contours du territoire de Thézac-Perricard. Situé entre Agen et Cahors, il s’étend sur 70 hectares, à l’extrême ouest du département, au contrefort des Causses du Quercy.

L’endroit semble idéal. Les vignes, situées à 200 mètres d’altitude et à quelques kilomètres de la rive gauche du Lot, profitent de l’inclinaison des coteaux et d’un climat tempéré, que l’on dit océanique dégradé. Les précipitations y sont moins abondantes que sur le littoral, même si elles s’imposent à la fin du printemps.  Les étés s’accompagnent de longues vagues de chaleur et le vent d’autan qui souffle en septembre et octobre aère et assainit la vigne.

Si la localisation et le climat jouent en faveur du vin de Thézac-Perricard, les sols contribuent aussi à sa réputation. De nature argilo-calcaire, arides, peu profonds et drainants, ils se composent de pierrailles et de rochers.

vignoble Thézac-Perricard
Le vignoble de Thézac-Perricard à Masquières – Crédit photo : Conseil départemental du Lot-et-Garonne

Mais la personnalité du Thézac-Perricard dépend aussi et surtout de ses cépages, similaires à ceux utilisés dans les vignes de Cahors, dont le malbec (ou cot). Originaire du Quercy, noir comme l’ébène, « il donne des vins colorés, très riches en tannins, bâtis pour un long vieillissement. Il faut le récolter mûr à point. […] Enfin, il se plaît sur des sols argilo-calcaires ou des terres de galets. Il redoute l’humidité et affectionne plus que tout les chaleurs sèches » nous apprend Le Vin Figaro.

Les autres cépages qui entrent dans la composition du Thézac-Perricard rouge sont le gamay, le merlot, le tannat, le cabernet-franc et le cabernet-sauvignon. Le vignoble permet aussi la production d’un rosé, sec avec des pointes de fruits rouges ou plus moelleux, et même d’un blanc, dont la commercialisation apparaît plus confidentielle.

L’IGP comme récompense ultime

Les quelques passionnés qui ont cru à la renaissance du Thézac-Perricard ont vu leurs efforts récompensés en 2006, lorsque l’IGP (Indication Géographique Protégée) leur a été attribuée.  Comme le souligne le site officiel de la Confédération des Vins IGP de France, « Chaque vin IGP obéit à des conditions de production inscrites dans un cahier des charges précis : tout au long de son élaboration, de la vigne à la bouteille, chaque vin IGP est contrôlé par des organismes indépendants. En achetant un vin IGP, le consommateur a l’assurance d’un vin de qualité. »

S’agissant du Thézac-Perricard, la qualité se veut rare. Le vignoble, étendu sur quelques dizaines d’hectares entre les communes de Bourlens, Courbiac, Masquières, Montayral, Thézac et Tournon-d’Agenais, ne permet qu’une production limitée, qui dépasse à peine les 2 000 hectolitres.

De fait, l’activité viticole implique un nombre restreint d’acteurs, dont la Cave des vins du Tsar, la coopérative qui regroupe sept producteurs. Il faut aussi compter sur le Domaine du Lion, constitué d’un vigneron indépendant, et le Domaine de Lancement, dont l’unique viticultrice a fait le choix du bio.

Tous ont à cœur de produire un vin dans lequel « se révèlent, en fonction de l’assemblage, les arômes épicés du cot N ainsi que sa bouche gouleyante et ronde ou les arômes puissants et fruités du merlot N avec une bouche plus charpentée et une fin de bouche vanillée lorsque l’élevage a été conduit en fûts de chêne » précise l’extrait du cahier des charges de l’IGP.

Le pari semble réussi, puisque le Guide Hachette des Vins, dans son édition 2025, a décerné un coup de cœur à Sandrine Annibal, la viticultrice du Domaine du Lancement, pour son « Prémices 2023 », après une dégustation à l’aveugle.

Le tsar Nicolas II ne s’était donc pas trompé.

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Visite guidée du château de Fumel

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Visite guidée du château de Fumel


château de Fumel
Crédit photo: MOSSOT — CC BY-SA 3.0

« Si le Château de Fumel ressemble aujourd’hui à une villa italienne, il n’en a pas toujours été ainsi.

Alors que la famille de Fumel est mentionnée dès le 11e siècle, la première trace écrite du castrum ne remonte qu’au 13e siècle. Cependant, selon l’étude menée par G. Séraphin, une tour quadrangulaire trônait déjà sur le socle rocheux au 12e siècle.

Primitivement le château comporte 6 tours : 4 rondes et 2 carrées. La porte principale s’ouvrait du côté de la ville. Elle était percée dans un mur reliant les deux grosses tours rondes et était gardée par un pont-levis.
Plan du Château d’après un document du 16e siècle.

Pendant la « Guerre de Cent ans », le château médiéval est très endommagé. Il est remanié durant la 2e moitié du 15e siècle par Bernard de Fumel qui obtient l’autorisation de le fortifier.

Durant le 3e quart du 16e siècle, François de Fumel entreprend sa réorganisation en H autour de 2 cours en terrasse. Les travaux sont interrompus après son assassinat en 1561.

L’importante bâtisse du 16e siècle est radicalement modifiée et mise au goût du jour seconde moitié du 17e et du 18e. L’édifice seigneurial se transforme en demeure aristocratique : aménagement des terrasses qui surplombent le Lot, le château prend la forme d’un U. La silhouette du château est définitivement modifiée lorsqu’après la Révolution française, l’ordre est donné de raser les tours à la hauteur du logis. Leurs pierres serviront à la construction de maisons sur la promenade.

La famille des Fumel posséde le château le château du 11e au 19e siècle où il passe, par mariage, à la famille des Langsdorff. Cette famille le vend à la commune de Fumel en 1950, qui y installe la Mairie. »

Mairie de Fumel

La visite passe par les caves du château et monte à la salle des mariages correspondant à l’ancienne bibliothèque des Langsdorff – Fumel. L’histoire du château et de la famille de Fumel y est évoquée. Une promenade bucolique sur les terrasses sera complétée avec une lecture de paysage sur la vallée et la rivière Lot.


Pratique


Quand ?

Mercredi 19 février 2025, de 14h30 à 16h.

Où ?

RV à l’office de tourisme de Fumel-Vallée du Lot
4, place Georges Escande
47500 FUMEL

Allo ?

Tél. : 05 53 71 13 70

Site ?

www.tourisme-fumel.com/fr

Combien ?

Adultes : 7 euros.
De 6 à 12 ans : 4 euros.
Moins de 6 ans : gratuit.


La tomate de Marmande obtient son Label Rouge

La tomate de Marmande obtient son Label Rouge


Au terme d’une longue procédure, l’Association des fruits et légumes du Lot-et-Garonne (AIFLG) fait entrer son produit vedette dans la catégorie des produits de qualité supérieure.

Les tomates de Marmande entrent dans la cour des produits réputés.

La reconnaissance de la qualité… Enfin

Le champagne a dû couler à flots ces dernières semaines chez les producteurs marmandais. Le mois dernier, l’INAO (Institut national de l’origine et de la qualité) enregistrait officiellement la tomate de Marmande dans sa liste des produits estampillés Label Rouge. Ce n’est pas rien. Pour rappel, « Le Label Rouge est un signe national qui désigne des produits qui, par leurs conditions de production ou de fabrication, ont un niveau de qualité́ supérieur par rapport aux autres produits similaires habituellement commercialises. La qualité́, dans ce cas, se rapporte à l’ensemble des propriétés et des caractéristiques d’un produit, et lui confère son aptitude à satisfaire des besoins implicites ou explicites. »

Si la tomate de Marmande jouit d’une belle réputation depuis déjà quelques décennies, elle ne bénéficiait pour autant d’aucune reconnaissance officielle. Pourtant, sa culture répond à un cahier des charges exigeant, imposant par exemple un mode de culture traditionnel en pleine terre, un désherbage manuel ou une récolte sans le recours aux outils.

Soucieux de cette recherche de qualité, l’AIFLG avait initié en 2020 la marque collective « Tomate de Marmande » pour la distinguer des autres produits, souvent issus d’usines végétales en Espagne, et insister sur la production locale.

L’attribution du Label Rouge viendra sans nul doute renforcer les démarches des producteurs marmandais, et leur offrira même une publicité autrement plus large.

En route vers l’IGP

La reconnaissance officielle d’un bon produit est un chemin de croix. Ainsi, l’obtention du Label Rouge a nécessité la rédaction d’une trentaine de versions du cahier des charges et plus de cinq ans de procédures.

Les producteurs devront désormais s’engager dans une démarche rigoureuse, qui prévoit par exemple un engagement de réduction des émissions de CO², un respect des critères gustatifs (jutosité, niveau de sucre…), l’interdiction de recours à la lumière artificielle.

Mais ces contraintes s’imposent au service de la qualité du produit final. « Pour le consommateur, c’est la garantie d’une tomate qui a du goût » explique Sophie Thill, responsable marketing chez Paysans de Rougeline, citée par France Info.

Aujourd’hui, seuls quatre segments de tomates (cerise vrac, cerise grappe, ronde grappe et allongée cœur) et trois variétés (Sao Polo, Temptation et Gourmandia) peuvent afficher le logo Label Rouge. Il contribuera, sans nul doute, à rassurer les consommateurs et à amplifier les ventes. La tomate s’invite parmi les vingt fruits et légumes déjà détenteurs du précieux label.

Il n’est pourtant pas question, pour l’AIFLG, de s’arrêter en si bon chemin. Le prochain objectif consiste à obtenir l’IGP (Indication géographique protégée), qui nécessitera, une nouvelle fois, une interminable procédure et des nerfs d’acier, d’autant que la reconnaissance doit aussi être européenne. Mais à cœur vaillant, rien d’impossible. Persuadés de la qualité incomparable de leur tomate, les producteurs marmandais continuent de livrer la bataille du goût.

Tomate de Marmande, la saveur d’un terroir

Vin & Gastronomie Produits du Sud-Ouest Lot-et-Garonne

Tomate de Marmande, la saveur d’un terroir


Loin des tomates insipides qui peuplent les étals des supermarchés, la Marmande revendique depuis plus d’un siècle ses arômes prononcés, issus d’un travail passionné et artisanal.

Belle, charnue, juteuse et gourmande, c’est la Marmande !

Au tout début, une histoire d’amour

C’est une légende charmante qui entoure l’apparition de la tomate de Marmande.

Il était une fois une très belle jeune femme, Ferline Giraudeau, fille d’un bourgeois de Marmande. Au grand désespoir de son père, veuf et vieillissant, aucun des prétendants ne trouvait grâce aux yeux de la belle demoiselle. Encore plus pauvre et plus timide que ses rivaux, Peyot Bory renonça à déclarer son amour et décida de s’embarquer pour les Amériques depuis le port de Bordeaux.

Après quatre ans d’aventures et de découvertes, Peyot revint à Marmande, riche d’un sac de graines. Il les sema dans le jardin paternel et, dès les premiers jours de l’été, obtint de superbes fruits rouges, ronds et lisses. N’ayant pas oublié sa chère Ferline, il prit l’habitude de lui déposer chaque matin une corbeille bien garnie au pied de sa fenêtre.

Intriguée, celle-ci finit par le surprendre :

– Dis-moi, ami, comment s’appelle donc ce fruit délicieux que tu m’apportes chaque jour ?

– Lorsque j’étais aux Amériques, les Indiens l’appelaient la « tomate », mais moi, je l’appelais « Ferline » en souvenir de toi, tant elle était belle !

Eh bien, lui dit-elle en se jetant dans ses bras, à partir d’aujourd’hui, nous l’appellerons « La pomme d’amour ».

Ce titre de pomme d’amour accompagna d’ailleurs de nombreuses années la tomate de Marmande.

Originaire des Andes d’Amérique et introduite en Europe au 16e siècle, la tomate fait son apparition dans le Marmandais en 1863. Sa culture permet de compenser les lourdes pertes engendrées par l’épidémie de phylloxéra, qui ravage les vignes.

Quelques décennies plus tard, les producteurs parviennent à croiser les variétés pondorosa et mikado pour donner naissance à la future tomate de Marmande.  Fruit à maturité hâtive (entre 55 et 65 jours), la tomate révèle des qualités gustatives supérieures et se prête fort bien au transport. Au 19e siècle, d’importantes quantités sont exportées en Angleterre.

Le succès commercial oblige à étendre la zone de production et agrandir les exploitations. L’apparition des conserveries marque le début du cycle de transformation de la tomate. Les établissements sont construits au bord de la Garonne, afin de faciliter le transport des produits et profiter de l’eau pour laver les fruits.

La qualité comme premier argument

Au cœur du Lot-et-Garonne, la tomate de Marmande bénéficie d’un climat océanique favorable, avec des températures douces en hiver, des étés chauds et des pluies abondantes au printemps.
La variété Marmande se compose de trois tomates bien distinctes :

– La tomate côtelée : avec une couleur qui varie du brun foncé au jaune orangé en passant par le rouge, elle se déguste en salade et même farcie.

– La tomate cornue : on la repère tout de suite grâce à sa forme de piment. Contrairement à ses sœurs, la cornue est avare en jus, ce qui permet de la passer au barbecue ou de l’ajouter à un sandwich, avec du fromage et du jambon.

– La tomate cœur : de forme allongée, impossible de l’apprécier autrement qu’en salade grâce à sa texture fondante, avec un filet d’huile d’olive ou une pointe de sel.

Sa culture répond à un cahier des charges méticuleux. Les meilleures variétés sont choisies, à même de développer une saveur prononcée, similaire à celle ayant contribué à la réputation du fruit. Bien sûr, pas de hors-sol en terres marmandaises. Le mode de culture se veut traditionnel, en pleine terre et sous abri. La plantation s’effectue à la main et l’irrigation est assurée grâce au système de goutte-à-goutte. L’apport de matières organiques et de minéraux permet une fertilisation traditionnelle. La pollinisation dépend de la mise en place de ruches à bourdons et le désherbage reste manuel, sans aucun produit chimique. La main de l’homme reste aussi le seul outil lors de la récolte et du conditionnement.

tomates de marmande
Encore un peu de patience – Crédit photo : Quisnovus – Flickr

D’un poids variant entre 200 et 400 grammes, la tomate de Marmande, très parfumée et sucrée, suscite le plaisir du goût retrouvé. Sa distribution, entre mai et octobre, se limite essentiellement aux magasins et marchés de la région, du fait aussi de sa faible production.

En effet, seule une quinzaine de producteurs se consacre aujourd’hui à la culture du fruit de bouche. Sur une surface de 14 hectares, la production ne dépasse pas les 1 500 tonnes. « Si l’on ne fait rien, dans quinze ans, ce mode de production aura disparu car, progressivement, les producteurs arrêtent, confrontés à une rentabilité qui n’est pas au rendez-vous » constate Gilles Bertrandias, le directeur général de Paysans de Rougeline, cité par le site Business Les Échos.

Les tomates destinées à la transformation (jus, sauce, tourin, ketchup) donnent lieu à une activité plus soutenue. Près d’une centaine de producteurs s’affaire, sur une zone de culture dépassant les 500 hectares. La production annuelle s’établit à environ 35 000 tonnes, dont une partie en bio. Cette étape de la transformation permet une diffusion commerciale beaucoup plus large de la pomme d’amour.

Une marque en attendant l’IGP

Soucieux d’assurer une meilleure image de son produit roi, l’association des fruits et légumes du Lot-et-Garonne (AIFLG) a lancé en 2020 la marque collective « Tomate de Marmande ». Elle est depuis commercialisée par les supermarchés et les grossistes.

L’enjeu consiste avant tout à « valoriser le savoir-faire et le terroir », selon Danielle Marcon, la présidente de l’AIFLG. La tomate de Marmande doit en effet faire face à la concurrence redoutable des produits exportés d’Espagne, d’Italie et du Maroc.

Pour Gilles Bertrandias, « l’objectif, c’est qu’il n’y ait plus aucun producteur qui arrête son activité, mais aussi que de nouveaux producteurs lancent la leur. Si on ne faisait rien, cette production locale risquait de disparaître ! »

Adhérer à la marque « Tomate de Marmande » suppose de respecter le cahier des charges établi par l’AIFLG. « Il faut faire partie d’une zone géographique qui, en gros, s’étend sur la vallée fluviale de la Garonne, du Lot, de la Dordogne. Il faut aussi respecter des critères de variétés, de traçabilité, de respect de l’environnement. En matière de variétés, il faut par exemple cultiver ses tomates en pleine terre et non en hors-sol. Autrement dit, pour le consommateur, c’est une promesse de qualité et surtout de production locale » explique Frédéric Marchezin, producteur implanté à Puch d’Agenais et cité par le site Actu.fr.

La création de la marque, reconnue par l’INPI, constitue la première démarche visant à décrocher l’IGP (Indication Géographique Protégée), qui s’attache aux produits dont la qualité est liée au lieu de production, de transformation et d’élaboration. À ce titre, le cahier des charges a été rédigé au premier semestre 2022, mais le combat sera long et difficile. L’instruction du dossier « peut prendre jusqu’à 15 ans » reconnaît Danièle Marçon.

Il est également question de lancer le chantier du Label Rouge, véritable Graal des producteurs locaux. Félix Pizon, le directeur de l’AIFLG, indique à La Dépêche que le processus a déjà été initié : « Nous voulons recentrer la production autour du bassin du Marmandais (…) Les recherches variétales vont dans le sens d’une amélioration gustative, plus de sucre parfois, ou encore une chair différente. Pour la tomate transformée, il s’agit surtout de travailler la résistance aux maladies. »

Les espoirs apparaissent donc forts au sein de la filière, qui concerne un millier d’emplois directs. Les producteurs restent persuadés que la qualité de la Marmande contribuera à une meilleure reconnaissance et à une plus forte rentabilité, essentielle à la pérennité de l’activité.

Ils peuvent en tout cas compter sur la confrérie des chevaliers de la tomate de Marmande. Ambassadrice zélée, elle assure tout au long de l’année la promotion et la valorisation de la pomme d’amour, notamment lors de la fête de la tomate, organisée chaque été dans la cité gasconne.


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Quelques destinations originales dans le Sud-Ouest

Quelques destinations originales dans le Sud-Ouest


Mine de rien, la région regorge de petits endroits sympathiques pas toujours inscrits en tête de liste des lieux touristiques. C’est aussi ce qui fait leur charme.

Le domaine des Terres Blanches, à Espiet – Crédit photo: les Terres Blanches

Les Jardins d’eau de Carsac (24)

Non loin de Sarlat, au cœur du Périgord noir, se niche un petit paradis que n’aurait pas renié Claude Monet. Les Jardins d’eau de Carsac invitent, sur plus de 3 hectares, à une balade hors du temps. Ici, les lotus du Nil, les nymphéas exotiques et de nombreuses autres plantes aquatiques forment un univers enchanté. On le traverse en s’imprégnant des odeurs, en admirant la composition du paysage et en observant la faune, omniprésente. Ce sont les carpes Koï qui frétillent dans les bassins, les hérons cendrés et les aigrettes qui se régalent des têtards, les libellules qui frôlent les plantes ou encore les grenouilles, véritables maîtresses des lieux.

La visite se nourrit aussi d’un labyrinthe aquatique, dont la superficie dépasse les 3 000 m² et l’itinéraire se prolonge sur 550 mètres de passerelles. Il abrite une trentaine de variétés de lotus, plus de soixante espèces de nymphéas et 150 plantes diverses, parmi lesquelles les papyrus du Nil.

Labellisés « Jardin remarquable » en 2012 par le ministère de la Culture, les Jardins d’eau de Carsac promettent une parenthèse rafraîchissante au cœur de l’été et un retour raffiné à la nature.


Adresse : Saint Rome – 24200 CARSAC
Tél : 05 53 28 91 96
Horaires : Mai, juin et juillet : 10h à 19h – Août : 18h30 – Septembre : 11h à 18h.
Tarifs : Adulte : 8,50 € – Étudiants, jeunes (12 à 17 ans inclus), demandeurs d’emploi, personnes handicapées (indiv. et groupes) : 7 € – Enfants de 6 à 11 ans inclus : 5 €

les jardins d'eau de carsac
Crédit photo: Les Jardins d’eau de Carsac

Les Terres Blanches d’Espiet (33)

Si le Bassin d’Arcachon attire de très nombreux touristes chaque année, la Gironde recèle des destinations un peu plus intimes, mais non moins charmantes. Ainsi, à Espiet, village situé à une trentaine de kilomètres de Bordeaux, les Terres Blanches épousent les contours du paradis. Le domaine, d’une superficie de 90 hectares, est né après des années de travaux, visant à transformer l’ancienne carrière d’un cimentier en lagon de carte postale.

Planté au milieu des vignobles et des forêts, le domaine se consacre aux plaisirs du farniente et de la baignade. Il est vrai que la plage de sable blanc et la vaste étendue d’eau turquoise promettent quelques heures d’abandon et de frissons de plaisir.

Mais le lieu se prête aussi et surtout aux plaisirs de la glisse aquatique. Le Windsor Wakeboard Camp, l’académie de wakeboard et de wakesurf, y a élu domicile, proposant des stages ou la location d’une large gamme d’équipements.

Ceux qui le souhaitent pourront déjeuner ou dîner au restaurant et même prolonger leur envie de détente au spa Les Petits Bains.


Adresse : 13 La Gueynotte – 33420 ESPIET
Tél : 06 11 51 68 24
Horaires : Ouvert du mercredi au dimanche, de 11 heures à 19 heures.
Tarifs : Adulte : 5 € – Enfant de moins de 12 ans : 4 € – Réservation obligatoire en ligne.

les terres blanches d'espiet
Crédit photo: les Terres Blanches d’Espiet

La grotte de Lastournelle (47)

En cette période de forte chaleur, la recherche désespérée de fraîcheur peut aussi correspondre à une petite visite culturelle. A Sainte-Colombe, dans le Lot-et-Garonne, la grotte de Lastournelle laisse voir de magnifiques stalactites et stalagmites, mais aussi des coulées de calcite, des draperies et même des colonnes. C’est un spectacle naturel flamboyant qui s’offre au public à travers les sept salles de la grotte, sur plus de 300 mètres.

Pour ajouter un peu d’authenticité à la visite, il est possible de partir à la découverte des salles dans l’obscurité, avec sa seule lampe de poche comme accessoire de progression.

Découverte en 1878 par un paysan qui creuse un puits, la grotte de Lastournelle fait l’objet de quelques explorations. En 1955, les propriétaires du terrain, Joseph et Maria Brys, mettent à jour l’entrée naturelle de la cavité. Un passage est finalement dégagé, permettant un accès plus aisé aux salles et à ses trésors minéraux.

Des animations sont régulièrement proposées au public, comme des chasses au trésor, à même de ravir les enfants.

Un petit restaurant, une boutique et des jeux pour les petits sont proposés aux visiteurs.


Adresse : 1851 Route des Grottes de Lastournelle – 47300 SAINTE-COLOMBE-DE-VILLENEUVE
Tél : 05 53 40 08 09
Horaires : Avril à décembre – Horaires des visites variables suivant l’affluence.
Tarifs : Adulte : 7,50 € – Enfant (de 4 à 14 ans) : 5 €

la grotte de lastournelle
Crédit photo : JYB Devot — Travail personnel, CC BY-SA 4.0,

L’Esturgeonnière du Teich (33)

Depuis déjà quelques années, le caviar français s’impose parmi les meilleurs du monde. Le département de la Gironde contribue grandement à la production, notamment grâce au Moulin de la Cassadote à Biganos et au Caviar Perlita, situé non loin, au Teich.

L’établissement ouvre régulièrement ses portes afin de dévoiler toutes les étapes de fabrication du précieux aliment. Fondée en 1990, la ferme aquacole de L’Esturgeonnière s’est d’abord destinée à la production de chair d’esturgeon, avant de se tourner vers le caviar, au terme d’importants travaux.

Aujourd’hui, l’entreprise assure l’ensemble du processus de production, de la naissance des alevins au conditionnement du caviar. Le site profite de la proximité d’une source géothermale, qui préserve la température de l’eau tout au long de l’année. Grâce à une station de traitement dotée d’une double filtration, les eaux ressortent propres dans les milieux naturels avoisinants.

La visite permet donc de s’immiscer dans l’univers si particulier de la production de caviar, servi dans les restaurants gastronomiques de la planète. C’est aussi l’occasion de prendre (un peu) part à la fête puisqu’une dégustation est même proposée au public.


Adresse : Route de Mios Balanos – 33470 LE TEICH
Tél : 05 56 22 69 50
Horaires : Avril à septembre, uniquement sur rendez-vous.
Tarifs : Adulte : 30 € – Enfant (de 8 à 12 ans) : 24 €

l'esturgeonnière du teich
Crédit photo: Gironde Tourisme

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Mais quelle est donc l’origine du pruneau d’Agen ?

Mais quelle est donc l’origine du pruneau d’Agen ?


Réputé pour son goût, ses fibres et vitamines, le pruneau d’Agen est né à l’abbaye de Clairac au 12e siècle. Mais le pruneau était déjà consommé depuis des siècles.

Crédit photo : Bureau national Interprofessionnel du Pruneau

Une très longue histoire

Le pruneau doit certainement son apparition à la route de la soie, reliant la Chine à la Rome antique. Elle a en effet permis au prunier de s’établir sur le pourtour méditerranéen et de s’y développer.

La technique consistant à transformer la prune en pruneau ne revient pas aux habitant du pays d’Agen. Dès l’Antiquité, on procède en effet au séchage du fruit en l’exposant au soleil. Les médecins grecs, romains et arabes recommandent ses vertus diététiques et nutritionnelles.

Ce n’est pas non plus à Agen que les premiers pruniers sont plantés, mais dans la province romaine dite de « La Narbonnaise ». Les Romains introduisent en Gaule plusieurs variétés de prunes, dont la prune Maurine (ou de Saint-Antonin), qui se transforme en petit pruneau très noire.

Il faut attendre le 12e siècle pour que le pruneau d’Agen fasse enfin son apparition. Défaits lors de leur 3e croisade, les Templiers rapportent en France des plants de pruniers de Damas. Les moines-soldats font à ce titre l’objet de nombreuses critiques, beaucoup estimant qu’ils se sont rendus en Orient « pour des prunes », c’est-à-dire pour rien. L’expression est restée !

Les moines bénédictins de l’abbaye de Clairac (à quelques dizaines de kilomètres d’Agen) tirent néanmoins avantage de la situation et plantent quelques pruniers de Damas. Ils ont surtout la bonne idée de greffer les pruniers locaux avec ceux ramenés de Syrie, donnant ainsi naissance à une nouvelle variété de fruit, la prune d’Ente.

La particularité du pruneau d’Agen

Dotée d’une robe bleu mauve, la prune d’Ente s’adapte bien au climat du Sud-Ouest.

Le séchage s’organise en deux étapes. La première consiste à installer les prunes sur un tapis de paille pour profiter du soleil. Les religieux font ensuite preuve d’innovation en répartissant les fruits sur des claies en bois de peuplier qu’ils introduisent dans un four à pain, chauffé à douce chaleur.

L’opération permet d’obtenir un pruneau de belle taille, parfaitement séché, aux saveurs fines et plaisantes. C’est le début d’une grande aventure commerciale.

Récoltés dans la région de Villeneuve-sur-Lot, les pruneaux sont transportés en gabarre du port d’Agen jusqu’à celui de Bordeaux avant d’être chargés à bord de voiliers commerciaux. Les fruits étant enregistrés d’après le nom du port d’embarquement d’origine, on les identifie sous la dénomination de « pruneaux d’Agen », marquée sur chaque baril.

Dès le 17e siècle, les marins apprécient particulièrement le produit. Facile à conserver, goûteux, il représente un remède efficace contre le scorbut.

Sa commercialisation s’internationalise. On apprécie le pruneau d’Agen en Angleterre, aux Pays-Bas, en Afrique du Sud et dans le Nouveau Monde.

Un siècle plus tard, la production de prunes d’Ente se diffuse plus largement, sur les terres argilocalcaires entre la Garonne et le Lot. En 1894, on ne compte pas moins de cinq millions de pruniers dans le Lot-et-Garonne.

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Séchages des prunes d’Ente au début du 20e siècle – Crédit photo : BIP

La priorité est de répondre à la forte demande de nombreux pays, qui découvrent la petite pépite noire grâce à la Royale et à la marine marchande française.

Les techniques de séchage évoluent. En 1955, les producteurs ont recours à la technique du tunnel, d’abord chauffé au bois puis au fioul, avant d’adopter le gaz propane.

Aujourd’hui, 1140 exploitations s’impliquent dans la production du pruneau d’Agen, répartie sur les 12735 hectares de la zone IGP. Avec plus de 40 000 tonnes produites chaque année, ils contribuent à pérenniser un fruit réputé et un savoir-faire séculaire.

Cinq destinations estivales en Lot-et-Garonne

Cinq destinations estivales en Lot-et-Garonne


Le département est riche d’opportunités de découvertes et de loisirs. Quelques idées de sorties, parmi tant d’autres.

Crédit photo : Comité Départemental du Tourisme de Lot-et-Garonne

Bastide de Villeréal

Terre de bastides, le Lot-et-Garonne promet un voyage à travers le temps qui se fige au Moyen-Âge. Ces villes nouvelles, édifiées en quelques années tout au long du 13e siècle, bénéficient d’une fortification. Les rues y sont agencées en angle droit et composent des îlots. La place centrale constitue le cœur de vie de la cité, où se déroule le marché.

Villeréal figure parmi les plus belles bastides du Sud-Ouest. La ville a été parfaitement conservée depuis sa construction en 1267 sous l’impulsion d’Alphonse de Poitiers, frère de Saint-Louis.

Les maisons médiévales à colombage ou à encorbellement attirent le regard et provoquent l’admiration, tout comme les jardins clos à l’ancienne.

L’église Notre-Dame dévoile une architecture défensive, comme le montrent les meurtrières, les deux tours et le chemin de ronde. Elle devait en effet servir de dernier refuge aux habitants en cas d’attaque.

La halle se veut exceptionnelle, notamment grâce à son étage en torchis, réservé aux notables.

C’est un véritable retour vers le passé, authentique et puissant, que propose Villeréal à ses visiteurs. La cité figure parmi les plus beaux villages de France depuis 2018.


Tél. 05 53 36 09 65 (office de tourisme Cœur de Bastides)

maison médiévale à Villeréal
Magnifique maison sur cornières – Crédit photo: Par MOSSOT — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=11437883

Base de Loisirs du Lac de Clarens

L’été est particulièrement chaud en Lot-et-Garonne, justifiant une pause rafraîchissante. Certes, les piscines municipales sont nombreuses et variées, mais le plaisir de la baignade sera plus fort au lac de Clarens.

D’abord, le lac profite de ravissantes plages de sable blanc, dont deux sont surveillées. Ensuite, la pinède offre des zones ombragées, où il fait bon pique-niquer et se détendre à l’abri du soleil. Enfin, les activités proposées sont nombreuses et variées : pédalo, stand-up paddle, canoë, flyboard, accrobranche, parc aqualudique, parcours d’orientation, sentier de randonnée…

Bref, largement de quoi y passer la journée. Des bars et des commerces de restauration sont à la disposition du public.


Adresse : Route de Mont-de-Marsan – 47700 CASTELJALOUX
Tél. 05 53 93 48 00
Tarifs : 2,50 € de mi-juin à fin août – Gratuit pour les enfants de moins de 12 ans
Accessible aux personnes à mobilité réduite.

base de loisirs du lac de clarens
Une journée à la plage ? Oh oui ! – Crédit photo: Comité départemental du tourisme du Lot-et-Garonne

Œnotourisme en Marmandais

Injustement méconnues, les Côtes du Marmandais révèlent pourtant une grande diversité de profils de vins. Nés de savants assemblages, ils ont permis de sauver et de pérenniser l’abouriou, un cépage endémique, qui apporte tout son fruité et une vraie pointe d’originalité.

Le vignoble du Marmandais, installé sur les deux rives de la Garonne, entre Guyenne et Gascogne, se veut modeste (1350 hectares), presque intime. Il n’en demeure pas moins que la centaine de vignerons chérit sa production, d’ailleurs récompensée par l’AOC en 1990.

Il peut donc s’avérer très intéressant de partir à la découverte de ce terroir, en toute proximité de ceux qui le font vivre.

La Cave du Marmandais propose quotidiennement des visites de caves et des escapades dans le vignoble, à bord d’un combi Volkswagen dans son jus.

Si la dégustation du divin breuvage vous séduit, les boutiques de Beaupuy et de Cocumont vous ouvrent grand leur porte pour prolonger le plaisir.


Adresse : La Cure – 47250 COCUMONT
Tél : 05 53 94 19 01
Web https://cave-du-marmandais.fr/visitez/
Tarifs: 7 € par personne, gratuit pour les moins de 16 ans

vignoble du marmandais
Un p’tit combi Volkswagen pour partir à la découverte du vignoble et de ses vignerons – Crédit photo: Cave du Marmandais

Réserve naturelle de l’étang de la Mazière

Classé réserve naturelle nationale, l’étang de la Mazière se situe non loin du village de Villeton et à un jet de pierre de la Garonne.

Sur une superficie de 102 hectares, la réserve propose une vraie diversité de milieux, que viennent composer les prairies humides et sèches, les mares temporaires ou permanentes, l’étang, les roselières et les gravières.

Cet environnement est bien sûr propice au développement d’une faune diverse et variée : milan noir, loriot d’Europe, rousserole effarvatte, grenouille agile, cistude d’Europe… Depuis 1985, les inventaires naturalistes ont permis d’identifier 50 espèces de mammifères, 244 espèces d’oiseaux, 13 espèces de poissons ou encore 356 espèces de plantes. C’est pas rien.

Le site donne aussi à voir une ferme typique du Marmandais entièrement restaurée, un séchoir à tabac, un four à pain et un pigeonnier.

Enfin, un espace muséographique situé au premier étage de la maison de la réserve permet d’approfondir ses connaissances sur la réserve naturelle.


Adresse : Maison de la Réserve – Petite Mazière – 47400 VILLETON
Tél. 05 53 88 02 57
Web www.sepanlog.org/reserve-naturelle-de-la-maziere
Visites organisées mensuellement – Se renseigner auprès de la Maison RNN
Tarifs : 7 € pour les adultes et 5 € pour les enfants.

étang de la mazière
L’entrée du jardin d’Eden ? – Crédit photo: Sepanso

Chemin de fer touristique du pays de l’Albret

Et pourquoi ne pas emprunter un petit train brinquebalant à travers des paysages magnifiques ? Ça tombe bien, l’association du Chemin de fer touristique du pays de l’Albret propose un itinéraire enchanté entre Nérac et Mézin.

Le petit tronçon de ligne, long de 13 km, est une portion de l’ancienne ligne qui reliait les gares de Nérac et de Mont-de-Marsan, achevée en 1889.

Le voyage s’entend bien sûr aller et retour (c’est mieux, mais l’aller simple est possible) et il faut compter environ 2 heures de balade à travers champs, exploitations agricoles, coteaux et sous-bois. On ne parle même pas du long tunnel de 1,5 km qui promet quelques sensations et un peu de fraîcheur en plein cœur de l’été.

Les voitures du train, de type « baladeuses », sont semi-ouvertes et permettent de s’imprégner encore plus de la nature environnante.


Adresse : Gare de Nérac – 14 avenue du 19 mars 1962 – 47600 NÉRAC
Tél : 06 98 16 55 33
Web https://chemin-de-fer-touristique-du-pays-de-l-albret.blog4ever.com/
Tarifs : 14 € pour les adultes, 10 € pour les enfants (4 à 12 ans) et gratuit pour les tout-petits.
Il est fortement recommandé de réserver.

petit train touristique du pays d'albret
En voiture ! – Crédit photo: Ville de Mézin

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Le Floc de Gascogne, l’esprit du Sud-Ouest

Le Floc de Gascogne, l’esprit du Sud-Ouest


Malgré son indéniable qualité gustative et toute la rigueur qui accompagne sa fabrication, le Floc de Gascogne souffre encore de sa trop timide notoriété. Et c’est bien dommage.

Prêt pour une nouvelle aventure gustative ? Crédit photo: Comité interprofessionnel du Floc de Gascogne

Un bouquet de saveurs

En matière d’apéritif, si le Pays basque revendique haut et fort le Patxaran, la Gascogne peut dégainer son célèbre Floc.

Conçue à partir d’une recette datant du 16e siècle, la douce boisson se limite, pendant trois siècles, à une consommation familiale et personnelle chez les paysans gascons.

Le Floc doit son nom à un vigneron gersois, poète dans l’âme. Ce dernier, sensible au parfum du noble breuvage, qui évoque la violette, la rose et la prune, choisit en 1954 de l’appeler « lou flòc de nouste ». Ces quelques mots occitans signifient littéralement « le bouquet de fleurs de chez nous ».

Il faut attendre l’année 1976 pour que les producteurs s’organisent à travers la création de leur syndicat et baptisent le produit Floc de Gascogne, plus commercial. C’est d’ailleurs cette année-là que le Floc part officiellement à la conquête de ses clients.

Mais qu’est-ce que le Floc au juste ? Il s’agit d’un vin de liqueur, de 16 à 18°, né de l’assemblage de deux tiers de jus de raisin et d’un tiers de jeune armagnac. Détail qui a son importance : les raisins et l’alcool doivent provenir de la même propriété.

Disponible en rouge (on peut dire rosé) ou blanc, il se sert bien frais à l’apéritif. On peut aussi le déguster en accompagnement de foie gras, de melons, de fromages virils ou de fruits délicats, comme la fraise. C’est enfin l’ingrédient précieux de nombreux cocktails.

Preuve de sa qualité et de la rigueur qui entoure sa conception, le Floc de Gascogne a reçu l’AOC en 1990 et l’AOP en 2009.

Un territoire limité, mais de multiples cépages

Le vignoble dédié au Floc reste d’une superficie somme toute modeste, puisqu’il ne dépasse pas les 900 hectares. Les vignes se répartissent entre le Gers (80%), les Landes et le Lot-et-Garonne. Ce territoire se compose du Bas Armagnac, de l’Armagnac Ténazère et du Haut Armagnac.

La région de production, qui jouit de l’Appellation Armagnac, profite d’un sol argilocalcaire et sableux ainsi que de coteaux à pentes douces. Il convient également de retenir l’influence du climat, aux influences océanique, continentale et méditerranéenne, propices à la maturation du raisin. Le Floc gagne ainsi en force aromatique et développe une touche fruitée qui contribue à sa réputation.

caret di vignoble du floc

L’apéritif gascon tire sa richesse gustative de la diversité des cépages entrant dans sa composition. Ainsi, le Floc blanc est élaboré à partir de l’ugni blanc, synonyme de fraîcheur et de concentration des arômes ; du colombard, cépage emblématique de la Gascogne, aux saveurs de pamplemousse et de citron et enfin du gros manseng, plus rond à travers ses arômes de fleurs épicées et de fruits confits.

D’autres cépages blancs peuvent intervenir dans la réalisation du Floc, à l’instar de la folle blanche, du sauvignon, du sémillon ou du mauzac.

Le Floc rosé ne reçoit pour sa part que des cépages noirs. Le cabernet franc apporte des arômes de framboise, de cassis et de violette. Le cabernet sauvignon, utilisé pour concevoir les grands vins du Médoc, développe une vraie puissance tannique et diffuse des saveurs de fruits rouges, d’épices et même de poivron. Le merlot, peut-être la star des cépages, est réputé pour sa rondeur, due à son taux de sucre plus élevé. Il dégage des arômes de prune, de réglisse et de cerise noire. Enfin, le tannat, d’origine béarnaise, se distingue par sa vigueur et sa nervosité.

Les secrets de la fabrication du Floc

Au mois d’août, point de vacances pour le viticulteur gascon, même si les plages océanes ne sont jamais très loin. C’est la période idéale pour contrôler la maturité du raisin, qui doit être aromatique, sans pour autant développer trop d’acidité ni être trop sucré.

À l’automne, sitôt les vendanges terminées, les fruits rejoignent le chai, où le pressage est effectué sans délai afin d’éviter tout risque d’oxydation, néfaste aux arômes. Si le Floc blanc dépend d’un jus de raisin obtenu par une légère pressé, le Floc rosé résulte d’une opération d’éraflage, qui consiste à séparer le raisin de la rafle, c’est-à-dire la structure herbacée de la grappe. Le souhait est d’éviter les saveurs herbacées et d’atténuer le potassium de la rafle, coupable de réduire l’acidité.

L’éraflage précède le foulage, dont le but est de faire éclater les baies de raisin pour en extraire le moût. Avant la mécanisation, on foulait les raisins au pied !

Les étapes suivantes de l’élaboration s’entendent pour les deux Flocs. Il s’agit d’abord de procéder au mutage, consistant à placer le moût de raisin au fond de la cuve à l’abri de l’air et à y ajouter délicatement l’armagnac distillé l’année précédente.

Issu de la même propriété, l’armagnac constitue un tiers du mélange. Son ajout interrompt le processus de fermentation du raisin et préserve sa fraîcheur.

Afin de marier moût et armagnac, le brassage se poursuit encore quelques jours.

La période de repos intervient ensuite, jusqu’au début du printemps. Le Floc est conservé dans un chai, afin qu’il puisse développer tous ses futurs arômes.

Les dernières opérations peuvent alors être effectuées : soutirage, collage, filtration et stabilisation.

En mars, les producteurs conditionnent enfin leur précieux breuvage, uniquement en bouteilles, comme l’impose l’AOC.

La toute dernière étape est celle de l’agrément. Les producteurs ont en effet mis en place une commission en 1990 afin de tester et de juger le Floc avant sa commercialisation. Le souhait est de proposer aux clients un produit de qualité.

Enfin le moment de la dégustation

Profiter pleinement du Floc de Gascogne suppose de suivre quelques petites règles.

D’abord, on évite de le ranger dans sa cave en considérant que son vieillissement lui apportera davantage de saveur. Le Floc se consomme jeune, lorsque les arômes frais du raisin s’expriment en toute franchise.

Ensuite, on ne le sert pas à température ambiante. Selon les producteurs, un bon Floc se déguste entre 5 et 7°C. C’est de cette manière que sa finesse aromatique caresse le palais et suscite le plaisir. Après ouverture, il se conserve quelques semaines au réfrigérateur.

Les puristes ou les amoureux de la Gascogne ne manqueront pas de procéder à un examen visuel. Le Floc blanc laisse voir différentes gammes de jaune, selon les cépages entrant dans sa composition. Pour le Floc rosé, la teinte apparaît violacée, parfois brune, en fonction là aussi des cépages et de la période de macération.

verre de floc de gascogne
Des larmes bien grasses – Crédit photo: Alliance française de Wuhan

Avant la dégustation, l’examen olfactif apporte quelques indices précieux et agréables. Au tout début de sa maturation, c’est surtout l’armagnac qui impose ses arômes. Progressivement, les saveurs se complexifient pour donner lieu, s’agissant du Floc rouge, à un petit univers de fruits rouges, comme la fraise, le cassis et la mûre. Le Floc blanc laisse planer pour sa part des arômes de violette, de poire, de coing et même de miel.

Il est enfin temps de déguster le breuvage gascon. À la différence des vins liquoreux, le Floc profite d’un très bon équilibre en sucre et d’une faible acidité. Généreux et subtil en bouche, il apporte une vraie fraîcheur et suscite un plaisir immédiat.

Pour Myriam Darzacq, du Domaine de Paguy à Betbezer-d’Armagnac, aucun doute n’est permis à ce sujet. « Je n’ai jamais rencontré quelqu’un qui, après dégustation, n’ait pas aimé ça ! » confie-t-elle à Julie Ducourau du journal Sud-Ouest (25/07/2017).

La personnalité d’un terroir

Les 150 producteurs du Floc de Gascogne forment un groupe soudé, soucieux de la qualité de leur produit. La mise en place de leur propre commission d’agrément témoigne de cette volonté d’excellence, que soulignent d’ailleurs l’AOC et l’AOP.

En matière économique, l’organisation de la filière a permis de dessiner une alternative à la baisse de la production d’armagnac, divisée par trois depuis les années 1990. Aujourd’hui, les ventes annuelles de Floc avoisinent le million de bouteilles. Elles pourraient certainement être augmentées en renforçant la notoriété du produit et sa distribution commerciale, notamment dans les grandes surfaces.

L’Académie des Dames du Floc de Gascogne, créée en 1980, pourrait peut-être contribuer à une meilleure communication. Composée d’amatrices vêtues d’une jolie cape verte, l’Académie participe à de nombreuses manifestations pour assurer la promotion du Floc, avec toujours la même devise : « les capes, les bouteilles et en avant ! »

Surtout consommé à l’apéritif, le Floc de Gascogne peut très bien accompagner de nombreux produits du Sud-Ouest, à l’instar du foie gras, du melon de Lectoure et de délicieuses pâtisseries.
Il est également utilisé en cuisine pour réaliser un fond de sauce ou déglacer les sucs de viande.

Enfin, de nombreux établissements l’utilisent comme ingrédient incontournable de cocktails, à qui il apporte fraîcheur et délicatesse aromatique.


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Quand une exploitation agricole se transforme en réserve naturelle régionale

Quand une exploitation agricole se transforme en réserve naturelle régionale


Malgré l’intensification de l’agriculture, la ferme du Moulin de la Ville lutte pour protéger et préserver un milieu naturel à la riche biodiversité.

Crédit photo: CPIE Pays de Serres-Vallée du Lot- Association ARPE 47

Une certaine vocation écologique

C’est à toute proximité de la bourgade de Tombebœuf que se trouve la ferme du Moulin de la Ville.

Pendant fort longtemps, les propriétaires, la famille Piveteau, se sont livrés à la polyculture, assez massive en Lot-et-Garonne.

Pourtant, la dernière génération a décidé de revoir son modèle, excédée par l’agriculture intensive et l’utilisation des produits phytosanitaires.

« Mes parents étaient des écolos sans le savoir. Pendant leur activité, ils ont observé les oiseaux, les insectes et les fleurs présents sur leurs terres et n’ont pas voulu que tout cela disparaisse. Ils n’ont pas souhaité vendre à d’autres agriculteurs pour faire du tournesol ou du blé » précise Lydie Piveteau, la propriétaire, à Céline Belliard de Rue 89 Bordeaux (09/11/2020).

Dès les années 90, la famille a eu à cœur de valoriser ses terres, en traçant un circuit de promenade au sein de la forêt alluviale et en maintenant les espaces semi-naturels dans un bon état de conservation.

De fait, les 12 hectares de l’exploitation, dont une partie a été reconvertie en prairie de fauche depuis une vingtaine d’années, constituent un domaine préservé au cœur d’un territoire tout entier dédié à l’activité agricole.

Le paradis de la biodiversité

Depuis le retour à la vie « sauvage », le domaine du Moulin de la Ville s’est transformé en véritable îlot de quiétude. Les milieux naturels se sont développés, à l’instar des prairies humides ou permanentes, de la lande à fruticée, des ruisseaux, de la chênaie mésophile, des forêts alluviales ou encore des pelouses à orchidées.

La flore laisse découvrir des espèces protégées, comme la jacinthe romaine, la tulipe sylvestre et l’orchis à fleurs lâches.

Ce retour en force du monde végétal contribue à celui de la faune, qui se révèle riche et variée. Au total, plus de 300 espèces ont été recensées, dont 95 sont protégées au niveau national. Les différentes études ont ainsi permis de recenser de nombreux oiseaux, qu’ils soient nicheurs ou pas, parmi lesquels la chouette hulotte, le busard Saint-Martin, le milan royal et le héron pourpré.

Parmi les mammifères, le site abrite des renards roux, des blaireaux, des lapins de garenne, des putois d’Europe et même des loutres. L’endroit présente un écosystème favorable à l’accueil des musaraignes et des chauves-souris, qui se seraient déjà installées, selon les premières études.

Les amphibiens trouvent sur place toutes les conditions propices à leur développement. Les différents inventaires ont ainsi permis d’identifier la présence de tritons marbrés et de pélodytes ponctués.

Enfin, cinq espèces de reptiles ont été observées, dont le lézard vert ou la couleuvre à collier. Le site offre en effet de nombreux milieux favorables aux serpents (haies, zones humides, prairies…), laissant d’ailleurs supposer la présence de la couleuvre d’Esculape, inconnue en Lot-et-Garonne.

En route pour le classement !

L’implication des propriétaires a permis, au cours des dernières années, de préserver le site, riche d’une grande biodiversité que nourrit la mosaïque d’habitats naturels. Leurs efforts ont déjà permis d’obtenir le label départemental « Espace Naturel Sensible » depuis 2011.

Surtout, la famille Piveteau a su se tourner vers l’association ARPE 47 (CPIE Pays de Serres-Vallée du Lot) pour l’aider à pousser plus loin son ambition et prétendre au classement en Réserve Naturelle Régionale (RNR), un précieux sésame qui permettrait de faire face aux pressions agricoles environnantes.

Depuis déjà quelques années, l’association procède à un référencement méticuleux des nombreuses espèces qui composent le territoire. Le souhait est de constituer un dossier solide en vue du futur classement. Une première sollicitation du Conseil Régional a d’ailleurs été initiée dès 2014 afin de mieux cerner les modalités administratives nécessaires à l’obtention du statut de RNR.

Les démarches juridiques n’empêchent bien sûr pas d’ouvrir le site aux visiteurs, à travers des sorties thématiques. Le public peut ainsi observer les amphibiens, mammifères et oiseaux, découvrir le verger riche de nombreuses variétés anciennes ou plus simplement s’imprégner de la beauté des lieux.

Il est également prévu d’y organiser des échanges sur l’agroécologie en partenariat avec des professionnels de l’agriculture (INRA, Agrobio47, Conservatoire Végétal d’Aquitaine de Montesquieu).

Enfin, le CPIE poursuit son action en assurant notamment le suivi des populations d’orchis bouffons et de tulipes sylvestres et en organisant différents ateliers participatifs, à l’instar des pêches de l’écrevisse de Louisiane, espèce invasive.

La politique de préservation du site passe aussi par la mise en place d’évènements (projection de films, randonnées …) destinés au public afin de le sensibiliser à la valeur patrimoniale de ce petit bout de paradis.


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Journées du Patrimoine 2020 : quelques (agréables) idées de découverte

Journées du Patrimoine 2020 : quelques (agréables) idées de découverte


Le Sud-Ouest profite d’un patrimoine si riche et varié qu’il a bien fallu procéder à une sélection, forcément imparfaite et subjective.

Des visites guidées pour découvrir tous les recoins de la magnifique bastide de Saint-Justin, en terres d’Armagnac – Crédit photo: Tourisme Landes

DORDOGNE

Château de Gageac

Le château fut construit au XIIe siècle au titre de tour de garde entre Bergerac et Sainte-Foy-La-Grande, puis renforcé au XIVe siècle pour devenir une place forte, capable d’accueillir plusieurs centaines d’hommes. Au XVIIe, il fut transformé en habitation et on y édifia un magnifique pigeonnier pour montrer la présence d’une seigneurie.
La visite, assurée par le propriétaire actuel, prévoit notamment la découverte du donjon (pour les plus de 12 ans), la grande cuisine nichée dans la cave et bien sûr le pigeonnier.
Le château est classé à l’Inventaire des Monuments historiques (ISMH) depuis 1948


Où : Le Bourg, 24240 Gageac-et-Rouillac
Quand : samedi 19 et dimanche 20 septembre de 10h30 à 19h.
Contact / infos : Tél. 05 53 27 85 69 – Web : www.chateau-gageac.com

chateau de gageac
Crédit photo: Père Igor – CC BY-SA 3.0

Cabanes en pierre sèche du Causse de Savignac

Les Journées du Patrimoine, ça s’apprécie aussi avec de bonnes chaussures de marche. À Savignac-les-Églises, c’est un sentier de 3 km qui attend les visiteurs. Il déambule parmi 23 cabanes en pierre sèche construites au cœur d’une forêt préservée (et mystérieuse !). Ces réalisations sont le fruit d’un savoir-faire ancestral et d’un sol ingrat où chaque mise en culture nécessite l’élimination de très nombreuses pierres qui affleurent de la mince couche de terre arable.
Ces pierres ont notamment été utilisées pour construire des cabanes qui permettaient de stocker des outils et du matériel, de fermer les bêtes et de se mettre à l’abri des intempéries.


Où : Le Bost, 24420 Savignac-les-Églises
Quand : dimanche 20 septembre. Départ à 14h30 sur le Parking du Causse (suivre les panneaux depuis le bourg de Savignac-les-églises) et retour vers 17h.
Contact / infos : Tél. 09 67 47 98 23

Crédit photo: Pierreseche.com

Moulin à papier de la Rouzique

Bâti au XVIe siècle, le moulin de la Rouzique, considéré comme le berceau de la papeterie dans le Sud-Ouest, a été restauré pour perpétuer l’art de la fabrication du papier chiffon. Chaque année, l’économusée accueille plus de 15 000 visiteurs, qui peuvent découvrir toutes les étapes de production à travers les démonstrations et les ateliers. C’est aussi l’occasion de découvrir les collections de filigranes, dont certains datent du Moyen-Âge.


Où : Route de Varennes, 24150 Couze et Saint-Front
Quand : le 19 septembre – Réservation conseillée.
Contact / infos : Tél. 05 53 24 36 16 – Web : moulin-rouzique.com

Crédit photo: Pays de Bergerac Tourisme

Château de Losse

Le château a été construit entre 1570 et 1576 à l’emplacement d’une forteresse médiévale, entourée par des murailles et de profondes douves. Le monument affiche fièrement son architecture Renaissance, que viennent compléter les magnifiques jardins, d’ailleurs labellisés « Jardins remarquables ». Propriété de Jean II de Losse, précepteur du roi Henri IV et gouverneur de Guyenne, le château a été classé Monument historique en 1932.
Xavier Pagazani, chercheur au service régional Patrimoine et inventaire de Nouvelle Aquitaine, animera la présentation dédiée aux dernières recherches sur l’histoire et l’architecture du château.


Où : Allée du Château de Losse, 24290 Thonac
Quand : le 20 septembre – Nombre de places limité à 20 – Réservation obligatoire par téléphone.
Contact / infos : Tél. 05 53 50 80 08 – Web : www.chateaudelosse.com

Crédit photo: TRSL – Travail personnel – CC BY-SA 3.0

Bastide de Monpazier

Le Bastideum proposera du vendredi au dimanche des visites insolites de Monpazier.
Au programme :
– visite théâtralisée de la bastide. Durant environ 1h, suivez votre guide Clothilde pour une visite théâtralisée de Monpazier. Rendez-vous au Bastideum, musée de Monpazier dont elle connaît les secrets. Suivez-là dans les rues de Monpazier, elle vous emmènera à la rencontre de personnages qui ont marqué l’histoire de la Bastide au fil des siècles ! Pour terminer, Clothilde vous invite à une petite collation dans le jardin d’inspiration médiéval du Bastideum ; l’occasion pour vous d’affronter autour de nombreux jeux anciens.
– Escapade nocturne : Clothilde vous propose aussi de porter un autre regard sur Monpazier à la tombée de la nuit. Muni d’un flambeau, vous déambulerez à travers les ruelles à la rencontre des personnages.


Où : 8 rue Jean Galmot, 24540 Monpazier
Quand : Du 18 au 20 septembre
Contact / infos : Tél. 05 53 57 12 12 – Web : www.bastideum.fr

Crédit photo: MOSSOT – Travail personnel – CC BY-SA 3.0

GIRONDE

La Grande Halle Voyageurs de la gare Bordeaux Saint-Jean

Construites en 1898, les « grandes halles Voyageurs » apparaissent comme un emblème de la première Révolution industrielle (par l’utilisation du métal pour la structure et la pose de verrières) et du développement du réseau de chemins de fer en France. La verrière ferroviaire est la plus grande d’Europe.
Le chantier de rénovation, lancé en 2016, a permis de renforcer de et de placer des pièces de charpente après déplombage et désamiantage, de remettre en peinture la charpente, de changer les couvertures vitrées et zinc, de reposer du verre sur les verrières en remplacement des plaques de polycarbonate et de rénover l’éclairage.
Aujourd’hui, la verrière est plus belle que jamais !


Où : Rue Charles Domercq, 33800 Bordeaux
Quand : samedi 19 septembre, de 9 h à 16h – Inscription obligatoire
Contact / infos : Web: www.garesetconnexions.sncf/fr/gare/frboj/bordeaux-saint-jean

Crédit photo : Christophe.Finot — Travail personnel – CC BY-SA 2.5

Opéra National de Bordeaux

Le monument emblématique de Bordeaux (parmi quelques autres quand même !) ouvre ses portes au grand public et on peut d’ores et déjà anticiper le succès de l’opération.
Conçu par l’architecte Victor Louis, l’opéra fut inauguré en 1780. Considéré comme un véritable « temple des arts », d’inspiration néoclassique, le Grand Théâtre offre depuis toujours une acoustique exceptionnelle.
De nos jours, son actualité culturelle, riche et diverse attire chaque année plus de 250 000 visiteurs.
Un parcours de visite original est prévu dans le cadre des Journées du Patrimoine.


Où : Place de la Comédie, 33000 Bordeaux.
Quand : samedi 19 septembre, de 13h à 19h.
Contact / infos : Tél. 05 56 00 85 95 – Web: www.opera-bordeaux.com

Crédit photo: Marc Ryckaert (MJJR) — Travail personnel – CC BY-SA 3.0

Grotte Célestine de Rauzan

La grotte est donc située à Rozan, à 50 km à l’Est de Bordeaux. Il s’agit de l’unique rivière souterraine aménagée en Gironde. La grotte, creusée dans la roche calcaire par l’eau, date du quaternaire. Elle fut découverte par hasard en 1845, avant de retomber dans l’oubli pendant une soixantaine d’années.
C’est un peu dommage, car les lieux offrent des décors somptueux, composés de coulées de calcite, de stalactites et de stalagmites, de draperies et de gours.
Il n’est bien sûr pas envisageable de partir à la découverte de la grotte Célestine en tong, mais pas de souci. Le public se voit remettre des bottes et des casques à l’entrée, avant de plonger 13 mètres sous terre.


Où : 8 rue Lansade, 33420 Rauzan
Quand : samedi 19 septembre et dimanche 20 septembre de 10h à 19h.
Contact / infos : Tél. 05 57 84 08 69 – Web :www.grotte-celestine.fr

Crédit photo: Gironde Tourisme

Phare de Cordouan

À n’en pas douter, le phare de Cordouan participe à l’identité de la Gironde. Depuis l’Antiquité, on allume des feux à cet endroit précis de l’estuaire au regard de sa dangerosité, avant qu’une première tour ne soit érigée en 1360, haute de 16 mètres. Plus de deux siècles plus tard, Henri III demande à l’architecte Louis de Foix de reconstruire le phare, tombé en ruines. La construction s’achève, après bien des péripéties, en 1611. Le phare des rois, comme on l’appelle alors, se dresse fièrement à 37 mètres et son impressionnante architecture contribue à sa réputation internationale. On parle même de « huitième merveille du monde » Enfin, en 1786, une nouvelle vague de travaux permet de le surélever d’une vingtaine de mètres.
Le monument n’a rien perdu de sa superbe. Profiter de la vue qu’offre son sommet se mérite puisque pas moins de 311 marches attendent les visiteurs les plus motivés. Le réconfort après l’effort.


Où : 33123 Le Verdon-sur-Mer
Quand : samedi 19 septembre, de 9h30 à 13h
Contact / infos : Tél. 05 57 33 13 16 – Web : www.phare-de-cordouan.fr

Crédit photo: Dimimis – Own work – CC BY-SA 3.0

Cabane du résinier à Lège Cap-Ferret

La cabane du résinier, c’est en fait l’entrée principale de la réserve des prés salés d’Arès et Lège Cap Ferret. L’association Cap Termer, fondée en 2000, suit la noble ambition d’initier les visiteurs à la nature et à sa protection, en profitant de la proximité des plus grands prés salés d’Aquitaine, qui s’étendent sur plus de 200 ha.
« De par le jeu des marées, les prés salés sont constitués de microhabitats diversifiés. Ils accueillent des espèces de plantes et d’insectes, rares et protégées, qui supportent des conditions écologiques très particulières : recouvrement temporaire par l’eau de mer et présence de sel dans le sol.
La réserve contient également, sur le secteur endigué, des réservoirs à poissons du XIXe siècle qui offrent un milieu d’eau saumâtre apprécié par la tortue Cistude » précise l’association sur son site Internet.
La découverte des lieux est assurée par un guide naturaliste. À vos jumelles !


Où : Départementale 106, 33950 Lège-Cap-Ferret (se garer devant la cabane)
Quand : vendredi 18 septembre, de 16h à 18h (sur inscription)
Contact / infos : Tél. 06 28 41 03 98 – Web : www.captermer.com

Crédit photo: Fête de la Nature

LANDES

Musée de l’Hydraviation

C’est à Henri Fabre (1882-1984) que l’on doit le premier hydroaéroplane au monde. Construit en 1908, le Trimoteur était malheureusement trop lourd pour déjauger (s’élever sur l’eau) à cause du poids de ses trois moteurs. Fabre réussit finalement à déjauger avec son Canard à flotteurs et amerrir sur l’étang de Berre le 28 mars 1910.
Situé sur le lieu mythique de l’ancienne base Latécoère, le Musée de l’Hydraviation, au label « Musée de France », raconte l’histoire des hydravions depuis les précurseurs sur leurs étranges machines jusqu’aux appareils actuels du monde entier. Il propose à ses visiteurs d’entrer dans la légende, celle des vols transatlantiques vers New York ou Fort-de-France, à l’âge d’or de l’hydraviation.


Où : 332 rue Louis Bréguet, 40600 Biscarrosse Ville
Quand : Samedi 19 et dimanche 20 septembre de 14h à 18h
Contact / infos : Tél. 05 58 78 00 65 – Web : www.hydravions-biscarrosse.com

Crédit photo: Tiraden — Travail personnel – CC BY-SA 4.0

La vie en Chalosse

Le domaine Fayet invite ses visiteurs à la curiosité vitico-littéraire en proposant une visite de la ferme, des vignes, du pressoir et du chai. Après un pique-nique traditionnel dans le jardin, c’est l’exposition « Lahosse, hier et aujourd’hui » qui ouvre ses portes, suivie d’une causerie sur Lahosse et le domaine de Fayet. En bouquet final, il sera procédé à la lecture de l’ouvrage « Cahier d’une vie en Chalosse ».


Où : 2432 route des Coteaux, 40250 Lahosse
Quand : dimanche 20 septembre, à 10h
Contact / infos : Tél. 07 67 33 91 59 – Web : www.domainefayet.fr

Bastide de Saint-Justin

Et pourquoi pas une balade commentée de la bastide landaise, construite au XIIIe siècle ? C’est l’occasion d’en apprendre davantage sur sa place bordée d’arcades, son chemin de ronde, son église, sa prison et ses différents quartiers.
Située dans les Landes d’Armagnac, la bastide de Saint-Justin intègre en ses murs un petit et magnifique manoir, propriété au XIXe siècle d’un médecin réputé, entomologiste et naturaliste héritier du « siècle des Lumières ». Le monument se compose d’une tour médiévale et de bâtiments épars une réussite d’architecture romantique.
Une raison supplémentaire pour découvrir en toute quiétude la bastide de Saint-Justin.


Où : Bastide de Saint-Justin, 40240 Saint-Justin
Quand : Samedi 19 septembre, à 10h sur la place des Tilleuls
Contact / infos : Tél. 05 58 44 86 06

Crédit photo: J-M Tinarrage – Commune de Saint-Justin

Musée du lac de Sanguinet

Fruit de 40 ans de recherches archéologiques subaquatiques réalisées par le Centre de Recherches et d’Études Scientifiques (CRESS), le musée présente une collection rassemblant 450 objets témoignant de la vie quotidienne des humains et leur environnement depuis le néolithique jusqu’à nos jours.
L’espace d’exposition permanent, divisé en 3 sections chronologiques (néolithique, âge des métaux et antiquité) développe les thématiques de l’habitat, l’artisanat, l’agriculture, l’élevage, la métallurgie et la navigation.


Où : 112 place de la Mairie, 40460 Sanguinet
Quand : Samedi 19 et dimanche 20 septembre, de 10h à 12h et de 14h à 17h15 – Les visites commentées doivent être réservées au préalable par téléphone.
Contact / infos : Tél. 05 58 78 02 33 – Web : www.musee-lac-sanguinet.fr

Crédit photo: Musée du Lac de Sanguinet

Château de Caumale

Le château de Caumale, médiéval, est entouré de murs d’enceinte, transformés et ouverts en chais, il subsiste deux tours basses du XIIe siècle, les cinq autres tours du château datent des XVe et 16 XVIe siècles.
Sa silhouette évoque les châteaux gascons du Moyen Âge. Son corps de logis carré dispose de quatre tours d’angle, la tour de la poterne la tour aux grains, de l’oratoire, de guet et la grande tour d’escalier qui mène à la chambre du gouverneur Rochambeau.
Le Gabardan, fief de Gaston Fébus, est une terre de chasse, et Caumale, château de défense pendant les guerres de Cent-Ans et de Religions, a toujours été un refuge pour Gabarret, sa ville et son monastère. L’abbé Devert parle de l’entrée d’un souterrain à Gabarret vers Caumale.


Où : Route de Castelnau-d’Auzan, 40310 Escalans
Quand : Vendredi 18 septembre de 20h à 21h – samedi 19 septembre de 10h30 à 20h – dimanche 20 septembre de 10h30 à 17h30
Contact / infos : Tél. 07 71 14 11 59 – Web : www.chateaudecaumale.fr

Crédit photo: Angelique de Lary – Travail personnel – CC BY-SA 3.0

LOT-ET-GARONNE

Château de Salles et chais Feugarolles

En France, les Journées du Patrimoine sont forcément liées, de près ou de loin, au vignoble qui représente une part importante de notre culture. Dans le Lot-et-Garonne, le château de Salles, dirigé par Henri de Batz, descendant direct de d’Artagnan, produit un vin d’appellation Buzet AOC.
Le programme se veut simple mais pédagogique : visite du chai, commentaires sur la vinification en cours, dégustation des vins de Buzet. Pour les plus jeunes : dégustation de jus de raisin et de raisin de table.
C’est aussi l’occasion d’admirer le château familial depuis le XVIIIe et le jardin à la française.


Où : Château de Salles , 47230 Feugarolles (au village de Feugarolles, l’église doit être votre repère. Tournez en direction d’Espiens et suivre les flèches Château de Salles).
Contact / infos : Tél. 06 83 42 69 93 – www.chateau-salles-buzet.com

Crédit photo: Albret Tourisme

Concert à la chapelle des Pénitents Blancs

Inscrite au titre des Monuments Historiques en 1994, la chapelle des Pénitents Blancs de Villeneuve-sur-Lot a été classée en 2014 avec son mobilier. Ce statut a permis d’initier une réflexion autour de sa restauration intérieure dont les travaux ont démarré en janvier 2019 et se sont achevés fin février 2020.
Croisant restauration et muséographie, le chantier s’est axé sur la restauration intérieure de la chapelle proprement dite et des bâtiments annexes, avec réfection complète de l’électricité, désencrassage total du bâtiment, restauration des boiseries, des faux marbres, des vitraux, de la nef avec son système de voûte, de ses vitreries peintes, des consoles du XIIIe.
Les Journées du Patrimoine offriront l’occasion de découvrir les lieux en assistant au concert de Jodël Grasset-Saruwatari, dont le talent associe musiques actuelles et instruments médiévaux.


Où : 50 rue de l’écluse, 47300 Villeneuve-sur-Lot
Quand : Vendredi 18 septembre, de 20h30 à 22h
Contact / infos : Tél. 05 53 70 85 08 – Web : http://www.ville-villeneuve-sur-lot.fr/visites-de-la-chapelle-des-penitents-blancs-681.html

Crédit photo: MOSSOT — Travail personnel – CC BY 3.0

Château de Favols

Habituellement fermé à la visite, le château de Favols ouvre ses portes dans le cadre des Journées du Patrimoine, pour une découverte des lieux assurée par les propriétaires et l’exposition de peintures de Louise Guittard et François Peltier.
Le bâtiment, est à l’orgine une maison forte, dominant le passage sur le Lot. Ses parties les plus anciennes datent des XIIIe et XIVe siècles. Le nom de Favols dans sa forme latine de Favolibus signifie « endroit de passage ». C’était probablement un château péager qui a été édifié par la famille de Favols. Cette famille est citée dans les hommages rendus au comte de Toulouse en 1259.
Le château a été inscrit au titre des Monuments historique en décembre 2015 (ISMH) pour l’ensemble du bâtiment et ses abords.


Où : Favols, 47300 Bias
Quand : Samedi 19 septembre de 10h à 12h et de 14h à 19h, dimanche 20 septembre de 14h à 19h.
Contact / infos : Tél. 05 53 70 28 19

Crédit photo : Guytas13 — Travail personnel – CC BY-SA 4.0

Exposition permanente « Abel Boyé, un artiste marmandais »

Abel Dominique Boyé, fils de Louis, cordonnier et de Françoise Constant, est né à Marmande le 6 mai 1864. Dès neuf ou dix ans, il a déjà un goût marqué pour le dessin. Il commence un apprentissage à l’atelier familial où il ébauche les premiers croquis, portraits ou caricatures, sur les plaques et semelles de cuir support préféré de son père.
En 1883, il entre à l’École des Beaux-Arts de Paris, où il est l’élève de Benjamin Constant.
Abel Boyé fut un travailleur acharné et infatigable. Jusqu’à la fin de sa vie, il exposa dans les plus grands salons de son époque ainsi que dans les plus réputées des galeries d’art.


Où : Musée Albert Marzelles, 15 rue Abel Boyé 47200 Marmande
Quand : Samedi 19 et dimanche 20 décembre, de 10h à 18h
Contact / infos : Tél. 05 53 64 42 04 – Web : http://www.mairie-marmande.fr/index.php/le-musee-marzelles

Abel-Dominique Boyé – L’eau courante

Tour du Roy

Selon la légende, la Tour du Roy de Sainte-Livrade-sur-Lot serait un vestige d’un château construit par Richard Cœur de Lion. Plus sûrement, elle fait partie des vestiges de l’enceinte médiévale qui entourait la ville. Un fossé alimenté en eau par deux ruisseaux aurait précédé cette muraille. Il pourrait s’agir, selon une dernière hypothèse, de la maison forte d’un seigneur des environs protégeant la ville.
À la Révolution, la tour est devenue la propriété de la commune qui en a fait une prison.


Où : Bourg , 47110 Sainte-Livrade-sur-Lot
Quand : Samedi 19 et dimanche 20 septembre, de 10h à 12h et de 14h à 17h30 – Sur inscription (visites libres ou guidées).
Contact / infos : Tél. 05 53 71 54 81

Crédit photo: Grand Villeneuvois

PYRÉNÉES-ATLANTIQUES

Maison du poète Francis Jammes

Construite en 1781 à Orthez, la maison du célèbre poète épouse une architecture de style béarnais, avec un logis central que complètent une grange et des dépendances. Francis Jammes y vit de 1897 à 1907 et y écrit une partie essentielle de son œuvre, après avoir été remarqué par Mallarmé et Gide. On lui doit notamment son premier recueil poétique, « De l’Angélus de l’aube à l’Angélus du soir », publié en 1898.
C’est dans cette maison que le poète Charles Guérin vient lui rendre visite et écrit à ce titre : « Ô Jammes, ta maison ressemble à ton visage… ».


Où : 7 avenue Francis-Jammes, 64300 Orthez
Quand : Du vendredi 18 septembre à 10h au dimanche 20 septembre à 17h30
Contact / infos : Tél. 05 59 12 30 40

Crédit photo: Coeur de Béarn

Ateliers Pariès, chocolatier depuis 1895

Les visiteurs sont invités à s’immiscer dans le monde de la confiserie et de la pâtisserie en présence des ouvriers chocolatiers, confiseurs et pâtissiers de la célèbre maison Pariès, à qui l’on doit entre autres le célèbre touron basque !
Après avoir assisté aux différentes étapes de production, le public pourra profiter d’une dégustation gratuite des cinq spécialités de l’artisan confiseur, pour le bonheur des grands et des petits.


Où : Zone de Poutillenea, 64122 Urrugne
Quand : Samedi 19 septembre, de 9h à 11h30
Contact / infos : Tél. 05 59 22 06 00 – Web : www.paries.fr

Crédit photo: Maison Pariès

Jardin-verger de légumes anciens

Le Jardin a été initié sur la commune d’Assat en 2013 pour servir de support à des formations destinées aux adultes en réinsertion, souhaitant s’orienter vers des emplois liés aux cultures légumières.
En 2014, le Conservatoire des Légumes Anciens du Béarn a émis le souhait d’orienter et de transformer ce jardin-verger en un site pédagogique destiné aux scolaires et au grand public.
Le jardin accueille en ses terres plus de 500 espèces et variétés de légumes, de plantes vivaces et annuelles, dont la plupart ont été oubliées au fil du temps. C’est aussi un verger, riche de 120 arbres fruitiers dont 70 pommiers d’anciennes variétés locales.
Les 6500 m² du jardin sont bien sûr cultivés dans le plus grand respect du sol, sans aucun intrant chimique.
C’est enfin et surtout une parfaite opportunité de sortie pour petits et grands qui, en plus de découvrir les lieux, profiteront des explications avisées des bénévoles de l’association.


Où : 3 bis route du Bois, 64510 Assat
Quand : Samedi 19 et dimanche 20 septembre de 10h à 12h et de 14h à 18h
Contact / infos : Tél. 05 59 60 78 03 – Web : https://clab64.fr

Crédit photo : Conservatoire des Légumes Anciens du Béarn

Maison Louis XIV

C’est une magnifique maison de Saint-Jean-de-Luz qui s’offre à la visite dans le cadre des Journées du Patrimoine. Construite en 1643 pour un armateur, elle accueillit le roi Louis XIV en 1660 quelques mois avant son mariage avec l’Infante Marie-Thérèse.
Appartenant à la même famille depuis toujours, la maison a su conserve ses décors, son mobilier et ses tableaux d’époque.
La visite se situe au deuxième étage, précisément où vivaient les maîtres de maison et où séjourna le roi.


Où : 6 place Louis XIV , 64500 Saint-Jean-de-Luz
Quand : Samedi 19 et dimanche 20 septembre de 10h30 à 12h30 et de 14h30 à 18h30
Contact / infos : Tél. 05 59 26 27 58 – Web : www.maison-louis-XIV.fr

Crédit photo: Maison Louis XIV

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