Le Dogue de Bordeaux est-il vraiment originaire de Bordeaux ?
L’adorable toutou ne vient pas précisément de la capitale girondine, mais plutôt d’Aquitaine. Ses ancêtres auraient été introduits en Gaule dès le Ve siècle, lors des grandes invasions.
Olivier Sorondo – 5 octobre 2020 – Dernière MAJ : le 5 octobre 2020 à 20 h 17 min
Dure destinée que celle du Dogue de Bordeaux – Crédit photo: Sandra Carmen Maschke – Flickr
Un chien à l’ancienneté longue comme une patte
L’origine réelle du Dogue de Bordeaux suscite quelques interrogations, peut-être en raison de sa très longue histoire. Pour certains, ses ancêtres auraient accompagné les légions romaines dès le 1er siècle avant J.-C.
Pour d’autres, c’est aux Alains, un peuple iranien nomade, que l’on devrait son introduction sur notre sol. Lors de la période des grandes invasions, qui secouent l’Europe dès l’an 375, les Alains fuient devant les Huns et se retrouvent en Germanie. Ils franchissent ensuite le Rhin, accompagnés d’autres tribus en 407 et dévastent la gaule romaine, où ils s’installent pendant plusieurs décennies. L’Aquitaine n’échappe pas à leur emprise.
Ces guerriers, accompagnés de chiens de combat, auraient introduit l’Alano en Espagne, un molosse avant tout destiné à garder le bétail.
Une autre hypothèse suggère que le dogue de Bordeaux, race indigène, serait issu de croisements entre le Mâtin napolitain, le Mâtin du Tibet, l‘Alano espagnol et le Mastiff anglais. Cette piste de croisements semble vérifiée, quelle que soit l’origine réelle du chien.
La première littérature faisant allusion à l’animal revient au comte de Foix Gaston III qui, dans son Livre de chasse, mentionne un chien « dont la morsure est équivalente de celle de trois lévriers ».
Le Dogue de Bordeaux se développe principalement en Aquitaine, compagnon fidèle de la noblesse locale. Il se montre utile pour la chasse au gros gibier et indispensable comme gardien des domaines.
Quelques risques de disparition, quand même
Si la Révolution française est particulièrement difficile pour les aristocrates du Sud-Ouest (ou du pays d’ailleurs), elle l’est aussi pour les pauvres chiens, massacrés du fait de leur proximité avec leur maître. La race, géographiquement limitée, se retrouve menacée. Les quelques spécimens survivants quittent la splendeur des châteaux pour s’imposer comme gardiens de fermes.
Les conflits humains ne semblent décidément pas convenir au pauvre toutou, une nouvelle fois menacé d’extinction lors de la Première puis de la Seconde Guerre mondiale. Il faut quand même dire que la race, malgré son ancienneté, reste plus discrète et moins répandue que celle des caniches ou des bergers allemands.
Crédit photo: pipilongstockings – Flickr
Il faut toute l’énergie de l’éleveur périgourdin Maurice Van Capel au lendemain de la Seconde Guerre mondiale pour installer durablement le Dogue de Bordeaux dans le paysage canin français. Son combat est relayé par Raymond Triquet, président de la Société des Amateurs de Dogues de Bordeaux, qui assure la promotion du chien, se démène pour sa reconnaissance et encourage son élevage.
La race n’est d’ailleurs officiellement reconnue par la Fédération Cynologique Internationale qu’en 1951.
C’est sûrement grâce à l’énergie de ces deux hommes que le Dogue de Bordeaux est un chien particulièrement apprécié, au-delà des frontières de l’Aquitaine et même du pays.
Ce molosse aime les enfants
Difficile de ne pas être impressionné en regardant un Dogue de Bordeaux. La bête a des arguments massifs à faire valoir : mâchoires larges, tête courte en forme de trapèze, corps puissant et musclé, avec un garrot bien marqué.
On l’imagine fort bien garder un domaine ou une maison, sachant se faire imposer sans trop d’effort.
Pourtant, le Dogue de Bordeaux est réputé être un excellent chien de compagnie, très heureux au sein d’une famille. Son instinct protecteur convient bien aux enfants, avec lesquels il se montre doux, patient et prévenant.
De nature plutôt tranquille, il aime jouer avec ses maîtres, dont il connaît toutes les habitudes. Pas têtu, bonne pomme, il se contente de deux balades par jour pour rester en forme. Une grosse peluche, quoi.
Troisième volet de notre série consacrée aux spécialités apéritives conçues et fabriquées dans le Sud-Ouest. Après la Dordogne et les Landes, c’est le Pays basque qui nous ouvre son buffet.
Olivier Sorondo 1 octobre 2020 – Dernière MAJ : le 1 avril 2021 à 14 h 02 min
L’eau à la bouche ? Non ? Vraiment ? Crédit photo: Basotxerri (own work) – CC BY-SA 4.0
NB : Cet article n’est pas un publirédactionnel. Aucune rétribution n’accompagne la citation des produits ou la publication des liens hypertextes, précisés à seul titre informatif.
Il va sans dire que l’abus d’alcool est dangereux pour la santé. Il convient donc de découvrir ces apéritifs avec la modération qui s’impose.
Oui, chez les Basques, toutes les occasions sont bonnes pour se réunir : faire la fête, chanter, danser, assister à un match de rugby ou à une partie de pelote, aller à la messe (enfin, pas toujours). L’apéritif n’échappe bien sûr pas à la règle, qu’il soit pris entre amis ou en famille, sur la terrasse d’un café ou dans la salle à manger de l’exte.
Le patxaran, la boisson emblématique
L’on dit du patxaran qu’il fut servi au mariage de Gonofre de Navarra, fils du roi Charles III, avec Doña Teresa de Arellano en 1415. La liqueur navarraise peut donc se vanter d’un bel historique, même si c’est surtout au XXe siècle qu’elle profita d’un essor commercial, notamment relayé par l’hôtellerie basque, de l’autre côté des Pyrénées.
La fabrication passe par la macération de prunelles sauvages dans de l’alcool anisé. Le fruit provient du prunus spinosa, arbuste fruitier de la famille des rosacées, à l’instar du prunier et du pêcher. On cueille ses prunelles à partir du mois d’août. Elles sont certes comestibles, mais développent un goût âpre et désagréable. Toute leur subtilité se révèle après une macération d’au moins quatre mois dans de l’alcool anisé.
La liqueur est essentiellement produite en Navarre, mais du côté du Pays basque français (ou du Nord, on ne veut froisser personne), quelques producteurs se lancent également dans l’aventure, tel Jean-Marie Arçuby, installé à Villefranque. L’agriculteur y a planté 150 prunelliers et peut compter sur ses amis pour la récolte au cœur de l’été. Le travail s’annonce délicat, puisque les fruits sont cueillis un à un, après avoir vérifié leur niveau de maturité. Seules les prunelles bien noires et souples sous les doigts ont le droit d’entrer dans la composition du patxaran, que Jean-Marie Arçuby veut de haute qualité.
La production de patxaran de Jean-Marie Arçuby vise une certaine qualité – Crédit photo : ANAA
« Au laboratoire, l’anisette maison attend les prunelles pour une plongée à raison de 100 kilos de prunelles pour 500 litres d’alcool. Secret de fabrication oblige, on apprendra seulement que cette anisette se compose d’alcool pur agricole, d’huiles essentielles d’anis vert, d’anis étoilé, et bien sûr un peu d’eau » précise Florence Beck dans Sud-Ouest (22/08/20212).
Bon alors, on parle de cidre ou pas ?
Évoquer les apéritifs basques sans mentionner le cidre relèverait du crime de lèse-majesté. Le pays profite d’un microclimat plutôt favorable, justifiant la culture de très nombreuses pommeraies dès le XIe siècle.
Il semblerait même que ce sont les marins basques qui l’auraient fait connaître à leurs collègues normands, une supposition qui fait bondir Laurent Ridel, historien… normand. « Évidemment, je ne suis pas un spécialiste de l’histoire de cette région, mais la plus ancienne piste que j’ai découverte apparaît dans un guide du XIIe siècle à destination des pèlerins qui se rendaient à Saint-Jacques-de-Compostelle (…) Ce guide prévient le pèlerin qu’il pourra trouver au Pays basque du cidre en abondance. Les premières mentions de ce breuvage en Normandie remontent à 1082. Les preuves seraient donc plus anciennes » déclare-t-il à Pantxika Delobel, de Sud-Ouest (20/01/2020). On attend avec impatience la contre-expertise d’un historien basque, qui ne saurait tarder.
La (petite) polémique n’a certainement pas lieu d’être, car l’appellation basque est le sagarnoa, c’est-à-dire le vin de pommes. Ses caractéristiques sont de ne pas être pétillant, de ne pas contenir de sucre, de titrer entre 6 et 7% et de profiter d’une maturation poussée à son maximum. Autant de facteurs qui ne répondent pas à la règlementation française propre au cidre. On parlera plutôt d’un fermenté de pommes.
La consommation du sagarnoa se révèle beaucoup plus enthousiaste au Pays basque espagnol (ou du Sud, on ne veut froisser personne). Elle s’établit ainsi à plus d’un million de litres en Guipuzcoa, contre 150 000 litres de notre côté des Pyrénées.
Dans le respect des traditions, on peut déguster la boisson dans une sagardotegia, c’est-à-dire une cidrerie. Le rituel est simple, même s’il demande un peu de pratique. Dès l’annonce faite en salle par le producteur, il faut se présenter devant les énormes tonneaux avec son verre et se tenir prêt à recueillir le breuvage qui jaillit lorsque l’on retire le txotx (petit bout de bois qui bouche le trou du tonneau) au cri de « mojon ! » (ça mouille !). Le but est avant tout d’oxygéner le cidre et de libérer le gaz carbonique afin de profiter d’une boisson pleine de saveurs.
Si les sagardotegias se comptent par dizaines en Guipuzcoa, elles se font plus rares dans les provinces basques françaises. Il convient de citer l’établissement Txopinondo, situé à Ascain. Bien sûr, les boutiques en ligne permettent de commander rapidement le sagarnoa.
Une offre variée de vins blancs
Depuis déjà un bon nombre d’années, l’Irouléguy s’est hissé parmi les très bons vins du Sud-Ouest. Rouge, il est charnu et long en bouche, avec des arômes d’épices et de fleurs sauvages. Rosé, il sait s’imposer grâce à ses solides tanins, avant de faire preuve d’une vraie souplesse. Blanc, il chatouille les narines avec son odeur de fleurs blanches et de fruits exotiques, que vient confirmer sa longueur aromatique sitôt la première gorgée.
Servi frais, l’Irouléguy blanc promet un apéritif agréable, aux arômes prononcés et à l’acidité intégrée.
Dans la gamme des vins blancs, on trouve aussi l’étonnant Pimençon, une création du chef Alain Darroze, cousin de la célèbre restauratrice. Mais qu’est-ce que le Pimençon ? Il s’agit d’un vin blanc moelleux, en l’occurrence un Côte de Gascogne, dans lequel on laisse macérer un beau et grand piment d’Espelette. Le breuvage est particulièrement populaire auprès de la gent féminine, qui semble apprécier sa douceur et sa petite pointe piquante.
Sans doute un peu d’épicurisme basque – Crédit photo: Facebook Pimençon
Les Basques aiment aussi consommer le txakoli, un vin blanc légèrement acide (il l’était davantage avant !), du fait de l’utilisation de raisins verts, à l’instar des vinhos verdes au Portugal. Léger et pétillant, c’est un vin que l’on déguste jeune et frais, parfait compagnon des pintxos. On le trouve assez facilement au Pays basque, mais il se fait plus rare ailleurs.
Du côté des brasseries locales
Non, le Pays basque n’a pas échappé à l’éclosion des (micro)brasseries locales, défenseuses d’une production de qualité. Elles se révèlent même assez nombreuses, offrant un large de choix de compositions et de saveurs.
La plus importante est sans aucun La Brasserie du Pays Basque, qui produit l’Eguzki, une bière déclinée sous différentes versions : premium, blanche, ambrée, rosée pimentée et IPA. Cette dernière, de fermentation haute, se caractérise par une richesse aromatique portée sur les fruits exotiques (fruits de la passion, mangue et ananas). Pendant le brassage et la fermentation, le brasseur ajoute des houblons américains emblématiques des IPA : Citra, Mosaic et Chinnok.
La quête permanente de qualité a permis à la Brasserie du Pays Basque, créée en 2009 et installée à Bardos, de rafler plusieurs prix, dont ceux décernés en 2018 et 2019 au World Beer Awards.
Plus récente, la brasserie Hizketa a vu le jour en 2016 à Saint-Pée-sur-Nivelle. Sa bière blonde, la Suai, repose sur le principe de fermentation haute et d’absence de toute pasteurisation. Il n’est procédé à aucun filtrage afin de garder l’authenticité et la saveur des houblons.
La blanche (ou Haizea) se veut légère et douce, à travers une subtile note d’agrume. Quant à la Loraldia, il s’agit d’une bière à la cerise parfumée, ajoutée lors du brassin pour conserver toute l’onctuosité du fruit.
C’est à Bayonne qu’opère la brasserie Belharra, du nom de cette formidable vague tant redoutée, mais aussi recherchée par les surfeurs émérites. Dans la gamme proposée se distingue la Stout Txokola, une bière brune de caractère alliant la puissance du malt et la saveur du cacao torréfié. Il eut été dommage, en effet, de ne pas profiter de la longue histoire chocolatière de la cité basque et de ses talentueux artisans pour élaborer un breuvage unique et surprenant.
Plus classique, mais non moins goûteuse, la Belharra blonde promet des arômes de biscuit, tout en assurant une désaltération légère et rafraîchissante. Le site Brew Nation n’hésite d’ailleurs pas à la considérer parmi les meilleures bières basques.
Le plaisir de l’apéritif sans alcool
Si la production artisanale de bière se démocratise au Pays basque et sur l’ensemble du territoire, celle du cola local suit également une trajectoire ascendante. A Bardos, c’est à la petite entreprise Elikatxo que l’on doit le coca basque, Euskola. Le terme est la contraction de « Euskadi Herriko Kola », qui signifie simplement « Cola du Pays basque ». La boisson profite d’une recette à base d’arômes naturels, beaucoup moins sucrée que les standards industriels.
Cette chasse au sucre se traduit également par la nouvelle gamme maison, Euskola Zero, conçue à partir de la sucralose, un édulcorant.
Elikatxo s’implique également dans la production de purs jus de fruits à travers le Pressoir du Pays basque : pomme, orange, KPO (kiwis pommes oranges)… C’est l’occasion de découvrir leurs jus aromatisés, comme le pomme gingembre, le pomme miel ou encore le pomme vanille. Miam.
Olatu propose aussi des jus de fruit, en veillant à toute absence de gâchis et à un faible impact écologique. Ainsi, les jus sont conçus à partir de fruits bien mûrs, destinés à être jetés. La fabrication n’intègre ni sucres ajoutés, ni colorants, ni conservateurs.
Crédit photo: Olatu
Ce respect de l’environnement se retrouve aussi dans l’utilisation systématique de bouteilles de verre et d’étiquettes en papier recyclé et ensemencé.
L’entreprise fait preuve d’autant d’originalité dans le choix de ses saveurs que de rigueur dans sa mission écologique. Chacun y trouve son bonheur : « orange-carotte-citron », « tomate et piment d’Espelette », « pomme miel », « raisin des vallées » ou encore pamplemousse rosé.
Les irremplaçables pintxos
Bon, évoquer toutes ces magnifiques boissons locales finit par ouvrir l’appétit. Parce que prendre l’apéritif sans ne rien grignoter, c’est un peu comme assister à un match de rugby sans un marron ou un plaquage un peu trop appuyé : c’est frustrant.
Le meilleur allié des Basques lorsque les premiers bouchons ont sauté, ce sont les pintxos, que l’on peut considérer comme l’équivalent des tapas. Chez nos voisins du Sud, les pintxos sont abondamment servis dans les bars, quand le soleil décline un peu et que les rues s’animent gentiment.
Le terme en lui-même désigne la petite pique en bois, le pintxo, qui permet de fixer plusieurs produits ensemble et qu’on est supposé engloutir en deux bouchées. Néanmoins les pintxos se servent aussi sur une petite tranche de pain, sur laquelle on dépose à peu près ce que l’on veut (crustacés, charcuterie, viande, légumes…). On peut aussi les déguster sous forme de fritures de légumes ou de poissons, de banderilles composées de produits crus ou cuits, de brochettes et même de cassolettes.
Internet fourmille de recettes toutes plus originales les unes que les autres pour préparer des pintxos. Servis sur un large plateau qui donne une bonne idée de leur variété, ils garantissent un début de soirée plutôt réussi et illustrent bien the basque way of life, celui qui donne envie de se lever de table pour chanter avec ses amis.
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Musique et vin dans les châteaux, valorisation du patrimoine… L’association Les Grandes Heures de Saint-Emilion propose tout au long de l’année des concerts classiques de haute qualité dans les propriétés viticoles incontournables de Saint-Emilion.
PROGRAMME 2020:
Mercredi 14 octobre à 20h30
Château de Ferrand
Nicolay Khozyainov, piano : Chopin, Liszt, Beethoven
Dimanche 15 novembre à 17h00
Salle des Dominicains
Quatuor de Jérusalem, Iddo Bar Shaï, piano : Mozart, Beethoven, Chostakovitch
Jeudi 19 novembre à 20h30
Salle des Dominicains
Philippe Cassard, piano, Cedric Pescia, piano : Beethoven, Liszt
Jeudi 26 novembre à 20h30
Salle des Dominicains
Jean-Bernard Pommier, piano : Mozart (intégrale des sonates – 1)
Dimanche 29 novembre à 17h00
Salle des Dominicains
Jean-Bernard Pommier, piano : Mozart (intégrale des sonates – 2)
Jeudi 17 décembre à 20h30
Château Cheval Blanc
Ishay Schaer, piano : Boulez, Ligetti, Beethoven, Schumann
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La bastide de Monpazier et la commune de saint-Rabier ouvrent leur place centrale aux amateurs de bière.
L’association de la Culture Loisirs Expression de Monpazier propose en effet une journée consacrée à la bière artisanale. L’occasion de venir découvrir les bières locales et régionales.
A Monpazier, cinq brasseurs seront présents et il sera possible de déguster un verre de bière et repartir avec 3 bières pour le prix de 10€. A midi, un repas choucroute et Munster sera servi pour 12€.
A Saint-Rabier, c’est carrément toute la nuit qui se consacrera à la production locale, avec une cinquantaine de bières à déguster.
Réputée depuis le 4e siècle, l’huître du Bassin a souffert de sa surexploitation, justifiant la mise en place progressive de l’élevage.
Olivier Sorondo 18 septembre 2020 – Dernière MAJ : le 31 mai 2022 à 16 h 37 min
Ostréiculture à Gujan-Mestras – Crédit photo: Marc Desbordes – Flickr
Une histoire ancienne
Creuse ou plate, de la gravette à la japonaise, l’huître du Bassin d’Arcachon a rencontré un fabuleux destin semé de coups du sort. Mais c’est avant tout le mariage heureux entre un site unique, le Bassin, et un coquillage qui s’y épanouit à merveille et dont la réputation est très ancienne. Dès le 4e siècle, les Romains importent la fameuse huître plate appelée Gravette (ostrea-edulis) au-delà des Alpes et son engouement se renforce tout au long des 16e, 17e et 18e siècles. L’espèce sauvage règne jusqu’alors en maîtresse absolue sur le Bassin d’Arcachon et les récoltants, qui n’ont pas de limite de prélèvement, s’enrichissent fortement.
La naissance de l’ostréiculture
Cette exploitation intensive commence néanmoins à menacer la ressource. Le Parlement décide en 1750 de suspendre la pêche durant trois ans. Suit une période de crise qui verra une cascade de réglementations pour tenter d’endiguer le phénomène, mais rien n’y fait. La situation s’aggrave jusqu’à ce qu’il soit ordonné la création de concessions. Dès 1852, les hommes décident de domestiquer ce coquillage et de l’élever dans des « fermes aquatiques », où les parcs à huîtres, qui font aujourd’hui le charme du Bassin. L’Empereur Napoléon III donne lui-même l’exemple et se fait octroyer une concession. Les bases de l’ostréiculture moderne voient ainsi le jour.
Toutefois, il n’est pas encore vraiment question d’élevage à proprement dit. Les concessions sont davantage assimilées à des zones de stockage d’huîtres prélevées sur des gisements naturels où l’on espère qu’elles se reproduiront. La révolution intervient presque par hasard, grâce à l’intuition de deux hommes clés, le naturaliste Costes et le maçon Michelet. Le premier s’intéresse au problème de la difficile capture des larves huîtres, le naissain, et imagine en 1859 le « collecteur », testé avec succès près d’Arcachon. Pourtant, si l’huître jeune se fixe bien sur le collecteur (constitué à l’époque de tuiles), lui permettant ainsi de se développer, il devient ensuite difficile de l’en détacher. Jean Michelet invente alors, en 1865, la technique dite du chaulage. En enduisant les tuiles avec un mélange de chaux et de sable, le détroquage (la séparation de l’huître de la tuile) se fait ainsi sans problème.
Le détroquage, facilité grâce à l’initiative du maçon Michelet.
Crise et tempête
Trois ans plus tard, en 1868, un navire venant de Lisbonne et faisant route vers la Grande-Bretagne, le Morlaisien, est pris dans une violente tempête et doit s’abriter dans l’estuaire de la Gironde. Le capitaine décide de jeter sa cargaison par-dessus bord, des huîtres creuses portugaises (crassostera angulata) qu’il estime avariées en raison du retard pris. Pourtant, certains de ces mollusques survivent et se répandent le long du littoral girondin, colonisant en quelques années le Bassin d’Arcachon.
Une maladie des parcs de gravettes, en 1920, décime l’espèce qui laissera logiquement place libre à la portugaise, aux rendements nettement supérieurs. Mais en 1970, l’ostréiculture arcachonnaise subit la plus grave crise de son histoire. Une épizootie fulgurante frappe à son tour les huîtres portugaises, qui disparaissent en moins de deux ans. Au bord de la faillite, la filière décide d’importer en masse une variété d’huîtres creuses du Japon, la crassostera gigas. Après plusieurs années d’effort, l’ostréiculture du Bassin est sauvée.
La japonaise est de nos jours la seule huître élevée, même s’il reste encore quelques gravettes à l’état sauvage.
Cabane ostréicole avec sa terrasse à Andernos-les-Bains – Crédit photo: FranceSudOuest
Pilier de l’économie
A travers 400 entreprises artisanales employant plus de 1000 personnes, l’élevage et le commerce d’huître constituent l’un des piliers de l’économie du Bassin. On recense 3600 concessions, représentant une surface de 700 hectares de parcs en mer. La production moyenne annuelle tourne autour de 10.000 à 13.000 tonnes (soit 7% de la production nationale, la première d’Europe) et représente un chiffre d’affaires de 38 M€. En outre, par la qualité de ses eaux et de son climat, le Bassin est le premier producteur national de naissains. Il fournit 50% du naissain utilisé par les autres régions ostréicoles françaises.
Un aliment sain
Ingrédient indissociable des repas de fête, souvent vantée pour ses qualités supposées aphrodisiaques, l’huître d’Arcachon est un aliment de haute valeur diététique. Elle est peu calorique, riche en vitamines, en sels minéraux et apporte une quantité appréciable de glucides et de protides. Les vrais connaisseurs la dégustent crue et nature mais, autour du Bassin, on la savoure volontiers accompagnée de petites saucisses grillées avec du vin blanc ou rouge.
N’oublions pas non plus un bon vin blanc frais de l’Entre-Deux-Mers.
Enfin, les huîtres profitent depuis 2018 de deux nouvelles gammes, visant à valoriser le savoir-faire des ostréiculteurs. La première, Tradition, se consacre aux huîtres entièrement produites sur le Bassin, depuis le captage du naissain jusqu’au produit commercialisé. La seconde, Sélection, concerne les huîtres qui profitent en fin d’élevage d’un affinage à faible densité pendant six semaines sur le Bassin d’Arcachon.
Tarifs :
Pass Semaine: 30€ – Pass journée: 12€ – Carnet 3 tickets: 15€ – Billet à la séance: 6€
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Le Festival du Cinéma Québécois des Grands Lacs a pour ambition de faire découvrir et partager la culture et la richesse du Cinéma du Québec.
Le Festival propose une sélection de films variés, d’expositions, de conférences et d’animations qui permettront au public d’apprécier la richesse du patrimoine cinématographique et culturel offert par la Province du Québec.
La volonté de l’équipe organisatrice est d’accueillir le plus large public afin de partager sa passion pour le Québec et le cinéma. La rencontre et les échanges sont à l’origine de ce projet et seront au cœur de cette manifestation qui est une opportunité de mixer nos cultures francophones.
Programmation 2020:
A TOUS CEUX QUI NE LISENT PAS
De Yan Giroux
107 mn – Inédit en France
Toute sa vie, Yves a traîné sa valise chez qui voulait bien l’accueillir pour se consacrer entièrement à la poésie. Aussi charmeur que confrontant, il arrive comme une tempête dans la vie de Dyane et de son fils Marc, adolescent studieux qui se passerait bien de cet étranger dans le lit de sa mère. Mais l’esprit rebelle du poète est contagieux et pousse Marc à sortir des sentiers battus alors qu’Yves s’enlise dans un quotidien trop petit pour lui. Il tentera de tout changer dans un dernier grand coup d’éclat avant de réaliser que seul au bout du monde, ses mots ne veulent plus rien dire. Librement inspiré de la vie et de l’oeuvre du poète Yves Boisvert (1950-2012), À tous ceux qui ne me lisent pas raconte la quête d’absolu d’un homme qui devra s’ouvrir aux autres pour ne pas finir oublié entre deux livres de cuisine.
CA$H NEXU$
De François Deslile
135 mn- Inédit en France
Jimmy est prisonnier de la spirale du manque et de la dépendance aux drogues de la rue. Il est un être blessé courant après ses chimères avec une force sauvage. Un jour, Jimmy est contraint de reprendre contact avec sa famille. Le retour du chien galeux au sein de la meute réanime des vieux démons pour son frère aîné, Nathan.
Les destins des deux frères se croisent alors sous le signe des manques affectifs, des rivalités fraternelles, des mensonges. Une charge émotionnelle qui éclate dans une confrontation brutale et les amène à traverser de l’autre côté du miroir. Un voyage qui ne laissera personne indemne.
UNE COLONIE
de Genevieve Dulule De Celle
102 mn
Mylia, une enfant timide et farouche de 12 ans, s’apprête à quitter sa campagne natale pour la grande école. À la recherche de repères dans ce milieu qui lui semble hostile, elle apprendra à mieux se connaître à travers la rencontre de Jimmy, un jeune autochtone marginal de la réserve voisine. Mylia avancera comme elle peut, parfois maladroitement, en se frottant à l’absurdité de l’adolescence, à ses malaises et à ses petites victoires.
IL PLEUVAIT DES OISEAUX
de Louis Archambaul
127 mn-Inédit en France
L’histoire intrigante de trois vieux ermites vivant reclus dans les bois. Alors que des incendies de forêt menacent la région, leur quotidien est bousculé par la mort de leur doyen, Boychuck, et l’arrivée d’une octogénaire injustement internée à vie. Une photographe mandatée pour interviewer les témoins des feux les plus meurtriers de l’époque, trouve leur repaire.
JOULIKS
de Mariloup Wolf
97 mn- Inédit en France
Par son récit lumineux, Yanna 7 ans, nous apprend les détails d’une vie qui se voulait à l’abri des convenances et des idées reçues. Une vie libre, s’écoulant au rythme de la pluie et des saisons, marquée par la passion dévorante de Zak et Véra, ses parents. Un regard tendre et poétique qui nous révèle une histoire par petites touches, comme se lève le voile sur un secret.
Tarifs :
Tarif plein : 20 € – Tarif réduit (de 12 à 18 ans / demandeurs d’emploi) : 10 € – Gratuit pour les moins de 12 ans – Tarif duo : 30 € (soit 15 € par personne) – Tarif trio : 42 € (soit 14 € par personne) – Pass : Pass 2 jours : 30 € – Pass 3 jours : 40 €
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Le festival Jazz & Garonne souffle ses 10 bougies cette année. Depuis 2010, plus de 200 artistes se sont produits sur la scène marmandaise, applaudis par plus de 5000 festivaliers.
« Pour que le spectacle vivant reste au centre de ces moments concrets de convivialité qui nous sont chers et indispensables, quittons nos écrans pour retrouver le chemin des concerts les 9, 10 et 11 octobre. Nous vous convions pour un voyage aux couleurs du jazz, du blues des musiques du monde et des croisements avec la musique classique : Jean-Jacques Milteau, Michael Robinson, Keyvan, Bijan et Maryam Chemirani, Eric Séva, Sylvin Luc, Marylise Florid. »
Programmation 2020 :
Vendredi 2 octobre :
CÉLIA MARISSAL TRIO
Ce trio est l’occasion de mettre en avant les talents de chanteuse et pianiste de Célia Marissal à travers l’interprétation de grands standards de jazz, réarrangés par et pour le groupe.
Célia et Mathieu travaillent ensemble depuis longtemps au sein d’ensembles vocaux et différents projets, ils jouent le plus souvent aux côtés de Didier Ottaviani à la batterie. C’est exceptionnellement en compagnie du guitariste australien Dave Blenkhorn que vous les retrouverez ici, revisitant en trio quelques-uns des plus grands standards du jazz, de Duke Ellington à George Gershwin, en passant par Cole Porter.
A 19h30 au Bar le Cercle (6 place Georges Clémenceau à Marmande)
Samedi 3 octobre
FILM ET EXPOSITION PHOTO
Projection du film Bird de Clint Eastwood, une interprétation cinématographique de la vie de Charlie « Yardbird » Parker, jazzman visionnaire et musicien accompli qui éleva le saxophone à un niveau d’expression inédit, sortie en 1988. Le film dépeint alternativement la jeunesse et la maturité de cet homme et de ce créateur de génie, sa carrière et ses drames personnels.
Charlie Parker fut une énigme. La puissance et la beauté de son style firent de lui un précurseur, mais sa vie privée fut un enfer. Ce film tente d’éclairer le penchant de Parker pour la drogue, l’alcool et les femmes, de comprendre la nature de sa passion pour Chan Richardson, la complexité de sa vision et, surtout, sa musique.
Cette séance sera suivie du vernissage de l’exposition photo « Musicien, je suis ta main – de l’intelligence des mains à l’errance des mots », de Solange Lemoine, Philippe Marzat et Alain Pelletier.
A 16h30 au cinéma Plaza (32 boulevard de Maré à Marmande)
Vendredi 9 octobre
J.J. MILTEAU QUARTET, MICHAEL ROBINSON
Dans le sillage de « Memphis », « Blue 3rd », « Fragile » et « Live, Hot n’Blue », sur lesquels on peut l’écouter dialoguer avec Little Milton, Gil Scott-Heron, Terry Callier, ou Michelle Shocked, JJ reste irrémédiablement fidèle à la musique afro-américaine — même si le blues ne peut résumer à lui seul la démarche créative d’un artiste ouvert sur le monde et curieux de la diversité humaine. Intéressé par toutes les expériences, le premier des harmonicistes européens n’est pas uniquement le technicien que l’on croit. Derrière sa virtuosité, Milteau cache une très belle âme musicale; dans l’univers de la musique noire, on appelle ça la « soul »…
A 20h30 au Théâtre Comœdia
Samedi 10 octobre
« HÂL » KEYVAN CHEMIRANI QUARTET
« Jouer en famille, sur scène, a toujours été une expérience particulière. Comme une continuation naturelle de l’apprentissage de la vie et de la musique, comme un retour aux sources et aux racines aussi. J’ai naturellement eu envie de proposer un programme entouré de ma sœur Maryam, mon frère Bijan et mon frère de coeur Sylvain Barou. Situé dans la continuité de mes projets antérieurs (travail autour de la modalité indoorientale, formation acoustique mettant en valeur l’ornementation, la richesse des carrures rythmiques, aller-retour entre le festif et le méditatif, place pour l’improvisation dans un canevas précis…), j’ai choisi de le centrer autour de la voix de ma soeur Maryam Chemirani, dont la générosité, le timbre chaud et le charisme me touchent profondément et méritent à mon sens une exposition pleine et entière. Avec le merveilleux virtuose Sylvain Barou – dont on pourrait dire à son propos, comme Rumi le disait de la flûte ney en roseau,que « ce n’est pas de l’air qui sort de sa flûte, mais du feu ! » – et la délicate sensibilité de Bijan Chemirani sur le saz et sa précision stupéfiante sur les percussions, nous disposons d’un écrin de luxe, tantôt soyeux, tantôt vif, enjoué et lumineux. » KEYVAN CHEMIRANI
A 20h au Théâtre Comœdia
Dimanche 11 octobre
« D’UNE RIVE À L’AUTRE »
Avec Marylise Florid et Sylvain Luc, embarquez-vous pour un voyage poétique à travers les genres musicaux, de Bach aux courants contemporains du sud, de l’Espagne au Brésil. Les deux guitaristes maîtrisent comme personne l’art de l’expression des sentiments, avec délicatesse, élégance et sensibilité. L’ Album ‘D’une Rive à l’Autre’ nous propose une étonnante mosaïque où se mêlent oeuvres du répertoire, compositions originales et improvisations libres menées en duo.
A 19h à l’église de Fourques-sur-Garonne (Chemin de la Vieille église)
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Durant deux jours, les « 48 h Nature » proposent à tous les publics de vivre une expérience au contact de la nature. Des animations sur la nature, qu’il s’agisse de géologie ou de biodiversité, sont organisées sur les sites naturels remarquables de l’ensemble de la Nouvelle-Aquitaine et sont destinées à un large public : enfants, familles, seniors…
Au programme : visites et animations comme la découverte de milieux naturels en journée ou en soirée, de la faune, de la flore, de la géologie, ou encore des ateliers, expositions extérieures, balades contées…
Originalité de cet événement, le public est invité à participer à la gestion des milieux naturels, à travers des chantiers nature et des inventaires permettant d’apprendre à reconnaître et préserver le patrimoine naturel régional.
Petite sélection des événements proposés:
Sélection du samedi 26 septembre:
Nature et lumières sur le marais Exposition artistique peinture Réserve Naturelle Marais d’Orx
L’artiste local Yvon Roumat expose ses oeuvres. Il tire son inspiration de la nature et de l’eau particulièrement.
Samedi 26 et dimanche 27 septembre, de 9h à 17h.
Réserve Naturelle du Marais d’Orx – Maison du marais Labenne 40530
Entrée libre (limité à 10 personnes en même temps).
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Découverte des secrets de la Réserve naturelle des prés salés
Situés entre Terre et Mer, les prés salés sont des écosystèmes très riches qui permettent l’observation d’une flore rare et adaptée ainsi que d’une faune variée avec notamment de nombreuses espèces protégées.
Caractéristiques de l’Histoire du Bassin d’Arcachon, vous pourrez découvrir les anciens réservoirs à poissons et leurs paysages façonnés par l’Homme puis repris en main par la Nature.
Samedi 26 de 10h30 à 12h30 et dimanche 27 septembre, de 14h à 16h.
Réserve naturelle nationale des prés salés d’Arès-Lège (rue du port ostréicole).
Gratuit sur réservation au 05 56 60 18 07
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Un soir en forêt
Autour d’un pique-nique tiré du sac, passez une soirée dans la Réserve naturelle et profitez des belles lumières de l’automne, à l’écoute des sons de la nature. La soirée se terminera peut-être par le brame du cerf.
La soirée est limitée à 10 personnes (9 inscrits + le guide de la réserve).
Samedi 26 septembre à 18h30
Réserve Naturelle de l’étang de Cousseau
Gratuit, sur inscription au 05 56 03 21 01
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Chantier nature « Ensemble préservons les orchidées sauvages ! »
Débroussaillage, coupe de ligneux, exportations des résidus.
Equipements : Prévoir une tenue de terrain adaptée à la météo du moment, des gants, un pique-nique et de l’eau. Vous pouvez également prendre un appareil photo.
Renseignements et inscriptions OBLIGATOIRES avant 15h le 23/09/2020 (afin d’obtenir le lieu de RDV) auprès de Céline Deltort, Chargée de mission à l’antenne Béarn : 05 59 04 49 13.
Samedi 26 septembre à 09h30
64331 Lembeye
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Balade contée sur les sentiers du courant d’Huchet
Au cours d’une balade sur les sentiers de la réserve, une conteuse vous fera découvrir les contes et légendes du courant d’Huchet et de la forêt landaise.
Samedi 26 septembre à de 14h30 à 16h30.
Rendez-vous à Pichelèbe.
Sélection du dimanche 27 septembre:
Les mystères de la plus haute dune d’Europe
Comment s’est formée la plus haute dune d’Europe ? Pourquoi recule-t-elle chaque année de plusieurs mètres ? A quels moments de l’histoire l’homme a-t-il occupé cet endroit ? Quelles sont les espèces animales et végétales présentes sur ce site protégé ? …
Pour avoir la réponse à toutes ces questions, partez à la journée pour une randonnée commentée sur la dune du Pilat. L’occasion d’en apprendre davantage sur ce monument géologique et ses richesses naturelles, tout en profitant d’un paysage à couper le souffle !
Limité à 15 personnes. Rendez-vous au point Information Idune de l’espace d’accueil du Grand Site de la dune du Pilat.
Dimanche 27 septembre de 10h à 15h
Dune du Pilat, avenue de Biscarrossn33115 La Teste-de-buch
Réservation par mail: information@ladunedupilat.com
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Les 48h Nature à la Réserve Ornithologique du Teich
Les espèces nichant sur les plages ou s’y reposant durant l’hiver sont trop souvent dérangées par les activités humaines. Nous proposons donc aux propriétaires de chiens une balade gratuite, sur la plage du Teich (accès libre), pour apprendre à cohabiter avec la faune sauvage des plages. Il ne s’agit pas d’un cours d’éducation canine mais bien d’un échange autour de l’impact du dérangement sur la faune des plages et de la découverte d’un milieu.
– 4 chiens
– Horaires : 9h/11h
– Animation gratuite, sur réservation
Réserve ornithologique du Teich, Rue du Port, 33470 Le Teich
Réservation obligatoire au 05 24 73 37 33
Journées du Patrimoine 2020 : quelques (agréables) idées de découverte
Le Sud-Ouest profite d’un patrimoine si riche et varié qu’il a bien fallu procéder à une sélection, forcément imparfaite et subjective.
Olivier Sorondo 14 septembre 2020
Des visites guidées pour découvrir tous les recoins de la magnifique bastide de Saint-Justin, en terres d’Armagnac – Crédit photo: Tourisme Landes
DORDOGNE
Château de Gageac
Le château fut construit au XIIe siècle au titre de tour de garde entre Bergerac et Sainte-Foy-La-Grande, puis renforcé au XIVe siècle pour devenir une place forte, capable d’accueillir plusieurs centaines d’hommes. Au XVIIe, il fut transformé en habitation et on y édifia un magnifique pigeonnier pour montrer la présence d’une seigneurie. La visite, assurée par le propriétaire actuel, prévoit notamment la découverte du donjon (pour les plus de 12 ans), la grande cuisine nichée dans la cave et bien sûr le pigeonnier. Le château est classé à l’Inventaire des Monuments historiques (ISMH) depuis 1948
Où : Le Bourg, 24240 Gageac-et-Rouillac Quand : samedi 19 et dimanche 20 septembre de 10h30 à 19h. Contact / infos : Tél. 05 53 27 85 69 – Web : www.chateau-gageac.com
Crédit photo: Père Igor – CC BY-SA 3.0
Cabanes en pierre sèche du Causse de Savignac
Les Journées du Patrimoine, ça s’apprécie aussi avec de bonnes chaussures de marche. À Savignac-les-Églises, c’est un sentier de 3 km qui attend les visiteurs. Il déambule parmi 23 cabanes en pierre sèche construites au cœur d’une forêt préservée (et mystérieuse !). Ces réalisations sont le fruit d’un savoir-faire ancestral et d’un sol ingrat où chaque mise en culture nécessite l’élimination de très nombreuses pierres qui affleurent de la mince couche de terre arable. Ces pierres ont notamment été utilisées pour construire des cabanes qui permettaient de stocker des outils et du matériel, de fermer les bêtes et de se mettre à l’abri des intempéries.
Où : Le Bost, 24420 Savignac-les-Églises Quand : dimanche 20 septembre. Départ à 14h30 sur le Parking du Causse (suivre les panneaux depuis le bourg de Savignac-les-églises) et retour vers 17h. Contact / infos : Tél. 09 67 47 98 23
Crédit photo: Pierreseche.com
Moulin à papier de la Rouzique
Bâti au XVIe siècle, le moulin de la Rouzique, considéré comme le berceau de la papeterie dans le Sud-Ouest, a été restauré pour perpétuer l’art de la fabrication du papier chiffon. Chaque année, l’économusée accueille plus de 15 000 visiteurs, qui peuvent découvrir toutes les étapes de production à travers les démonstrations et les ateliers. C’est aussi l’occasion de découvrir les collections de filigranes, dont certains datent du Moyen-Âge.
Où : Route de Varennes, 24150 Couze et Saint-Front Quand : le 19 septembre – Réservation conseillée. Contact / infos : Tél. 05 53 24 36 16 – Web : moulin-rouzique.com
Crédit photo: Pays de Bergerac Tourisme
Château de Losse
Le château a été construit entre 1570 et 1576 à l’emplacement d’une forteresse médiévale, entourée par des murailles et de profondes douves. Le monument affiche fièrement son architecture Renaissance, que viennent compléter les magnifiques jardins, d’ailleurs labellisés « Jardins remarquables ». Propriété de Jean II de Losse, précepteur du roi Henri IV et gouverneur de Guyenne, le château a été classé Monument historique en 1932. Xavier Pagazani, chercheur au service régional Patrimoine et inventaire de Nouvelle Aquitaine, animera la présentation dédiée aux dernières recherches sur l’histoire et l’architecture du château.
Où : Allée du Château de Losse, 24290 Thonac Quand : le 20 septembre – Nombre de places limité à 20 – Réservation obligatoire par téléphone. Contact / infos : Tél. 05 53 50 80 08 – Web : www.chateaudelosse.com
Crédit photo: TRSL – Travail personnel – CC BY-SA 3.0
Bastide de Monpazier
Le Bastideum proposera du vendredi au dimanche des visites insolites de Monpazier. Au programme : – visite théâtralisée de la bastide. Durant environ 1h, suivez votre guide Clothilde pour une visite théâtralisée de Monpazier. Rendez-vous au Bastideum, musée de Monpazier dont elle connaît les secrets. Suivez-là dans les rues de Monpazier, elle vous emmènera à la rencontre de personnages qui ont marqué l’histoire de la Bastide au fil des siècles ! Pour terminer, Clothilde vous invite à une petite collation dans le jardin d’inspiration médiéval du Bastideum ; l’occasion pour vous d’affronter autour de nombreux jeux anciens. – Escapade nocturne : Clothilde vous propose aussi de porter un autre regard sur Monpazier à la tombée de la nuit. Muni d’un flambeau, vous déambulerez à travers les ruelles à la rencontre des personnages.
Où : 8 rue Jean Galmot, 24540 Monpazier Quand : Du 18 au 20 septembre Contact / infos : Tél. 05 53 57 12 12 – Web : www.bastideum.fr
Crédit photo: MOSSOT – Travail personnel – CC BY-SA 3.0
GIRONDE
La Grande Halle Voyageurs de la gare Bordeaux Saint-Jean
Construites en 1898, les « grandes halles Voyageurs » apparaissent comme un emblème de la première Révolution industrielle (par l’utilisation du métal pour la structure et la pose de verrières) et du développement du réseau de chemins de fer en France. La verrière ferroviaire est la plus grande d’Europe. Le chantier de rénovation, lancé en 2016, a permis de renforcer de et de placer des pièces de charpente après déplombage et désamiantage, de remettre en peinture la charpente, de changer les couvertures vitrées et zinc, de reposer du verre sur les verrières en remplacement des plaques de polycarbonate et de rénover l’éclairage. Aujourd’hui, la verrière est plus belle que jamais !
Crédit photo : Christophe.Finot — Travail personnel – CC BY-SA 2.5
Opéra National de Bordeaux
Le monument emblématique de Bordeaux (parmi quelques autres quand même !) ouvre ses portes au grand public et on peut d’ores et déjà anticiper le succès de l’opération. Conçu par l’architecte Victor Louis, l’opéra fut inauguré en 1780. Considéré comme un véritable « temple des arts », d’inspiration néoclassique, le Grand Théâtre offre depuis toujours une acoustique exceptionnelle. De nos jours, son actualité culturelle, riche et diverse attire chaque année plus de 250 000 visiteurs. Un parcours de visite original est prévu dans le cadre des Journées du Patrimoine.
Où : Place de la Comédie, 33000 Bordeaux. Quand : samedi 19 septembre, de 13h à 19h. Contact / infos : Tél. 05 56 00 85 95 – Web: www.opera-bordeaux.com
Crédit photo:
Marc Ryckaert (MJJR) — Travail personnel – CC BY-SA 3.0
Grotte Célestine de Rauzan
La grotte est donc située à Rozan, à 50 km à l’Est de Bordeaux. Il s’agit de l’unique rivière souterraine aménagée en Gironde. La grotte, creusée dans la roche calcaire par l’eau, date du quaternaire. Elle fut découverte par hasard en 1845, avant de retomber dans l’oubli pendant une soixantaine d’années. C’est un peu dommage, car les lieux offrent des décors somptueux, composés de coulées de calcite, de stalactites et de stalagmites, de draperies et de gours. Il n’est bien sûr pas envisageable de partir à la découverte de la grotte Célestine en tong, mais pas de souci. Le public se voit remettre des bottes et des casques à l’entrée, avant de plonger 13 mètres sous terre.
Où : 8 rue Lansade, 33420 Rauzan Quand : samedi 19 septembre et dimanche 20 septembre de 10h à 19h. Contact / infos : Tél. 05 57 84 08 69 – Web :www.grotte-celestine.fr
Crédit photo: Gironde Tourisme
Phare de Cordouan
À n’en pas douter, le phare de Cordouan participe à l’identité de la Gironde. Depuis l’Antiquité, on allume des feux à cet endroit précis de l’estuaire au regard de sa dangerosité, avant qu’une première tour ne soit érigée en 1360, haute de 16 mètres. Plus de deux siècles plus tard, Henri III demande à l’architecte Louis de Foix de reconstruire le phare, tombé en ruines. La construction s’achève, après bien des péripéties, en 1611. Le phare des rois, comme on l’appelle alors, se dresse fièrement à 37 mètres et son impressionnante architecture contribue à sa réputation internationale. On parle même de « huitième merveille du monde » Enfin, en 1786, une nouvelle vague de travaux permet de le surélever d’une vingtaine de mètres. Le monument n’a rien perdu de sa superbe. Profiter de la vue qu’offre son sommet se mérite puisque pas moins de 311 marches attendent les visiteurs les plus motivés. Le réconfort après l’effort.
Où : 33123 Le Verdon-sur-Mer Quand : samedi 19 septembre, de 9h30 à 13h Contact / infos : Tél. 05 57 33 13 16 – Web : www.phare-de-cordouan.fr
Crédit photo: Dimimis – Own work – CC BY-SA 3.0
Cabane du résinier à Lège Cap-Ferret
La cabane du résinier, c’est en fait l’entrée principale de la réserve des prés salés d’Arès et Lège Cap Ferret. L’association Cap Termer, fondée en 2000, suit la noble ambition d’initier les visiteurs à la nature et à sa protection, en profitant de la proximité des plus grands prés salés d’Aquitaine, qui s’étendent sur plus de 200 ha. « De par le jeu des marées, les prés salés sont constitués de microhabitats diversifiés. Ils accueillent des espèces de plantes et d’insectes, rares et protégées, qui supportent des conditions écologiques très particulières : recouvrement temporaire par l’eau de mer et présence de sel dans le sol. La réserve contient également, sur le secteur endigué, des réservoirs à poissons du XIXe siècle qui offrent un milieu d’eau saumâtre apprécié par la tortue Cistude » précise l’association sur son site Internet. La découverte des lieux est assurée par un guide naturaliste. À vos jumelles !
Où : Départementale 106, 33950 Lège-Cap-Ferret (se garer devant la cabane) Quand : vendredi 18 septembre, de 16h à 18h (sur inscription) Contact / infos : Tél. 06 28 41 03 98 – Web : www.captermer.com
Crédit photo: Fête de la Nature
LANDES
Musée de l’Hydraviation
C’est à Henri Fabre (1882-1984) que l’on doit le premier hydroaéroplane au monde. Construit en 1908, le Trimoteur était malheureusement trop lourd pour déjauger (s’élever sur l’eau) à cause du poids de ses trois moteurs. Fabre réussit finalement à déjauger avec son Canard à flotteurs et amerrir sur l’étang de Berre le 28 mars 1910. Situé sur le lieu mythique de l’ancienne base Latécoère, le Musée de l’Hydraviation, au label « Musée de France », raconte l’histoire des hydravions depuis les précurseurs sur leurs étranges machines jusqu’aux appareils actuels du monde entier. Il propose à ses visiteurs d’entrer dans la légende, celle des vols transatlantiques vers New York ou Fort-de-France, à l’âge d’or de l’hydraviation.
Où : 332 rue Louis Bréguet, 40600 Biscarrosse Ville Quand : Samedi 19 et dimanche 20 septembre de 14h à 18h Contact / infos : Tél. 05 58 78 00 65 – Web : www.hydravions-biscarrosse.com
Crédit photo: Tiraden — Travail personnel – CC BY-SA 4.0
La vie en Chalosse
Le domaine Fayet invite ses visiteurs à la curiosité vitico-littéraire en proposant une visite de la ferme, des vignes, du pressoir et du chai. Après un pique-nique traditionnel dans le jardin, c’est l’exposition « Lahosse, hier et aujourd’hui » qui ouvre ses portes, suivie d’une causerie sur Lahosse et le domaine de Fayet. En bouquet final, il sera procédé à la lecture de l’ouvrage « Cahier d’une vie en Chalosse ».
Où : 2432 route des Coteaux, 40250 Lahosse Quand : dimanche 20 septembre, à 10h Contact / infos : Tél. 07 67 33 91 59 – Web : www.domainefayet.fr
Bastide de Saint-Justin
Et pourquoi pas une balade commentée de la bastide landaise, construite au XIIIe siècle ? C’est l’occasion d’en apprendre davantage sur sa place bordée d’arcades, son chemin de ronde, son église, sa prison et ses différents quartiers. Située dans les Landes d’Armagnac, la bastide de Saint-Justin intègre en ses murs un petit et magnifique manoir, propriété au XIXe siècle d’un médecin réputé, entomologiste et naturaliste héritier du « siècle des Lumières ». Le monument se compose d’une tour médiévale et de bâtiments épars une réussite d’architecture romantique. Une raison supplémentaire pour découvrir en toute quiétude la bastide de Saint-Justin.
Où : Bastide de Saint-Justin, 40240 Saint-Justin Quand : Samedi 19 septembre, à 10h sur la place des Tilleuls Contact / infos : Tél. 05 58 44 86 06
Crédit photo: J-M Tinarrage – Commune de Saint-Justin
Musée du lac de Sanguinet
Fruit de 40 ans de recherches archéologiques subaquatiques réalisées par le Centre de Recherches et d’Études Scientifiques (CRESS), le musée présente une collection rassemblant 450 objets témoignant de la vie quotidienne des humains et leur environnement depuis le néolithique jusqu’à nos jours. L’espace d’exposition permanent, divisé en 3 sections chronologiques (néolithique, âge des métaux et antiquité) développe les thématiques de l’habitat, l’artisanat, l’agriculture, l’élevage, la métallurgie et la navigation.
Où : 112 place de la Mairie, 40460 Sanguinet Quand : Samedi 19 et dimanche 20 septembre, de 10h à 12h et de 14h à 17h15 – Les visites commentées doivent être réservées au préalable par téléphone. Contact / infos : Tél. 05 58 78 02 33 – Web : www.musee-lac-sanguinet.fr
Crédit photo: Musée du Lac de Sanguinet
Château de Caumale
Le château de Caumale, médiéval, est entouré de murs d’enceinte, transformés et ouverts en chais, il subsiste deux tours basses du XIIe siècle, les cinq autres tours du château datent des XVe et 16 XVIe siècles. Sa silhouette évoque les châteaux gascons du Moyen Âge. Son corps de logis carré dispose de quatre tours d’angle, la tour de la poterne la tour aux grains, de l’oratoire, de guet et la grande tour d’escalier qui mène à la chambre du gouverneur Rochambeau. Le Gabardan, fief de Gaston Fébus, est une terre de chasse, et Caumale, château de défense pendant les guerres de Cent-Ans et de Religions, a toujours été un refuge pour Gabarret, sa ville et son monastère. L’abbé Devert parle de l’entrée d’un souterrain à Gabarret vers Caumale.
Où : Route de Castelnau-d’Auzan, 40310 Escalans Quand : Vendredi 18 septembre de 20h à 21h – samedi 19 septembre de 10h30 à 20h – dimanche 20 septembre de 10h30 à 17h30 Contact / infos : Tél. 07 71 14 11 59 – Web : www.chateaudecaumale.fr
Crédit photo: Angelique de Lary – Travail personnel – CC BY-SA 3.0
LOT-ET-GARONNE
Château de Salles et chais Feugarolles
En France, les Journées du Patrimoine sont forcément liées, de près ou de loin, au vignoble qui représente une part importante de notre culture. Dans le Lot-et-Garonne, le château de Salles, dirigé par Henri de Batz, descendant direct de d’Artagnan, produit un vin d’appellation Buzet AOC. Le programme se veut simple mais pédagogique : visite du chai, commentaires sur la vinification en cours, dégustation des vins de Buzet. Pour les plus jeunes : dégustation de jus de raisin et de raisin de table. C’est aussi l’occasion d’admirer le château familial depuis le XVIIIe et le jardin à la française.
Où : Château de Salles , 47230 Feugarolles (au village de Feugarolles, l’église doit être votre repère. Tournez en direction d’Espiens et suivre les flèches Château de Salles). Contact / infos : Tél. 06 83 42 69 93 – www.chateau-salles-buzet.com
Crédit photo: Albret Tourisme
Concert à la chapelle des Pénitents Blancs
Inscrite au titre des Monuments Historiques en 1994, la chapelle des Pénitents Blancs de Villeneuve-sur-Lot a été classée en 2014 avec son mobilier. Ce statut a permis d’initier une réflexion autour de sa restauration intérieure dont les travaux ont démarré en janvier 2019 et se sont achevés fin février 2020. Croisant restauration et muséographie, le chantier s’est axé sur la restauration intérieure de la chapelle proprement dite et des bâtiments annexes, avec réfection complète de l’électricité, désencrassage total du bâtiment, restauration des boiseries, des faux marbres, des vitraux, de la nef avec son système de voûte, de ses vitreries peintes, des consoles du XIIIe. Les Journées du Patrimoine offriront l’occasion de découvrir les lieux en assistant au concert de Jodël Grasset-Saruwatari, dont le talent associe musiques actuelles et instruments médiévaux.
Où : 50 rue de l’écluse, 47300 Villeneuve-sur-Lot Quand : Vendredi 18 septembre, de 20h30 à 22h Contact / infos : Tél. 05 53 70 85 08 – Web : http://www.ville-villeneuve-sur-lot.fr/visites-de-la-chapelle-des-penitents-blancs-681.html
Crédit photo: MOSSOT — Travail personnel – CC BY 3.0
Château de Favols
Habituellement fermé à la visite, le château de Favols ouvre ses portes dans le cadre des Journées du Patrimoine, pour une découverte des lieux assurée par les propriétaires et l’exposition de peintures de Louise Guittard et François Peltier. Le bâtiment, est à l’orgine une maison forte, dominant le passage sur le Lot. Ses parties les plus anciennes datent des XIIIe et XIVe siècles. Le nom de Favols dans sa forme latine de Favolibus signifie « endroit de passage ». C’était probablement un château péager qui a été édifié par la famille de Favols. Cette famille est citée dans les hommages rendus au comte de Toulouse en 1259. Le château a été inscrit au titre des Monuments historique en décembre 2015 (ISMH) pour l’ensemble du bâtiment et ses abords.
Où : Favols, 47300 Bias Quand : Samedi 19 septembre de 10h à 12h et de 14h à 19h, dimanche 20 septembre de 14h à 19h. Contact / infos : Tél. 05 53 70 28 19
Crédit photo : Guytas13 — Travail personnel – CC BY-SA 4.0
Exposition permanente « Abel Boyé, un artiste marmandais »
Abel Dominique Boyé, fils de Louis, cordonnier et de Françoise Constant, est né à Marmande le 6 mai 1864. Dès neuf ou dix ans, il a déjà un goût marqué pour le dessin. Il commence un apprentissage à l’atelier familial où il ébauche les premiers croquis, portraits ou caricatures, sur les plaques et semelles de cuir support préféré de son père. En 1883, il entre à l’École des Beaux-Arts de Paris, où il est l’élève de Benjamin Constant. Abel Boyé fut un travailleur acharné et infatigable. Jusqu’à la fin de sa vie, il exposa dans les plus grands salons de son époque ainsi que dans les plus réputées des galeries d’art.
Où : Musée Albert Marzelles, 15 rue Abel Boyé 47200 Marmande Quand : Samedi 19 et dimanche 20 décembre, de 10h à 18h Contact / infos : Tél. 05 53 64 42 04 – Web : http://www.mairie-marmande.fr/index.php/le-musee-marzelles
Abel-Dominique Boyé – L’eau courante
Tour du Roy
Selon la légende, la Tour du Roy de Sainte-Livrade-sur-Lot serait un vestige d’un château construit par Richard Cœur de Lion. Plus sûrement, elle fait partie des vestiges de l’enceinte médiévale qui entourait la ville. Un fossé alimenté en eau par deux ruisseaux aurait précédé cette muraille. Il pourrait s’agir, selon une dernière hypothèse, de la maison forte d’un seigneur des environs protégeant la ville. À la Révolution, la tour est devenue la propriété de la commune qui en a fait une prison.
Où : Bourg , 47110 Sainte-Livrade-sur-Lot Quand : Samedi 19 et dimanche 20 septembre, de 10h à 12h et de 14h à 17h30 – Sur inscription (visites libres ou guidées). Contact / infos : Tél. 05 53 71 54 81
Crédit photo: Grand Villeneuvois
PYRÉNÉES-ATLANTIQUES
Maison du poète Francis Jammes
Construite en 1781 à Orthez, la maison du célèbre poète épouse une architecture de style béarnais, avec un logis central que complètent une grange et des dépendances. Francis Jammes y vit de 1897 à 1907 et y écrit une partie essentielle de son œuvre, après avoir été remarqué par Mallarmé et Gide. On lui doit notamment son premier recueil poétique, « De l’Angélus de l’aube à l’Angélus du soir », publié en 1898. C’est dans cette maison que le poète Charles Guérin vient lui rendre visite et écrit à ce titre : « Ô Jammes, ta maison ressemble à ton visage… ».
Où : 7 avenue Francis-Jammes, 64300 Orthez Quand : Du vendredi 18 septembre à 10h au dimanche 20 septembre à 17h30 Contact / infos : Tél. 05 59 12 30 40
Crédit photo: Coeur de Béarn
Ateliers Pariès, chocolatier depuis 1895
Les visiteurs sont invités à s’immiscer dans le monde de la confiserie et de la pâtisserie en présence des ouvriers chocolatiers, confiseurs et pâtissiers de la célèbre maison Pariès, à qui l’on doit entre autres le célèbre touron basque ! Après avoir assisté aux différentes étapes de production, le public pourra profiter d’une dégustation gratuite des cinq spécialités de l’artisan confiseur, pour le bonheur des grands et des petits.
Où : Zone de Poutillenea, 64122 Urrugne Quand : Samedi 19 septembre, de 9h à 11h30 Contact / infos : Tél. 05 59 22 06 00 – Web : www.paries.fr
Crédit photo: Maison Pariès
Jardin-verger de légumes anciens
Le Jardin a été initié sur la commune d’Assat en 2013 pour servir de support à des formations destinées aux adultes en réinsertion, souhaitant s’orienter vers des emplois liés aux cultures légumières. En 2014, le Conservatoire des Légumes Anciens du Béarn a émis le souhait d’orienter et de transformer ce jardin-verger en un site pédagogique destiné aux scolaires et au grand public. Le jardin accueille en ses terres plus de 500 espèces et variétés de légumes, de plantes vivaces et annuelles, dont la plupart ont été oubliées au fil du temps. C’est aussi un verger, riche de 120 arbres fruitiers dont 70 pommiers d’anciennes variétés locales. Les 6500 m² du jardin sont bien sûr cultivés dans le plus grand respect du sol, sans aucun intrant chimique. C’est enfin et surtout une parfaite opportunité de sortie pour petits et grands qui, en plus de découvrir les lieux, profiteront des explications avisées des bénévoles de l’association.
Où : 3 bis route du Bois, 64510 Assat Quand : Samedi 19 et dimanche 20 septembre de 10h à 12h et de 14h à 18h Contact / infos : Tél. 05 59 60 78 03 – Web : https://clab64.fr
Crédit photo : Conservatoire des Légumes Anciens du Béarn
Maison Louis XIV
C’est une magnifique maison de Saint-Jean-de-Luz qui s’offre à la visite dans le cadre des Journées du Patrimoine. Construite en 1643 pour un armateur, elle accueillit le roi Louis XIV en 1660 quelques mois avant son mariage avec l’Infante Marie-Thérèse. Appartenant à la même famille depuis toujours, la maison a su conserve ses décors, son mobilier et ses tableaux d’époque. La visite se situe au deuxième étage, précisément où vivaient les maîtres de maison et où séjourna le roi.
Où : 6 place Louis XIV , 64500 Saint-Jean-de-Luz Quand : Samedi 19 et dimanche 20 septembre de 10h30 à 12h30 et de 14h30 à 18h30 Contact / infos : Tél. 05 59 26 27 58 – Web : www.maison-louis-XIV.fr
Crédit photo: Maison Louis XIV
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