Rencontres EnchantĂ©es – Festival jeune public

Rencontres EnchantĂ©es – Festival jeune public


Le festival « RENCONTRES ENCHANTEES » est organisé chaque mois de juillet depuis 2003 par la commune de SAUBRIGUES avec le soutien de nombreux partenaires institutionnels et privés.

Dirigé par Françoise Seixo, responsable du service animation, à l’origine de l’événement, ce festival dédié au jeune public et aux familles favorise les rencontres, les échanges et le partage autour du spectacle vivant.

En amont et pendant le festival, de nombreuses actions de médiation culturelle viennent l’enrichir : stages et ateliers d’initiation aux pratiques artistiques.

Depuis 2012, le Festival se poursuit pendant l’année avec « Les Ricochets des Rencontres Enchantées » : 3 spectacles et ateliers artistiques.

Convaincus que la culture et les arts invitent au regard sur le monde, participent au développement harmonieux de la personne et favorisent les échanges entre individus, les organisateurs veulent sensibiliser les enfants et les familles au spectacle vivant et aux pratiques artistiques.

La volonté est d’organiser au sein du territoire un festival où l’enfance et les arts agissent ensemble, l’un avec l’autre, l’un pour l’autre.

Programme 2025


Pratique


Quand ?

Du 15 au 20 juillet 2025

OĂą ?

Place de la Mairie
40230 SAUBRIGUES

Allo ?

Tél. : 06 02 22 41 19

Site ?

Facebook : www.facebook.com/FestivalJeunePublicRencontresEnchantees/

Combien ?

Spectacles: de 6 Ă  7 euros.

Stages: se renseigner

73e Festival des Jeux du Théâtre de Sarlat

73e Festival des Jeux du Théâtre de Sarlat


Crédit photo : Festival des Jeux du Théâtre de Sarlat

Une programmation riche, éclectique et diversifiée :
18 spectacles et une lecture, des rencontres-débats avec le public. Des artistes confirmés et de nouveaux talents, comédiens, auteurs et metteurs en scène…

Tous les spectacles sont présentés en plein air.

17 juillet 2025 – 21h45 – Jardin des Enfeus
OUBLIE-MOI
D’après In Other Words de Matthew Seager
Mise en scène : Marie-Julie Baup et Thierry Lopez
Avec Mathilde Roehrich et Lionel Erdogan.

18 juillet 2025 – 21h00 – Abbaye Sainte-Claire (CĂ´te de Toulouse)
MÉMOIRES D’HADRIEN
De Marguerite Yourcenar
Mise en scène : Renaud Meyer
Avec Jean-Paul Bordes.

19 juillet 2025 – 21h45 – Jardin des Enfeus
LES PETITES FEMMES DE MAUPASSANT
De Guy de Maupassant adapté par Roger Défossez
Mise en scène : Gwenhaël de Gouvello
Avec Eurydice El-Etr, Marie Grach, Karine Pinoteau et Alexandra Sarramona.

20 juillet 2025 – 18h00 – Abbaye Sainte-Claire (CĂ´te de Toulouse)
JOURNÉE DES AUTEURS
18h00 OVIDE EN EXIL et 21h00 LA DETTE

21 juillet 2025 – 21h45 – Jardin des Enfeus
COME BACH
Spectacle musical
Mise en scène : Gérard Rauber
Avec Anne Baquet (voix), Jeanne Bonnet (Contrebasse), Anne Régnier (Cor anglais & Hautbois) et Christine Fonlupt (piano).

22 juillet 2025 – 21h00 – Abbaye Sainte-Claire (CĂ´te de Toulouse)
CONSEILS AUX SPECTATEURS
De et avec Jérôme Rouger.

23 juillet 2025 – 21h45 – Place de la LibertĂ©
LE PETIT COIFFEUR
De et mise en scène : Jean-Philippe Daguerre
Avec Romy Chenelat, Amandine Longeac, Bruno Fontaine, Yohan Génin et Paul Valy.

24 juillet 2025 – 21h45 – Jardin des Enfeus
CES PETITS RIENS
D’Antoine Lemaire
Mise en scène : Jean-Marc Chotteau
Avec Carole Le Sone et Antoine Lemaire.

25 juillet 2025 – 21h45 – Place de la LibertĂ©
ROMÉO ET JULIETTE
De Shakespeare
Mise en scène : Manon Montel
Avec Thomas Willaime, Manon Montel, Léo Paget (guitare), Alain Guillo, Claire Faurot (accordéon) et Jean-Baptiste des Boscs (violoncelle).

26 juillet 2025 – 21h45 – Jardin des Enfeus
UN MONDE FOU
De Becky Mode
Mise en scène et interprétation : Éric Métayer.

27 juillet 2025 – 19h00 – Jardin des Enfeus – Jeune public Ă  partir de 5 ans
MA PEAU D’Ă‚NE
De Sophie Vaslot
Mise en scène : Frédéric Klein
Avec Sophie Vaslot et Frédéric Klein.

27 juillet 2025 – 21h45 – Place de la LibertĂ©
LE MISANTHROPE
De Molière
Mise en scène : Thomas le Douarec
Avec Jean-Charles Chagachbanian, Marylou Salvatori, Philippe Maymat, Thomas le Douarec, Justine Vultaggio, Oscar Voisin, Thomas Justine et Caroline Devismes.

28 juillet 2025 – 21h00 – Abbaye Sainte-Claire (CĂ´te de Toulouse)
ROSSIGNOL À LA LANGUE POURRIE
De Jehan-Rictus
Mise en scène : Guy-Pierre Couleau
Avec Agathe Quelquejay.

29 juillet 2025 – 21h45 – Jardin des Enfeus
LE NEVEU DE RAMEAU
De Denis Diderot
Mise en scène : Jean-Pierre Rumeau
Avec Nicolas Vaude, Gabriel Le Doze et Olivier Baumont au clavecin.

30 juillet 2025 – 21h00 – Abbaye Sainte-Claire (CĂ´te de Toulouse)
CAMUS… SARTRE, MIROIR D’ENFANCES
De Cliff Paillé, d’après Le premier homme d’Albert Camus et Les mots de Jean-Paul Sartre
Mise en scène : Cliff Paillé
Avec Alexandre Cattez et Cliff Paillé.

31 juillet 2025 – 21h45 – Jardin des Enfeus
UBU PRÉSIDENT, satire politique en comédie musicale
De Mohamed Kacimi d’après le texte d’Alfred Jarry
Mise en scène : Isabelle Starkier
Avec Michelle Brûlé (accordéon), Clara Starkier, Stéphane Barrière (piano), Stéphane Miquel et Virgile Vaugelade (saxophone).

1 aoĂ»t 2025 – 21h00 – Abbaye Sainte-Claire (CĂ´te de Toulouse)
ITINÉRAIRE DE PIERROT, UN COMÉDIEN PLUTÔT RIGOLO
De Pierre Trapet
Mise en scène : Cédrick Lanoë
Avec Pierre Trapet et Cédrick Lanoë.

2 aoĂ»t 2025 – 21h45 – Jardin des Enfeus
LE VOYAGE DE MONSIEUR PERRICHON
D’Eugène Labiche
Mise en scène : Frédérique Lazarini
Avec Cédric Colas, Emmanuelle Galabru, Hugo Givort, Arthur Guézennec, Messaline Paillet et Guillaume Veyre.


Pratique


Quand ?

Du 17 juillet au 2 août 2025

OĂą ?

Jardin des Enfeus, Abbaye Sainte-Claire, Place de la Liberté
24200 SARLAT

Allo ?

Tél. : 05 53 31 10 83

Site ?

Web: https://festival-theatre-sarlat.com

Combien ?

De 20 à 30 € selon le spectacle.

cabanes du Breuil

Cinq destinations originales en Dordogne

Accueil Richesses du Sud-Ouest Patrimoine Dordogne

Cinq destinations originales en Dordogne


Les vacances d’été arrivent à grands pas, et avec elles son cortège de touristes. Pourtant, en s’éloignant un peu des sentiers battus, on peut découvrir des lieux insolites et un peu plus tranquilles. Petite sélection (forcément) subjective.

Temps de lecture : 11 mn

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La nacelle s’enfonce dans l’obscuritĂ© du gouffre… – CrĂ©dit photo : SociĂ©tĂ© Anonyme Gouffre de Proumeyssac

1. Jardin Les Bambous de Planbuisson

Au Sud de la Dordogne, entre Bergerac et La Roque-Gageac, le Jardin de Planbuisson abrite la plus grande collection europĂ©enne de bambous et de graminĂ©es. Ă€ peine l’entrĂ©e franchie, on dĂ©couvre un autre monde oĂą le temps semble s’être figĂ©.   

C’est Ă  Michel Bonfils (1932-2017) que l’on doit cette pĂ©pite botanique au cĹ“ur du PĂ©rigord noir. Après de nombreuses annĂ©es passĂ©es en Afrique subsaharienne, il dĂ©cide de crĂ©er une pĂ©pinière sur sa propriĂ©tĂ© familiale, fascinĂ© par la variĂ©tĂ© des bambous et autres graminĂ©es. Ses travaux et sa passion permettent, au fil des annĂ©es, de donner naissance Ă  un impressionnant jardin de bambous, d’ailleurs labellisĂ© « Jardin remarquable Â» en 2005, 2010, 2015 et 2020.

Aujourd’hui, 240 variétés de bambous et 100 variétés d’autres graminées provenant du monde entier composent les lieux. Certains bambous culminent à plus de 20 mètres.

Le jardin est aménagé en plusieurs zones thématiques, avec des sentiers sinueux qui permettent aux visiteurs de découvrir les différentes collections de plantes et des espaces originaux, comme le jardin sec, inspiré par la philosophie bouddhiste.

D’ailleurs, cette quĂŞte de zĂ©nitude habite chaque recoin du jardin : lac, cascade, ponts en bambou, sculptures vĂ©gĂ©tales…

Les visiteurs les plus charmés pourront se rendre à la pépinière pour faire l’acquisition des plantes qu’ils auraient remarquées. De quoi apporter paix et harmonie chez soi.

Pratique :

Ouverture d’avril à octobre.
Adresse : 18 rue Montaigne, 24480 LE BUISSON-DE-CADOUIN
Tél. 06 36 11 30 37
Tarifs 2025 : Adulte : 7,50 € – 12-18 ans : 4 € – Tarif rĂ©duit : 6 € – Moins de 12 ans : gratuit
Le site est accessible aux personnes à mobilité réduite.

Les Bambous de Panbuisson
Crédit photo: Jardin Les Bambous de Planbuisson

2. Le Gouffre de Proumeyssac

Au XVIIIe siècle, l’orifice naturel du gouffre laissait échapper des vapeurs, que les habitants prenaient pour de la fumée ou des flammes. Beaucoup pensaient alors qu’il s’agissait d’un volcan ou, plus effrayant encore, de la demeure du diable. Par crainte, le site était évité, considéré comme maudit, et certains pensaient qu’un dragon ou le diable lui-même y résidait.

Pour ne rien arranger à l’affaire, les rumeurs prétendaient que les brigands y jetaient les cadavres de leurs victimes pour les faire disparaître à jamais…

Il faut attendre 1907 pour que le gouffre soit enfin exploré. C’est un certain Gabriel Galou, puisatier, qui s’y colle. L’homme découvre alors une merveille géologique au fur et à mesure de sa descente dans un tonneau retenu par des cordes.

SurnommĂ© la « CathĂ©drale de cristal », le Gouffre de Proumeyssac impressionne par son immense salle souterraine de 42 mètres de profondeur, ornĂ©e d’une profusion de concrĂ©tions calcaires spectaculaires. La salle principale est richement dĂ©corĂ©e de stalactites, stalagmites, colonnes, draperies et monolithes. Les parois semblent tapissĂ©es d’un manteau de calcite, et certaines zones sont particulièrement chargĂ©es en stalactites formĂ©es au fil des millĂ©naires par l’infiltration d’eau riche en carbonate de calcium.

On y accède par un tunnel de 110 mètres, aménagé en 1924, qui permet une entrée progressive dans l’atmosphère fraîche et humide du gouffre, jusqu’à un balcon offrant une vue spectaculaire sur la salle principale.

Les visiteurs les plus courageux prĂ©fèreront sĂ»rement la descente en nacelle (Ă©lectrique !) et profiter ainsi d’un panorama Ă  360°.

Chacun pourra en tout cas profiter de la beauté des lieux, que viennent magnifier un éclairage de dernière génération et deux nouveaux sons et lumières scénarisés.

Pratique :

Fermeture annuelle en janvier et la première semaine de février.
Adresse : Route de Proumeyssac, 24260 AUDRIX
Tél. 05 53 07 27 47
Tarifs 2025 : Adulte (Ă  partir de 18 ans) : 13,60 € – Enfant (de 4 Ă  11 ans) : 9,90€ – Ado (de 12 Ă  17 ans) : 11,40€ – PMR Enfants : 8,30 € (Ă  partir de 4 ans et – de 18 ans) – PMR adultes : 11,40 € (18 ans et +) – Descente en nacelle : Adulte : 23,70 €.
Le site est accessible aux personnes à mobilité réduite.

Gouffre de Proumeyssac
Crédit photo: Gouffre de Proumeyssac

3. Moulin de la Veyssière

Réputée pour ses noix du Périgord (AOC et AOP), la Dordogne compte encore quelques moulins séculaires qui en extraient la meilleure huile. C’est le cas du Moulin de la Veyssière, situé à Neuvic.

Fondé vers 1560, il a été acquis par la famille Elias en 1857 et le savoir-faire s’est transmis de génération en génération jusqu’à aujourd’hui. Alimenté par les eaux de l’Isle, le moulin permet la fabrication artisanale des huiles de noix et de noisettes vierges, dans le respect de la tradition. La meule, la poêle et le pressoir sont d’époque, ainsi que l’ensemble des instruments utilisés au quotidien. La restauration et la préservation du bâtiment et des équipements ont permis de classer le site comme patrimoine industriel et commercial.

Les artisans du moulin reproduisent au quotidien les gestes hérités du passé, utilisant des outils et des procédés anciens pour garantir l’authenticité et la qualité des produits. La main de l’homme reste omniprésente à chaque étape de la fabrication, assurant un contrôle minutieux et une adaptation constante aux spécificités de chaque matière première.

Les efforts ont d’ailleurs été récompensés par le titre de Producteur Artisan de Qualité attribué par le Collège Culinaire de France en 2015. Le Moulin a également reçu la médaille d’or au Concours Général Agricole 2023 pour son huile de noix du Périgord AOP. La production est exclusivement issue de matières premières locales, avec une attention particulière portée à la qualité et à la durabilité, dans une démarche d’agriculture raisonnée.

Bien sûr, le Moulin de la Veyssière est largement ouvert au public et propose à ses visiteurs différents espaces : un espace muséographique, un verger pédagogique, une aire de pique-nique et une boutique gourmande. Le tout dans un paysage de conte de fée.

Pratique :

Ouvert du lundi au vendredi de 9h30 Ă  12h30 et de 14h Ă  18h. Le samedi de 14h Ă  18h. FermĂ© dimanche, le 1er mai et le 25 dĂ©cembre – Juillet et aoĂ»t : Ouvert de 9h30 Ă  19h du lundi au vendredi. Le samedi de 9h30 Ă  18h.
Adresse : 819 Route de la Veyssière – 24190 NEUVIC SUR L’ISLE
Tél. 05 53 82 03 07
Tarifs 2025 : Visites individuelles gratuites – Visites guidées sur devis.
Le site est accessible aux personnes à mobilité réduite.

Moulin de la Veyssière
CrĂ©dit photo: Tourisme VallĂ©e de l’Isle en PĂ©rigord

4. Château de Losse et ses jardins suspendus

On le sait, la Dordogne est riche de centaines de châteaux, dont les plus emblĂ©matiques (Biron, Castelnaud, Beynac…) attirent chaque annĂ©e un grand nombre de visiteurs.  

Peut-être moins réputé, le château de Losse a pourtant de solides arguments à faire valoir. Situé près du village de Thonac, ce joyau architectural de style Renaissance, classé monument historique en 1928, surplombe la vallée de la Vézère. D’abord forteresse médiévale, édifiée au XIe siècle, l’imposant bâtiment est progressivement transformé à partir de 1576. Son propriétaire, Jean II de Losse, serviteur de la couronne, gouverneur de Guyenne et tuteur du futur Henri IV, introduit un grand logis et une magnifique terrasse, en s’inspirant de l’influence italienne.

Après la Révolution, le château est abandonné par la famille de Losse. Il est racheté en 1930 par la princesse d’Annam, Nhu May, qui y vécut jusqu’à sa mort. Aujourd’hui, une exposition lui est dédiée dans une maison attenante au château.

En 1976, la famille Van den Schueren acquiert le château et entreprend de vastes travaux pour préserver son authenticité et sa splendeur. Les efforts de conservation permettent aujourd’hui d’admirer un ensemble architectural et paysager exceptionnel, fidèle à son histoire.

Les jardins, imaginĂ©s par Jacqueline Van den Schueren, offrent une succession de parterres de lavandes, de labyrinthes de haies, de charmilles et de points de vue sur la VĂ©zère. Ils ont Ă©tĂ© labellisĂ©s « Jardin remarquable Â» en 2004 et reçu la rĂ©compense Prix de l’Art du Jardin 2022 par la Fondation Signature de l’Institut de France.

Le château se composent de salles dotées de remarquables ornements et abrite des pièces et tapisseries des XVIe et XVIIe siècles, évoquant le cadre de vie de la noblesse sous les derniers Valois et les premiers Bourbons.

Pratique :

Ouverture de fin avril à début novembre.
Adresse : Route de la Princesse d’Annam, 24290 THONAC
Tél. 05 53 50 80 08
Visites audioguidées ou commentées.
Tarifs 2025 : Adulte : 12 € – Ado (12 Ă  17 ans) : 8 € – Enfant (5 Ă  11 ans) : 6 €
Le site est accessible aux personnes à mobilité réduite.

Château de Losse
Crédit photo: Château et Jardins de Losse

5. Les cabanes du Breuil

C’est un peu le mystère qui entoure ce lieu singulier, en Périgord Noir. Certains prétendent que les cabanes, propriétés des Bénédictions de Sarlat, auraient servi d’habitat aux paysans dès le XVe siècle. D’autres avancent l’hypothèse de huttes datant du néolithique. Toutefois, la plupart des bâtiments visibles aujourd’hui datent du XIXᵉ siècle, voire du début du XXᵉ siècle. Leur architecture épouse celle des cabanes à toiture conique ou campaniforme typiques du Sarladais.

Les cabanes ne servaient non pas de logement, mais d’ateliers artisanaux (forge, bourrellerie, tissage) et d’annexes agricoles. Leur unité de style suggère qu’elles relèvent d’une même époque ou d’un même constructeur, en cohérence avec la vague de construction de cabanes en pierre sèche dans le Sarladais, entre le XVIIIe et le XIXe siècle.

Leur construction, sans mortier, mérite d’être soulignée, les bâtisseurs ayant eu recours à la pierre jaune du pays.

Les toitures en lauses (dalles calcaires) posées en voûte encorbellée répondent à une technique ancestrale, garantissant solidité et isolation. Elles sont parfois reliées par un faîtage en « selle », accentuant l’effet d’ensemble.

Longtemps laissées à l’abandon, les cabanes du Breuil ont heureusement fait l’objet d’importantes rénovations à partir des années 1970. En 1995, elles ont été classées au titre des monuments historiques.

Leur singularitĂ© devrait attirer la curiositĂ© des visiteurs. De nombreux cinĂ©astes n’ont d’ailleurs pas hĂ©sitĂ© Ă  les utiliser comme dĂ©cor naturel, puisque les films « La Belle au Bois Dormant », « Jacquou le Croquant » ou encore « Les MisĂ©rables » ont Ă©tĂ© tournĂ©s au Breuil.

Pratique :

Ouverture de début avril à début novembre.
Adresse : 1770, Route des cabanes – 24200 SAINT-ANDRÉ-D’ALLAS
Tél. 06 80 72 38 59
Tarifs : Adulte : 6 € – Ado (13 Ă  17 ans) : 5,50 € – Enfant (6 Ă  11 ans) : 3,50 €
Le site est accessible aux personnes à mobilité réduite.

Cabanes du Breuil
Crédit photo: Cabanes du Breuil

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Quelles sont les plages labellisées Pavillon Bleu dans le Sud-Ouest ?

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Quelles sont les plages labellisées Pavillon Bleu dans le Sud-Ouest ?


Comme chaque année, l’association Teragir décerne son célèbre label Pavillon Bleu, qui récompense les plages et les ports de plaisance engagés dans la préservation de l’environnement. Petit état des lieux dans le Sud-Ouest.

plages de Biarritz
A Biarritz, on peut se baigner en toute quiĂ©tude – CrĂ©dit photo : NRay91

Un écolabel international

Le label Pavillon Bleu est décerné chaque année aux plages et aux ports de plaisance qui mettent en œuvre une politique de développement touristique durable et respectueuse de l’environnement. Créé en France en 1985 sous l’égide de l’association Teragir, il est aujourd’hui présent dans 52 pays, avec plus de 4 000 plages et 700 ports labellisés dans le monde.

Le Pavillon Bleu repose sur des critères exigeants et évolutifs, articulés autour de neuf grands domaines : la qualité de l’eau et l’assainissement, la biodiversité, la gestion du milieu naturel, la sécurité, la gestion des déchets, l’éducation au développement durable, l’accessibilité, l’équipement et les services, la sobriété, ainsi que l’information aux usagers.

Pour les plages, cela implique notamment une qualité de l’eau de baignade « excellente » selon la directive européenne, au moins cinq contrôles par saison, la présence de points d’eau potable, la collecte sélective d’au moins trois types de déchets, et des actions d’éducation à l’environnement.

Le label garantit aux touristes et aux plaisanciers de profiter des plages et des ports tout en limitant l’impact de leurs activités sur l’environnement.

Cette année, 492 sites littoraux et continentaux ont été labellisés en France, contre 505 l’an passé.

Les sites labellisés dans le Sud-Ouest

Cinquante plages et trois ports de plaisance ont dĂ©crochĂ© le cĂ©lèbre pavillon en 2025 sur l’ensemble de la Nouvelle-Aquitaine. Et dans le Sud-Ouest plus prĂ©cisĂ©ment ?

Dordogne (4 plages) :
Carsac de Gurson : Plage du Lac de Gurson
La Jemaye-Ponteyraud : Plage du Grand Étang
Saint-Estèphe : Plage du Grand Étang
Tamniès : Étang de Loisirs de Tamniès

Gironde (8 plages) :
Bordeaux : Plage du lac
Grayan et l’HĂ´pital : Le Gurp, Plage de dĂ©pĂ©e (Euronat)
Le Verdon-sur-Mer : Plage de la Chambrette (Estuaire), Plage ocĂ©anne de Saint-Nicolas
Soulac-sur-Mer L’AmĂ©lie : Plage Centrale, Plage des NaĂŻades

Landes (2 plages) :
Bussière-Galant : Espace Hermeline
Saint Hilaire les Places : Lac de plaisance

PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques (21 plages) :
Anglet : Petite Chambre d’Amour, Les sables d’or, Marinella, Les Corsaires, La Madrague, L’OcĂ©an, Les cavaliers, La Barre
Biarritz : Milady, Marbella, CĂ´te des basques, Port Vieux, Grande Plage, Miramar
Bidart Ilbarritz :  Pavillon Royal, Erretegia, Bidart centre, Parlementia
Hendaye Grande plage: Plage des deux jumeaux

En tout, 35 plages toutes belles et parfaitement respectueuses de leur environnement attendent les vacanciers.

Pour le vin de Domme, l’Histoire continue

Pour le vin de Domme, l’Histoire continue


Fort d’un héritage millénaire, longtemps réputé auprès des cours européennes, le vin de Domme ne résista pourtant pas à la crise du phylloxéra au 19e siècle. Aujourd’hui, sa modeste production rend hommage à son histoire prestigieuse.

Temps de lecture : 9 mn

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Vignoble Ă  Florimont-Gaumier qui produit le vin de Domme
Crédit photo: commune de Florimont-Gaumier

Comme un long déclin

La Dordogne abrite de petits vignobles, souvent confidentiels, pourtant hĂ©ritiers d’une très longue histoire. C’est par exemple le cas pour l’AOC Rosette, blanc moelleux apprĂ©ciĂ© depuis le 14e siècle, dont la superficie exploitĂ©e ne dĂ©passe pas les 40 hectares.  Ă€ peine plus grand, les cĂ´tes-de-Montravel s’étendent sur 49 hectares. Certes, ces deux terroirs bĂ©nĂ©ficient de l’appellation Bergerac, mieux connue des consommateurs.

Pour sa part, le vignoble de Domme, en Périgord Noir, se revendique comme le plus petit de France, avec ses 18 hectares situés sur les coteaux calcaires du Céou (affluent de la Dordogne).

Et pourtant, à la fin du 19e siècle, le vin de Domme rayonnait dans le Sud-Ouest et même au-delà, fort de ses 2 700 hectares. Les premières vignes auraient été plantées par les moines cisterciens de Cadouin dès le 12e siècle. Les archives attestent de la perception de droits sur la production viticole à Domme un siècle plus tard.

Au fil du temps, la vigne ne cesse de progresser, finissant par occuper une place aussi importante que la forêt. Le vin périgourdin jouit d’une formidable réputation au sein du royaume et même dans les cours européennes. Chargées du précieux breuvage, les gabarres quittent le petit port de Domme et empruntent la Dordogne jusqu’à Bordeaux, où il est ensuite transporté vers de lointaines capitales. Sans nul doute, la production viticole contribue au développement économique de la vallée de la Dordogne, justifiant même une activité de monoculture.

En 1870, le vignoble dommois talonne celui des vins de Bergerac, mais la crise du phylloxéra anéantit toute ambition. Le Périgord, attaqué vers 1879 par le terrible puceron, est profondément touché. À Domme, les vignes disparaissent du paysage en quelques années. Seules subsistent de petites parcelles, destinées à la consommation familiale.

(Presque) mort et ressuscité

Les vignerons de Bergerac parviennent à relancer progressivement leur production, notamment grâce aux porte-greffes américains. À Domme, la renaissance se veut beaucoup plus contrainte et modeste. Dans sa monographie consacrée à la commune de Florimont-Gaumier (non loin de Domme), Pierre Soulillou, instituteur agricole itinérant à la retraite, constate que la vigne est passée de 255 ha avant le phylloxéra à 20 ha dans les années 1960. Plus globalement, le vignoble dommois ne dépasse pas les 540 hectares. Le Périgord Noir s’est tourné vers d’autres productions agricoles, à l’instar du maïs, du tabac ou de l’élevage. En 1985, seuls sont recensés 90 hectares de vignes. Inexorablement, le vin de Domme s’éteint dans l’indifférence, malgré ses siècles d’histoire et de prestige.

Si la superficie a rĂ©trĂ©ci, les cĂ©pages ont changĂ©. Ainsi, le Pied-de-Perdrix, qui a contribuĂ© Ă  la renommĂ©e du vin de Domme, n’est plus privilĂ©giĂ© par les producteurs. Leur choix se tourne vers une plus grande diversitĂ©, dont le Jurançon rouge, l’Abouriou ou encore le Grand Noir de la Calmette, qui couvrent 30 % du vignoble. 

La relance de la vigne n’intervient que dans les années 1980, initiée par Germinal Peiro, nouveau conseiller régional du canton de Domme. Il organise diverses rencontres avec l’administration des douanes et l’Office national interprofessionnel des vins pour évoquer l’opportunité d’un redémarrage concret de la production. En 1993, les élus et habitants locaux créent l’association des Amis du Vin du Pays de Domme.

De fait, une parcelle est plantĂ©e Ă  titre expĂ©rimental. La première vendange est effectuĂ©e en 1996, dans une grange mise Ă  disposition du groupe de passionnĂ©s. Ces derniers font d’ailleurs preuve d’une bonne humeur Ă  toute Ă©preuve : « Si on ne le vend pas, on le boira ! »

Organisation et ambition

La création de la Cave Coopérative des Vignerons des Coteaux du Céou en 1998 vient confirmer la nouvelle dynamique. L’année suivante, le chai coopératif est inauguré, ouvert aux quinze producteurs.

Bref, la structure juridique existe et les Ă©quipements sont enfin disponibles. Les vignerons ont les cartes en main pour mener Ă  bien leur mission audacieuse : renouer avec un vin qui fit les grandes heures du PĂ©rigord Noir.

Le vignoble n’est pas très Ă©tendu ? Peu importe. Il profite d’un environnement particulièrement adaptĂ© Ă  la culture du raisin, notamment grâce Ă  la parfaite exposition solaire qu’offrent les coteaux du CĂ©ou. Le sol, de type argilo-calcaire, apparaĂ®t bien adaptĂ© aux cĂ©pages et contribue Ă  apporter au vin un Ă©quilibre entre caractère et souplesse.

logo vin de Domme

S’agissant justement des cépages, les vignerons dommois choisissent le Merlot, le Cabernet franc et le Malbec pour leur vin rouge. Pour le blanc, ce sont le Chardonnay et le Sémillon qui retiennent leur attention. Enfin, le rosé reprend les mêmes cépages que le rouge, à l’exception du Merlot.

La qualitĂ© ne tolère aucune concession : « Pour les rouges, nous dĂ©gustons les raisins de toutes les parcelles, afin de dĂ©finir des lots (parcelles) homogènes de qualitĂ©. Cela permet d’organiser les vendanges entre chaque viticulteur, et de faire des vinifications parcellaires, dans le but d’exprimer au mieux le potentiel de chaque parcelle Â» expliquent les viticulteurs sur le site officiel du vin de Domme.

La vinification diffère selon la production. Les blancs sont élevés en cuve de fibre de verre. Les rosés, après un pressurage direct, sont quant à eux vinifiés en cuve inox. Enfin, parmi les rouges, les cuvées Périgord Noir et des Fondateurs se reposent dans des fûts de chêne pendant au moins un an.

La reconnaissance du travail bien fait

L’abnĂ©gation finit par payer. Le vin de Domme attire l’intĂ©rĂŞt des professionnels et des consommateurs. Il dĂ©croche plusieurs mĂ©dailles au concours gĂ©nĂ©ral de Paris et, surtout, reçoit le label IGP en 2012, qui rĂ©compense les produits dont la qualitĂ© ou la rĂ©putation est liĂ©e au lieu de production, de transformation ou d’Ă©laboration.

Pas question pour autant de se reposer sur ses feuilles de vigne. Progressivement, les vignerons se tournent vers l’agriculture bio. En 2018, la moitiĂ© des parcelles est dĂ©jĂ  convertie et, aujourd’hui, l’ambition est de couvrir la totalitĂ© du vignoble. « Le bio, ça marche très bien. Il n’y a pas de baisse de rendement, juste un peu plus de travail et de soin. Des rosiers positionnĂ©s en bout de rang permettent de sauvegarder la vigne, car ils prennent la maladie avant elle Â» explique Bernard Manière, prĂ©sident de la coopĂ©rative, au journal Sud-Ouest. L’objectif est bien de prĂ©server la biodiversitĂ©, d’autant que les parcelles sont entourĂ©es de forĂŞts.

Le souhait est aussi de s’intéresser aux cépages qui prévalaient avant la terrible crise du phylloxéra. Après tout, ils ont contribué à la réputation internationale du vin de Domme et représenteraient à n’en pas douter un argument singulier auprès des clients.

Il ne semble pas, en revanche, que les vignerons rêvent d’étendre davantage leur vignoble, préférant la qualité à la quantité. La production annuelle se limite à 900 hectolitres (contre 260 000 hectolitres pour les seuls vins rouges des appellations Bergerac).

Un vin surtout local

De fait, la vente du vin de Domme ne dépasse pas, ou peu, les frontières du Périgord Noir. La plus grosse part des ventes se fait directement au chai de Moncalou, pour 70 % de la production. Les producteurs ont eu la bonne idée d’aménager à Florimont-Gaumier un lieu propice à la curiosité et aux visites, alors que se développe l’œnotourisme.

« Le chai de Moncalou est un bel emplacement au milieu des collines, entourĂ© des vignes, et qui vous attend. Elle devient un lieu de dĂ©gustation, bien sĂ»r, et d’animation. Depuis Domme, on prend, de colline en colline, de charmantes petites routes typiques du PĂ©rigord Noir, pour arriver au beau milieu des vignes de Vin de Domme Â» Ă©crit ainsi Jean-Marc Blancherie sur le site AquitaineOnLine.

Crédit photo : Domaine de Lasfargues

Les vignerons peuvent aussi compter sur la confrérie des Amis du Vin de Domme, fondée en 2007. Ses douze membres mouillent la tunique rouge et or pour assurer la promotion de leur produit chéri lors des fêtes de village, foires ou autres évènements culturels.

Finalement, les efforts consentis par cette bande de passionnĂ©s depuis dĂ©jĂ  quelques dĂ©cennies portent leurs fruits. Le site de l’INAO (Institut National de l’Origine et de la QualitĂ©) estime que « le vignoble de l’IGP PĂ©rigord est situĂ© sur des sols calcaires, qui donnent Ă  ces vins un Ă©quilibre flatteur, Ă  la fois chaleureux et nerveux (…) Les vins rouges sont assez souples en attaque avec un nez expressif de fruits rouges. Ceux Ă©levĂ©s en fĂ»t de chĂŞne prĂ©sentent une touche rĂ©glissĂ©e et lĂ©gèrement boisĂ©e. Les rosĂ©s ont une couleur soutenue. En bouche, ils se caractĂ©risent par un bel Ă©quilibre avec du volume et une finale portĂ©e sur la fraicheur. Les blancs, eux, prĂ©sentent un nez frais et vif sur des notes florales et d’agrumes. Â»

Le Guide Hachette des Vins se dit Ă©galement charmĂ© en 2003 : « Le Vin de Domme PĂ©rigord Noir Ă©levĂ© en fĂ»t de chĂŞne rouge a obtenu la note de 1 Ă©toile, ce qui correspond Ă  un vin très rĂ©ussi. Â»

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Livre "Périgord ici et maintenant"

Périgord, ici et maintenant

Accueil Publications

Périgord, ici et maintenant


Clément Bouynet – Editions Fanlac – 168 pages – 22 €

Date de parution: 18 novembre 2024

Hier, aujourd’hui, demain : qui a dit que le Périgord n’était que grottes et châteaux ?

Clément Bouynet propose dans cet ouvrage un instantané, ici et maintenant, du quatrième plus grand département français. Loin des clichés, sa prise de vue est celle d’un journaliste qui a sillonné les routes et connaît les nombreuses initiatives et personnalités qui ont forgé ce pays et en font ce qu’il est à présent.

Une merveilleuse clé d’entrée pour découvrir ou redéfinir ce territoire mais aussi s’interroger sur le développement des ruralités modernes.

« ClĂ©ment Bouynet navigue avec aisance entre rĂ©fĂ©rences historiques, rĂ©cits vivants de reportages, souvenirs de jeunesse et anecdotes familiales ou amicales. Avec une originalitĂ© que se permet rarement le journaliste : Ă©crire « je ». Ce qui donne un portrait du dĂ©partement sensible et incarnĂ©. » Sud-Ouest – 27/11/2024

paquebot Bordeaux

Paquebots à Bordeaux : entre essor touristique, débat écologique et saturation urbaine

Paquebots à Bordeaux : entre essor touristique, débat écologique et saturation urbaine


Bordeaux s’apprête à vivre une saison record en 2025 avec 49 escales de paquebots prévues en centre-ville, un chiffre en hausse constante ces dernières années. Cette effervescence témoigne de l’attractivité croissante de la ville, mais soulève aussi des interrogations sur la capacité d’accueil et l’impact de ces géants des mers sur la vie locale et l’environnement.

Un paquebot passe sous le pont Chaban-Delmas – CrĂ©dit photo : Bernard Gaillard

Un afflux de navires et de visiteurs

Chaque escale de paquebot transforme le port de la Lune en vitrine internationale : des milliers de passagers débarquent, générant d’importantes retombées économiques, notamment pour le commerce, l’hôtellerie et la restauration. En 2023, près de 60 000 passagers ont fait escale à Bordeaux, avec des dépenses estimées à 3,2 millions d’euros pour les commerces de la ville (hors excursions).

Pour le seul mois de mai de cette année, 13 escales sont prévues, d’une durée ne dépassant pas les deux jours. Parmi les bateaux attendus, l’Oceania Vista ne devrait pas passer inaperçu avec ses 198 mètres de long et ses 32 mètres de large, capable d’embarquer 1 200 passagers.  En tout, 49 escales devraient être organisées en 2025, contre 40 en 2023 et 46 en 2024.

Mais cette manne touristique a un revers : la levée du pont Chaban-Delmas, indispensable au passage des navires, entraîne plus de 80 coupures de circulation entre avril et octobre, perturbant la mobilité urbaine. Les Bordelais voient aussi leur panorama urbain ponctuellement masqué par ces mastodontes, relançant chaque année le débat sur l’équilibre entre accueil touristique et qualité de vie.

Les Bordelais partagés sur la question

Selon une consultation récente, 53 % des participants sont favorables au déplacement des paquebots hors du centre-ville, tandis que 42 % s’y opposent. Cette division reflète deux préoccupations majeures : l’impact environnemental et urbain d’un côté, et les retombées économiques de l’autre.

Une part croissante des habitants considère les paquebots comme une nuisance : 14 % en 2021, puis 25 % en 2023 selon l’Office de tourisme. Certains dénoncent la pollution, les coupures de circulation lors des manœuvres, et l’aspect visuel de ces « monstres des mers », jugés insupportables par certains riverains. D’autres, au contraire, apprécient le spectacle des navires à quai et rappellent le rôle historique du port dans l’identité bordelaise.

Beaucoup se souviennent de l’incident survenu en 2023, lorsqu’un paquebot avait généré une forte vague dans l’estuaire, endommageant une habitation de Saint-Louis-de-Montferrand. Une telle situation de devrait pas se reproduire, selon les services du Port de Bordeaux, qui veillent désormais à la vitesse d’arrivée des énormes embarcations.

Un impact environnemental limité mais surveillé

La question de la pollution générée par les paquebots revient régulièrement dans l’actualité. Pourtant, les dernières études menées par Atmo Nouvelle-Aquitaine montrent que l’impact des paquebots sur la qualité de l’air à Bordeaux reste faible, bien moindre que celui du trafic routier ou du chauffage au bois. Les pics de pollution observés lors des escales sont ponctuels et inférieurs aux seuils réglementaires, et la tendance est même à la baisse grâce à l’électrification progressive des quais.

Toutefois, les niveaux de dioxyde d’azote et de particules fines dépassent encore les recommandations de l’OMS sur certains points de mesure, signe que la vigilance reste de mise. La Ville de Bordeaux envisage d’ailleurs de déplacer d’ici 2030 les zones d’amarrage des croisières vers la rive droite, en aval du pont Chaban-Delmas, pour limiter la pollution en centre-ville et permettre le branchement électrique à quai.

Vers une régulation du nombre d’escales ?

Face à la saturation annoncée, la municipalité souhaite réduire le nombre de paquebots accueillis à Bordeaux à 40 par an. Ce projet, soutenu par des arguments écologiques et urbains, suscite néanmoins la réserve des acteurs économiques, qui rappellent le rôle stratégique de Bordeaux comme escale prisée des armateurs et l’importance des retombées pour la région.

La capitale régionale, victime de son succès, doit aujourd’hui trouver un équilibre entre dynamisme touristique, exigences environnementales et préservation de la qualité de vie de ses habitants. Le débat est loin d’être clos, mais la ville semble engagée sur la voie d’une régulation et d’une modernisation de ses infrastructures pour concilier tous les enjeux.

Festival d’art « Entre 2 Rives »

Festival d’art « Entre 2 Rives »


festival d'art Entre 2 Rives

Les galeries d’art GAAMA et ZANZIBAR unissent leurs forces pour inaugurer la première édition du festival « Entre 2 rives », qui se tiendra du 6 au 9 juin 2025.

Ce festival propose une promenade artistique le long d’un chemin piéton jalonné d’œuvres d’art, reliant la rue du Moulin des Tours à Barbaste au pont roman enjambant la Gélise, jusqu’à la rue du Moulin des Tours à Nérac.

Durant tout le week-end, une dizaine d’artistes – plasticiens, sculpteurs, peintres, land-artistes et photographes – investiront cet espace avec leurs créations, exposées dans l’espace public, les jardins de riverains et le paysage environnant.

Le vendredi 6 juin, à partir de 18h, le festival débutera par un vernissage festif des deux côtés du pont roman. Au programme : défilé de mode éco-responsable, vidéo-projection artistique sur le Moulin des Tours , soirée « électro-positive » dans le parc de la GAAMA.

En parallèle, l’association Sil’Art organisera les Fêtes de la Peinture à Barbaste les 7 & 8 juin , ajoutant une touche supplémentaire à cette célébration artistique.


Pratique


Quand ?

Du 6 au 9 juin 2025

OĂą ?

Différents lieux de la ville
47600 NERAC

Allo ?

Tél. : 06 11 93 18 01

Site ?

Web: www.facebook.com/GAAMA47

Combien ?

Gratuit !

Festival du Film de Contis 2

Festival du Film de Contis


Créé en 1996 par Betty Berr et Rainer Wothe, un couple franco-allemand, le Festival du film de Contis se dĂ©roule Ă  Contis-Plage sur la Commune de Saint-Julien-en-Born (40 – Landes). Lieu de crĂ©ation, de rĂ©flexion, mais aussi de diffusion, il a rĂ©ussi Ă  concilier ferveur populaire et exigence artistique en rassemblant chaque annĂ©e professionnels, cinĂ©philes et simples curieux venus partager le mĂŞme amour, de l’art en gĂ©nĂ©ral et du cinĂ©ma en particulier.

Fort des partenariats européens développés au fil des années, et tout en promouvant la diversité culturelle, il a su dénicher des talents maintenant confirmés et proposer une programmation audacieuse, parfois frondeuse, mais toujours en prise avec le réel. En 2021, Betty et Rainer transmettent les clefs du festival à leur équipe, présente à leur côté depuis plusieurs années. Notre nouvelle association Contis Culture et Cinéma est alors créée pour poursuivre l’organisation du festival et renforcer son action à l’année sur le territoire.

Cette année, le festival se déroulera, de manière exceptionnelle, au cinéma de Léon.

PROGRAMME DE LA 30e EDITION

MERCREDI 18 JUIN 2025

18h30 CĂ©rĂ©monie d’ouverture
19h30 Cocktail d’ouverture
21h30 SĂ©ance spĂ©ciale | 30 ans en 6 courts-mĂ©trages

JEUDI 19 JUIN 2025

10h00 Compétition européenne de courts métrages | Programme 1
16h30 Compétition européenne de courts métrages | Programme 2
18h30 Apéro-rencontre | Échanges avec les cinéastes des programmes 1 et 2
21h00 Séance spéciale | OLLIE de Antoine Besse

VENDREDI 20 JUIN 2025

10h00 Compétition européenne de courts métrages | Programme 3
13h30 CompĂ©tition europĂ©enne de courts mĂ©trages | Programme 4 
16h30 Compétition européenne de courts métrages | Programme 5
18h30 Apéro-rencontre | Échanges avec les cinéastes des programmes 3, 4 et 5
20h00 Tiap-Dîner méditerranéen
21h00 Séance spéciale | LES RENDEZ-VOUS DE L’ÉTÉ de Valentine Cadic
22h30 Projection en plein air gratuite MARIUS ET JEANNETTE de Robert Guédiguian
00h30 Karaoké dansé imaginé par le Collectif Octopods

SAMEDI 21 JUIN 2025

10h00 Compétition européenne de courts métrages | Programme 6
12h00 Apéro-rencontre | Échanges avec les cinéastes du programme
13h30 Concours de nanométrages
15h00 Compétition Nouvelle-Aquitaine de courts métrages
18h30 Cérémonie de Remise des prix
19h30 FĂŞte de la Musique Concert de Ch0se
21h00 Avant-première | programmation à venir
23h00 FĂŞte de la Musique – Concert de Honky Tonky Trio
00h30 FĂŞte de la Musique DJ set

DIMANCHE 22 JUIN 2025

10h00 Reprise du palmarès 2025
13h30 Avant-première | programmation à venir
16h00 Ciné-Goûter (dès 5 ans)
17h30 Avant-première | BANDE SON POUR UN COUP D’ÉTAT de Johan Grimonprez


Pratique


Quand ?

Du 18 au 22 juin 2025

OĂą ?

Cinéma et Centre culturel de Léon
6 Pl. du Dr Dufau
40550 LEON

Allo ?

Pas de téléphone. Mail: bonjour@festivalcontis.fr

Site ?

Web: https://festivalcontis.fr

Combien ?

Séance à l’unité : 8,5€ (plein tarif) | 6,5€ (tarif réduit*)
*moins de 18 ans, étudiant·e·s, personnes en situation de handicap, minimas sociaux, chômeur·euse·s

Concours de nanométrages : 3,50€ (tarif unique)

Ciné-goûter : 3,50€ (tarif unique)

Pass festival : 70€
Il vous donne accès à toutes les séances du festival – longs et courts métrages. Avec ce pass, le prix de la séance revient à 5 € et le concours de nanométrages et ciné-goûter sont gratuits.

Pass courts métrages : 45€
Il vous donne accès à toutes les séances de courts métrages dont la séance d’ouverture du mercredi 18 juin soir. Avec ce pass, le prix de la séance revient à 5 € et le concours de nanométrages et ciné-goûter sont gratuits.

Les Nuits Atypiques

Les Nuits Atypiques 


Les Nuits Atypiques

Les Nuits Atypiques est une association culturelle basée en Sud Gironde, en Nouvelle-Aquitaine, depuis 1995. Son action est centrée sur les musiques « du monde », traditionnelles ou actuelles, d’ici ou d’ailleurs, les diversités culturelles et linguistiques.

Elle organise, en juin et juillet, son festival itinérant dans des lieux insolites et remarquables du Sud Gironde, à la découverte d’artistes singuliers dans un désir de rencontre, d’échange, de proximité et de convivialité.

Toute l’année, elle mène également des actions en faveur de la création artistique et en faveur de la valorisation de la langue occitane.

Le festival

Rendez-vous du samedi 7 juin au dimanche 20 juillet pour la 34ème édition du festival des Nuits Atypiques, en itinérance dans des lieux remarquables et insolites du Sud Gironde ! Loin des sentiers battus, 19 évènements à l’ambiance intimiste ou festive à la rencontre d’artistes singuliers des musiques du monde, d’ici ou d’ailleurs !

Au menu : 20 propositions musicales ou spectacles en provenance de 4 continents, mais aussi des films documentaires, des « Paroles d’artistes », des rencontres, des conférences, des ateliers, des stages et master class, des visites patrimoniales… Un festival hors-piste, à taille humaine, qui invite au partage et à la convivialité.

A l’ombre des forêts ou des platanes des places de villages, au bord d’une lagune ou d’une parcelle de vignes, au creux d’un airial ou dans la fraîcheur d’un jardin, dans une ferme ou un domaine, dans la convivialité d’un cercle ou dans l’obscurité d’une salle de cinéma, dans un parc, au pied d’un château ou dans le confort d’un théâtre, seul.e, en famille ou entre amis, les Nuits Atypiques vous invitent à vivre de précieux moments de bonheur et d’humanité partagés !

Programme 2025


Pratique


Quand ?

Du 7 juin au 20 juillet 2025

OĂą ?

Différentes communes de Sud Gironde

Allo ?

Tél. : 05 57 36 49 07

Site ?

Web : https://nuitsatypiques.org

Combien ?

Tarifs variables selon les concerts