Le jambon de Bayonne, une longue histoire d’Adour

Le jambon de Bayonne, une longue histoire d’Adour


Doté de l’IGP en 1998, le jambon peut se targuer de régaler les papilles depuis le Moyen-Âge. Qui dit mieux ?

Crédit photo : Consortium du Jambon de Bayonne

Le jambon de Bayonne est peut-être né par hasard

La légende raconte qu’au XIVe siècle, le célèbre Gaston Phoebus, comte de Foix, partit chasser le sanglier sur ses terres béarnaises lors d’une rude journée d’hiver. Il réussit à blesser la bête, mais perdit sa trace. Quelques mois plus tard, au retour de l’été, il trouva l’animal mort, parfaitement conservé. Le corps du sanglier, tombé dans le lit desséché d’une rivière, était recouvert de sel, naturellement présent dans les cours d’eau de la région.

La viande fut goûtée et appréciée par tous, et plus particulièrement la cuisse. Cet « accident » permit aux habitants de conserver la viande de porc et de sanglier dans le sel, abondant dans la région de Salies.

On peut aussi apercevoir sur le portail de la cathédrale de Sainte-Marie d’Oloron des sculptures du XIIe siècle représentant des sacrifices de porc et de gros jambons.
Ce n’est donc pas précisément à Bayonne qu’apparurent les premiers jambons. Mais la cité basque, forte de l’intense activité de son port, permit d’exporter le jambon et d’en assurer la promotion. Au fil des années, l’appellation « jambon de Bayonne » s’imposa presque logiquement.

Le noble produit devient une référence gastronomique. Rabelais lui ouvre les portes de la littérature. Les rois de France, d’Henri IV à Louis XIV, s’en délectent. Et même la Révolution l’épargne !

Une aire de production bien définie

Afin de pérenniser la qualité qui entoure le jambon de Bayonne, des critères précis ont été définis au fil du temps. En 1998, l’Union européenne a attribué son IGP (Indication Géographique protégée), qui permet notamment d’officialiser le terme « jambon de Bayonne » et d’éviter d’éventuelles copies commerciales.

Cette reconnaissance s’entoure néanmoins de règles strictes à respecter. À titre d’exemple, les porcs du Sud-Ouest doivent être engraissés avec un aliment contenant au moins 60% de céréales ou de céréales et de poids. La zone de production englobe 22 départements, répartis entre la Nouvelle Aquitaine et l’Occitanie.

Parmi les animaux retenus, citons les cochons de race « Large White » croisée « Piétrain », qui donneront les jambons estampillés « Ibaïona » (les meilleurs, selon les puristes !). Les animaux sont élevés au minimum 11 mois, dès que leur poids dépasse les 180 kg.

Les porcs de « race basque » (ou pie noir) sont particulièrement appréciés. La race, qui a failli disparaître il y a quelques années, se développe aujourd’hui, grâce aux efforts conjoints des éleveurs basques et béarnais.

Le long processus de l’élaboration

Si la plus grande attention entoure l’élevage des porcs, la salaison est considérée comme l’étape fondamentale de la fabrication du jambon. Elle est cantonnée à la région du bassin de l’Adour, qui présente les meilleures conditions géologiques et climatiques, notamment grâce au Foehn, le vent sec du Sud. Il permet au sel de pénétrer les jambons, leur apportant ce goût si particulier.

Les salaisonniers respectent un cahier des charges bien précis. Les jambons frais entiers sont d’abord frottés avec du sel provenant exclusivement du bassin de l’Adour, puis recouverts de sel. On les place alors au saloir, et ce au début de l’hiver.

Vient ensuite la période du repos. Les jambons sont pendus et commencent à sécher, à faible température. La période du séchage intervient juste après et permet au jambon de dégager ses premières vraies saveurs. C’est au cours du séchage que l’on procède au pannage, consistant à appliquer sur les parties charnues, un mélange de graisse de porc et de farine. Le pannage permet de mieux accompagner le séchage, en évitant notamment l’apparition d’une croûte dure.

Enfin, l’affinage conclut cette longue période de maturité et d’observation de la part des producteurs. En moyenne, le séchage prend 9 mois, mais peut parfois atteindre les 15 mois, comme c’est le cas pour les jambons Ibaïona.

À l’arrivée, les jambons retenus sont frappés du sceau  » Bayonne  » et peuvent être commercialisés.

Oui au plaisir coupable !

S’il existe probablement mille et une façons de consommer le jambon de Bayonne, rien n’empêche de se servir une tranche avec les doigts et de la dévorer en rentrant du boulot. Outre le plaisir gustatif né de sa souplesse et de ses arômes, le jambon se révèle riche en vitamines B1, en acides gras Omega 6 et acide oléique, que l’on retrouve aussi dans l’huile d’olive.

Affiche de la campagne publicitaire initiée par le Consortium du Jambon de Bayonne

Le produit intervient également dans bon nombre de recettes, chaudes ou froides, parmi lesquelles la piperade ou le cake au jambon et olives. On peut même l’ajouter à sa recette de tarte et/ou de pizza.

Enfin, il convient de mentionner la célèbre foire au jambon, organisée au début mois d’avril à Bayonne depuis 1426 ! Une date qui impose le respect et justifie la gourmandise.


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Quelle est la différence entre le cognac et l’armagnac ?

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Quelle est la différence entre le cognac et l’armagnac ?


Les deux alcools ambrés, dont les zones de production ne sont séparées que de 300 petits kilomètres, revendiquent quelques singularités qui contribuent à leur réputation.

Vignoble en terre d’Armagnac – Crédit photo : Bureau National Interprofessionnel de l’Armagnac

Une apparente similitude

Un simple consommateur est-il capable de désigner, d’un rapide coup d’œil, le verre de cognac et celui d’armagnac ? Après tout, les alcools dépendent tous deux de territoires viticoles et d’un même processus de fabrication : distillation du vin blanc en vue d’obtenir une eau-de-vie, vieillissement dans des fûts de chêne, assemblage destiné à donner naissance à un arôme harmonieux.

On retrouve également la présence de cépages communs, comme l’ugni blanc, le colombard ou encore la folle blanche.

Cognac et armagnac profitent d’une AOC, placée sous la responsabilité d’un bureau national interprofessionnel (le BNIC pour le cognac, le BNIA pour l’armagnac).

Enfin, les deux nectars se commercialisent généralement selon une teneur de 40% d’alcool.

Par conséquent, pousser l’analyse un peu plus loin pour apprécier les particularités de chaque produit ne semble pas complètement inutile.

Des terroirs proches, mais différents

Il suffit de regarder une carte viticole du Sud-Ouest de la France pour constater la relative proximité des deux zones de production.
S’agissant du cognac, le vignoble s’étend sur une large partie de la Charente, la quasi-totalité de la Charente-Maritime et les alentours de quelques communes des Deux-Sèvres et de la Dordogne.

La zone d’appellation contrôlée se partage en six crus : Borderies, Grande Champagne, Petite Champagne, Fins Bois, Bon Bois et Bois Ordinaires.

Même s’il affiche quelques variations, le sol charentais se compose essentiellement de couches argilo-calcaires, avec une teneur élevée en calcaire à la surface.

La région profite d’un climat océanique tempéré, assez homogène, peu propice aux périodes de sécheresse. Les épisodes pluvieux se succèdent tout au long de l’année et les températures, assez douces, encouragent la maturité du raisin.

carte des crus du cognac

Plus au sud-est, le vignoble armagnacais couvre entièrement le département du Gers et partiellement ceux du Lot-et-Garonne et des Landes, à travers une aire d’appellation composée elle aussi de trois territoires.

C’est d’abord le Bas-Armagnac, intégrant une large partie du Gers et des Landes. Le sol y est sablo-limoneux.

Vient ensuite la Ténarèze, autour de Condom, où les sols boulbènes et argilo-calcaires favorisent un raisin puissant.

Enfin, Le Haut-Armagnac, à l’Est du Gers, représente la superficie la plus modeste et la plus récente. On y trouve un sol de calcaire marneux, surmonté de boulbène.

Les sols du terroir armagnacais révèlent une composition plus diverse que ceux de la région du cognac, à dominante calcaire.

En matière climatique, l’Armagnac relève également de l’influence climatique, mais aussi méditerranéenne, promettant des étés plus chauds et plus secs qu’en terres cognaçaises.

Une plus grande diversité de cépages en Armagnac

Les informations délivrées par le BNIC se veulent claires : l’ugni blanc s’impose dans 98% du vignoble de Cognac (contre 55% en Armagnac). D’origine italienne, le cépage est réputé pour sa résistance aux maladies et pour son excellent rendement. Sa maturité tardive se prête bien aux vins de distillation, qui doivent être acides et peu alcoolisés. Comme l’explique le site officiel du Bureau national interprofessionnel, « l’acidité permet au vin de se conserver naturellement durant les mois d’hiver avant la distillation, et le faible degré alcoolique conduit à concentrer davantage les arômes contenus dans les vins. »

Les autres cépages utilisés, dans des proportions plus modestes, sont le colombard, la folle blanche, le montils et le folignan, issu d’un croisement entre l’ugni blanc et la folle blanche.

En pays d’Armagnac, les producteurs misent davantage sur la variété puisque dix cépages entrent dans le cahier des charges. Outre l’ugni-blanc, malgré tout majoritaire dans les vignobles, la folle blanche continue d’être exploitée. Le cépage apporte des accents floraux à l’Armagnac, appréciés lorsqu’il est encore jeune.

Le baco doit également être pris en considération lorsqu’on parle d’armagnac. Conçu à la suite de la crise du phylloxéra, il est issu de la folle blanche et du noah, particulièrement résistant et bien adapté au sol sableux du Bas-Armagnac. Sa présence assure une certaine rondeur à l’eau-de-vie.

Le colombard figure aussi parmi les cépages essentiels au digestif gascon, notamment grâce à ses arômes fruités, précieux lors de l’assemblage.

Les autres cépages, parmi lesquels la clairette de Gascogne, le jurançon blanc, le meslier Saint-François, ne sont cultivés que sur quelques hectares de vigne. Le plant de graisse, cépage russe entrant dans la composition de la vodka, s’impose davantage ces dernières années.

La distillation, une question de philosophie

Si toutes les étapes de conception des deux eaux-de-vie se révèlent importantes, on conviendra que celle de la distillation l’est tout particulièrement.

En terres cognaçaises, la méthode traditionnelle, dite « à repasse » dépend d’un alambic en cuivre. Surtout, le processus privilégie une distillation à double chauffe. La première chauffe permet d’obtenir le brouillis, qui se situe entre 20 et 30 %. La seconde chauffe sert à distiller ce brouillis afin de donner naissance à l’eau-de-vie de Cognac, d’une teneur d’environ 70 % d’alcool.

En Armagnac, la distillation s’effectue dans un alambic continu armagnacais, dont le brevet a été déposé en 1818 puis sans cesse amélioré. Cet alambic contribue grandement à la personnalité et à la réputation de l’eau-de-vie gasconne.

Ici, point de double chauffe (même si elle reste possible), mais un processus particulier, comme le décrit le site du BNIA : « Le vin alimente en permanence l’alambic par le bas du réfrigérant. C’est grâce à lui que les vapeurs d’alcool contenues dans le serpentin se refroidissent. Il est conduit vers la colonne où il descend de plateau en plateau jusqu’à la chaudière. Sous l’effet de la forte chaleur produite par le foyer, des vapeurs de vin remontent à contre-courant et « barbotent » dans le vin au niveau de chaque plateau. Elles s’enrichissent de l’alcool et de la majorité des substances aromatiques du vin et sont condensées puis refroidies dans le serpentin. »

Le précieux liquide affiche un degré alcoolique situé entre 52 et 72% à la sortie de l’alambic. Comme pour le cognac, il convient d’attendre la phase dite de vieillissement en fûts de chêne pendant quelques années avant de procéder à l’assemblage puis à l’embouteillage. A ce stade, le niveau d’alcool s’est stabilisé à 40%.

Un vieillissement prolongé contribue à accentuer les arômes et la couleur, tout en jouant sur le goût final du produit. Après quelques années, l’eau-de-vie devient plus moelleuse et son bouquet se complexifie. Les substances boisées gagnent en délicatesse et les arômes se précisent : notes de champignons, de sous-bois et de noix pour le cognac, touches de vanille et de pruneau pour l’armagnac.

Que choisir au final ? Un cognac ou un armagnac ?

Chacun reste bien sûr maître de ses goûts. En France, mais surtout à l’étranger, le cognac reste plus facile à trouver. La filière s’appuie sur des milliers de professionnels (exploitants, négociants bouilleurs…), pour une production annuelle estimée à près de 180 millions de bouteilles. Pour sa part, l’armagnac dépend de structures plus modestes et artisanales, qui semblent mieux correspondre à sa philosophie. La production annuelle ne dépasserait pas les 6 millions de bouteilles.

Certains amateurs auront peut-être tendance à privilégier l’âge de leur eau-de-vie préférée. Un cognac XO apportera sûrement plus de plaisir gustatif qu’un armagnac encore jeune. D’autres, au contraire, privilégieront la notion de terroir, estimant qu’un armagnac conclue parfaitement un bon repas gascon.

Il en est de même pour le dernier geste avant la dégustation. En terres cognaçaises, on n’est pas toujours partisan de la petite opération consistant à chauffer son alcool en plaçant le verre tulipe dans le creux de sa main, au risque de trop détacher l’alcool, qui prend le dessus lors de la dégustation. En Armagnac, au contraire, le nectar doit dépasser la température ambiante pour libérer la magie de ses arômes.

La dégustation de l’une ou l’autre de ces eaux-de-vie reste en tous les cas un moment privilégié. Leur fabrication valorise un réel savoir-faire, le respect d’un cahier des charges exigeant, de longues années de vieillissement et un vrai talent d’assemblage.

Fête de Marinela

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Lundi 13 avril 2020 – 12 heures – Ciboure
Tél. 05 59 47 41 81
Prix: 20 € par personne


Organisé chaque année par le comité des fêtes de la ville, le traditionnel repas pascal promet de rassasier tous les appétits, à l’aide de délicieux poulets fermiers cuits au feu de bois, de pommes de terre passées au four, de fromages de brebis locaux et d’une part de tarte aux pommes. On ne mentionne pas le vin ni les digestifs.

Après les victuailles, place à la musique et au mutxiko (danse basque) pour tous ceux qui se sentent suffisamment légers. Les plus jeunes pourront profiter de tours de poneys.

Il est impératif de réserver au 05 59 47 41 81.

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Festival Garenne Partie

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A Nérac, on se soucie du développement durable – Crédit photo: Jibi44 – CC BY-SA 3.0

Du 14 au 19 avril 2020 – Espace d’Albret – Nérac
Tél. 05 53 97 40 50 – Facebook
Entrée libre.


Sauf annulation liée au coronavirus, la 9e édition du festival Garenne Partie rassemblera une fois de plus petits et grands dans la magnifique ville de Nérac.

La manifestation attise la curiosité de chacun de ses visiteurs sur les enjeux de préservation du patrimoine, de consommation responsable, de protection de l’environnement ou encore de transition énergétique.

Aux rencontres, ateliers et conférences succèdent des spectacles de rue, des balades gourmandes, des défis sportifs, un marché de producteurs locaux, une soupe partie et d’autres moments de convivialité.

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Tremplin musical « Little Pépite »

[button link= »https://www.francesudouest.com/agenda/ » color= »vertfso »]Agenda[/button][button link= »https://www.francesudouest.com/landes/ » color= »vertfso »]Landes[/button]

Va y avoir du gros son à Capbreton – Crédit photo: Tangopaso

16 avril 2020 – 18h30 – Capbreton – Esplanade de la Liberté
Tél. 05 58 41 46 61 – Web: LMA Wave Radio
Entrée gratuite.


Depuis déjà quatre ans, l’association Landes Musiques Amplifiées (LMA) propose le concours « Little Pépites », destiné à écouter puis à départager cinq apprentis DJ landais qui se destinent à une carrière musicale.
Le premier prix du concours vaut le respect, puisque l’heureux gagnant se voit offrir l’ouverture du Little Festival, une référence en matière de musique électronique et de street art, organisé au mois d’août entre Seignosse, Hossegor et Capbreton.
Les candidats peuvent envoyer leur mix house, disco house et/ou funk de 20 minutes par mail aux organisateurs jusqu’au 31 mars (toutes les infos : https://waveradio.fm).

Leur création sera mise en ligne sur le compte Soundcloud de la Little Family. Le choix des cinq candidats finaux reviendra au jury, en fonction du nombre d’écoutes et de la maîtrise technique.

Enfin, le grand vainqueur sera désigné par le public et le jury le 16 avril. Le closing de la soirée reviendra à L.HKLéon.

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Foire de la Latière

[button link= »https://www.francesudouest.com/agenda/ » color= »vertfso »]Agenda[/button][button link= »https://www.francesudouest.com/dordogne/ » color= »vertfso »]Dordogne[/button]

C’est à Saint-Aulaye que se tient la foire – Crédit photo : Tim Jokl – CC BY-NC 2.0 – Flickr

Saint-Aulaye – Place du Champ de Foire – 12 septembre 2020
Tél. 05 53 90 81 33 – Web: : www.saint-aulaye.com
Entrée gratuite


affiche de la foire de la latière

Le hameau de la Latière, à proximité de Saint-Aulaye et aux abords de la dense forêt de la Double, voit sa tranquillité chamboulée au printemps et en septembre lorsque se tient sa célèbre foire, qui attire à chaque fois un public fidèle et (très nombreux).

Il faut quand même dire que la foire, inscrite à l’Inventaire du patrimoine culturel immatériel en France, jouit d’une solide réputation séculaire depuis le Moyen-Âge, qui vaut toutes les campagnes de marketing.

Au printemps, c’est la fête qui prend ses aises grâce aux manèges, comptoirs de loterie, stands de tir ou ateliers de dégustation, sans oublier la présence des artisans et des brocanteurs. Bien sûr, le terme de foire ne serait pas justifié sans la présence des bestiaux (oies, canards, vaches, chevaux…).

En septembre, on parle de foire d’automne, organisée sur une seule journée : concours de chiens guides de troupeaux, rando pédestre dans les environs, vide-greniers, exposition de matériel agricole ancien, foire primée, marché des producteurs et des artisans.

Si vous souhaitez casser la croûte sur place, il est conseillé de réserver.

Enfin, l’événement sera organisé dans le respect des protocoles liés au Covid-19.

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Mon beau-père basque ne veut plus me parler

Crédit photo: Jou Orbe - Flickr
Crédit photo: Jou Orbe – Flickr

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Bertrand nous écrit :

« Je suis pourtant un enfant du Sud-Ouest. Né à Dax, j’ai grandi dans un charmant village de la Chalosse, que j’ai quitté pour suivre mes études à l’université de Pau. C’est dans la capitale béarnaise que j’ai rencontré, en quatrième année, celle qui allait devenir la femme de ma vie, Patxika, originaire d’Irissarry, au cœur du Pays Basque.

La rencontre avec sa famille, et en particulier son père, Eneko, n’a pas été des plus faciles. Je crois que ce dernier reprochait à sa fille de fréquenter un Landais qui suivait ses études en Béarn alors qu’il aurait été plus naturel de choisir un Basque étudiant à Biarritz ou à Bayonne.

Ma patience et mon sens de la diplomatie ont fini par porter leurs fruits. Eneko a accepté de participer à notre mariage et a même délaissé son travail à la ferme pour venir embrasser sa petite-fille, juste après sa naissance.

Et puis, tout a basculé en quelques secondes.

Il y a trois semaines, nous avons passé le week-end chez mes beaux-parents. J’étais attablé sous la tonnelle en compagnie d’Eneko et de ses amis pour l’apéritif, que vous devinez très arrosé. Ils parlaient basque, bien sûr, mais chacun veillait quand même à traduire les propos en français pour que je puisse suivre la conversation.

Après quelques verres de Txapa et de Goxedari, j’étais plutôt enjoué en écoutant leurs histoires de matches de rugby locaux, qui finissaient souvent en festival de bourre-pif. Olatz, l’ami d’Eneko, disait même qu’il n’avait pas le souvenir d’avoir assisté à un match jusqu’à son terme.

Le petit groupe a fini par évoquer, avec une certaine tristesse, la place des Basques au sein des clubs d’élite du rugby français. Croyant bien faire, je les ai regardés dans les yeux et je leur ai dit :

– La solution passe par la fusion de l’Aviron Bayonnais et du Biarritz Olympique !

Tout s’est arrêté. Même les oiseaux ont cessé de chanter. Mon beau-père s’est levé, s’est dirigé vers la salle à manger et en est ressorti avec son fusil de chasse, qu’il a braqué sur moi.

– Tu t’en vas.

Ce furent ses seuls mots. La dureté de son regard n’autorisait pas la moindre réponse. Dans un silence de mort, je me suis levé, j’ai attrapé les clés de ma voiture et j’ai démarré en trombe dans la cour de la ferme, alors que ma femme et ma belle-mère arrivaient. Je n’ai même pas pu leur expliquer.

Depuis, je vis l’enfer. Ma femme pleure tous les jours et je dors sur le canapé. J’ai essayé à plusieurs reprises d’appeler Eneko pour m’excuser, mais il me raccroche au nez ou m’insulte en basque.

Que dois-je faire ? Je m’en veux tellement. »

Bertrand

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La réponse du Médiateur :

Mon cher Bertrand,

Mais qu’avez-vous fait ?

Enfant du Sud-Ouest, comme vous le dites vous-même, vous devez pourtant savoir que certains sujets ne doivent JAMAIS être abordés.

Ce n’est pas de rugby dont je parle ici, mais de susceptibilité, de territoires, de fierté, de longues histoires qui datent de la nuit des temps (et Dieu sait que l’Histoire des Basques n’est pas la plus courte que l’on puisse trouver).

Évoquer la fusion de l’Aviron Bayonnais et du Biarritz Olympique devant un Basque pur jus, c’est comme offrir un sac de haricots de Castelnaudary à un Tarbais, c’est comme révéler à un touriste surfeur les meilleurs spots de Gironde ou des Landes.

Ça ne se fait pas.

Je reste néanmoins très sensible à votre détresse. Avec un peu d’effort, vous devriez pouvoir vous rapprocher de votre beau-père d’ici deux à trois ans. Les Basques sont obtus, mais généreux.
La solution ? Votre femme ! La première étape consiste à la reconquérir. Les femmes basques sont obtuses, mais généreuses. Ayez une explication franche avec elle, adoptez une posture paternelle et déterminée, convainquez-la que ce petit manège a assez duré.

Si vous réussissez, elle se rapprochera de sa mère qui, elle-même, en touchera un mot à son mari (en basque, ça fera gagner du temps). Première étape.

De votre côté, réfléchissez à une nouvelle approche. Vous avez su venir à bout des réticences d’Eneko une première fois, vous réussirez une seconde fois, bon sang !

Quelques pistes de reconquête :

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  • Un abonnement d’un an à l’Aviron Bayonnais OU au Biarritz Olympique. Ne vous trompez pas ! (Sociologiquement parlant, il est très probable que votre beau-père soutienne l’Aviron.)
  • Apprendre le basque. Bon, vous allez morfler, ce n’est pas la langue la plus simple à assimiler. Si Eneko continue sa flopée d’injures au téléphone, vous serez au moins en mesure de lui répondre dans sa langue (en marquant bien sûr le respect qui se doit). Il sera étonné, voire séduit. C’est pas rien.
  • Prendre un permis de chasse. Même si la vue du sang vous dégoûte, même si vous préférez les petits lapins dans vos bras plutôt que dans votre assiette, peu importe. Lorsque vous reviendrez à la ferme, sortez votre gros fusil, signe de complicité. Mais, surtout, ne le braquez pas sur lui ! On parle ici de taille, pas de cible.
  • Si le dialogue finit par se renouer, expliquez-lui, les yeux dans les yeux, que même l’US Dax et le Stade Montois n’ont jamais envisagé un rapprochement dans votre département natal. S’il n’apprécie pas de prime abord une comparaison du Pays Basque et des Landes, il conviendra de l’impossibilité absolue de tout projet de fusion des clubs de rugby dans le Sud-Ouest.

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Il vous reste beaucoup de travail. Les chances de succès sont fragiles, mais réelles. Faites preuve d’abnégation et de volonté. Il en va de votre famille, de votre fierté et de votre vie.

Enfin, évitez les apéritifs basques trop chargés à l’avenir et privilégiez les bières locales, moins alcoolisées.

Qu’est-ce qu’une baïne ?

Qu’est-ce qu’une baïne ?


Responsables chaque année de nombreux accidents, parfois mortels, les baïnes sévissent sur le littoral atlantique, et particulièrement sur les plages de Gironde et des Landes. Un danger réel et trop souvent ignoré.

Baïne en formation sur la plage de Capbreton, dans les Landes – Crédit photo : Tangopaso

Se méfier de l’eau qui dort

Chaque année, le même scénario se répète au cœur de la saison touristique. Gêné par la promiscuité engendrée par la zone de surveillance, notre ami baigneur préfère s’écarter pour profiter pleinement des joies de l’océan. Si les plages de la côte Atlantique impressionnent parfois par la force de leurs vagues, elles offrent aussi des zones plus apaisées, sans roulis ni écume. Bref, le vacancier y voit toutes les conditions propices à un moment agréable de baignade, loin de la foule située à quelques centaines de mètres.

Après quelques minutes de crawl bien inspiré en direction du large, il a la surprise de constater qu’il se situe déjà à 100 ou 200 mètres de la plage. Considérant cette distance (beaucoup) plus importante que prévu, il décide de revenir vers le bord, mais s’aperçoit assez rapidement que ses efforts sont vains. La plage ne se rapproche pas, elle aurait même tendance à s’éloigner.

La naissance d’une baïne

Les baïnes peuvent être grossièrement comparées à des bassines, des piscines naturelles. On parle aussi de couloirs. Leur formation dépend directement de la houle, des bancs de sable, des vagues et du vent. Les courants déplacent en effet vers le large le sable de fond et contribuent ainsi à creuser des bassines, qui finissent par se remplir d’eau.

Lorsque la marée monte, le ressac permet à l’eau de franchir les bancs de sable et de remplir la cuvette. Après quelques heures, l’eau s’évacue à travers des « couloirs » qui pointent vers le large, plus étroits que la bassine (effet « entonnoir » ou « de vidange »). Il en résulte des courants dits de sortie de baïnes, puissants et rapides, à l’origine des nombreux accidents sur le littoral aquitain.

Si la baïne ne représente pas un vrai danger à toute marée basse, du fait de sa faible profondeur et de son courant modéré (on y voit souvent des enfants barboter), elle se révèle extrêmement dangereuse deux à trois heures après le début de la marée montante. Puissante, invisible, bien calée, elle entraîne chaque année des dizaines de baigneurs vers le large. Selon Jeff, du site Lacanau Surf Info, sa vitesse peut atteindre 1,50 m par seconde, plus rapide que celle d’un nageur lambda.

Et le pire se produit…

Il suffit d’ouvrir les pages « Faits divers » du quotidien Sud-Ouest pour constater que les touristes payent un lourd tribut à l’océan, souvent par méconnaissance absolue des règles élémentaires de sécurité.
Pris dans un courant d’arrachement, un baigneur n’a aucune chance de revenir au bord en se déplaçant perpendiculairement à la plage. Il ne fait que se confronter au courant qui le pousse au large, en dépensant toute son énergie et en cédant à la panique.

Sortir d’une baïne ne relève heureusement pas de l’impossibilité. Quelle que soit la situation, il convient avant tout de conserver son calme, exercice certes délicat dès lors que le rivage ne cesse de s’éloigner. Si la plage est fréquentée, la bonne tactique consiste à faire des gestes en croisant ses bras au-dessus de sa tête afin de donner l’alerte aux autres vacanciers, aux surfeurs et aux MSN.

L’autre solution, si la personne sait correctement nager ou si l’endroit s’avère désert, est de se laisser emporter par le courant puis essayer de nager parallèlement à la plage afin de gagner les zones plus agitées, là où se forment ou déferlent les vagues. Les vagues permettront de regagner le bord, même au prix de quelques tasses bien salées.

En conclusion

Un vacancier bien informé est un vacancier heureux. L’impatience que suscitent les vacances ne doit pas se traduire par des comportements hasardeux, à l’instar de ces touristes partis visiter la Mer de Glace de Chamonix en espadrilles il y a quelques années !

En Aquitaine, l’océan est fougueux et souvent dangereux, justifiant de respecter les zones de baignade surveillées, même si elles sont fréquentées. Rien n’empêche un vacancier d’installer sa serviette où il le souhaite et de venir nager entre les deux drapeaux bleus. Il y a toujours moins de monde à l’eau que sur le sable !

Enfin, quelques minutes d’observation de l’océan suffisent pour identifier les baïnes, en n’oubliant jamais que les zones les plus calmes sont souvent les plus dangereuses. Il peut être utile également de télécharger une appli qui indique les heures de marée de la plage ou de poser des questions aux MSN, qui apporteront toutes les réponses souhaitées.

Le Printemps des Vins de Blaye

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Crédit photo: © : Corinne Couette
Des notes de fruits rouges mûrs, d’épices, de chocolat et de boisé vanillé – Crédit photo: © : Corinne Couette – (CC BY-SA 2.0)

Samedi 18 et dimanche 19 avril 2020 – De 10h à 20h
Citadelle de Blaye – 33390 BLAYE
Tél. 05 57 42 91 19 – Web: www.vin-blaye.com


blaye-logo

Depuis presque 30 ans, la magnifique citadelle de Blaye accueille les vignerons des domaines alentour venus présenter, raconter et faire déguster le fruit de leur travail.

Les vins Blaye Côtes de Bordeaux (AOC) « bénéficient d’une charte de qualité qui encourage la production de rouges de garde, élevés dix-huit mois en fût » nous apprend le Guide Hachette des Vins. En bouche, ils se révèlent « souples, ronds et bien équilibrés, dotés d’un bon soutien tannique et d’une solide structure qui sert du support au vieillissement. »

Si les rouges sont réputés, le Blayais est aussi une terre de blanc, notamment grâce à la diffusion du cépage colombard.

Il suffit de s’acquitter d’un pass dégustation pour partir à la rencontre de la bonne centaine de producteurs présents.

Outre les dégustations, l’événement propose de nombreuses animations, des ateliers autour du vin, des visites guidées de la citadelle par les souterrains et même des balades en calèche ou en petit train.

Elle est pas belle, la vie ?

Calendrier des festivités des Pyrénées-Atlantiques

Calendrier des festivités des Pyrénées-Atlantiques


Comme on s’en serait douté, les festivités départementales laissent une large place à la bonne bouffe, sans pour autant renier l’éveil de l’esprit ou l’enrichissement culturel. On peut très bien déguster une tranche de jambon de Bayonne avant d’assister à un concert de jazz et de repartir sur une assiette de chipirons. C’est pas incompatible.

Février

Carnaval Biarnés
Pau – Semaine précédant le Carême
Tél. 05 59 27 27 08 – www.carnaval-biarnes.com
Le carnaval Biarnés, qui compte parmi les plus importants de France, se tient en terres béarnaises depuis une trentaine d’années. On y retrouve différents personnages emblématiques de la culture pyrénéenne, dont le roi Sent Pançard, symbole de l’état de déliquescence et des contradictions de la société, et son épouse Carronha. Le roi, réfugié en Aragon pour échapper au bûcher, revient finalement à Pau en faisant étape dans différentes villes. Mais les notables l’attendent de pied ferme… La fête se construit autour de différentes thématiques, qui sont autant de moments de fête et de défilés, jusqu’à la crémation de l’effigie du roi le dernier soir.

Avril

Festival BD Pyrénées
Billère – Premier week-end d’avril
Web: https://festivalbdpyrenees.fr/
Créé en 2010 par l’association Pichenettes, regroupant des passionnés du 9e art de l’agglomération paloise, le festival de Billère permet de rencontrer chaque année une grosse vingtaine d’auteurs, dont de nombreux artistes du Sud-Ouest. Entre concerts, ateliers, défis proposés aux dessinateurs, création en direct d’une bande dessinée, conférences et séances de dédicaces, la programmation joue la carte de l’éclectisme et de l’originalité.

Foire au jambon
Bayonne (carreau des Halles) – 1re quinzaine d’avril
Tél. 05 59 46 09 00
Si Agen célèbre le pruneau, si Bordeaux fête le vin, si Sarlat rend hommage à la truffe, il semble tout à fait logique que Bayonne honore son jambon. C’est d’ailleurs le cas depuis 1426, cela dit en passant. La foire est l’occasion pour les artisans charcutiers de proposer à la dégustation et à la vente la pépite du Pays basque ou d’assister au concours du meilleur jambon. Bien sûr, de nombreuses animations accompagnent ce rendez-vous gourmand, placé sous la supervision de la confrérie du jambon de Bayonne, gardienne de la qualité.

Biarritz Beer Festival
Biarritz (Halle d’Iraty) – Mi-avril
Tél. 07 83 46 28 34 – Web : www.biarritzbeerfestival.fr
Lancé en 2016, l’évènement se revendique comme le premier festival professionnel et grand public en Aquitaine entièrement dédié à la bière. On ne sait pas pourquoi, mais la manifestation risque de rencontrer rapidement son public et de s’installer dans le paysage festif du département. Pensez donc : plus de 4000 bières à découvrir sur 2500 m², soit presque deux bières différentes au mètre carré ! Au total, une soixantaine de brasseurs français et internationaux viennent présenter leur production artisanale. En marge des dégustations et des fous rires, l’on peut assister aux ateliers et conférences.

Juin

Fête de la cerise
Itxassou – début juin
Tél. 05 59 29 75 36
Ah, la célèbre cerise d’Itxassou, celle qui, transformée en confiture, accompagne si bien le fromage de brebis. Lui consacrer une fête n’est que justice. Pendant une longue journée, initiée par les producteurs locaux, les rendez-vous se succèdent : messe, partie de pelote, danse traditionnelle, repas à base de bons p’tits plats locaux, animations diverses, spectacle de force basque, concours de confiture. Un peu d’âme basque pour tout le monde.

Festival andalou
Saint-Jean-de-Luz – Week-end de la Pentecôte
Tél. 05 59 26 03 16 – Web: www.festivalandalou.com
L’été n’est pas encore arrivé que déjà que la chaleur andalouse s’invite dans les rues de Saint-Jean-de-Luz. Au programme : chorégraphies endiablées exécutées par les gracieuses danseuses de flamenco, défilé de calèches et de chevaux, animations dans les casetas, concerts, initiation aux danses espagnoles, spectacles pour les enfants…

Festival des arts de la rue
Biarritz – Week-end de la Pentecôte
Tél. 05 59 22 50 50
Une bonne cinquantaine de compagnies pour transformer les quartiers biarrots en scènes de spectacles. Comédiens, clowns, acrobates, jongleurs, musiciens… Tous contribuent à l’ambiance de fête et de partage.

Jazz à Oloron, festival des Rives et des Notes
Oloron-Sainte-Marie – Fin juin, début juillet
Tél. 07 84 28 38 39 – Web : www.jazzoloron.com
Des Rives et des Notes figurent parmi les festivals réputés de jazz en France. Initié en 1981 par l’association Jazz à Oloron, il a permis aux plus grands artistes d’exprimer leur talent au cœur du Béarn. L’évènement est aussi l’occasion d’ouvrir la scène à de jeunes musiciens, peut-être promis à une longue et belle carrière internationale.

Juillet

Médiévales de Montaner
Montaner – Début juillet
Tél. 05 59 81 53 88 – Web : www.chateau-montaner.info
C’est dans le cadre du château de Montaner, construit au Moyen-Âge à la demande de Gaston Phébus afin de parer le pays béarnais contre toute agression de la Bigorre ou de l’Armagnac, que se déroule la festivité. Elle est d’ailleurs considérée comme l’une des meilleures reconstitutions historiques en France. Outre le grand spectacle médiéval, moult animations sont proposées au public, à l’instar des joutes équestres, des combats d’épée ou des défilés de troubadours.

International Surf Film Festival
Anglet – Première quinzaine de juillet
Tél. 06 03 84 05 13 – Web : surf-film.com
S’il est un sport particulièrement photogénique, c’est bien le surf, entre les manœuvres millimétrées des compétiteurs ou la glisse tranquille « à la papa » des longboarders. Le festival d’Anglet permet de (re)découvrir des paysages somptueux, des vagues bien rondes ou au contraire creuses et rapides, des environnements protégés ou plus dégradés. C’est aussi l’occasion de partager des histoires, des combats ou des idéaux à travers une sélection affutée de films.

Crédit photo : International Surf Film Festival d’Anglet

Fête du chipiron
Hendaye – 13 juillet
Tél. 06 20 24 68 49
Ohlalala, qu’est-ce que c’est bon le chipiron ! Chaque année depuis déjà fort, fort longtemps, la ville d’Hendaye consacre la soirée du 13 juillet à ce merveilleux petit encornet. Il peut être dégusté de différentes manières, mais les puristes le choisissent cuit dans son encre noire. L’évènement permet également de profiter du front de mer, d’écouter les bandas et d’assister au toro de fuegos en guise de digestion.

Fête du thon
Saint-Jean-de-Luz – 2e samedi de juillet
Tél. 05 59 51 65 38
Si Hendaye fête le chipiron, Saint-Jean-de-Luz rend honneur au thon, que les pêcheurs basques, et en particulier luziens, ont longtemps traqué, tout comme la morue et la baleine. C’est bien sûr l’occasion de se régaler et de faire la fête à travers les batailles de confettis, le rythme joyeux des bandas, les animations traditionnelles basques et le bal en soirée.

Fêtes des sottises
Salies-de-Béarn – 2e quinzaine de juillet
Tél. 05 59 38 68 71 – Web : www.lacaze-aux-sottises.org
La célèbre ville béarnaise fête les arts de la rue et du cirque depuis déjà une bonne dizaine d’années. Outre les spectacles organisés dans les rues, l’évènement permet d’organiser des rencontres professionnelles auxquelles sont conviés les festivaliers.

Transhumances musicales
Laàs – Fin juillet
Tél. 05 59 04 04 16 – Web : transhumances-musicales.com
Pendant deux jours, le château de Laàs offre son cadre prestigieux à un ou plusieurs chanteurs français, sans précipitation et en totale harmonie avec le public.

Toros Y Fêtes d’Orthez
Orthez – Fin juillet
Tél. 05 59 69 76 83 – Web : www.toros-fetesorthez.com
C’est tout l’esprit de fête si cher au Sud-Ouest que l’on retrouve dans les rues d’Orthez. Béarn, Pays basque, Landes et même Espagne ont droit à une journée dédiée, composée de multiples animations propres à leur culture. Courses landaises, novillada, corrida, concerts, bals, défilés de bandas, concours sportifs… Bref, une grosse immersion made in Sud-Ouest.

Fête du fromage
Etsaut – Fin juillet
Tél. 05 59 34 57 57 – www.fetedufromage-aspe.com
Mais bien sûr que le bon fromage de brebis mérite une fête en son honneur, qui plus est en vallée d’Aspe. Pendant un week-end, les éleveurs, bergers et producteurs se mettent en quatre pour sensibiliser le public à leurs activités pastorales : présentation des races locales, concours de fromage au lait cru, démonstration de tonte de brebis, fabrication de fromages et dégustation.

Fêtes de Bayonne
Bayonne – Fin juillet et début août
Tél. 05 49 46 09 00 – Web : www.fetes.bayonne.fr
Est-il encore nécessaire de présenter les fêtes de Bayonne ? Lancées en 1932, elles rassemblent aujourd’hui plus d’un million de visiteurs et sont considérées comme l’un des plus importants rassemblements au monde. Depuis quelques années, l’accès est payant.

Août

Les Ravéliades
Ciboure – Début août
Tél. 05 59 26 03 16
Chaque année, l’église Saint-Vincent de Ciboure accueille les lauréats de l’académie Maurice Ravel, fondée en 1967 et située à Saint-Jean-de-Luz, juste à côté. C’est l’occasion d’entendre les grands espoirs de la musique classique, dans un cadre intime et apaisé.

La nuit féérique
Biarritz – 15 août
Tél. 05 59 22 37 10
Où ? Grande plage de Biarritz. Quand ? Le 15 août, à 22h30. Quoi ? Un spectacle pyrotechnique de premier plan, composé de différents tableaux illustrant le thème du spectacle. Pourquoi ? Pour le plaisir d’assister à un moment exceptionnel pendant une demi-heure.

Fête de l’espadrille
Mauléon – 15 août
Tél. 05 59 28 02 37
La fête de l’espadrille représente une occasion unique de s’imprégner de la culture basque le temps d’une journée. Le programme joue la carte de la simplicité et de l’authenticité : messe chantée, balade en espadrilles dans les rues de Mauléon, parties de pelote, apéritif folklore souletin, atelier de fabrication de la célèbre chaussure en toile, spectacle de force basque.

Festival de la force basque
Saint-Palais (au fronton) – 2e quinzaine d’août
Tél. 05 59 65 71 15 – Web : www.forcebasquesaintpalais.com
L’on peut dire qu’elle contribue à la réputation des Basques, gaillards aux épaules rebondies et aux triceps forçant l’admiration. Depuis 1951, huit équipes de Basse-Navarre et de Soule s’affrontent au cours de six épreuves particulièrement physiques, inspirées de l’univers des paysans, comme le lever de botte de paille ou la course au sac de blé. On s’observe, on se jauge, on se nargue, on s’affronte, mais, à la fin, on boit et on chante ensemble. C’est aussi ça la force des Basques.

Hestiv’Òc
Pau – Fin août
Tél. 05 59 90 34 94 – Web : www.hestivoc.com
Comme son intitulé le laisse deviner (bon, c’est vrai que c’est pas facile), le festival Hestiv’Òc se consacre pleinement et passionnément à la culture occitane. Chaque année, c’est l’occasion de réunir plus de 200 artistes, soucieux de mêler tradition et modernité et surtout de partager leur origine à travers moult concerts, spectacles et animations. Car c’est avant tout la fête qui domine.

Crédit photo : Festival Hestiv’Òc

Septembre

Le Temps d’aimer
Biarritz – 1re quinzaine de septembre
Tél. 05 59 22 44 66 – Web : letempsdaimer.com
« Qu’est-ce que la danse ? Du mouvement. Qu’est-ce que le mouvement ? L’expression d’une sensation. Qu’est-ce qu’une sensation ? Le résultat que produit sur le corps humain une impression ou une idée que perçoit l’esprit. » – Thierry Malandain, directeur artistique du festival. Malgré des moyens limités, le festival parvient chaque année à inviter une vingtaine de troupes internationales dont l’ambition est de décliner l’art de la danse dans toutes ses perspectives, du hip-hop au flamenco, de la chorégraphie indienne au néo-classique. Danse, sinon meurs.

Marché potier du Pays basque
Bastide-Clairence – Mi-septembre
Tél. 06 85 04 19 11
Le marché potier de la Bastide-Clairence s’est imposé, au fil des années, comme le rendez-vous majeur des amateurs de céramique. La ravissante petite commune basque peut se targuer d’accueillir une cinquantaine d’artisans venus de France, de Navarre et même d’Espagne, sans même évoquer ceux résidant à la Bastide toute l’année.

Foire de Pau
Pau – Mi-septembre
Tél. 05 59 40 01 50 – Web : www.foiredepau.com
“C’est tous les jours un évènement » clame le slogan de la foire. Et c’est pas faux. Comme à Bordeaux, on se rend à la foire avec quelques vagues idées d’achat ou de conseil auprès des professionnels, mais devant la multitude des exposants, on perd pied et on se laisse aller à marcher dans le hall, comme un zombie. On repère les restos ou les points de restauration pour le déjeuner, on accepte les prospectus des cuisinistes, on visite la ferme éphémère et on finit par participer au bal gascon.

Fête du sel
Salies-de-Béarn – Mi-septembre
Tél. 06 40 42 63 15 – Web : www.lafetedusel.com
Présent depuis des millions d’années dans les sources du bassin de Salies-de-Béarn, le sel a été utilisé la salaison du jambon de Bayonne avant de s’imposer comme un condiment essentiel des tables du Sud-Ouest. Surtout, il a forgé un savoir-faire et une culture chez les habitants de la ville et alentours, qui lui rendent hommage chaque année. La fête est ainsi l’occasion d’assister à la course des porteurs de samaus (ou sameaux : récipients en bois cerclés de fer servant au transport d’eau salée), d’applaudir le défilé des confréries, de visiter le marché artisanal et de profiter des nombreuses animations proposées, dont la soirée folklorique locale ou le gargantuesque repas sous chapiteau.

Festival Biarritz Amérique latine
Biarritz – Fin septembre
Tél. 05 59 23 26 26 – Web : www.festivaldebiarritz.com
Depuis 1992, le festival offre l’opportunité de partir à la découverte de la production cinématographique latino-américaine, peut-être oubliée du circuit commercial. L’évènement permet aussi d’assister à des projections de films classiques, à des concerts et même à des rencontres universitaires.

Octobre

Fête du gâteau basque
Cambo-les-Bains – Premier week-end d’octobre
Tél. 05 59 29 70 25 – Web : www.lafetedugateaubasque.com
Rester de marbre devant un beau et bon gâteau basque s’avère toujours un peu compliqué. Comment ne pas imaginer sa saveur en reniflant délicatement sa petite odeur d’amande, de rhum ou de vanille, en observant la belle couleur de sa crème pâtissière ou en repérant, parfois, la présence de ses cerises noires ? À Cambo, capitale mondiale et cosmique du gâteau basque, on a bien compris la gourmandise que suscitait cette délicate pâtisserie. La fête est l’occasion rêvée de multiplier les dégustations, d’assister au repas champêtre (on vous laisse deviner le dessert), d’applaudir les bandas ou le spectacle des traditions basques, de suivre un atelier de préparation et, bien sûr, d’encourager les participants au concours du meilleur gâteau.

Fête du piment d’Espelette
Espelette – Dernier week-end d’octobre
Tél. 05 59 93 95 02 – Web : www.espelette-paysbasque.com
Originaire d’Amérique du Sud et introduit au Pays basque au 16e siècle, le piment s’impose comme condiment de cuisine (il relève merveilleusement bien les plats) et conservateur de viande. Il doit bien sûr sa popularité aux célèbres photographies le représentant aligné sur les façades de maisons pendant la période de séchage, en septembre. La fête est d’abord l’occasion, pour la confrérie, d’introniser les nouveaux membres, cérémonie empreinte de solennité, avant de laisser place à un programme nettement plus joyeux, composé de danses basques, d’apéritifs, de repas bien goûtus grâce au piment, de concerts, de défilés de bandas ou encore de parties de pelote.

Crédit photo : Mes vacances à Espelette

Novembre

Bayonne fête son chocolat
Bayonne – Premier week-end de novembre
Tél. 05 59 46 09 00
En complément des Journées du chocolat, organisées au mois de mai, la cité basque propose depuis 2018 ce nouveau rendez-vous afin de célébrer son produit emblématique depuis le XVe siècle. C’est à cette date en effet, et plus précisément en 1492, que les juifs d’Espagne, chassés par les rois catholiques, trouvèrent refuge à Bayonne, dans le quartier Saint-Esprit, et reprirent leur activité de transformation du cacao, qu’ils maîtrisaient fort bien. L’événement est l’occasion rêvée de déguster les douces productions des maîtres-chocolatiers, d’assister à des visites guidées et à des conférences ou de suivre des cours de cuisine.

Lurrama, La Ferme Pays Basque
Biarritz (Halle d’Iraty) – Début novembre
Tél. 05 59 22 37 10 – Web : www.lurrama.org
Initié par l’association Euskal Herriko Laborantza Ganbara, dont la vocation est d’encourager le développement d’une agriculture paysanne et durable et la préservation du patrimoine rural au Pays basque, le salon Lurrama permet de sensibiliser le public aux futurs enjeux agricoles. À ce titre, outre la présence des animaux qui ravira les enfants, de nombreuses conférences, animations ou expositions sont proposées, ainsi que des repas gastronomiques et même un marché fermier.