Opération « coup de jeune » pour le petit train de la Rhune
Il devenait urgent de rénover entièrement la voie métrique, après des décennies d’utilisation. Aucune fermeture n’impactera la saison touristique.
Olivier Sorondo – 4 mars 2022 – Dernière MAJ : le 4 mars 2022 à 22 h 39 min
Le petit train au sommet de la Rhune – Crédit photo : Sylvain Bertaux – Flickr
Une ligne inaugurée en 1924
À n’en pas douter, la Rhune constitue l’un des repères emblématiques du Pays basque. Du haut de ses 905 mètres, elle domine crânement le territoire, offrant un panorama incomparable.
Les visiteurs peuvent atteindre son sommet sans effort depuis 1924, date d’ouverture de la voie ferrée. Le parcours est particulièrement apprécié grâce à la beauté des paysages et au charme du petit train à crémaillère.
Le matériel est néanmoins sollicité depuis déjà une centaine d’années et se fait vieillissant. C’est la raison pour laquelle il a été décidé de rénover entièrement la ligne. Le chantier a pu s’engager dès la fin de la précédente saison touristique, avec l’objectif de remplacer l’ensemble des composants : rails, traverses, crémaillère, aiguillages, ancrages.
« La voie sera entièrement rénovée et la crémaillère sera bien entendu maintenue, car le dénivelé est par endroit de 25%. Il y aura même une locomotive hybride électrique-diesel pour continuer à circuler même lorsque des coupures de courant se produisent » explique Kemen Daguerre, le directeur adjoint de l’exploitation, à France Bleu.
La première vague des travaux a surtout consisté à préparer la voie provisoire en gare de départ et à sécuriser la paroi rocheuse par un filet plaqué. Les efforts portent aujourd’hui sur la rénovation des ouvrages d’art et l’acheminement des matériaux en fer appelés à remplacer la voie actuelle.
Le chantier reprendra au terme de la saison touristique de cette année, en septembre, et se poursuivra jusqu’à la fin de l’opération, prévue en juin 2023.
Un investissement conséquent pour pérenniser le petit train
L’ampleur et la particularité de la tâche imposent un budget frôlant les 30 M€. Le financement est apporté conjointement par la DSID (dotation de soutien à l’investissement des départements), le Plan Avenir Montagne, la Région et la société d’exploitation du petit train.
La Rhune étant classée site Natura 2000, le chantier doit faire face à diverses contraintes, dont celle liée à la préservation des espèces protégées.
Il convient également de respecter le classement « Remontée mécanique dite de technologie complexe ou spéciale » qui touche la crémaillère originale. Bref, la rénovation s’effectuera en toute finesse et précision.
Les diagnostics ont de toute façon révélé que la voie était arrivée en fin de vie, malgré les entretiens réguliers dont elle fait l’objet.
La nouvelle infrastructure permettra de pérenniser le petit train de la Rhune, qui attire chaque année 350 000 personnes. Depuis un siècle, la magie semble toujours opérer auprès du public, ravi de parcourir les 4,2 km de voie à bord d’un vieux train toujours valeureux.
À toute proximité du Parc national des Pyrénées, au cœur du Béarn, dans un cadre enchanteur et préservé, Artouste joue la carte de la simplicité et des vacances familiales. Bien loin des usines à ski.
Olivier Sorondo 9 février 2022 – Dernière MAJ : le 14 février 2022 à 17 h 51 min
Crédit photo : régie d’Artouste, station de Fabrèges
Quelques mots sur la station
Situé à quelques kilomètres au Sud-Ouest de Gourette, le domaine d’Artouste profite lui aussi d’un environnement privilégié et authentique. L’esprit de liberté qui peut y régner se nourrit sans nul doute des vastes espaces de la vallée d’Ossau. Le lac de Fabrèges contribue à la beauté des lieux, tout comme le Pic du Midi d’Ossau, qui culmine à près de 2900 mètres.
Ouverte en 1969, la station d’Artouste séduit rapidement les vacanciers grâce à la qualité de son domaine skiable et ses opportunités de randonnées. Implantée sur le massif du pic de la Sagette, la station est accessible par télécabine depuis le lac de Fabrèges. Le domaine de ski, situé encore plus haut, à 2100 mètres, nécessite d’emprunter une autre remontée.
Le domaine skiable, partagé en quatre secteurs, s’étend sur 150 hectares et offre diverses opportunités de glisse, selon le niveau de chacun. Si le secteur Sagette se destine plutôt aux skieurs débutants et aux enfants, le secteur Séous réclame pour sa part une certaine maîtrise de la descente.
À l’instar des autres stations des Pyrénées-Atlantiques, Artouste sait tirer parti de ses paysages somptueux. La station accentue la promotion des randonnées, à ski ou en raquettes. L’un des derniers itinéraires ouverts donne ainsi la possibilité d’effectuer le tour de la Sagette en raquettes. Sur l’ensemble des parcours, les pentes se veulent douces, avec un faible dénivelé. Les plus motivés partiront à la conquête du cirque d’Arnéou, particulièrement réputé pour ses opportunités de randonnées à ski.
Il est toujours difficile d’évoquer Artouste sans son célèbre petit train. Juchée à plus de 2000 mètres d’altitude (record européen), la voie ferrée est longue de 10 kilomètres et promet des panoramas magnifiques. Ouvert de fin mai à début octobre, le petit train roule pourtant en période hivernale, uniquement sur la portion de voie la plus au sud et lors des journées ensoleillées.
Station intime et familiale, Artouste mise sur le charme des lieux pour séduire un public avide d’authenticité. Les gestionnaires veillent à ne pas proposer des tarifs exorbitants pour accéder aux pistes (une vingtaine d’euros le forfait journalier). De nombreuses activités et attractions se destinent à tous les niveaux et tous les âges.
Enfin, son snowpark, l’un des tout premiers dans les Pyrénées, permet de considérer la station comme une référence en matière de freeride. Un argument de plus pour guider ses pas vers la vallée d’Ossau.
Domaine skiable
Altitude: 1400 – 2100 m
Ouverture: de la mi-décembre à la mi-mars
Pistes : 18 pistes de ski sur 27 km, 1 espace nordique, 1 snowpark, 1 piste de luge
Ski de randonnée & raquettes : nombreuses opportunités de découverte autour de la station. Le lac d’Artouste et le cirque d’Arnéou représentent des destinations particulièrement propices à la randonnée blanche.
Luge: la piste de luge est située dans le secteur de la Sagette. Elle est intégrée au Kid Park, dédié à l’apprentissage du ski dans un mode ludique.
Snowpark : il a sans nul doute contribué à la réputation de la station. Le snowpark se compose de 4 zones :
le Snowcross: ouvert à tous, il s’adapte au niveau de chacun en offrant moult obstacles, comme les hoops et les hips.
la Beginner Zone: comme son nom l’indique, elle se destine aux débutants et aux enfants qui veulent connaître quelques sensations sur les bosses et profiter des modules adaptés;
la Street Zone: plutôt réservée aux skieurs confirmés, elle propose divers équipements, tels les rails et les boxes;
la Xtreme Zone: mieux vaut assurer un minimum pour s’éclater sur les kicks, hips et tables;
Plan des pistes
A voir à faire
Skier, c’est bien, mais s’amuser avec ses copains, ça le fait aussi. La station propose aux enfants (6 à 14 ans) son Adventure Parc, notamment composé d’un parcours accrobranche, d’un trampoline géant et d’une tyrolienne.
Le petit train d’Artouste circule même en hiver, certes sur une partie de son itinéraire habituel. L’opportunité de découvrir des paysages enneigés en toute quiétude.
Encore tout récent, le trail Blanc de l’Ours s’adresse aux plus sportifs. Le parcours s’étend sur 8 km, avec 600 m de D+. Depuis 2022, la course est ouverte aux cani-traileurs (duo coureur/chien).
Et pourquoi pas une grosse ambiance fête pendant les vacances ? Le FD2Ô Winter Festival promet de réchauffer l’ambiance (attention à ce que neige ne fonde pas). Danser face au Pic du Midi d’Ossau, c’est comme un appel à la nature, non ?
Et pourquoi ne pas découvrir le domaine skiable au petit matin ? C’est chose possible en suivant les pisteurs, qui ouvrent les pistes chaque jour. Il n’est pas nécessaire d’être un excellent skieur, mais il faut quand même savoir descendre une piste rouge pour accompagner les gars de la station.
Si Paris propose de dîner le long de la Seine dans un bateau mouche, Artouste met à disposition ses télécabines pour déguster un repas gastronomique ! Les menus sont assurés par jeunes chefs de la région. Bref, un petit dîner d’amoureux en tête à tête alors que défilent de prodigieux paysages.
De nombreuses balades à raquettes sont régulièrement organisées, ainsi que des balades gourmandes à la rencontre des producteurs locaux.
Tarifs
Forfaits ski :
A la journée:
Ado (à partir de 14 ans) et adulte : 19 €
Enfant (4 à 14 ans): 9 €
A la semaine:
Ado (à partir de 14 ans) et adulte : 95 €
Enfant (4 à 14 ans): 45 €
Locations :
La Boutique Artouste propose la location de skis alpins, skis freestyle, skis freeride, snowboards, casques, luges, raquettes et porte bébé.
Les cours de ski sont assurés par les moniteurs de l’Ecole de Ski Internationale (ESI). Les enfants peuvent s’exercer en toute sérénité au jardin des neiges, qui est leur entièrement dédié.
Le ski, ça creuse ! Située au col de L’Ours, la sandwicherie Le 360 propose des sandwiches chauds, froids, des paninis, des hamburgers et des frites à dévorer en profitant d’un panorama exceptionnel. Les produits sont tous issus des producteurs locaux.
Accès
Voiture :
Depuis Pau, N134 jusqu’à Gan puis direction de Laruns sur la D934.
Bus :
Au départ de Laruns, ligne 806 bis de la compagnie CITRAM.
La station profite d’un environnement majestueux qui constitue, malgré la multitude des activités proposées, son principal attrait.
Olivier Sorondo 29 janvier 2022 – Dernière MAJ : le 12 février 2022 à 16 h 31 min
Crédit photo : La Pierre-Saint-Martin
Quelques mots sur la station
Située le plus à l’ouest de la chaîne pyrénéenne, la Station de La Pierre-Saint-Martin se hisse à 1550 mètres, au pied des pics d’Anie, d’Arlas et de Soum Couy. Les sommets offrent un décor de carte postale, que viennent enrichir les forêts de sapins et pins à crochets disséminées autour du domaine skiable.
Ici, la nature est reine. La majesté des paysages a sûrement contribué à initier une politique tournée vers le développement durable, bien sûr dédiée à la protection de la faune et de la flore, mais aussi à la chasse de toute sorte de pollution, même visuelle et sonore.
Ainsi, le village de chalets, localisé parmi les pins, cherche à rendre la présence humaine un peu plus en harmonie avec l’environnement. L’autre exemple de cette recherche de quiétude est la construction de nouvelles remontées mécaniques, conçues pour générer le minimum de bruit.
Les efforts consentis par les gestionnaires de la station, également préoccupés par la réduction énergétique, leur ont valu de recevoir en 2017 la labellisation Flocon Vert.
Bien sûr, ce souci écologique se traduit dans les propositions d’activités. Si les férus de ski alpin trouvent les sensations attendues parmi la petite trentaine de pistes, les amoureux de la nature apprécient les 25 km de pistes dévolues au ski de fond, à la raquette et même aux chiens de traîneau.
Domaine skiable
Altitude: 1550 m
Ouverture: de début décembre à début avril
Pistes : 27 pistes de ski sur 27 km, 1 espace nordique de 25 km de pistes et itinéraires, 2 spots freestyle, 2 pistes de luge, 4 espaces de glisse ludique
Ski alpin: 7 pistes vertes, 9 pistes bleues, 7 pistes rouges, 1 piste noire. Un espace découverte est situé en front de neige. Parmi les pistes bleues, le « Boulevard des Pyrénées » offre une longue glisse de 4 km, du sommet du domaine au bas de la station.
Ski de randonnée & raquettes : les 25 km de pistes se faufilent à travers la forêt du Braca. On évite d’oublier son smartphone pour faire de jolies photos qui rendront jaloux les collègues.
Luge: la piste du front de neige a été entièrement refaite afin d’adoucir sa pente et proposer une aire d’arrivée aplanie. la piste du Braca a également été redessinée.
Fun : la station propose quatre espaces de glisse ludique: le Boardercross, le Moonwalk, le Family Park et le Park des Contrebandiers.
La Pierre-Saint-Martin est également réputée pour ses opportunités de spéléologie, grâce à son karst de 140 km², dont certains gouffres figurent parmi les plus profonds au monde. Seule la salle de la Verna est ouverte au public, accessible à partir du village de Sainte-Engrâce. On apprécie sa hauteur, qui atteint les 194 mètres.
Les amateurs de loisirs tranquilles pourront opter pour une balade en chiens de traîneau au cœur de la forêt du Braca. Différentes options: portage assis, portage debout, 10 mn, 20 mn, 2 heures… Réservation au 06 59 09 99 46 (Nordic Espace).
Si la montagne vous inspire des envies d’aventure, pourquoi ne pas se glisser dans la peau d’un trappeur ? Accompagné d’un guide, vous apprenez à construire un igloo et vous vous initiez même à la sculpture sur neige. Cerise sur la gâteau: il est possible d’y passer la nuit. Renseignement et réservation auprès de l’office de tourisme.
Les petites et grandes faims seront comblées grâce aux 7 restaurants de la station, qui propose aussi quelques commerces (location de ski, supérette, boulangerie, tabac, presse et souvenirs. Il convient toutefois de préciser qu’aucun distributeur de billets n’est disponible.
Tarifs
Forfaits ski :
A la journée:
Hors vacances scolaires adulte : 34 € ; 6-17 ans, 65-75 ans et étudiant : 29 €
Week-end et vacances scolaires adulte : 36.50 € ; 6-17 ans, 65-75 ans et étudiant : 31.50 €
Locations :
3 magasins de sport permettent de louer tous les équipements nécessaires.
Infos pratiques
La station est labellisée Tourisme et Handicap et Sport et Handicap.
L’école du ski français (ESF) regroupe une trentaine de moniteurs, qui assurent des cours pour tous les niveaux et tous les âges.
Quelques services toujours utiles: une garderie (de 3 mois à 5 ans), une laverie, une salle hors-sac, une salle de squash, un espace forme et même une bibliothèque !
Parcours Handiski.
Accès
Voiture :
A64 sortie Salies de Béarn (en venant de Bordeaux) ou Pau (en venant de Toulouse), prendre la direction d’Oloron Sainte-Marie et Arette.
Bus :
Au départ d’Oloron-Sainte-Marie: ligne 807 Skibus de la compagnie les Autocars Souletins.
La fréquence plus soutenue des tempêtes et l’augmentation du niveau de la mer accélèrent le mouvement de l’érosion. Les villes du Sud-Ouest adoptent différentes stratégies.
Olivier Sorondo – 21 janvier 2022 – Dernière MAJ : le 8 février 2022 à 20 h 56 min
La plage de Biscarrosse n’échappe pas au phénomène d’érosion – Crédit photo : Wizard – CC BY 4.0
Un phénomène appelé à s’amplifier
Les quelques centaines de kilomètres de côtes sableuses qui bordent le Sud-Ouest de la France subissent le même sort. Chaque année, l’érosion grignote un peu plus le littoral, grandement aidée par les conséquences du réchauffement climatique.
L’érosion en elle-même est un phénomène naturel. L’océan Atlantique, aux abords des plages aquitaines, donne lieu à un courant parallèle, qui contribue à pousser le sable vers le sud. On parle alors de dérive littorale, alimentée par une houle ouest/nord-ouest. En hiver, les tempêtes tirent le sable des plages vers le large alors qu’en été, le processus s’inverse. L’érosion reste donc modeste.
Depuis quelques années, la quantité de sable déposée par l’océan se révèle moins volumineuse que celle aspirée en période hivernale.
De plus, la stratégie de l’enrochement mise en place par certaines communes, dont Biscarrosse, contrarie le phénomène en créant un obstacle au transport du sable.
« Ces points durs creusent encore plus la plage de part et d’autre des ouvrages. Le courant vient tourbillonner autour et provoque un abaissement de la plage » explique ainsi Vincent Bawedin, géographe, au journal Sud-Ouest.
Face à ce constat, la commune landaise a décidé de ne plus recourir à l’enrochement, au profit d’aménagements mobiles appelés à s’adapter à l’évolution du cordon dunaire.
Les villes cherchent la parade
La tempête Barra, en décembre dernier, est d’ailleurs venue rappeler l’urgence de dispositifs pérennes et efficaces. À Biscarosse, justement, le trait de côte de la plage centrale a reculé de sept mètres. La mairie n’a pas beaucoup attendu avant de lancer une vaste action de réensablement. Les camions-bennes sont chargés de sable, ramassé plus au sud, et profitent de la marée basse pour le déposer aux endroits impactés. Le but est surtout de conserver l’équilibre du niveau sédimentaire de la plage.
Sur la côte basque, le constat n’est pas meilleur. Une partie de la corniche s’est effondrée à Urrugne. Le sentier reliant Hendaye à Ciboure, offrant pourtant un panorama magnifique, a été définitivement fermé par sécurité.
Biarritz a choisi de conforter ses falaises. De lourds travaux ont été initiés en septembre dernier sur la côte des Basques. Pour sa part, la commune de Bidart préfère agir en fonction de la situation. Elle a ainsi consolidé l’accès à la plage Parlementia, fermé le chemin de Camboenea et encouragé le réaménagement du golf de la ville, inondé à marée haute. L’une des solutions passerait par la revégétalisation d’espaces trop souvent impactés par les caprices de la houle.
En Gironde, les séances de brainstorming se multiplient aussi sur les amorces de solutions, entre réensablement des plages, mise en place ou renforcement des dunes et même retrait des villes côtières, comme l’envisage le maire de Lacanau. Pour le moment, la digue semble remplir sa mission
« D’une manière générale, là où la côte est aménagée, on va avoir des problèmes assez rapidement. Alors qu’en moyenne en Gironde, le trait de côte recule de 2,5 mètres par an, on observe sur certains secteurs de la côte du Médoc, particulièrement touchée, des reculs annuels moyens de 5 mètres. On peut citer l’exemple du Signal à Soulac, mais il est loin d’être le seul bien à se trouver sur cette bande de risque imminent » explique Alexandre Nicolae Lerma, ingénieur au Bureau de recherches géologiques et minières, au site d’infos Actu.fr.
Et au final, qui paye ?
Quelles que soient les stratégies retenues, la politique de lutte contre l’érosion représente un coût majeur pour les communes. À Biscarrosse, l’opération de réensablement des plages aspire chaque année 450 000 € du budget municipal. Les projets d’enrochement s’accompagnent pour leur part d’estimations comprises entre 5 et 10 M€.
En accord avec loi, les communes impactées ont l’obligation de s’inscrire sur la liste officielle, de prévoir une gestion locale du problème et de procéder à des projections à 30 et 100 ans du phénomène d’érosion. Surtout, les schémas de cohérence territoriale et les plans locaux d’urbanisme doivent désormais intégrer tous les aspects liés à l’érosion.
Tôt ou tard, la question du financement finira par se poser, la charge ne pouvant être entièrement supportée par les acteurs locaux. Il semblerait que la rapidité des décisions puisse, un peu, permettre de mieux anticiper la montée des eaux et orienter l’action des communes. Le trait de côte ne cesse de reculer, des maisons menacent de s’effondrer…
« Il faut savoir s’adapter, comme les dunes, et non aller contre la volonté de l’océan » confie Mathieu Gomez, directeur des services techniques de la Communauté de communes des Grands Lacs, au journal Sud-Ouest.
Pionnière des stations de ski pyrénéennes, Gourette a su s’éloigner de l’urbanisation incontrôlée pour privilégier un esprit de village.
Olivier Sorondo 13 janvier 2022 – Dernière MAJ : le 14 janvier 2022 à 20 h 16 min
Crédit photo : EPSA Gourette
Quelques mots sur la station
C’est un certain Henri Sallenave qui aurait été le tout premier à chausser des skis à Gourette en novembre 1903. De fait, sa descente symbolise le début d’une nouvelle ère dans les Pyrénées, celle des loisirs de montagne, que viendra enrichir au fil des décennies l’apparition de nouvelles stations de ski.
C’est une bénédiction économique pour la commune des Eaux-Bonnes, dont la vitalité reposait sur l’exploitation du minerai aurifère et argentifère. À partir de 1888, les mines ne délivrent plus les ressources attendues et finissent par fermer en 1916.
Il est vrai que le site de Gourette profite d’une situation géographique privilégiée. D’abord, il se situe sur la route thermale des Pyrénées, non loin du magnifique paysage qu’offre le col de l’Aubisque. Ensuite, il propose des opportunités de glisse multiples, sur un domaine de 125 hectares et un dénivelé de 1200 mètres. Enfin, il permet de partir à la découverte de panoramas somptueux, composés de sommets (pic de Ger, pic d’Amoulat, Latte de Bazens…), de lacs (Anglas, Uzious, Louesque…) et de vallées (Ossau, Soussouéou…).
Victime d’une bétonnisation excessive dans les années 1970, le domaine de Gourette privilégie aujourd’hui un retour à la nature, à travers différents plans de reboisement, notamment au sud de la station. De lourds investissement ont été consentis depuis les années 2000, permettant l’ouverture de nouvelles pistes et le renouvellement des infrastructures, plus en phase avec les contraintes environnementales.
Aujourd’hui, Gourette se revendique comme une station familiale, proposant de nombreuses activités (ski alpin, ski nordique, randonnées en raquettes, luge…), toutes concentrées autour de la place Sarrière, au cœur du village.
Domaine skiable
Altitude: 1400 m
Ouverture: de la mi-décembre à début mars
Pistes : 39 pistes de ski sur 42 km, 2 parcours aménagés de ski nordique, 4 parcours de rando à ski, 3 spots freestyle, 2 pistes de luge 1 espace luge
Ski de randonnée: pour la saison 2021/2022, seul l’After Ski Nature est proposé. Départ à partir de 17h30 sur la piste de La Balade jusqu’au plateau de Bezou, avec descente par la piste du Serpentin.
Luge: piste en bas à droite du domaine skiable (200 m). Le lundi et le mardi à 17h, possibilité de participer au Happy Luge sur le plateau de Bezou, au cœur de la station.
Raquettes: différentes balades sont organisées quotidiennement, dont la plupart sont accompagnées. Toutes les infos.
Les grosses machines vous font un effet bœuf ? Ça tombe bien, la station propose des balades en dameuse, au soleil couchant, après la fermeture des pistes. Deux options : être passager (27 € adulte / 6 € enfant) ou carrément prendre les commandes (65 € les 50 mn).
Les amateurs de sensations fortes n’hésiteront pas à surplomber les paysages en filant aussi vite qu’un oiseau grâce la grande tyrolienne de Gourette. Chaud devant ! A partir de 10 €.
Ceux à la recherche de sensations plus apaisées se laisseront bercer par la découverte des paysages en chiens de traîneau. Les balades durent 25 minutes, le temps de se laisser imprégner par ces merveilleux sentiments d’évasion et de liberté. A partir de 50 € par adulte.
Ne l’oublions pas, Gourette (sans oublier Eaux-Bonnes) est aussi une station thermale. Relaxation et spa, bain nordique et sauna ou carrément la cure thermale, les opportunités sont multiples pour se relaxer après une journée sur les pistes.
La richesse patrimoniale de la vallée d’Ossau justifie largement de ranger les skis ne serait-ce qu’une journée. De nombreuses opportunités de visites sont proposées aux vacanciers (villages, vie pastorale,) pour s’imprégner de la culture locale.
Réduit (6 à 17 ans, 64 à 75 ans et étudiant ) : 32,50 €
Débutant : 28,50 €
Locations :
8 magasins de sport permettent de louer tous les équipements nécessaires.
Infos pratiques
Deux écoles de ski sont à la disposition des enfants et des débutants.
Une salle hors sac.
Parcours Handiski.
Une crèche / halte-garderie accueille les plus petits, de 5 mois à 6 ans. Il est indispensable de réserver et de présenter un carnet de vaccination à jour.
Accès
Voiture :
Depuis Bordeaux, autoroute A62 puis A65 sortie n°9.1 Pau ouest, puis direction Pau.
Depuis Toulouse, autoroute A64. Sortie N°11 Soumoulou, puis direction Pau (Attention : de novembre à mai, accès par la RN918 fermé entre le col du Soulor et le col d’Aubisque).
Depuis Bayonne, autoroute A64. Sortie N°9.1 Pau ouest, puis direction Pau.
Loin du brouhaha des stations de ski aux ambitions plus commerciales, le domaine d’Issarbe lance un appel à la lenteur, au dépaysement et à la contemplation.
Olivier Sorondo 8 décembre 2021 – Dernière MAJ : le 14 janvier 2022 à 18 h 43
Effort et volupté sur les pistes d’Issarbe – Crédit photo : Mairie de Lanne-en-Barétous
Quelques mots sur la station
Les amateurs de pistes noires et de schuss endiablés en seront pour leurs frais. À Issarbe, petite station perchée à 1450 mètres d’altitude, en pleine vallée du Barétous, aucune infrastructure n’est proposée à quiconque souhaite pratiquer le ski alpin.
Ici, c’est la découverte des paysages basco-béarnais qui prime. Le souci de préserver cet environnement exceptionnel a d’ailleurs encouragé l’instauration d’un plan d’occupation des sols qui interdit toute nouvelle construction.
Le chalet d’accueil constitue le point de départ des 8 pistes de ski nordique, pour 31 km de balades entre crêtes et denses forêts de sapins. Raquettes et luges sont bien sûr les bienvenues.
Plutôt destinée aux amoureux de la nature et aux tribus familiales, la station d’Issarbe invite à s’imprégner pleinement de la montagne et de son authenticité.
Domaine skiable
Altitude: 1450 m
Ouverture: de la mi-décembre à début mars
Pistes : 8 pistes de ski de fond, 1 espace luge, 1 circuit de 9 km dédié à la raquette
Installée Place de la Comédie depuis 2013, la création de l’artiste Jaume Plensa va rester jusqu’en 2027.
Olivier Sorondo – 4 décembre 2021 – Dernière MAJ : le 4 décembre 2021 à 21 h 49 min
Sanna est devenue incontournable à Bordeaux – Crédit photo : on_the_go_98765 – TripAdvisor
Une présence parfois mouvementée
Mine de rien, l’impressionnante sculpture réalisée par l’espagnol Jaume Plensa s’est adaptée à son environnement bordelais presque naturellement. On n’ose imaginer la Place de la Comédie sans sa présence, devenue évidente pour les habitants, participant à sa manière à l’identité de la capitale girondine.
Sanna (puisque c’est son nom) a été érigée en 2013, lors d’une exposition à ciel ouvert consacrée au sculpteur catalan. L’évènement a permis d’exposer dix autres sculptures dans différents endroits de la ville, suscitant l’enthousiasme du public.
Particulièrement appréciée, la sculpture représentant le visage d’une jeune femme n’a pas été déboulonnée au terme de l’exposition. En 2014, la mairie se dit prête à l’acquérir et puise 300 000 € dans le budget municipal, un montant pourtant insuffisant (l’œuvre est estimée entre 400 et 500 000 €).
L’idée consiste dès lors à lancer une souscription auprès des donateurs pour compléter l’enveloppe. Mais sur les 150 000 € escomptés, seuls 54 000 € sont réunis.
La mairie se résout donc à renvoyer la sculpture à son créateur, mais un généreux mécène (toujours anonyme aujourd’hui) l’acquiert et décide de procéder à une donation d’usufruit au bénéfice de la Ville pour sept ans.
Arrivée à échéance, la donation est une nouvelle fois prolongée, cette fois pour une durée de cinq ans. Les Bordelais pourront continuer à admirer Sanna jusqu’en 2027.
« La statue monumentale s’est imposée facilement sur l’espace public, appartenant même désormais au patrimoine touristique et culturel de la ville », reconnaît la municipalité.
L’envoûtante créature
Il est difficile de rester insensible à la quiétude qu’inspire la sculpture. Sanna ne peut qu’attirer l’œil et susciter de nombreuses interrogations, dès lors qu’on l’observe en se déplaçant.
L’œuvre représente un visage féminin, haut de 7 mètres. Réalisée en fonte de fer, qui lui donne cette couleur si particulière, elle semble s’être imposée comme la gardienne silencieuse de la Place de la Comédie.
« La brutalité de la matière conjuguée à la finesse des traits contraste avec l’imposante architecture classique de l’Opéra (le Grand Théâtre de Bordeaux) en arrière-plan, tout en se fondant dans le paysage. Pour qui sait l’admirer, Sanna appelle à la sérénité, comme une pause intérieure, au carrefour de la frénésie qui s’échappe des artères commerçantes que sont la rue Sainte-Catherine et le Cours de l’Intendance » écrit fort joliment Blanche de Balincourt sur le site Spots Bordeaux.
Sanna est l’œuvre du sculpteur catalan Jaume Plensa, dont les sculptures s’exposent à travers le monde. On lui doit notamment Spiegel, au Yorkshire Sculpture Park en Angleterre, ou encore Wonderland, à Calgary au Canada.
Pour lui, « la sculpture ignore la fiction. Elle n’est pas affaire de matériaux mais d’émotion. Elle n’est pas affaire de volume ou d’espace, mais de temps. »
C’est dans l’atelier de sa biscuiterie de la rue Bergeret, quartier des Capucins, que Raymond Boulesque conçoit en 1938 une poudre avant-gardiste. Sa formulation permet en effet de remplacer 30 % de sucre, cher à l’époque, par des farines de céréales, essentiellement du blé.
« Au départ, c’était de la poudre à épaissir avec du lait pour en faire de la bouillie pour enfants. Puis, les femmes ont utilisé ce produit pas cher, goûtu et nourrissant pour en faire des desserts pour toute la famille », précise Carole Boniface, responsable des boutiques Jock, au journal Sud-Ouest (04/08/21).
D’abord commercialisé en pharmacie, puis dans les épiceries de la ville, le produit rencontre un vrai succès. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, les denrées restent rares et onéreuses. La crème Jock s’invite presque naturellement parmi les desserts appréciés des Bordelais.
En 1946, Raymond Boulesque imagine un petit-déjeuner chocolaté qu’il intitule Mars. Hélas, il oublie déposer le nom et, surtout, ignore qu’une barre au chocolat homonyme existe déjà au Royaume-Uni depuis 1932.
Malgré ce revers, l’entreprise poursuit sa croissance et s’installe en 1955 dans une usine flambant neuve rue de Bethmann. Jock continue d’innover en matière de poudres déshydratées, notamment celle permettant de préparer la crème Tradition au chocolat, toujours en vente aujourd’hui.
En 1999, l’entreprise déménage de l’autre côté de la Garonne, quai de Brazza. Dirigée par Jean-Philippe Ballanger, descendant de Raymond Boulesque, elle continue de miser sur la diversification en profitant de l’attachement de ses clients, fidèles depuis des générations.
Des desserts faciles, rapides et goûteux
Si la crème vanillée originale continue d’être commercialisée, Jock a su étendre sa gamme de produits pour coller au plus près des attentes des consommateurs. Depuis 2006, elle propose sa pâte à gâteau prête à cuire.
« Qu’on le veuille ou non, aujourd’hui, trouver les 3 minutes de touillage en casserole de la recette qui garantissent la réussite de la crème Jock, ce n’est pas si évident que cela. Nous mettrons le temps qu’il faut pour parvenir à proposer la solution qui facilite tout » déclare ainsi Jean-Philippe Ballanger à Objectif Aquitaine (23/09/2016).
De fait, les produits estampillés Jock invitent à une dégustation rapide. Baba au rhum pur beurre, moelleux au chocolat, pain d’épices au sucre complet de canne et miel français, fondant caramel… Ces recettes n’appellent aucun ingrédient supplémentaire. Il suffit de verser la préparation dans un moule beurré et d’enfourner.
Crédit photo: Maison Jock
D’autres produits nécessitent en revanche l’ajout de quelques ingrédients de base (œufs, beurre) avant de révéler toute leur saveur. C’est le cas du gâteau aux noisettes du Lot-et-Garonne ou encore du gâteau aux amandes de Méditerranée.
Ces produits contribuent certes à l’identification de la marque Jock, mais ne représentent pourtant qu’une faible part du chiffre d’affaires. L’entreprise consacre en effet une large part de son activité à la production de levure et de sucre vanillé, vendus en marques distributeurs.
Pour autant, il n’est pas envisagé une seconde d’abandonner les produits emblématiques de la maison, qui jouissent d’un réel capital sympathie auprès des consommateurs. « Avec Jock et lait en toute saison, régal et santé dans votre maison » proclamait la première publicité dans les années 1940. Un message qui semble toujours faire mouche aujourd’hui, en pleine période de pandémie.
Le Parc naturel régional du Médoc, terre de sites remarquables
Labellisé en 2019, au terme d’un long processus, le Pnr du Médoc suit la vocation de protéger et de pérenniser un territoire aux mille richesses.
Olivier Sorondo 22 novembre 2021 – Dernière MAJ : le 23 novembre 2021 à 20 h 51
Le magnifique château Cante-Merle à Macau, au cœur du Parc naturel régional du Médoc – Crédit photo: PA – CC BY-SA 4.0
Les Pnr, ancêtres du développement durable
C’est en 1968 que naît le premier Parc naturel régional (Pnr), dans les Hauts-de-France. Sa création marque l’aboutissement des efforts consentis par la DATAR (Délégation à l’aménagement du territoire et à l’action régionale), jeune institution interministérielle apparue quelques années auparavant.
Disposant d’une véritable liberté d’action, la DATAR cherche à privilégier les initiatives locales en matière d’économie et d’écologie. C’est dans cette perspective qu’elle réunit, en septembre 1966, une centaine de personnalités à Lurs-sur-Provence. Les participants (composés de fonctionnaires, de ministres, d’architectes, d’ingénieurs, d’agriculteurs et aussi de…poètes !) sont invités à réfléchir à l’aménagement du territoire, intégrant les problématiques des milieux naturels sensibles, des zones urbaines et des territoires isolés.
Le fruit de leur travail se traduit par la proposition de Parcs naturels régionaux, au cadre juridique moins contraignant que celui des Parcs nationaux.
Cinq missions principales leur sont confiées : – la protection et la gestion du patrimoine naturel, culturel et paysager ; – l’aménagement du territoire ; – le développement économique et social ; – l’accueil, l’éducation et l’information ; – l’expérimentation et l’innovation.
Dans un souci constant de décentralisation, les Pnr obéissent à une politique mise en œuvre par les élus locaux, le financement étant essentiellement assuré par les Conseils départementaux et régionaux. Il n’en demeure pas moins que les partenaires (représentants socioprofessionnels, associations…) jouent un rôle essentiel au sein des organismes de gestion, épicentres des Parcs.
Chaque Pnr s’appuie sur sa propre charte, élaborée localement pour une durée de 15 ans. Elle fixe la stratégie de développement du territoire, selon des critères de préservation du patrimoine ou d’activités économiques privilégiant les ressources naturelles et humaines.
Aujourd’hui, 58 Parcs naturels régionaux contribuent au développement durable en France.
Le Médoc méritait bien son Parc
Quatrième parc de Nouvelle-Aquitaine, le Pnr du Médoc est aussi le plus récent puisque son classement est intervenu en mai 2019. Il couvre une superficie de 2334 km², qui s’étend tout le long de l’estuaire de la Gironde jusqu’aux limites de l’agglomération bordelaise. Sa façade Ouest est dessinée par les longues plages océanes, mais sans atteindre le Bassin d’Arcachon.
Le périmètre du Pnr inclut une cinquantaine de communes et près de 105 000 habitants.
Initiatrice du projet, la Région Aquitaine a lancé son étude d’opportunité en 2008, première étape d’un long processus administratif et juridique. Entre visites du territoire, auditions, enquêtes publiques, consultations, réunions de concertation, attente des avis et élaboration du projet de charte, plus de dix ans d’efforts ont été nécessaires avant d’obtenir le fameux décret !
La charte du Pnr du Médoc se nourrit des nombreuses opportunités de son environnement, riche et varié. Il englobe en effet l’estuaire et sa faune fragile, les vignobles réputés, les plages de sable fin, l’interminable forêt de pins. C’est aussi la préservation de son économie forestière, de son activité viticole et ostréicole, de son artisanat et de son dynamisme touristique.
Interrogé par le site d’informations Aquitaine On line, Gonzague Lurton, ancien Président du syndicat viticole des Vins de Margaux, approuve la démarche : « Le Pnr est en parfaite cohérence avec ce qu’on essaie de faire sur « Margaux s’engage pour la biodiversité ». En 2013, on a lancé une réflexion pour voir quel pourrait être le travail que l’on pouvait faire pour réduire notre empreinte sur le territoire. On voulait être capable de montrer que notre travail allait au-delà de produire un nectar quel que soit sa qualité, mais aussi avoir une empreinte douce sur le territoire. L’intérêt du Pnr, c’est qu’il peut nous aider ensuite derrière à partager. »
Une multitude de sites remarquables
Le Médoc profite d’une géographie généreuse et d’un patrimoine précieux, que viendra protéger le Pnr. Le territoire offre, il est vrai, de multiples opportunités de découvertes. La politique d’information et d’éducation incluse dans la charte contribue à les valoriser et à sensibiliser le public.
Parmi les idées de visites, la réserve naturelle de l’Étang de Cousseau propose un sentier de 7 km, qui se faufile entre marais, boisements de pins et barins humides jusqu’à l’étang. Ambiance sauvage garantie.
Argument majeur du Parc, l’estuaire de la Gironde n’est plus à présenter. Outre les randonnées le long de ses rives, qui promettent des paysages somptueux, il est possible de profiter des quelques croisières pour se rendre sur les îles.
Le Pnr, ce sont aussi les vignobles réputés du Médoc. Le développement de l’œnotourisme offre des itinéraires variés à la découverte des châteaux, du travail des hommes et des crus prestigieux (Margaux, Pauillac, Saint-Estèphe…).
Les amateurs de monuments ont quant à eux le loisir de grimper au sommet du phare de Cordouan ou de la tour d’honneur de Lesparre, haute de 30 mètres. La richesse patrimoniale locale se nourrit également de l’abbaye de Vertheuil, de Fort-Médoc, complexe militaire érigé au 17e siècle ou encore de la basilique Notre-Dame-de-la-fin-des-terres à Soulac, inscrit au patrimoine mondial par l’UNESCO.
Vue depuis le Fort-Médoc. Une p’tite balade s’impose – Crédit photo: Remi Mathis – CC BY-SA 4.0, via Wikimedia Commons
Mais profiter pleinement du Parc, c’est aussi se promener le long de l’immense plage atlantique, bordée de dunes et aux vagues parfois capricieuses. C’est aller à la rencontre des aquaculteurs, dont l’activité a failli disparaître dans les années 1980.
Une rapide visite sur le site Web officiel permet de prendre connaissance de l’actualité du Parc, au gré des saisons et de ses envies.
Bordeaux désignée capitale européenne du tourisme intelligent
Le prix est passé presque inaperçu, mais il vient saluer les efforts consentis par la municipalité en termes de tourisme écoresponsable.
Olivier Sorondo – 5 novembre 2021 – Dernière MAJ : le 5 novembre 2021 à 18 h 56 min
Il fait bon voyager à Bordeaux – Crédit photo:
Une récompense partagée avec la ville de Valence
La Commission européenne a annoncé le 27 octobre dernier le nom des deux lauréats du concours de la capitale européenne du tourisme intelligent. Les villes de Bordeaux et de Valence, en Espagne, se partagent la première place grâce à leur politique active en matière de pratiques touristiques durables.
Quatre catégories ont été retenues dans l’évaluation : l’accessibilité, le développement durable, la numérisation, ainsi que le patrimoine culturel et la créativité.
Le prix cherche à encourager les villes européennes dans leurs efforts en faveur du tourisme innovant, durable et inclusif.
L’Office de tourisme à la pointe
Il est vrai que les sujets d’écoresponsabilité alimentent la politique de promotion de Bordeaux. Sur son site Internet, l’Office de tourisme n’hésite pas à mettre en valeur ses différentes actions dédiées aux éco-voyageurs. Sont ainsi référencés les loisirs écoresponsables, les lieux labellisés durables, les excursions vertes hors de Bordeaux. Il est même possible de lire le guide du voyageur écoresponsable et d’organiser son week-end bordelais en mode écolo.
La cérémonie de remise des prix se tiendra le 16 novembre, date du prochain forum européen du tourisme. La récompense ne se veut pas seulement symbolique, puisque Bordeaux bénéficiera d’un soutien en communication et événementiel tout au long de l’année 2022. Une aide bienvenue qui permettra de considérer le tourisme durable comme un argument irremplaçable auprès des visiteurs.
Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience et comprendre de quelle manière vous utilisez notre site.OKRefuser