Les sites emblématiques du Sud-Ouest : Lascaux 4

Les sites emblématiques du Sud-Ouest : Lascaux 4


Ouvert en 2016, non loin de la grotte originale, le Centre International de l’Art Pariétal restitue parfaitement la magie de Lascaux, entre rigueur scientifique et émotion du public.

Crédit photo :JanManu – CC BY-SA 4.0

De l’extraordinaire découverte à la fermeture sanitaire

L’histoire est connue de tous, à en devenir une légende.

En septembre 1940, Marcel Ravidat, jeune apprenti garagiste, tente de se glisser dans un petit trou de renard, situé dans les bois de Lascaux, non loin de Montignac. Surnommé le « trou du Diable » par les villageois, il s’agirait de l’entrée d’un souterrain susceptible de mener au manoir de Lascaux.

Mal équipé, Marcel renonce à son projet, mais revient quatre jours plus tard, le 12 septembre, avec trois amis et quelques outils. Ensemble, ils agrandissent l’orifice de l’anfractuosité, ce qui permet enfin à Marcel de s’introduire dans une petite cheminée verticale, bientôt suivi par les autres garçons.

Ensemble, ils traversent une salle d’une trentaine de mètres de long, qui se dévoile à la faible lueur de la lampe à acétylène. Lorsque les parois de la grotte finissent par se resserrer, le petit groupe aperçoit les premières peintures d’animaux, admirablement exécutées.

Les quatre amis ignorent qu’ils viennent de découvrir l’une des plus belles grottes ornées préhistoriques jamais mises à jour. Les 1 900 représentations (peintures et gravures) datent de 19 000 à 17 000 ans.

L’exploitation touristique qui s’ensuit permet d’attirer plus d’un million de personnes entre 1948 et 1963. Les premiers signes d’altération sont constatés dès 1955, dus à l’excès de dioxyde de carbone généré par la respiration des visiteurs. Malgré diverses tentatives de ventilation et de filtrage, des micro-organismes envahissent les parois et les œuvres, poussant le ministre de la Culture, André Malraux, à interdire définitivement l’accès à la grotte, en 1963.

La série des fac-similés

La fermeture pose rapidement la question d’une alternative crédible, à même de contribuer à la promotion du lieu, jugé exceptionnel, et à sa portée culturelle.

Le premier fac-similé, Lascaux 2, ouvre ses portes le 18 juillet 1983. Construit à moins de 200 mètres de la grotte originale, il ne propose au public qu’une reproduction partielle, limitée à la Salle des Taureaux, à la Nef et au Diverticule axial. Les concepteurs ne s’attendent pas au succès, d’autant plus qu’aucune campagne de communication n’a entouré l’ouverture du site. C’est pourtant tout le contraire qui se produit. Dès la fin du mois de juillet, ce ne sont pas moins de 2 000 personnes qui se pressent chaque jour à Lascaux 2 pour y admirer le travail de reproduction, confié à l’IGN, d’après ses relevés stéréo-photogrammétriques.

reproduction d'auroch pour lascaux 2
Une reproduction d’auroch exécutée pour Lascaux 2, aujourd’hui visible au Centre pariétal – Crédit photo: FranceSudOuest

Le succès se confirme tout au long des 33 ans d’existence de Lascaux 2, avec plus de 10 millions de visiteurs. Néanmoins, ce passage incessant du public finit par fragiliser le couvert végétal et par entraîner des infiltrations d’eau au sol, qui menacent la grotte originelle, située en souterrain. La colline est donc classée zone protégée, le fac-similé est démonté et le projet d’une reconstitution encore plus ambitieuse commence à occuper l’esprit des promoteurs de Lascaux.

Entre-temps, c’est une aventure mobile qui est proposée au public de France, mais aussi du monde entier. Lascaux 3 peut en effet être considéré comme un véritable fac-similé « hors les murs ».

Inaugurée en 2012 à Bordeaux, l’exposition reprend cinq parois ornées et dévoile les œuvres les plus emblématiques de la grotte, reconstituées sur de larges panneaux, tels les « bisons adossés », « la scène du puits », « la vache noire » ou encore « la frise des cerfs ».

Le projet permet surtout au public du monde entier de découvrir, en grandeur nature, la richesse de la grotte originelle et de ressentir, peut-être, la même émotion que celle des quatre gamins en 1940.

Une nouvelle fois, le succès est au rendez-vous : Paris, Bruxelles, Genève, Séoul, Tokyo, Shanghaï, Houston, Montréal… L’exposition suscite à chaque fois la curiosité du public, attirant au total plus de 2 millions de visiteurs.

Lascaux 4, comme une évidence

C’est un fait : Lascaux suscite l’engouement populaire, aussi bien en France qu’à l’étranger. Si le site Lascaux 2 a permis de préserver la grotte, il a aussi généré quelques frustrations chez les promoteurs, soucieux d’offrir au public un fac-similé ambitieux, fidèle à l’original, promettant une véritable immersion dans cet exceptionnel univers du paléolithique.

C’est à ce titre qu’un budget de près de 60 M€ est réuni par différents acteurs, dont le Conseil départemental de la Dordogne, la Région, l’État ou l’exploitant Sémitour.

Initié en 2013, le chantier revient aux équipes spécialisées de l’Atelier des Fac-Similés du Périgord, situé tout près, à Montignac. Avant même d’envisager la copie des œuvres pariétales, le premier défi consiste à reproduire fidèlement la grotte, en respectant chaque anfractuosité de la roche, sur une superficie de 900 m².

Les techniciens, qui s’appuient sur les données 3D de la grotte originale, exécutent d’abord un fraisage numérique des blocs de polystyrène, qui constituent les 53 panneaux destinés à former les parois et le plafond. Ensuite, les sculpteurs restituent « le moindre creux ou bosse, jusqu’au grain de la roche, à la main, avec parfois des outils de dentiste » raconte Francis Ringenbach, le directeur artistique de l’Atelier, cité par Sud-Ouest dans son numéro spécial.

Ces parois sont ensuite moulées en résine industrielle, recouverte d’un voile minéral puis patinées pour afficher la couleur de la roche.

Ensuite, ce sont les faussaires de génie qui prennent le relais, et la tâche s’annonce immense : reproduire au millimètre près les 680 fresques et 1500 gravures. Chaque artiste dispose d’une capture numérique de l’œuvre à copier diffusée sur la paroi par un vidéoprojecteur, à l’instar d’un système de calque.

chantier de lascaux 4
Les artistes de l’AFSP en plein travail sur le chantier de Lascaux 4 – Crédit photo: Atelier des Fac-Similés du Périgord

La première difficulté repose sur l’utilisation des mêmes techniques et matériaux que celles utilisées il y a 20 000 ans. S’agissant des pigments naturels, les ocres, les jaunes et les rouges sont obtenus à base d’oxyde de fer alors que l’oxyde de manganèse donne naissance au noir attendu. Les peintres reconstituent également les pinceaux similaires à ceux des premiers habitants et adoptent leurs techniques, comme celle consistant à projeter la poudre de pigment par effet soufflé à l’aide d’un tube.

Le défi suivant consiste, pour chacun des artistes, à ne pas ajouter sa touche personnelle à l’œuvre copiée. « « C’est le plus dur. On est souvent nombreux à peindre sur une même paroi. Mais ça ne doit pas se voir. L’ensemble doit rester cohérent et, surtout, il faut que l’œuvre soit respectée » explique ainsi Beth O’Reilly, l’une des peintres, au Monde en 2016. Après une trentaine de mois d’effort, de concentration, le fac-similé le plus abouti de Lascaux est enfin terminé.

Une reproduction qui impressionne

À la différence des précédents fac-similés, Lascaux 4 ne suscite aucun sentiment de frustration chez ses concepteurs, bien au contraire. « L’émotion est intacte. Ce n’est pas une simple copie. C’est une œuvre » avoue Germinal Peiro, le Président du Conseil départemental de Dordogne interrogé par Sud-Ouest.

Jean Clottes, le spécialiste de l’art pariétal, se dit également bouleversé après sa visite du Centre international de l’art pariétal (ou Lascaux 4) : « J’ai visité la grotte de Lascaux moult fois. Si je ne trouvais pas cette grande réalisation fidèle à l’originale, je ne serais pas venu. Il faut respecter le public, les gens sont sensibles à la très grande qualité, cela va de soi. Le conseil scientifique suit les travaux, demande des modifications et le résultat est là » indique-t-il à Ludivine Loncle, dans le Monde (13/12/2016).

Il est vrai que la découverte des lieux donne l’impression de pénétrer dans la grotte originale, à part bien sûr le parcours à suivre, parfaitement adapté à l’accueil du public.

Obscurité savamment travaillée, où seules les fresques profitent d’un éclairage discret, parois de la grotte fidèlement reconstituées, peintures et gravures minutieusement reproduites dans le moindre détail. Tout contribue à susciter l’intérêt puis l’émotion du visiteur, emporté par 20 000 ans d’histoire. Même la température des lieux (13°C en hiver 16°C en été) participe à l’immersion du public.

Il suffit de se laisser porter, tout au long de la visite, par les commentaires affûtés de la guide pour se persuader de la presque authenticité des lieux, comme l’impressionnante Salle des Taureaux ou le plafond du Diverticule axial, riche d’un formidable bestiaire.

Plus que jamais, la magie continue d’opérer, à quelques centaines de mètres du site original, aujourd’hui protégé et en convalescence. A la mi-juillet 2019, deux ans et demi après son ouverture, Lascaux 4 avait déjà attiré plus d’un million de visiteurs.


Adresse et contact : Avenue de Lascaux, 24290 Montignac – Tél. 05 53 50 99 10
Webwww.lascaux.fr – Facebookwww.facebook.com/LascauxOfficiel
Ouverture : De fin janvier à fin octobre – Différents horaires en fonction des saisons – De 8h30 à 20h30 en juillet et août.
Tarifs : Adulte (13 ans et +) : 20,00 € – Enfant (de 5 à 12 ans) : 12,90 € – Gratuit pour les moins de 5 ans – Tarif réduit pour étudiants, demandeurs d’emploi et handicapés.

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Journées du Patrimoine 2020 : quelques (agréables) idées de découverte

Journées du Patrimoine 2020 : quelques (agréables) idées de découverte


Le Sud-Ouest profite d’un patrimoine si riche et varié qu’il a bien fallu procéder à une sélection, forcément imparfaite et subjective.

Des visites guidées pour découvrir tous les recoins de la magnifique bastide de Saint-Justin, en terres d’Armagnac – Crédit photo: Tourisme Landes

DORDOGNE

Château de Gageac

Le château fut construit au XIIe siècle au titre de tour de garde entre Bergerac et Sainte-Foy-La-Grande, puis renforcé au XIVe siècle pour devenir une place forte, capable d’accueillir plusieurs centaines d’hommes. Au XVIIe, il fut transformé en habitation et on y édifia un magnifique pigeonnier pour montrer la présence d’une seigneurie.
La visite, assurée par le propriétaire actuel, prévoit notamment la découverte du donjon (pour les plus de 12 ans), la grande cuisine nichée dans la cave et bien sûr le pigeonnier.
Le château est classé à l’Inventaire des Monuments historiques (ISMH) depuis 1948


Où : Le Bourg, 24240 Gageac-et-Rouillac
Quand : samedi 19 et dimanche 20 septembre de 10h30 à 19h.
Contact / infos : Tél. 05 53 27 85 69 – Web : www.chateau-gageac.com

chateau de gageac
Crédit photo: Père Igor – CC BY-SA 3.0

Cabanes en pierre sèche du Causse de Savignac

Les Journées du Patrimoine, ça s’apprécie aussi avec de bonnes chaussures de marche. À Savignac-les-Églises, c’est un sentier de 3 km qui attend les visiteurs. Il déambule parmi 23 cabanes en pierre sèche construites au cœur d’une forêt préservée (et mystérieuse !). Ces réalisations sont le fruit d’un savoir-faire ancestral et d’un sol ingrat où chaque mise en culture nécessite l’élimination de très nombreuses pierres qui affleurent de la mince couche de terre arable.
Ces pierres ont notamment été utilisées pour construire des cabanes qui permettaient de stocker des outils et du matériel, de fermer les bêtes et de se mettre à l’abri des intempéries.


Où : Le Bost, 24420 Savignac-les-Églises
Quand : dimanche 20 septembre. Départ à 14h30 sur le Parking du Causse (suivre les panneaux depuis le bourg de Savignac-les-églises) et retour vers 17h.
Contact / infos : Tél. 09 67 47 98 23

Crédit photo: Pierreseche.com

Moulin à papier de la Rouzique

Bâti au XVIe siècle, le moulin de la Rouzique, considéré comme le berceau de la papeterie dans le Sud-Ouest, a été restauré pour perpétuer l’art de la fabrication du papier chiffon. Chaque année, l’économusée accueille plus de 15 000 visiteurs, qui peuvent découvrir toutes les étapes de production à travers les démonstrations et les ateliers. C’est aussi l’occasion de découvrir les collections de filigranes, dont certains datent du Moyen-Âge.


Où : Route de Varennes, 24150 Couze et Saint-Front
Quand : le 19 septembre – Réservation conseillée.
Contact / infos : Tél. 05 53 24 36 16 – Web : moulin-rouzique.com

Crédit photo: Pays de Bergerac Tourisme

Château de Losse

Le château a été construit entre 1570 et 1576 à l’emplacement d’une forteresse médiévale, entourée par des murailles et de profondes douves. Le monument affiche fièrement son architecture Renaissance, que viennent compléter les magnifiques jardins, d’ailleurs labellisés « Jardins remarquables ». Propriété de Jean II de Losse, précepteur du roi Henri IV et gouverneur de Guyenne, le château a été classé Monument historique en 1932.
Xavier Pagazani, chercheur au service régional Patrimoine et inventaire de Nouvelle Aquitaine, animera la présentation dédiée aux dernières recherches sur l’histoire et l’architecture du château.


Où : Allée du Château de Losse, 24290 Thonac
Quand : le 20 septembre – Nombre de places limité à 20 – Réservation obligatoire par téléphone.
Contact / infos : Tél. 05 53 50 80 08 – Web : www.chateaudelosse.com

Crédit photo: TRSL – Travail personnel – CC BY-SA 3.0

Bastide de Monpazier

Le Bastideum proposera du vendredi au dimanche des visites insolites de Monpazier.
Au programme :
– visite théâtralisée de la bastide. Durant environ 1h, suivez votre guide Clothilde pour une visite théâtralisée de Monpazier. Rendez-vous au Bastideum, musée de Monpazier dont elle connaît les secrets. Suivez-là dans les rues de Monpazier, elle vous emmènera à la rencontre de personnages qui ont marqué l’histoire de la Bastide au fil des siècles ! Pour terminer, Clothilde vous invite à une petite collation dans le jardin d’inspiration médiéval du Bastideum ; l’occasion pour vous d’affronter autour de nombreux jeux anciens.
– Escapade nocturne : Clothilde vous propose aussi de porter un autre regard sur Monpazier à la tombée de la nuit. Muni d’un flambeau, vous déambulerez à travers les ruelles à la rencontre des personnages.


Où : 8 rue Jean Galmot, 24540 Monpazier
Quand : Du 18 au 20 septembre
Contact / infos : Tél. 05 53 57 12 12 – Web : www.bastideum.fr

Crédit photo: MOSSOT – Travail personnel – CC BY-SA 3.0

GIRONDE

La Grande Halle Voyageurs de la gare Bordeaux Saint-Jean

Construites en 1898, les « grandes halles Voyageurs » apparaissent comme un emblème de la première Révolution industrielle (par l’utilisation du métal pour la structure et la pose de verrières) et du développement du réseau de chemins de fer en France. La verrière ferroviaire est la plus grande d’Europe.
Le chantier de rénovation, lancé en 2016, a permis de renforcer de et de placer des pièces de charpente après déplombage et désamiantage, de remettre en peinture la charpente, de changer les couvertures vitrées et zinc, de reposer du verre sur les verrières en remplacement des plaques de polycarbonate et de rénover l’éclairage.
Aujourd’hui, la verrière est plus belle que jamais !


Où : Rue Charles Domercq, 33800 Bordeaux
Quand : samedi 19 septembre, de 9 h à 16h – Inscription obligatoire
Contact / infos : Web: www.garesetconnexions.sncf/fr/gare/frboj/bordeaux-saint-jean

Crédit photo : Christophe.Finot — Travail personnel – CC BY-SA 2.5

Opéra National de Bordeaux

Le monument emblématique de Bordeaux (parmi quelques autres quand même !) ouvre ses portes au grand public et on peut d’ores et déjà anticiper le succès de l’opération.
Conçu par l’architecte Victor Louis, l’opéra fut inauguré en 1780. Considéré comme un véritable « temple des arts », d’inspiration néoclassique, le Grand Théâtre offre depuis toujours une acoustique exceptionnelle.
De nos jours, son actualité culturelle, riche et diverse attire chaque année plus de 250 000 visiteurs.
Un parcours de visite original est prévu dans le cadre des Journées du Patrimoine.


Où : Place de la Comédie, 33000 Bordeaux.
Quand : samedi 19 septembre, de 13h à 19h.
Contact / infos : Tél. 05 56 00 85 95 – Web: www.opera-bordeaux.com

Crédit photo: Marc Ryckaert (MJJR) — Travail personnel – CC BY-SA 3.0

Grotte Célestine de Rauzan

La grotte est donc située à Rozan, à 50 km à l’Est de Bordeaux. Il s’agit de l’unique rivière souterraine aménagée en Gironde. La grotte, creusée dans la roche calcaire par l’eau, date du quaternaire. Elle fut découverte par hasard en 1845, avant de retomber dans l’oubli pendant une soixantaine d’années.
C’est un peu dommage, car les lieux offrent des décors somptueux, composés de coulées de calcite, de stalactites et de stalagmites, de draperies et de gours.
Il n’est bien sûr pas envisageable de partir à la découverte de la grotte Célestine en tong, mais pas de souci. Le public se voit remettre des bottes et des casques à l’entrée, avant de plonger 13 mètres sous terre.


Où : 8 rue Lansade, 33420 Rauzan
Quand : samedi 19 septembre et dimanche 20 septembre de 10h à 19h.
Contact / infos : Tél. 05 57 84 08 69 – Web :www.grotte-celestine.fr

Crédit photo: Gironde Tourisme

Phare de Cordouan

À n’en pas douter, le phare de Cordouan participe à l’identité de la Gironde. Depuis l’Antiquité, on allume des feux à cet endroit précis de l’estuaire au regard de sa dangerosité, avant qu’une première tour ne soit érigée en 1360, haute de 16 mètres. Plus de deux siècles plus tard, Henri III demande à l’architecte Louis de Foix de reconstruire le phare, tombé en ruines. La construction s’achève, après bien des péripéties, en 1611. Le phare des rois, comme on l’appelle alors, se dresse fièrement à 37 mètres et son impressionnante architecture contribue à sa réputation internationale. On parle même de « huitième merveille du monde » Enfin, en 1786, une nouvelle vague de travaux permet de le surélever d’une vingtaine de mètres.
Le monument n’a rien perdu de sa superbe. Profiter de la vue qu’offre son sommet se mérite puisque pas moins de 311 marches attendent les visiteurs les plus motivés. Le réconfort après l’effort.


Où : 33123 Le Verdon-sur-Mer
Quand : samedi 19 septembre, de 9h30 à 13h
Contact / infos : Tél. 05 57 33 13 16 – Web : www.phare-de-cordouan.fr

Crédit photo: Dimimis – Own work – CC BY-SA 3.0

Cabane du résinier à Lège Cap-Ferret

La cabane du résinier, c’est en fait l’entrée principale de la réserve des prés salés d’Arès et Lège Cap Ferret. L’association Cap Termer, fondée en 2000, suit la noble ambition d’initier les visiteurs à la nature et à sa protection, en profitant de la proximité des plus grands prés salés d’Aquitaine, qui s’étendent sur plus de 200 ha.
« De par le jeu des marées, les prés salés sont constitués de microhabitats diversifiés. Ils accueillent des espèces de plantes et d’insectes, rares et protégées, qui supportent des conditions écologiques très particulières : recouvrement temporaire par l’eau de mer et présence de sel dans le sol.
La réserve contient également, sur le secteur endigué, des réservoirs à poissons du XIXe siècle qui offrent un milieu d’eau saumâtre apprécié par la tortue Cistude » précise l’association sur son site Internet.
La découverte des lieux est assurée par un guide naturaliste. À vos jumelles !


Où : Départementale 106, 33950 Lège-Cap-Ferret (se garer devant la cabane)
Quand : vendredi 18 septembre, de 16h à 18h (sur inscription)
Contact / infos : Tél. 06 28 41 03 98 – Web : www.captermer.com

Crédit photo: Fête de la Nature

LANDES

Musée de l’Hydraviation

C’est à Henri Fabre (1882-1984) que l’on doit le premier hydroaéroplane au monde. Construit en 1908, le Trimoteur était malheureusement trop lourd pour déjauger (s’élever sur l’eau) à cause du poids de ses trois moteurs. Fabre réussit finalement à déjauger avec son Canard à flotteurs et amerrir sur l’étang de Berre le 28 mars 1910.
Situé sur le lieu mythique de l’ancienne base Latécoère, le Musée de l’Hydraviation, au label « Musée de France », raconte l’histoire des hydravions depuis les précurseurs sur leurs étranges machines jusqu’aux appareils actuels du monde entier. Il propose à ses visiteurs d’entrer dans la légende, celle des vols transatlantiques vers New York ou Fort-de-France, à l’âge d’or de l’hydraviation.


Où : 332 rue Louis Bréguet, 40600 Biscarrosse Ville
Quand : Samedi 19 et dimanche 20 septembre de 14h à 18h
Contact / infos : Tél. 05 58 78 00 65 – Web : www.hydravions-biscarrosse.com

Crédit photo: Tiraden — Travail personnel – CC BY-SA 4.0

La vie en Chalosse

Le domaine Fayet invite ses visiteurs à la curiosité vitico-littéraire en proposant une visite de la ferme, des vignes, du pressoir et du chai. Après un pique-nique traditionnel dans le jardin, c’est l’exposition « Lahosse, hier et aujourd’hui » qui ouvre ses portes, suivie d’une causerie sur Lahosse et le domaine de Fayet. En bouquet final, il sera procédé à la lecture de l’ouvrage « Cahier d’une vie en Chalosse ».


Où : 2432 route des Coteaux, 40250 Lahosse
Quand : dimanche 20 septembre, à 10h
Contact / infos : Tél. 07 67 33 91 59 – Web : www.domainefayet.fr

Bastide de Saint-Justin

Et pourquoi pas une balade commentée de la bastide landaise, construite au XIIIe siècle ? C’est l’occasion d’en apprendre davantage sur sa place bordée d’arcades, son chemin de ronde, son église, sa prison et ses différents quartiers.
Située dans les Landes d’Armagnac, la bastide de Saint-Justin intègre en ses murs un petit et magnifique manoir, propriété au XIXe siècle d’un médecin réputé, entomologiste et naturaliste héritier du « siècle des Lumières ». Le monument se compose d’une tour médiévale et de bâtiments épars une réussite d’architecture romantique.
Une raison supplémentaire pour découvrir en toute quiétude la bastide de Saint-Justin.


Où : Bastide de Saint-Justin, 40240 Saint-Justin
Quand : Samedi 19 septembre, à 10h sur la place des Tilleuls
Contact / infos : Tél. 05 58 44 86 06

Crédit photo: J-M Tinarrage – Commune de Saint-Justin

Musée du lac de Sanguinet

Fruit de 40 ans de recherches archéologiques subaquatiques réalisées par le Centre de Recherches et d’Études Scientifiques (CRESS), le musée présente une collection rassemblant 450 objets témoignant de la vie quotidienne des humains et leur environnement depuis le néolithique jusqu’à nos jours.
L’espace d’exposition permanent, divisé en 3 sections chronologiques (néolithique, âge des métaux et antiquité) développe les thématiques de l’habitat, l’artisanat, l’agriculture, l’élevage, la métallurgie et la navigation.


Où : 112 place de la Mairie, 40460 Sanguinet
Quand : Samedi 19 et dimanche 20 septembre, de 10h à 12h et de 14h à 17h15 – Les visites commentées doivent être réservées au préalable par téléphone.
Contact / infos : Tél. 05 58 78 02 33 – Web : www.musee-lac-sanguinet.fr

Crédit photo: Musée du Lac de Sanguinet

Château de Caumale

Le château de Caumale, médiéval, est entouré de murs d’enceinte, transformés et ouverts en chais, il subsiste deux tours basses du XIIe siècle, les cinq autres tours du château datent des XVe et 16 XVIe siècles.
Sa silhouette évoque les châteaux gascons du Moyen Âge. Son corps de logis carré dispose de quatre tours d’angle, la tour de la poterne la tour aux grains, de l’oratoire, de guet et la grande tour d’escalier qui mène à la chambre du gouverneur Rochambeau.
Le Gabardan, fief de Gaston Fébus, est une terre de chasse, et Caumale, château de défense pendant les guerres de Cent-Ans et de Religions, a toujours été un refuge pour Gabarret, sa ville et son monastère. L’abbé Devert parle de l’entrée d’un souterrain à Gabarret vers Caumale.


Où : Route de Castelnau-d’Auzan, 40310 Escalans
Quand : Vendredi 18 septembre de 20h à 21h – samedi 19 septembre de 10h30 à 20h – dimanche 20 septembre de 10h30 à 17h30
Contact / infos : Tél. 07 71 14 11 59 – Web : www.chateaudecaumale.fr

Crédit photo: Angelique de Lary – Travail personnel – CC BY-SA 3.0

LOT-ET-GARONNE

Château de Salles et chais Feugarolles

En France, les Journées du Patrimoine sont forcément liées, de près ou de loin, au vignoble qui représente une part importante de notre culture. Dans le Lot-et-Garonne, le château de Salles, dirigé par Henri de Batz, descendant direct de d’Artagnan, produit un vin d’appellation Buzet AOC.
Le programme se veut simple mais pédagogique : visite du chai, commentaires sur la vinification en cours, dégustation des vins de Buzet. Pour les plus jeunes : dégustation de jus de raisin et de raisin de table.
C’est aussi l’occasion d’admirer le château familial depuis le XVIIIe et le jardin à la française.


Où : Château de Salles , 47230 Feugarolles (au village de Feugarolles, l’église doit être votre repère. Tournez en direction d’Espiens et suivre les flèches Château de Salles).
Contact / infos : Tél. 06 83 42 69 93 – www.chateau-salles-buzet.com

Crédit photo: Albret Tourisme

Concert à la chapelle des Pénitents Blancs

Inscrite au titre des Monuments Historiques en 1994, la chapelle des Pénitents Blancs de Villeneuve-sur-Lot a été classée en 2014 avec son mobilier. Ce statut a permis d’initier une réflexion autour de sa restauration intérieure dont les travaux ont démarré en janvier 2019 et se sont achevés fin février 2020.
Croisant restauration et muséographie, le chantier s’est axé sur la restauration intérieure de la chapelle proprement dite et des bâtiments annexes, avec réfection complète de l’électricité, désencrassage total du bâtiment, restauration des boiseries, des faux marbres, des vitraux, de la nef avec son système de voûte, de ses vitreries peintes, des consoles du XIIIe.
Les Journées du Patrimoine offriront l’occasion de découvrir les lieux en assistant au concert de Jodël Grasset-Saruwatari, dont le talent associe musiques actuelles et instruments médiévaux.


Où : 50 rue de l’écluse, 47300 Villeneuve-sur-Lot
Quand : Vendredi 18 septembre, de 20h30 à 22h
Contact / infos : Tél. 05 53 70 85 08 – Web : http://www.ville-villeneuve-sur-lot.fr/visites-de-la-chapelle-des-penitents-blancs-681.html

Crédit photo: MOSSOT — Travail personnel – CC BY 3.0

Château de Favols

Habituellement fermé à la visite, le château de Favols ouvre ses portes dans le cadre des Journées du Patrimoine, pour une découverte des lieux assurée par les propriétaires et l’exposition de peintures de Louise Guittard et François Peltier.
Le bâtiment, est à l’orgine une maison forte, dominant le passage sur le Lot. Ses parties les plus anciennes datent des XIIIe et XIVe siècles. Le nom de Favols dans sa forme latine de Favolibus signifie « endroit de passage ». C’était probablement un château péager qui a été édifié par la famille de Favols. Cette famille est citée dans les hommages rendus au comte de Toulouse en 1259.
Le château a été inscrit au titre des Monuments historique en décembre 2015 (ISMH) pour l’ensemble du bâtiment et ses abords.


Où : Favols, 47300 Bias
Quand : Samedi 19 septembre de 10h à 12h et de 14h à 19h, dimanche 20 septembre de 14h à 19h.
Contact / infos : Tél. 05 53 70 28 19

Crédit photo : Guytas13 — Travail personnel – CC BY-SA 4.0

Exposition permanente « Abel Boyé, un artiste marmandais »

Abel Dominique Boyé, fils de Louis, cordonnier et de Françoise Constant, est né à Marmande le 6 mai 1864. Dès neuf ou dix ans, il a déjà un goût marqué pour le dessin. Il commence un apprentissage à l’atelier familial où il ébauche les premiers croquis, portraits ou caricatures, sur les plaques et semelles de cuir support préféré de son père.
En 1883, il entre à l’École des Beaux-Arts de Paris, où il est l’élève de Benjamin Constant.
Abel Boyé fut un travailleur acharné et infatigable. Jusqu’à la fin de sa vie, il exposa dans les plus grands salons de son époque ainsi que dans les plus réputées des galeries d’art.


Où : Musée Albert Marzelles, 15 rue Abel Boyé 47200 Marmande
Quand : Samedi 19 et dimanche 20 décembre, de 10h à 18h
Contact / infos : Tél. 05 53 64 42 04 – Web : http://www.mairie-marmande.fr/index.php/le-musee-marzelles

Abel-Dominique Boyé – L’eau courante

Tour du Roy

Selon la légende, la Tour du Roy de Sainte-Livrade-sur-Lot serait un vestige d’un château construit par Richard Cœur de Lion. Plus sûrement, elle fait partie des vestiges de l’enceinte médiévale qui entourait la ville. Un fossé alimenté en eau par deux ruisseaux aurait précédé cette muraille. Il pourrait s’agir, selon une dernière hypothèse, de la maison forte d’un seigneur des environs protégeant la ville.
À la Révolution, la tour est devenue la propriété de la commune qui en a fait une prison.


Où : Bourg , 47110 Sainte-Livrade-sur-Lot
Quand : Samedi 19 et dimanche 20 septembre, de 10h à 12h et de 14h à 17h30 – Sur inscription (visites libres ou guidées).
Contact / infos : Tél. 05 53 71 54 81

Crédit photo: Grand Villeneuvois

PYRÉNÉES-ATLANTIQUES

Maison du poète Francis Jammes

Construite en 1781 à Orthez, la maison du célèbre poète épouse une architecture de style béarnais, avec un logis central que complètent une grange et des dépendances. Francis Jammes y vit de 1897 à 1907 et y écrit une partie essentielle de son œuvre, après avoir été remarqué par Mallarmé et Gide. On lui doit notamment son premier recueil poétique, « De l’Angélus de l’aube à l’Angélus du soir », publié en 1898.
C’est dans cette maison que le poète Charles Guérin vient lui rendre visite et écrit à ce titre : « Ô Jammes, ta maison ressemble à ton visage… ».


Où : 7 avenue Francis-Jammes, 64300 Orthez
Quand : Du vendredi 18 septembre à 10h au dimanche 20 septembre à 17h30
Contact / infos : Tél. 05 59 12 30 40

Crédit photo: Coeur de Béarn

Ateliers Pariès, chocolatier depuis 1895

Les visiteurs sont invités à s’immiscer dans le monde de la confiserie et de la pâtisserie en présence des ouvriers chocolatiers, confiseurs et pâtissiers de la célèbre maison Pariès, à qui l’on doit entre autres le célèbre touron basque !
Après avoir assisté aux différentes étapes de production, le public pourra profiter d’une dégustation gratuite des cinq spécialités de l’artisan confiseur, pour le bonheur des grands et des petits.


Où : Zone de Poutillenea, 64122 Urrugne
Quand : Samedi 19 septembre, de 9h à 11h30
Contact / infos : Tél. 05 59 22 06 00 – Web : www.paries.fr

Crédit photo: Maison Pariès

Jardin-verger de légumes anciens

Le Jardin a été initié sur la commune d’Assat en 2013 pour servir de support à des formations destinées aux adultes en réinsertion, souhaitant s’orienter vers des emplois liés aux cultures légumières.
En 2014, le Conservatoire des Légumes Anciens du Béarn a émis le souhait d’orienter et de transformer ce jardin-verger en un site pédagogique destiné aux scolaires et au grand public.
Le jardin accueille en ses terres plus de 500 espèces et variétés de légumes, de plantes vivaces et annuelles, dont la plupart ont été oubliées au fil du temps. C’est aussi un verger, riche de 120 arbres fruitiers dont 70 pommiers d’anciennes variétés locales.
Les 6500 m² du jardin sont bien sûr cultivés dans le plus grand respect du sol, sans aucun intrant chimique.
C’est enfin et surtout une parfaite opportunité de sortie pour petits et grands qui, en plus de découvrir les lieux, profiteront des explications avisées des bénévoles de l’association.


Où : 3 bis route du Bois, 64510 Assat
Quand : Samedi 19 et dimanche 20 septembre de 10h à 12h et de 14h à 18h
Contact / infos : Tél. 05 59 60 78 03 – Web : https://clab64.fr

Crédit photo : Conservatoire des Légumes Anciens du Béarn

Maison Louis XIV

C’est une magnifique maison de Saint-Jean-de-Luz qui s’offre à la visite dans le cadre des Journées du Patrimoine. Construite en 1643 pour un armateur, elle accueillit le roi Louis XIV en 1660 quelques mois avant son mariage avec l’Infante Marie-Thérèse.
Appartenant à la même famille depuis toujours, la maison a su conserve ses décors, son mobilier et ses tableaux d’époque.
La visite se situe au deuxième étage, précisément où vivaient les maîtres de maison et où séjourna le roi.


Où : 6 place Louis XIV , 64500 Saint-Jean-de-Luz
Quand : Samedi 19 et dimanche 20 septembre de 10h30 à 12h30 et de 14h30 à 18h30
Contact / infos : Tél. 05 59 26 27 58 – Web : www.maison-louis-XIV.fr

Crédit photo: Maison Louis XIV

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Les pommes de terre sarladaises

Les pommes de terre sarladaises, le bon goût de la simplicité


Accompagnement incontournable de tout plat périgourdin qui se respecte, les pommes de terres sarladaises ne nécessitent que quelques (bons) ingrédients et un minimum de vigilance en cuisine.

Une histoire floue

Feuilleter quelques vieux livres de recettes périgourdines nous met devant le fait accompli : les pommes de terre sarladaises n’y figurent pas. Passé le choc, que l’on tente d’apaiser en finissant cul sec son verre de Pécharmant, on se rassure comme on peut en repérant la recette des pommes de terre confites, qui ressemble peu ou prou à celle qui nous intéresse aujourd’hui.

Les pommes de terre sarladaises (ou à la sarladaise) sont populaires parce qu’elles sont simples à préparer, parce qu’elles accompagnent un large choix de viandes (même si le canard arrive en tête) et parce qu’elles suscitent généralement la joie des convives.

Bon à… savoir :

Afin d’éviter une douloureuse surprise en fin de cuisson, on choisira des pommes de terre à chair ferme (Amandine, Belle de Fontenay, BF15, Charlotte…), plus adaptées à la cuisson en sauteuse. Chez le marchand (ou au supermarché), ne pas hésiter à sélectionner les pommes de terre fermes au toucher, sans trace de verdissement ou de germination.

Le secret des pommes sarladaises repose en grande partie sur l’utilisation de la graisse de canard, que l’on trouve assez facilement en pot ou en conserve sur les étals. La graisse se conserve très bien au frigo. Elle est riche en acides gras mono-insaturés, favorables à la prévention du cholestérol et des risques cardiovasculaires, à la condition bien sûr de ne pas en abuser.

Puisqu’on vous le dit ! Vous noterez au passage le très bel assortiment de noix du Périgord (AOC) sur cette magnifique image publicitaire.

La recette

Les ingrédients (pour 4 personnes) :

  • 800 g à 1 kg de pommes de terre
  • 5 cuillères à soupe de graisse de canard (ou d’oie)
  • 1 gousse d’ail hachée
  • Persil frais ciselé
  • Sel et poivre

Préparation :

Après avoir épluché, bien lavé et bien séché les pommes de terre, les couper en fines tranches de 5 mm. On peut éventuellement s’aider d’une mandoline.

Verser la graisse de canard dans la poêle à fond épais, faire chauffer à feu moyen et y déposer les rondelles de pomme de terre.

Laissez cuire 10 minutes, en remuant régulièrement.

Augmenter un chouia le feu et couvrez pour 10 minutes supplémentaires. Pendant cette dernière étape, les pommes de terre vont commencer à attacher, ce qui est un peu le but si l’on souhaite obtenir ce délicieux croustillant. Mélanger délicatement à plusieurs reprises afin que chaque tranche puisse dorer.

Salez et poivrez.

Ajouter l’ail et le persil, mélanger bien (mais doucement !) pour que les pommes de terre puissent s’en imprégner, laisser sur le feu encore une minute et servez immédiatement.

Vos invités applaudissent à tout rompre lorsque vous déposez le plat sur la table. Ils deviennent hystériques en apercevant les magrets de canard que vous avez également préparés.

Qu’est-ce qu’on boit avec ça ?

De préférence un vin rouge du Sud-Ouest, comme un Médoc, un Bordeaux, un Saint-Estèphe et même un Madiran si on est au cœur de l’hiver.


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L’art de l’apéritif en Dordogne

L’art de l’apéritif en Dordogne


Premier volet de notre série consacrée aux spécialités apéritives conçues et fabriquées dans le Sud-Ouest. Aujourd’hui, c’est la Dordogne qui nous ouvre son buffet.

Crédit photo : Château de Monbazillac

NB Cet article n’est pas un publirédactionnel. Aucune rétribution n’accompagne la citation des produits ou la publication des liens hypertextes, précisés à seul titre informatif.

Valeur sûre du bien-manger, le Périgord se doit quand même de maîtriser l’art de l’apéritif. Il donne en quelque sorte un premier aperçu du festin qui attend le convive, lui ouvre gentiment l’appétit, installe un moment de convivialité et, surtout, l’initie aux produits locaux qui accompagnent aussi la cuisine traditionnelle.

Il va sans dire que l’abus d’alcool est dangereux pour la santé. Il convient donc de découvrir ces apéritifs avec la modération qui s’impose.

La noix comme ingrédient incontournable

En Dordogne, on le sait, la noix intervient dans de nombreux plats et desserts. C’est fort logiquement qu’on la retrouve dans les boissons apéritives.

Ainsi, le célèbre Sarlanoix®, de la Distillerie du Périgord, s’impose presque naturellement sur les tables périgourdines. Créé pour rendre hommage aux énoiseuses il y a 150 ans, le doux breuvage est élaboré à partir de la macération d’écorces de noix vertes dans de l’eau-de-vie, à laquelle on ajoute du vin blanc moelleux.

Son goût sucré et ses arômes de noix pourraient inciter à renouveler sa dégustation, mais on reste vigilant. Le Sarlanoix s’affiche quand même à 16% d’alcool, ce qui n’est pas rien.

En concurrence, la Distillerie La Salamandre propose un produit équivalent, mais estampillé bio.

Le Quinquinoix, vieilli cinq ans en fût de chêne, mérite aussi d’être cité, même si sa zone de production se déporte légèrement vers la Corrèze.

La Dordogne, c’est aussi la terre de la truffe et de la châtaigne. Une enquête rapide nous confirme qu’elles entrent également dans la composition d’apéritifs locaux, à l’instar du Truffier (fabriqué par la Distillerie La Salamandre). Conçu sur la base d’un mélange d’infusion de truffes du Périgord et de vin liquoreux, on le déguste bien frais. Il peut aussi se justifier dans un cocktail original ou parfumer une sauce dédiée à un filet de poisson.

Quant à la châtaigne, au goût robuste s’il en est, elle se révèle également en macération, selon la même recette que la truffe. La production de cet apéritif revient aux deux distilleries précédemment citées

L’identité du Monbazillac

Le célèbre vin blanc liquoreux, produit non loin de Bergerac, contribue en tout premier lieu à la réputation de la Dordogne en matière vinicole.

S’il est apprécié pour accompagner un foie gras, un poulet à la crème ou un roquefort, il l’est tout autant à l’apéritif.

La récolte intervient lorsque la pourriture noble, ou plutôt la flétrissure, envahit le raisin. Le dessèchement des grains, sous l’effet du champignon botrytis cinerea, entraîne une concentration des sucres et des acides naturels. Le cahier des charges impose d’ailleurs une richesse en sucre au moins égale à 221 grammes par litre de moût.

Cette saveur sucrée dont peut s’enorgueillir le Monbazillac, sans même mentionner son bouquet d’arômes de miel ou de fleurs, participe grandement à son succès.

Servi frais, le vin se veut agréable à boire, même s’il développe un goût puissant que contrebalance une certaine suavité.

Ne pas oublier les brasseurs locaux, enfin !

À l’instar de nombreux autres départements, la Dordogne a profité de l’émergence d’une nouvelle génération de brasseurs, soucieux de qualité et de proximité.

Ainsi, la brasserie La Margoutie, située à Blis et Born, propose une bière bio, non filtrée, non pasteurisée et refermentée en bouteille. La gamme s’étend de la bière blanche à la bière noire, en passant par la blonde, l’ambrée et la brune. De quoi contenter tous les amateurs.

bouteilles de bière la Margoutie
Crédit photo: Brasserie La Margoutie

C’est dans le joli et surélevé village de Limeuil que s’est installée la brasserie artisanale La Lutine. L’entreprise est d’ailleurs ouverte au public toute l’année, ce qui permet de rencontrer les trois gérants et de découvrir leur production, dont la bière à la noix ou même la bière à la spiruline. Comme il se doit, la production est bio.

La Brasserie la Chavagn’, localisée près de Coly, se distingue quant à elle par sa production de craft beers et de bières fruitées, dont celle à la framboise fraîche de Corrèze.

Enfin, la BAM (Brasserie Artisanale de Marsac) repousse les limites en proposant depuis le mois de mai 2020 une bière au… chocolat.

Sans alcool, l’apéro est plus fol

Les enfants, les femmes enceintes ou toutes celles et tous ceux qui n’apprécient pas l’alcool doivent aussi passer un bon moment.

Ainsi, la Ferme du Puy, spécialisée dans la fabrication artisanale de jus de fruits biologiques en Périgord-Limousin, propose un jus de pommes bien équilibré dans son rapport sucre/acidité. On y trouve aussi d’autres mélanges de jus de pommes avec des fruits rouges, comme la fraise, la framboise et le cassis. La ferme a également créé le Pom’Kibul, un pétillant de pomme qui devrait plaire aux enfants.

Et pourquoi ne pas se laisser tenter par un sirop de verveine, de sarriette, de lavande et même de citronnelle chinoise ? C’est précisément la spécialité de l’horticultrice Catherine Perez, installée dans le Lot. Ses produits, estampillés « Le jardin de Cathy », offrent une large gamme de saveurs plutôt originales, comme la menthe/chocolat, le basilic ou la mélisse. On peut bien sûr les déguster coupés à l’eau fraîche, mais aussi les utiliser en pâtisserie ou lors de la fabrication de drôles de sorbets.

Qu’est-ce qu’on grignote avec tout ça ?

Franchement, peut-on envisager de partir à la découverte de ces boissons locales en ouvrant un sachet de cacahouètes industrielles ? Non et non. Un petit assortiment de toasts délicatement recouverts d’un foie gras fermier semble déjà mieux convenir.

Le Périgord étant le pays de la noix, il peut être judicieux de privilégier tout simplement des cerneaux, qui plus est s’ils bénéficient de l’AOC.

cerneaux de noix
Cerneaux de noix du Périgord – Crédit photo :  Le Sillon fruits secs

Si l’on décide mettre la main à la pâte, de délicieuses recettes sont disponibles sur Internet, comme le Cabécou du Périgord aux trois couleurs ou les mignardises au foie gras et à la truffe.

On trouve enfin dans le commerce des produits tout prêt, à l’instar de l’en-cas de canard aux queues d’écrevisses ou des petites saucisses de Toulouse confite et leur truffe noire du Périgord.

L’apéritif local, qui privilégie les producteurs de proximité, constitue un agréable préambule au repas, lui-même dédié au même territoire. En Dordogne, la diversité des ressources et le long savoir-faire des artisans encouragent plutôt cette goûteuse ambition.

Références citées dans l’article:

SarlanoixQuinquinoixTruffier
Monbazillac
Brasserie La MargoutieBrasserie La LutineBrasserie la Chavagn’Brasserie Artisanale de Marsac
La ferme du PuyLe Jardin de Cathy
Noix du Périgord
Cabécou du Périgord aux trois couleursMignardise foire gras et truffe
En-cas de canard aux queues d’écrevissesPetites saucisses de Toulouse confite et leur truffe noire du Périgord


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La noix du Périgord, de l’huile d’éclairage à l’appellation

La noix du Périgord, de l’huile d’éclairage à l’appellation


Première région productrice de noix en Europe, le Périgord perpétue un savoir-faire séculaire, justement récompensé par l’AOC et l’AOP.

Quelques mots d’histoire, vite fait

Disons-le franchement : l’homme de Cro-Magnon n’était pas vraiment réputé pour le soin apporté au ménage de sa grotte. Cette absence de rigueur domestique a au moins représenté l’opportunité de retrouver des coques de noix datant de plus de 17 000 ans dans les habitats de la vallée de la Vézère, preuve que nos ancêtres s’en régalaient déjà.

De fait, la noix s’impose parfois dans l’histoire locale. Les paysans l’utilisent pour payer leurs dettes jusqu’au Xe siècle. Au XIIIe siècle, les moines de l’abbaye citersienne de Dalon reçoivent de l’huile de noix comme acquittement des baux. Un siècle plus tard, les noix sont considérées comme une importante source de revenus par certains châtelains.

Néanmoins, la noix a somme tout connu une histoire relativement discrète de longs siècles durant. Comme l’écrit Pierre Guillaume, professeur émérite en histoire contemporaine à l’Université de Bordeaux 3, dans l’excellent ouvrage Les produits des terroirs aquitains (Revue de l’Agenais – 2009) : « La noix et les variations de sa production n’ont pas marqué l’histoire comme ce fut le cas pour le blé et autres céréales ou, plus tard, en Irlande notamment, pour la pomme de terre. L’explication de cette discrétion tient au fait que la noix n’a été traditionnellement pour les producteurs qu’une ressource d’appoint et qu’elle n’a jamais constitué pour les consommateurs le fond de leur alimentation. Elle n’a ainsi jamais eu l’importance qu’ont pu avoir, dans les régions de production et de consommation, l’olive ou même la châtaigne. »

Aux XVIIIe et XIXe siècles, l’huile de noix est surtout utilisée pour l’éclairage ou la fabrication de savons. En cuisine, les réticences sont plus nombreuses, notamment à cause de sa propension à rancir rapidement en cas d’exposition à la lumière et à la chaleur. De plus, l’huile n’est pas adaptée à la cuisson, « ce qui explique qu’elle soit absente de tous les livres de cuisine puisque son utilisation ne se conçoit que pour les salades » précise encore Pierre Guillaume.

Il n’en demeure pas moins que l’huile de noix rencontre un certain succès commercial, en profitant de l’activité foisonnante du port de Bordeaux, où est organisée l’exportation vers l’Angleterre, l’Allemagne ou encore les États-Unis.

Le XIXe siècle est moins souriant. En 1830, les températures hivernales polaires ravagent les noyeraies. L’apparition de nouvelles huiles (colza…) ne contribue pas à dynamiser les ventes, pas plus que l’utilisation massive des lampes à pétrole, qui remplacent celles alimentées en huile de noix.

Les producteurs reviennent progressivement au fruit basique et commencent à exploiter son cerneau. À la fin du XIXe siècle, les États-Unis commandent des quantités importantes de noix du Périgord et du Dauphiné.

« V’nez énoiser, qu’y disaient. Ce sera drôle, qu’y disaient. » – « Tu me casses les noix, Joséphine, et, bizarrement, ça fait pas avancer le travail. »

Dans les années 1950, de nouvelles noyeraies sont plantées. Il est décidé d’introduire dans le Sud-Ouest la franquette du Dauphiné, une noix jugée plus résistante. Elle concerne aujourd’hui plus de 70 % de la récolte locale.

Quatre variétés de noix…

Même si la franquette s’impose de plus en plus auprès des producteurs, la noix du Périgord comprend quatre variétés distinctes, qui contribuent à sa renommée.

On trouve d’abord la marbot, très précoce, à la coque mince et fragile, que l’on vend fraîche et que l’on consomme assez rapidement. Son goût est très fin.

La rustique corne (ou corne du Périgord) est une noix réputée fort goûteuse. On la reconnaît grâce à la taille moyenne de sa coque et à la blancheur de son cerneau. On peut la conserver plus longtemps que la marbot.

La grandjean (ou grosjean) offre une coque bien plus imposante que la rustique corne. On peut facilement extraire le cerneau, que l’on dit très parfumé. Au goût, la grandjean présente un soupçon d’amertume.

Enfin, la franquette, originaire de Notre-Dame-de-Losier, en Isère. Introduite il y a une soixantaine d’années dans le Sud-Ouest, elle se présente sous la forme d’une grosse coque. Ses qualités gustatives ne sont plus à démontrer et les amateurs apprécient son arrière-goût de noisette.

… Et quatre régions de production

Si la noix du Périgord est historiquement liée à sa région naturelle, la zone de production comprend aujourd’hui le Quercy (dans le Lot) et les départements de la Corrèze et de la Charente. Le regroupement de ces terroirs a permis de développer 7 500 hectares de vergers, qui se développent sur des sols argilocalcaires du secondaire.

Une attention toute particulière a été portée aux lieux d’implantation. Ainsi, les vallées non gélives et les coteaux ne dépassant pas 500 mètres d’altitude ont été privilégiés, offrant aux noyers les conditions idéales de croissance. Des investissements importants ont été réalisés, afin d’encourager l’exportation des noix vers différents pays européens, mais aussi contrer la suprématie de la Chine et des Etats-Unis, qui produisent chaque année 540 000 tonnes de noix en coque (sur une production mondiale de 1 million de tonnes). La France produit quant à elle 30 000 tonnes par an, dont 15 000 tonnes issues du Dauphiné et du Périgord…

Un produit récompensé par l’AOC

La noix du Périgord, c’est bon et on peut la déguster de mille et une façons. La noix fraîche, par exemple, est un vrai régal. Récoltée à maturité dès la mi-septembre, séparée de son brou (chair du fruit), on peut l’acheter aussitôt et la consommer rapidement.

La noix sèche, plus facilement accessible dans le commerce, présente autant d’arguments gustatifs. On la récolte dès le début du mois d’octobre, lorsqu’elle tombe naturellement des arbres. Lavée puis passée dans des séchoirs d’air chaud, elle se conserve sur une plus longue durée, pour peu qu’on l’entrepose dans un endroit frais et sec.

Le cerneau de noix du Périgord (ou amande) ne demande aucun effort puisqu’il a déjà été extrait de la coquille. On peut le manger comme ça, brut de décoffrage, ou l’utiliser comme accompagnement de salades, fromages et desserts.

Cette constante quête de la qualité, menée depuis des années par les producteurs, a (enfin) été récompensée en 2002, lorsque l’Appellation d’Origine Contrôlée a publié son décret permettant ainsi à la noix du Périgord de rejoindre le cercle très fermé des produits de qualité. En 2004, l’AOP est venue confirmer ce savoir-faire.

Les passionnés ne manqueront pas d’emprunter, au moins une fois dans leur vie, la route de la Noix du Périgord, qui permet de partir à la découverte de son terroir. Ils trouveront sur leur chemin des producteurs, des restaurants, des marchés locaux ou des musées consacrés à ce petit fruit à coque.


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Foire de la Latière

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C’est à Saint-Aulaye que se tient la foire – Crédit photo : Tim Jokl – CC BY-NC 2.0 – Flickr

Saint-Aulaye – Place du Champ de Foire – 12 septembre 2020
Tél. 05 53 90 81 33 – Web: : www.saint-aulaye.com
Entrée gratuite


affiche de la foire de la latière

Le hameau de la Latière, à proximité de Saint-Aulaye et aux abords de la dense forêt de la Double, voit sa tranquillité chamboulée au printemps et en septembre lorsque se tient sa célèbre foire, qui attire à chaque fois un public fidèle et (très nombreux).

Il faut quand même dire que la foire, inscrite à l’Inventaire du patrimoine culturel immatériel en France, jouit d’une solide réputation séculaire depuis le Moyen-Âge, qui vaut toutes les campagnes de marketing.

Au printemps, c’est la fête qui prend ses aises grâce aux manèges, comptoirs de loterie, stands de tir ou ateliers de dégustation, sans oublier la présence des artisans et des brocanteurs. Bien sûr, le terme de foire ne serait pas justifié sans la présence des bestiaux (oies, canards, vaches, chevaux…).

En septembre, on parle de foire d’automne, organisée sur une seule journée : concours de chiens guides de troupeaux, rando pédestre dans les environs, vide-greniers, exposition de matériel agricole ancien, foire primée, marché des producteurs et des artisans.

Si vous souhaitez casser la croûte sur place, il est conseillé de réserver.

Enfin, l’événement sera organisé dans le respect des protocoles liés au Covid-19.

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Les bienfaits des produits du Périgord

Les bienfaits des produits du Périgord


Le terroir périgourdin est riche et généreux et l’harmonie de ses mets et vins en fait une région systématiquement citée comme gastronomique. Truffe noire, foie gras d’oie et de canard, fruits et légumes… Parmi la grande variété de produits, trois présentent de hautes qualités diététiques : la noix, le cèpe et la châtaigne.

La nature périgourdine est l’amie de notre organisme – Crédit photo : Owen Mathias – Flickr

La noix, une protection des maladies cardio-vasculaires

La culture du noyer est une longue tradition périgourdine. Au XIe siècle, certaines redevances étaient déjà payées en setiers de noix. À la suite de la maladie du ver à soie et de l’apparition du phylloxéra au XIXe, le noyer est cultivé de façon intensive, particulièrement en Périgord.

Dans cette région, les noix sont de petits calibres et présentent une coquille tachetée ; elles produisent une excellente huile. Riche en lipides (+ de 60 %), remarquable pour la qualité et la richesse de ses protéines, éléments minéraux et vitamines, la noix peut être consommée fraîche ou sèche. Mais attention, après le début de la récolte, fin septembre, la noix fraîche doit être consommée rapidement ou conservée en réfrigérateur. Sèche, on peut la manger tout au long de l’année.

À la suite de recherches effectuées par la faculté de pharmacie de Bordeaux, les résultats ont été particulièrement intéressants. Ils montrent en effet que les personnes qui consomment des noix ou de l’huile de noix tous les jours ont un taux de cholestérol HDL (le bon cholestérol) plus élevé que les  » non-consommateurs « . Or, cette augmentation est un facteur de protection vis-à-vis des maladies cardiovasculaires. Toutefois, riches en calories, un apport de 30 à 50 g par jour pourrait s’avérer suffisant et raisonnable.

Les cèpes, plaisir et santé réunis !

Les cèpes ne sont pas seulement des mets de choix. Très sains, ils contribuent à notre équilibre et à notre bonne santé. Seules les personnes dont l’appareil digestif est un peu susceptible risquent de plus ou moins bien supporter les champignons sauvages, les plus riches en fibres.

En dehors de cela, les responsables de la Fédération française de cardiologie estiment que les cèpes peuvent être servis sans restriction dans la grande majorité des régimes : surpoids, diabète, excès de cholestérol, hypertension… Ce n’est pas surprenant. Composés à 90% d’eau, ils sont peu caloriques et n’apportent en moyenne qu’une quinzaine de calories pour 100 g. Mieux encore, elles sont apportées presque en totalité sous forme de protéines, de vitamines et de sels minéraux.

Sauvages la plupart du temps ou cultivés sur couches, les cèpes sont en effet très riches en vitamines du groupe B et en vitamines PP. Ils sont ainsi bénéfiques pour le système nerveux et la peau.

Le cèpe de Bordeaux aiment bien les forêts du Périgord – Crédit Photo : Matthieu Brochon -CC BY 4.0

En moyenne, 100 grammes de cèpes suffisent aux besoins journaliers en vitamines B1, B2 et B3. En revanche ils sont pauvres en vitamine C. Plus encore que des vitamines, ils vous apporteront du sélénium, réputé pour ses propriétés antioxydantes. Le sélénium est impliqué dans l’élimination des radicaux libres qui accélèrent le vieillissement cellulaire, et plusieurs travaux internationaux lui prêtent d’intéressantes propriétés. Il nous protégerait ainsi contre les maladies cardio-vasculaires, mais aussi contre certains cancers digestifs. Or les cèpes représentent l’une des principales sources alimentaires, devant même les huîtres dont c’est pourtant une des qualités principales. Il suffit de 50 grammes de cèpes pour satisfaire aux besoins de l’organisme pendant 24 heures ! Alors faites-vous plaisir et, pour une fois, sans modération !

La châtaigne, le plein d’énergie

La châtaigne constitua durant plusieurs siècles la base de l’autosuffisance alimentaire des communautés rurales périgourdines. Devenue synonyme de nourriture du pauvre, la châtaigne subsista longtemps à titre résiduel, jusqu’à connaître un nouvel essor à partir des années 80. Le regain d’intérêt dont elle bénéficie s’appuie entre autres sur sa qualité alimentaire et diététique.
Le taux de glucide de la châtaigne sèche est de 73 % (40 % pour le fruit frais), soit une valeur supérieure à celle des céréales (blé, maïs, orge, seigle). Les teneurs en lipides, à hauteur de 5%, sont également plus élevées ; les protides (7,4%) sont au contraire plus bas. La châtaigne contient des acides gras libres, essentiellement l’acide linoléique, palmique, et oléique, éléments indispensables à la prévention des maladies hépatiques, sanguines et respiratoires.

L’apport vitaminique est constitué principalement par les vitamines B1 et B2 qui interviennent dans le métabolisme énergétique et de la vitamine C dont on connaît les vertus antiscorbutiques. Même si une quantité non négligeable, mais difficile à évaluer de façon précise et constante, disparaît au chauffage, les vitamines se retrouvent encore dans la farine de châtaigne.

Parfois, prendre une châtaigne peut s’avérer salutaire pour notre santé – Crédit photo : user:Fir0002 – GFDL 1.2

Enfin, le fruit sec contient de nombreux éléments minéraux : en quantité importante du potassium et du phosphore, en quantité moindre du soufre, du magnésium, du calcium et du sodium.

La châtaigne, c’est bon pour le tonus !


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Le musée de la guerre au Moyen-Âge, arbalète it be

Le musée de la guerre au Moyen-Âge, arbalète it be


Logé dans les salles du célèbre château de Castelnaud, en Dordogne, le musée permet de découvrir près de 300 pièces d’armes, d’armures et d’artillerie, la plupart authentiques.

Crédit photo : Stéphane Mignon – Flickr

Une forteresse médiévale qui domine la vallée

Le château semble particulièrement bien disposé à accueillir le musée de la guerre au regard de son histoire tumultueuse. C’est au cours du 12e siècle qu’est posée sa première pierre, au sommet d’un python rocheux qui offre une vue incomparable et précieuse de la Vallée de la Dordogne. Propriété du seigneur cathare Bernard de Casnac, il est conquis lors de la croisade des Albigeois menée par Simon de Montfort, puis brûlé quelques mois plus tard sur ordre de l’archevêque de Bordeaux.

Une nouvelle forteresse est édifiée au 13e siècle. Le mariage de Magne de Castelnaud et de Nompart de Caumont, en 1368, fait de ce dernier le seigneur de Castelnaud et le propriétaire du château. En pleine guerre de Cent Ans, de Caumont soutient les Anglais. La forteresse est prise puis perdue par les Français à de nombreuses reprises, jusqu’à leur victoire finale en 1442. La famille de Caumont en reste cependant propriétaire et apporte de nombreux aménagements, s’agissant en particulier de la défense.

Ce ne sera pas du luxe, car les guerres de Religion n’épargnent pas la région, même si la réputation du redoutable capitaine Geoffroy de Vivans, chargé de défendre le château, contribue à calmer les ardeurs des catholiques (de Caumont ayant en effet choisi de soutenir la religion réformée).

Les aménagements se poursuivent au 16e siècle, mais la famille de Caumont décide finalement de s’installer dans son nouveau château de Milandes, plus confortable.
Au fil des décennies, le château perd de sa superbe, jusqu’à être abandonné lorsqu’éclate la Révolution. Il faut attendre 1965 pour que les travaux de réhabilitation soient entrepris. Le château est classé aux Monuments historiques une année plus tard. Quant au musée, il ouvre ses portes en 1985.

Le poids de l’artillerie

De la terrasse au donjon, de la tour d’artillerie à la salle d’armes, le musée prend possession d’une grande partie du château pour présenter avec précision les multiples facettes de la guerre telle qu’on la menait au Moyen-Âge.

Alors, de quelle manière se trucidait-on jadis ? La guerre de Cent Ans (1337-1453) permet aux armes à feu de venir enrichir l’artillerie, qui s’appuie depuis le 12e siècle sur les armes à torsion et celles à balancier ou à contrepoids, parmi lesquelles il convient de citer le mangonneau. Cet engin offensif à contrepoids fixe impose certes des efforts soutenus pour rabattre le mât, mais permet d’envoyer de lourds projectiles contre les enceintes des châteaux. Un peu moins archaïque et plus précis, le trébuchet offre la possibilité de propulser les boulets contre, mais aussi au-delà des fortifications, ce qui contribue à sa réputation lors des sièges.

Répliques de trébuchet, mangonneau et pierrière, exposés sur la terrasse – Crédit photo : Jebulon – CC0

Le musée de Castelnaud se consacre également aux armes à torsion, utilisées depuis l’Antiquité, à l’instar de la grande arbalète à tour exposée sur la terrasse du château. D’une taille respectable, cet engin de défense peut envoyer des carreaux à plus de 200 mètres et transpercer trois hommes et un cheval.

On retrouve d’ailleurs de nombreuses autres arbalètes dans la salle basse du donjon, de plus petite taille et souvent utilisées pour la chasse. Ainsi, les arbalètes à jalet, qui projettent des billes de plomb ou d’argile pour assommer le petit gibier, ou les arbalètes à pied-de-biche, surtout destinées au tir des oiseaux.

Malgré son argument de puissance et de précision, l’arbalète ne s’est pas révélée stratégiquement opportune durant la guerre de Cent Ans. En cause : la lenteur de son rechargement. Alors qu’un archer peut décocher une douzaine de flèches à la minute, un arbalétrier n’en tire que deux. Les statistiques de la bataille de Crécy, en 1346, sont éloquentes à ce titre. Les 6000 archers anglais ont pu en moyenne tirer 70 000 flèches à la minute contre seulement 10 000 de la part des 5000 soldats français.

Enfin, le Moyen-Âge guerrier accueille avec plaisir les armes à feu, autrement plus puissantes que ses collègues à balancier ou à torsion. Dans la catégorie « poids lourd », on salue bien bas la bombarde, imposante bouche à feu capable de tirer un boulet de pierre de 350 kg sur plus de 200 mètres. Très utile pour détruire les remparts d’un château, elle se révèle assez imprécise et plutôt lente, ne permettant qu’un seul tir par heure.

Apparue plus tard, au 15e siècle, la couleuvrine (qui peut aussi être à main, ancêtre de l’arquebuse) est un canon plus précis et plus rapide. Les soldats utilisent également le canon veuglaire, une version moins éléphantesque que la bombarde, parfois monté sur roues, mais à la précision, là aussi, toute relative.

Le poids de l’artillerie

Lorsque l’artillerie a rempli son office, il convient quand même d’aller au contact de ces satanés Angloys. En position de défense, les fantassins ont recours aux armes d’hast, dont l’exemple le plus connu est celui de lance, qui leur permet de résister à la charge de la cavalerie adverse, voire même de lui faire subir des pertes importantes.

L’épée reste l’arme blanche la plus utilisée. Elle permet de transpercer le corps ennemi au terme d’un combat que l’on devine difficile et éprouvant, l’épée pesant un certain poids. Les combattants sont également dotés d’une dague, ultime recours si la situation se révèle très délicate.

En matière de protection, l’armure, ou plutôt l’harnois, ne se destine qu’aux combattants les plus fortunés. Contrairement à sa réputation, peut-être véhiculée par les films de cape et d’épée, son poids reste assez léger (entre 25 et 30 kg) et permet donc au chevalier de profiter d’une certaine aisance de mouvement. Le musée expose un exemplaire complet, doté d’un décor dit de facture Maximilienne, d’après le nom de l’empereur.


Pratique :

Adresse et contact : Château de Castelnaud – 24250 CASTELNAUD-LA-CHAPELLE – Tél. 05 53 31 30 00
Ouverture : Toute l’année – De 10h à 18h en février, mars et d’octobre au 11 novembre – De 10h à 19h d’avril à juin et en septembre – De 9h à 20h en juillet et août – De 14h à 17h du 12 novembre à fin janvier – De 10h à 17h pendant les vacances de Noël.

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Sites et cités en Dordogne

Sites et cités en Dordogne


À la découverte du patrimoine périgourdin à travers ses sites les plus remarquables, pittoresques et, oui, disons-le, émouvants.

Château d’Excideuil

24160 Excideuil – Tél. : 05 53 52 29 79 – tourisme@naturellementperigord.fr
Ouvert à la visite de mi-juillet à fin septembre mais certaines parties du monument sont accessibles toute l’année, et gratuitement en plus. Visites commentées gratuites en haute saison. Animaux acceptés.

Fièrement dressée sur une impressionnante butte rocheuse depuis le XIIe siècle, à l’initiative des Vicomtes de Limoges qui souhaitaient garder un œil sur la route reliant Limoges à Périgueux et accessoirement étendre leur influence en Périgord, la forteresse se fit plus avenante et confortable à la Renaissance.
Outre son allure spectaculaire, le château forme un ensemble architectural remarquable, qui mérite amplement d’allumer son appareil photo numérique (position « paysage »). L’on remarquera avec étonnement la présence de l’unique donjon carré du Périgord, le magnifique corps de garde, la cour d’honneur ou encore les tours jumelles, décidément très hautes.
Le château en a connu des vertes et des pas mûres tout au long de son histoire, mais jamais Richard Cœur de Lion ne parvint à y pénétrer, malgré ses deux tentatives entre 1182 et 1184.
Le point de vue sur la vallée de la Loue est exceptionnel.

La grotte de Tourtoirac

Les Combes – 24390 Tourtoirac – Tél : 05 53 50 24 77 – grotte@tourtoirac.fr
Visites : de 9h30 à 19h30 en juillet et août, de 10h à 12h et de 14h à 18h en mai, juin et septembre, de 14h à 18h en avril et octobre, le week-end de 14h à 18h en mars et novembre. Ouvert pendant les vacances scolaires.
Site accessible aux personnes handicapées et aux poussettes. Photos interdites.

C’est l’été, il fait chaud, trop chaud. La piscine du camping affiche complet, vous n’avez pas réussi à trouver ce magnifique petit étang aux eaux claires dont on vous a parlé hier soir, la climatisation de la voiture donne des signes de fatigue… Tout n’est pas perdu pour autant. En route vers la jolie commune de Tourtoirac (650 habitants), réputée pour sa grotte, découverte en 1995 par le spéléologue Jean-Luc Sirieix après l’exploration d’un boyau souterrain complètement immergé. Depuis, un puits artificiel a été construit. Profond de 25 mètres, il permet d’accéder en toute sécurité (via l’ascenseur) à la grotte, où la température ambiante ne dépasse pas les 15 °C. On respire, on revit. C’est bon. C’est beau.
Même si nous sommes en Périgord, ne comptez pas admirer des peintures ou gravures murales datant de la Préhistoire. La grotte est surtout réputée pour la beauté de son environnement et la richesse de ses stalagmites et stalactites. Le parcours est parfaitement aménagé et les éclairages se révèlent somptueux. De quoi régaler les yeux et rafraîchir le corps.

Le site troglodyte et le château de Commarque

24620 Les Eyzies-de-Tayac – Tél. : 05 53 59 00 25 – contact@commarque.com
Ouvert d’avril à la fin des vacances de la Toussaint – avril à juin : de 11h à 19h – juillet/août : 10h à 20h – septembre : 10h à 19h – octobre : 11h à 18h.
La partie privée du château (dans la vallée) est ouverte aux personnes handicapées – Parking ombragé – Wifi gratuit – Animaux en laisse autorisés – Restauration sur place.

Deux visites pour le prix d’une ! À une petite dizaine de kilomètres des Eyzies, au cœur de la vallée de la Beune, le château de Commarque joue la proximité immédiate avec la grotte préhistorique. Habitée pendant des milliers d’années, elle recèle de véritables trésors pariétaux, dont le fameux cheval gravé. À l’instar des autres grottes du département, elle est fermée au public pour des raisons de préservation, mais une exposition permanente permet de se laisser gagner par l’esprit des lieux. Construit au XIIe siècle à l’initiative des abbés de Sarlat, quelque peu énervés par les ambitions de la famille Beynac (qui finirent d’ailleurs par s’y installer), le château a salement morflé pendant les guerres de religion puis fut abandonné au XVIIIe siècle, dans un état de quasi-ruine. Fort heureusement, Hubert de Commarque, descendant direct, en fit l’acquisition dans les années 1960 et entreprit de lourds travaux de réhabilitation. Depuis l’été 2016, les grandes salles des corps des logis sont ouvertes à la visite, après un an de travaux de restauration. Si vous n’êtes pas trop sujet au vertige, grimpez au sommet du donjon. En récompense de vos efforts, vous serez touché par le magnifique panorama de la vallée. De nombreuses animations (tir à l’arc, sculpture sur pierre…) pour petits et grands sont proposées en haute saison.

Les jardins de Marqueyssac

24220 Vézac- Tél : 05 53 31 36 36 – jardins@marqueyssac.com
Ouvert toute l’année – Avril, mai, juin, septembre : de 10h à 19h – Juillet et août : 9h à 20h – Février, mars, octobre (jusqu’au 11 novembre) : 10h à 18h – Du 12 novembre à fin janvier : 14h à 17h.
Site accessible aux personnes handicapées – Guide en braille disponible à l’entrée – Restaurant et salon de thé avec terrasse panoramique.

Aménagés sur un éperon rocheux offrant une vue splendide de la vallée de la Dordogne et des villages alentour, les jardins de Marqueyssac s’étendent sur une surface de 22 hectares. Plus de six kilomètres de promenade attendent les visiteurs, au cours de laquelle ils pourront admirer les 150 000 buis taillés à la main. Les cabanes de pierres sèches, les chambres de verdure, le labyrinthe et les aires de jeu agrémentent la visite. En haute saison, les jardins se transforment en décor de conte de fées dès le crépuscule. Des milliers de chandelles sont allumées le long des chemins, contribuant à rendre l’endroit trrrrrrès romantique.

Crédit photo : Steve Shupe – Flickr

Monpazier

24540 Monpazier– Tél (Point Info Tourisme) : 05 53 22 68 59 – ot.monpazier@wanadoo.fr
Ouvert toute l’année – Possibilité de visites guidées en haute-saison – Audioguide et plaquette en braille disponibles pour les malvoyants et les non-voyants.

Le Sud-Ouest reste quand même LE territoire des bastides en France. Ces villages fortifiés, bâtis généralement d’une seule traite entre le XIIIe et le XIVe siècle, étaient agencés autour d’une place carrée, considérée comme le cœur de la cité. Elle accueillait la maison communale et on y organisait les marchés et les foires. Les rues se coupaient en angle droit, formant huit îlots qui encadraient la place, à l’image d’un échiquier.
Monpazier, qui peut se vanter d’une histoire longue de 700 ans, n’a pas subi les outrages du temps. On considère que c’est aujourd’hui l’une des plus belles bastides de la région, à tel point qu’elle a été classée Grand Site national en 1991. Bien sûr, le village offre de vraies merveilles architecturales, comme la maison du Chapitre ou l’église Saint-Dominique, mais le plus simple est finalement de se promener le long de ses charretières et traversières en admirant toutes les habitations, dont la taille est identique.
Après cette belle balade presque spirituelle, on squatte la terrasse du café de la place des Cornières et, entre deux gorgées de bière fraîche, on repère un p’tit resto super bien noté sur Trip Advisor.

Lascaux 4

Lieu-dit Lascaux, 24290 Montignac – Tél : 05 53 51 95 03
Ouverture : le 15 décembre 2016

C’est tout nouveau tout chaud ! Le passionnant feuilleton de Lascaux se poursuit. Après Lascaux I (la grotte originale, quoi), fermé au public en 1963 à cause de la rapide dégradation des œuvres pariétales, Lascaux II, fac-similé partiel ouvert en 1983, Lascaux III, exposition itinérante internationale, Lascaux IV ouvre ses portes en décembre 2016.
L’évènement est de taille puisque le nouveau fac-similé proposera aux visiteurs la presque intégralité de la grotte découverte en 1940, soit 900 m² de parois reconstituées dans les plus infimes détails. Les relevés laser effectués dans la grotte ont permis de réaliser un modèle 3D et de reproduire de manière quasi parfaite les différentes salles originelles. Une trentaine de plasticiens de l’Atelier des fac-similés du Périgord s’est mobilisée pour reprendre chaque peinture.
Bref, la dernière génération technologique et le talent des artistes permettent de proposer au public une immersion absolue dans l’univers de nos ancêtres.


Calendrier des festivités en Dordogne

Calendrier des festivités en Dordogne


On n’imagine quand même pas que la Dordogne ne consacre pas de nombreuses manifestations à ses délicieux produits, sans pour autant négliger la culture, la tradition et la fête.

Janvier

Fête de la truffe
Sarlat – Mi-janvier
Tél: 05 53 31 45 45 – Web: www.sarlat-tourisme.com
Le temps d’un week-end, de nombreuses animations sont organisées autour du précieux champignon (il faudrait plutôt écrire « ascomycète hypogé » mais c’est quand même moins évident). Les visiteurs peuvent profiter du grand marché aux truffes du Périgord, où produits frais et dérivés sont proposés à la vente. Les plus curieux participent aux ateliers de sensibilisation et d’identification, ce qui peut toujours être utile si on décide d’acheter soi-même quelques centaines de grammes du divin ascomycète lors d’un marché périgourdin.
La fête est également l’occasion d’organiser le concours de l’Académie culinaire du foie gras et de la truffe, au cours duquel de jeunes chefs rivalisent d’imagination pour proposer le meilleur plat.
Enfin, des démonstrations de cavage (pas gavage, même si nous sommes sur le même territoire) sont proposées au public, qui comprend un peu mieux la mission ardue des chiens chargés de débusquer la petite boule noire magique. Une truffe pour une truffe, le combat semble équitable.

Février

Fête de la noix
Sarlat – Place de la Liberté – Première quinzaine de février
Tél: 05 53 31 45 45 – Web: www.sarlat-tourisme.com
Vous avez à peine fini de digérer votre overdose de truffes qu’il faut repartir au combat. Fort heureusement, c’est toujours à Sarlat que ça se passe et cette fois, c’est à la noix qu’il faudra rendre honneur, et plus précisément aux quatre variétés AOC du Périgord.
Mine de rien, on la trouve en Dordogne depuis près de 20 000 ans et son huile était tellement précieuse au XIIIe siècle qu’on l’utilisait pour payer les baux ou s’acquitter des dettes.
En plus d’être savoureuse, la noix est bonne pour la santé, notamment grâce à sa riche teneur en arginine, un acide aminé favorisant la circulation sanguine.
La manifestation est avant tout l’occasion d’organiser le concours régional d’huile de noix, mais le public n’est pas pour autant oublié : manifestations joyeuses, animations, rencontres avec les producteurs, dégustations diverses et variées, restauration (plats, desserts, apéritifs, liqueurs à base de noix) et démonstration de fabrication d’huile.

Mars

Sarlat en Périgord Fest’Oie
Sarlat – Place de la Liberté – Début mars (ou fin février – Se renseigner auprès de l’OT de Sarlat)
Tél: 05 53 31 45 45 – Web: www.sarlat-tourisme.com
Sarlat s’impose définitivement comme la ville de la bonne chère et sait rendre hommage à la richesse gastronomique du Périgord. Créé en 2009, Fest’Oie a vocation à placer sous les projecteurs le grand palmipède, qui souffre peut-être de la très dure concurrence du canard. Pourtant, sa chair donne naissance à un foie gras savoureux, aux saveurs certes moins prononcées, mais plus fines et délicates.
L’oie se consomme de mille façons : magrets, gésiers, grillons, demoiselles, confits, brochettes…
Pendant deux jours, les visiteurs peuvent profiter de l’ambiance un peu particulière de la manifestation, animée par des bandas. Les stands des producteurs sont nombreux et les dégustations encouragées. Des ateliers ludiques sont ouverts aux petits et grands.
Le clou des festivités est le gargantuesque banquet organisé le dimanche midi pour près de 800 convives (réservation obligatoire). Pour 45 € (tarif 2016), une douzaine de plats à base d’oie (foie gras, confit, pot au feu, magret, carpaccio…) est servie, le tout arrosé par des vins locaux. Alors, elle est pas belle, la vie ?

Festival Expoésie
Périgueux – Début mars (Manifestation organisée sur une dizaine de jours)
Web: https://ferocemarquise.org
Organisé par l’association Féroce Marquise depuis 2002, le festival provoque de multiples rencontres, en de multiples endroits de la ville, entre la poésie et toute autre forme d’art, qu’il soit visuel, sonore, musical ou lié à une performance. Pendant une dizaine de jours, les lectures, expositions, ateliers, performances, échanges se succèdent aux quatre coins et recoins de la ville. Les mots partent à l’assaut du public, les arts conquièrent la cité.

Avril

Foire de la Latière
Saint-Aulaye – Place du Champ de Foire – 30 avril et 1er mai et deuxième dimanche de septembre
Le hameau de la Latière, à proximité de Saint-Aulaye et aux abords de la dense forêt de la Double, reçoit chaque année des dizaines de milliers de visiteurs. Il faut dire que sa foire, organisée deux fois par an, jouit d’une solide réputation séculaire depuis le Moyen-Âge, qui vaut toutes les campagnes de marketing.
Au printemps, la fête foraine s’impose : manèges, stands de tir, loteries, comptoirs de dégustation, camelots, ventes diverses et variées. C’est aussi et surtout la foire aux bestiaux (un mini salon de l’agriculture, en quelque sorte), avec ses vaches, chevaux, oies, canards…. Les artisans de France et Navarre sont présents, tout comme le sont les musiciens chargés d’animer la festivité.
Le 1er mai, on met les petits plats dans les grands, avec la préparation de l’omelette à l’aillet géante (1 000 œufs et 10 kg de matières grasses), servie à 10 heures. Juste après, c’est la messe, dite au gré des trompes de chasse, qui marque le départ du pèlerinage vers la mystérieuse fontaine de Saint-Eutrope, au sujet de laquelle on dit que les eaux magiques soulagent les estropiés. Enfin, il convient d’assister à la fête du chien, au son de la musique folklorique et médiévale.

Le Printemps des Bastides
Pays du Bergeracois – Avril à juin
Tél : 05 53 06 83 29 – Web : www.pays-de-bergerac.com
Initié par le Comité départemental de la Dordogne, le Printemps des Bastides, qui s’étend du mois d’avril au mois de juin, propose un riche programme de manifestations culturelles et artistiques dédiées aux différences et diversités des peuples de la planète. Spectacles, concerts, débats, projections, expositions, conférences et fêtes thématiques se multiplient à travers les cités du Bergeracois pour inciter le public à découvrir d’autres cultures et sensibilités.

Mai

La Ringueta, fête des jeux traditionnels occitans
Sarlat – Week-end de la Pentecôte – Uniquement les années paires
Tél: 05 53 31 45 45 – Web : www.ringueta-sarlat.fr
Organisée sur deux jours, la Ringueta est le prétexte idéal pour tirer les enfants et les ados de leur télé, smartphone, tablette, PC, PlayStation 4, Xbox One, Wii U préférés. La fête populaire occitane rend un vibrant hommage aux jeux traditionnels et autres démonstrations physiques ou concours de force.
Pas moins d’une soixantaine de jeux sont proposés aux visiteurs, parmi lesquels le rampeau (un jeu de quilles), le casse-toupine (à l’aide d’une perche, le candidat, les yeux bandés et que l’on a fait tourner sur lui-même quelques secondes, doit essayer de casser la toupine suspendue à une corde afin de recevoir une surprise), la tusta-poncha (enfoncer une pointe dans un billot de chêne en trois coups de marteau), etc.
De nombreuses animations musicales et autres joyeusetés (initiation aux danses traditionnelles, épreuves de tir à la corde, mât de Cocagne à gravir, farandoles…) accompagnent la fête.
Si toute cette dépense d’énergie vous a ouvert l’appétit, rendez-vous est fixé en soirée pour la Taulada, un savoureux dîner préparé à l’aide des spécialités locales et pour un prix très abordable. Enfin, un bal traditionnel animé par un groupe occitan vient conclure ce week-end hors du temps, au cours duquel vos enfants auront réalisé que tous les jeux ne fonctionnent pas obligatoirement à l’électricité. C’est pas rien.

Les journées du terroir
Sarlat – Jeudi et vendredi de l’Ascension
Tél: 05 53 31 45 45 – Web: www.sarlat-tourisme.com
La ville de Sarlat donne décidément la part belle aux plaisirs de la bouche. Après les fêtes de la truffe, de la noix et de l’oie, on ressort les assiettes pour goûter toutes les productions périgourdines, nombreuses et variées, salées et sucrées, fondantes ou croquantes. Les producteurs proposent aux visiteurs de se régaler du fruit de leurs productions : noix, fraises, truffes, volailles, foie gras, miel, confitures, vins, digestifs…
Des animations sont proposées aux petits et grands durant les deux jours, qui pourront venir caresser les animaux de la ferme.

Fête de la fraise
Vergt – Troisième dimanche de mai
Tél : 05 53 54 90 05
C’est le collectif des associations du canton de Vergt qui est à l’origine de cette manifestation, au regard de la longue tradition de culture de fraises dans le pays, favorisée par un climat dédié. Les fraises sont cultivées sur les coteaux boisés du Périgord, sous de très longs tunnels de plastique. Elles bénéficient du sigle de qualité officiel IGP, délivré par la Commission européenne, preuve de qualité.
Plusieurs variétés sont proposées au public : gariguette, cirafine, cléry, Donna rouge, candiss…
La fête est l’occasion d’aller à la rencontre des fraisiculteurs, qui prendront un vrai plaisir à répondre aux questions posées et à expliquer leur travail quotidien. C’est aussi et surtout l’occasion de se régaler, notamment lors des banquets organisés au cours desquels le fruit est mis en valeur. Il convient également d’assister au concours de la meilleure tarte aux fraises organisé par la Fédération des Patrons Boulangers Pâtissiers de la Dordogne et le Comité de la Fraise. Deux épreuves sont inscrites à l’ordre du jour, dont la première réservée aux pâtissiers amateurs et la seconde dédiée aux artisans boulangers pâtissiers. Et qui profite du fruit de ce challenge acharné ? À votre avis.

Juin

Fête du vin et de la gastronomie
Chalais-en-Périgord – Place de Mavaleix – Dernier week-end de juin
Web : www.vins-chalais.com
Situé au cœur du Périgord vert, le village de Chalais organise chaque année sa traditionnelle fête du vin et de la gastronomie, une façon conviviale de fêter l’arrivée de l’été. Au total, une trentaine d’exposants viennent occuper les stands de la place Mavaleix, ce qui permet de les rencontrer et d’acheter directement leurs délicieuses productions. Les appellations ne sont pas limitées au seul département de la Dordogne ou aux limites du Sud-Ouest. On y trouve, entre autres, du champagne, du beaujolais, du pineau, des côtes de Bordeaux, du muscadet ou encore des vins de Touraine.
D’autres stands sont dédiés aux plaisirs du bien manger : foie gras, fraises, fromages, galettes…
Un dîner dansant est organisé le samedi et le dimanche soir. Bref, tous les ingrédients d’une fête de village joyeuse et légère.

Juillet

La Félibrée
Chef-lieu de canton du Périgord – Premier dimanche de juillet
Web : www.felibree-2016-saintaulaye.fr (blog dédié à la manifestation de 2016)
Depuis 1903, la Félibrée est organisée chaque été dans un chef-lieu de canton différent. La fête, héritée des troubadours et de leurs chants, rend un hommage appuyé à la langue d’oc et à la culture occitane. Des guirlandes de feuilles, fabriquées tout au long de l’année pour l’évènement, sont accrochées à travers les rues de la ville. Le public, généralement très nombreux, découvre les activités traditionnelles, comme la fabrication de paniers d’osier ou de dentelle, le travail des potiers, le talent des artisans, le savoir-faire des cuisiniers. Tout au long de la journée, des défilés de groupes traditionnels sont organisés. On peut, et on doit, assister à la taulada, le célèbre banquet, qui précède la Cour d’Amour, une représentation de danses et de pièces de théâtre, dites bien sûr en langue d’oc.
La Félibrée est organisée par l’association Lo Bornat dau Perigord (la rûche), école félibréenne du Périgord fondée en 1901. L’association est devenue l’ensemble des hommes et femmes dépositaires d’un savoir et des traditions de l’Occitanie.

Macadam Jazz
Périgueux – Tous les mardis soirs de juillet à août
Tél : 05 53 08 69 81 – Web : www.clap-perigueux.com
Chaque mardi soir, de juillet à août, alors que la forte chaleur de la journée laisse progressivement la place aux douces températures du crépuscule, la ville de Périgueux nous invite à prendre l’apéritif en musique, sur des airs de jazz.
Les groupes investissent les places de la ville et proposent deux rendez-vous par soirée. Le premier est fixé à 18h30 et constitue un prélude musical, une sorte de mise en bouche (ou plutôt oreilles). Le second débute à 20h30 sous la forme d’un concert plus structuré.
Alors, on n’est pas bien là, détendu du tympan ?

La Truffe de Périgueux
Périgueux – Juillet à août
Tél : 05 53 08 69 81 – Web : www.clap-perigueux.com
Ceux d’entre vous qui ressortent la fourchette et la serviette après avoir goulûment assisté à la fête de la truffe organisée à Sarlat en janvier en seront pour leurs frais. La Truffe de Périgueux, organisée par l’association CLAP (à qui l’on doit aussi Macadam Jazz), en collaboration avec France Bleu Périgord, est un concours de chansons françaises. Il permet aux artistes méconnus de venir chanter sur scène, face à un public nombreux et enthousiaste mais aussi devant un jury très attentif.
Le concours n’oublie pas les plus jeunes puisque les chanteurs de 8 à 16 ans peuvent également se produire à travers une catégorie qui leur est dédiée.
Les candidats se succèdent tout au long de l’été, jusqu’à la grande finale au cours de laquelle le vainqueur de l’année est désigné.
Est-il besoin de rappeler que des artistes ont connu (et connaissent toujours) une grande carrière après avoir décroché le trophée ? Ce fut le cas pour Jeanne Cherhal, Miossec ou encore Linda Lemay. Excusez du peu.

Foire aux vins de Sigoulès
Sigoulès – Troisième week-end de juillet
Tél : 05 53 58 40 42
Retour aux plaisirs du palais. Depuis déjà une quarantaine d’années, la foire aux vins de Sigoulès accueille une petite centaine d’exposants, dont des viticulteurs du Bergeracois mais aussi d’autres régions. Les stands dédiés aux bons produits du terroir sont également fort nombreux.
Limiter la foire à la dégustation et à la vente de vins serait une grave erreur. Pendant deux jours, les animations sont multiples et variées, au rythme des bandas : défilé des confréries, spectacle musical, concerts d’orchestres, jeux d’antan, danses traditionnelles, attractions foraines, soirée cabaret… Ceux qui auraient dégusté trop de Pécharmant le samedi soir pourront expier leur faute et soulager leur conscience en assistant à la messe du dimanche matin, animée aux couleurs des confréries. Encore faudra-t-il pouvoir se lever.

Festival des jeux du théâtre
Sarlat – Deuxième quinzaine de juillet
Tél : 05 53 31 10 83 – Web : www.festival-theatre-sarlat.com
Le festival existe depuis 1952, né de la volonté d’unir le magnifique patrimoine de la ville et l’émotion de l’art dramatique. La manifestation propose des représentations théâtrales dans quatre lieux emblématiques de la cité : le jardin des Enfeus, le jardin du Plantier, l’abbaye de Sainte-Claire, la place de la Liberté.
La programmation est confiée, depuis déjà de nombreuses années, à Jean-Paul Tribout, que le grand public connaît grâce à son interprétation de Gustave Pujol dans la série Les Brigades du Tigre mais qui est aussi et surtout un homme de théâtre, avec plus de 80 pièces à son palmarès.
Chaque année, une vingtaine de pièces, classiques ou plus contemporaines, est proposée au public, ainsi que des lectures et des spectacles poétiques.

Crédit photo : Festival des Jeux du Théâtre de Sarlat en Périgord

Le Grand Souk
La Jemaye – Juillet
www.legrandsouk.com
Initialement organisé à Ribérac, le festival pose sa scène à la Jemaye, et plus précisément aux abords de son grand étang.
Chaque année, des chanteurs de France et du monde entier, confirmés ou débutants, viennent faire le show pendant deux jours.

Itinéraire baroque
Saint-Astier et alentours – Fin juillet
Tél : 05 53 90 05 13 – Web : www.itinerairebaroque.com
Initié par l’organiste et chef d’orchestre Ton Koopman, le festival a la vocation d’organiser des concerts de musique baroque dans les églises romanes et châteaux du Périgord vert, avec le souci d’unir le patrimoine architectural, parfois oublié, à la magie des compositions de Bach ou Telemann. Une trentaine de concerts est ainsi proposée au public en quatre jours, répartis dans différents sites : l’abbaye de Brantôme, l’église de Mareuil, le château de Bourdeilles, l’abbatiale de Cercles…

Mimos, festival international des arts du mime et du geste
Périgueux – Fin juillet
Tél : 05 53 53 18 71 – Web : www.mimos.fr
Chaque année depuis 1983, le festival Mimos « s’attache à refléter toute la diversité d’un art reposant sur le corps en mouvement : mime, théâtre gestuel, performance, danse, cirque, théâtre d’objets, marionnettes… » comme le précise son site Internet.
Des artistes du monde entier viennent se produire au festival, le deuxième plus important au monde après celui de Londres. Le public assiste à une vingtaine de spectacles, qui peuvent être organisés sur scène, mais aussi dans les places, les rues et musées de la ville.
En parallèle, Mim’Off permet à une vingtaine de compagnies d’aller à la rencontre des spectateurs en marge du festival. Leurs spectacles sont gratuits, mais rien n’interdit de déposer quelques euros dans le chapeau.

Festival Cultures au cœur
Montignac – Dernière semaine de juillet
Tél : 05 53 50 14 00 – Web : www.festivaldemontignac.fr
Le festival se montre engagé dans le combat en faveur de la paix et de la rencontre des cultures du monde entier. Chaque été, des dizaines de groupes folkloriques internationaux viennent dévoiler les danses, chants et musiques traditionnels de leur pays.
La manifestation propose également de nombreuses animations, des concerts gratuits à la bodega, des expositions, des conférences et même un marché artisanal.

Festival du Périgord noir
Villes et villages du Périgord noir – Fin juillet à début octobre
Tél : 05 53 51 95 17 – Web : www.festivalmusiqueperigordnoir.com
Les concerts classiques sont organisés dans les églises qui jalonnent la magnifique vallée de la Vézère, choisies pour leur beauté architecturale mais surtout pour leur sonorité exceptionnelle, à même de rendre hommage au talent des musiciens.
À chaque édition du festival, un thème central (« Haendel dans les collines » en 2015, « Drôles de dames » en 2016) est choisi, autour duquel s’établit la programmation.

Août

Festival des musiques épicées
Saint-Aulaye – Premier week-end d’août
Tél: 05 53 90 63 74 – Web: www.musiques-epicees.com
Les terrasses du château de Saint-Aulaye, magnifique édifice dominant la rive gauche de la Dronne, accueillent pendant deux jours des groupes de cultures latine et occitane, dans une bonne grosse ambiance de fête.

Fête du couteau de Nontron
Nontron – Début août
Tél : 05 53 56 29 76 – Web : https://feteducouteau.typepad.fr
On le sait, la tradition de la coutellerie est fort ancienne à Nontron. Il est donc logique que la fête de cet instrument, ô combien pratique, soit organisée dans cette charmante bourgade du Périgord vert qui reçoit le temps d’un week-end une centaine d’exposants venus du monde entier. Les passionnés pourront admirer des joyaux d’orfèvrerie, conçus et fabriqués par des artisans ayant une haute estime de leur métier.
Le week-end précédent la fête est consacré au festival « Forges et métallurgie », qui rend honneur à l’un des plus anciens métiers du monde et qui permet au public de découvrir les ateliers de bas-fourneau, la fonderie de bronze et d’étain et d’assister à la démonstration de coulée de fonte dans le haut fourneau.

Sinfonia en Périgord
Périgueux – Fin août
Tél : 05 53 08 74 83 – Web : www.sinfonia-en-perigord.com
Créé par Michel et David Théodorides en 1990, Sinfonia en Périgord est entièrement dédié à la musique baroque. Il offre la possibilité à de jeunes musiciens ou de nouvelles formations de rencontrer le public dans des lieux prestigieux de la région de Périgueux, sans pour autant oublier les orchestres plus confirmés. Cerise sur le gâteau, l’équipe du festival assure le suivi des graines de talent afin de s’assurer de la bonne évolution de leur carrière.

Septembre

Foire de la Saint-Cloud
Badefols d’Ans – Deuxième week-end de septembre
Au pied de l’imposant château, la foire de la Saint-Cloud prend ses quartiers chaque deuxième week-end de septembre. Un concours de veaux élevés sous la mère permet de repérer les plus beaux bestiaux, qui sont ensuite vendus à un prix légèrement supérieur.
La foire est aussi l’occasion de profiter des nombreuses animations proposées et de se restaurer avec gourmandise puisque les premiers plats, tripes et bavettes, sont proposées dès 8 heures du matin (pour ceux qui auraient boudé leurs corn-flakes). Ambiance rurale garantie.

Foire exposition de Périgueux
Marsac sur l’Isle – Mi-septembre
Tél : 05 53 03 31 61 – Web : www.foire-exposition-perigueux.fr
Organisée sur une semaine, la foire expo de Périgueux, qui est la troisième en importance en Aquitaine après celles de Bordeaux et de Pau, regroupe des centaines d’exposants de toutes sortes. Le public peut également profiter des manèges gratuits, des animations diverses et variées, du village occitan et des nombreux stands de dégustation de spécialités locales.

Novembre

La foire aux dindons
Varaignes – 11 novembre
Tél : 05 53 56 31 05
L’on dit que cette foire un peu particulière date du bon roi Henri IV. Le temps d’une journée, le dindon est à la fête, à tous les sens du terme. La journée commence par un défilé de gallinacés à travers les rues du village jusqu’à la place du château. Il s’ensuit un concours de glouglou, qui peut valoir le détour.
Et si vous tombez sous le charme de ces adorables dindons, vous pourrez d’autant plus les apprécier rôtis lors du grand banquet de la foire, au cours duquel des châtaignes et du bourru sont également proposés aux convives.
Plus de 130 exposants sont présents et les bandas se chargent d’assurer l’animation, que l’on devine joyeuse.
Il est préférable d’arriver tôt, la manifestation accueille généralement plus de 15 000 visiteurs.