pavillon bleu

Quelles sont les plages labellisées Pavillon Bleu dans le Sud-Ouest ?

Quelles sont les plages labellisées Pavillon Bleu dans le Sud-Ouest ?


Comme chaque année, l’association Teragir décerne son célèbre label Pavillon Bleu, qui récompense les plages et les ports de plaisance engagés dans la préservation de l’environnement. Petit état des lieux dans le Sud-Ouest.

plages de Biarritz
A Biarritz, on peut se baigner en toute quiétude – Crédit photo : NRay91

Un écolabel international

Le label Pavillon Bleu est décerné chaque année aux plages et aux ports de plaisance qui mettent en œuvre une politique de développement touristique durable et respectueuse de l’environnement. Créé en France en 1985 sous l’égide de l’association Teragir, il est aujourd’hui présent dans 52 pays, avec plus de 4 000 plages et 700 ports labellisés dans le monde.

Le Pavillon Bleu repose sur des critères exigeants et évolutifs, articulés autour de neuf grands domaines : la qualité de l’eau et l’assainissement, la biodiversité, la gestion du milieu naturel, la sécurité, la gestion des déchets, l’éducation au développement durable, l’accessibilité, l’équipement et les services, la sobriété, ainsi que l’information aux usagers.

Pour les plages, cela implique notamment une qualité de l’eau de baignade « excellente » selon la directive européenne, au moins cinq contrôles par saison, la présence de points d’eau potable, la collecte sélective d’au moins trois types de déchets, et des actions d’éducation à l’environnement.

Le label garantit aux touristes et aux plaisanciers de profiter des plages et des ports tout en limitant l’impact de leurs activités sur l’environnement.

Cette année, 492 sites littoraux et continentaux ont été labellisés en France, contre 505 l’an passé.

Les sites labellisés dans le Sud-Ouest

Cinquante plages et trois ports de plaisance ont décroché le célèbre pavillon en 2025 sur l’ensemble de la Nouvelle-Aquitaine. Et dans le Sud-Ouest plus précisément ?

Dordogne (4 plages) :
Carsac de Gurson : Plage du Lac de Gurson
La Jemaye-Ponteyraud : Plage du Grand Étang
Saint-Estèphe : Plage du Grand Étang
Tamniès : Étang de Loisirs de Tamniès

Gironde (8 plages) :
Bordeaux : Plage du lac
Grayan et l’Hôpital : Le Gurp, Plage de dépée (Euronat)
Le Verdon-sur-Mer : Plage de la Chambrette (Estuaire), Plage océanne de Saint-Nicolas
Soulac-sur-Mer L’Amélie : Plage Centrale, Plage des Naïades

Landes (2 plages) :
Bussière-Galant : Espace Hermeline
Saint Hilaire les Places : Lac de plaisance

Pyrénées-Atlantiques (21 plages) :
Anglet : Petite Chambre d’Amour, Les sables d’or, Marinella, Les Corsaires, La Madrague, L’Océan, Les cavaliers, La Barre
Biarritz : Milady, Marbella, Côte des basques, Port Vieux, Grande Plage, Miramar
Bidart Ilbarritz :  Pavillon Royal, Erretegia, Bidart centre, Parlementia
Hendaye Grande plage: Plage des deux jumeaux

En tout, 35 plages toutes belles et parfaitement respectueuses de leur environnement attendent les vacanciers.

vin de Domme

Pour le vin de Domme, l’Histoire continue

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Pour le vin de Domme, l’Histoire continue


Fort d’un héritage millénaire, longtemps réputé auprès des cours européennes, le vin de Domme ne résista pourtant pas à la crise du phylloxéra au 19e siècle. Aujourd’hui, sa modeste production rend hommage à son histoire prestigieuse.

Temps de lecture : 9 mn

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Vignoble à Florimont-Gaumier qui produit le vin de Domme
Crédit photo: commune de Florimont-Gaumier

Comme un long déclin

La Dordogne abrite de petits vignobles, souvent confidentiels, pourtant héritiers d’une très longue histoire. C’est par exemple le cas pour l’AOC Rosette, blanc moelleux apprécié depuis le 14e siècle, dont la superficie exploitée ne dépasse pas les 40 hectares.  À peine plus grand, les côtes-de-Montravel s’étendent sur 49 hectares. Certes, ces deux terroirs bénéficient de l’appellation Bergerac, mieux connue des consommateurs.

Pour sa part, le vignoble de Domme, en Périgord Noir, se revendique comme le plus petit de France, avec ses 18 hectares situés sur les coteaux calcaires du Céou (affluent de la Dordogne).

Et pourtant, à la fin du 19e siècle, le vin de Domme rayonnait dans le Sud-Ouest et même au-delà, fort de ses 2 700 hectares. Les premières vignes auraient été plantées par les moines cisterciens de Cadouin dès le 12e siècle. Les archives attestent de la perception de droits sur la production viticole à Domme un siècle plus tard.

Au fil du temps, la vigne ne cesse de progresser, finissant par occuper une place aussi importante que la forêt. Le vin périgourdin jouit d’une formidable réputation au sein du royaume et même dans les cours européennes. Chargées du précieux breuvage, les gabarres quittent le petit port de Domme et empruntent la Dordogne jusqu’à Bordeaux, où il est ensuite transporté vers de lointaines capitales. Sans nul doute, la production viticole contribue au développement économique de la vallée de la Dordogne, justifiant même une activité de monoculture.

En 1870, le vignoble dommois talonne celui des vins de Bergerac, mais la crise du phylloxéra anéantit toute ambition. Le Périgord, attaqué vers 1879 par le terrible puceron, est profondément touché. À Domme, les vignes disparaissent du paysage en quelques années. Seules subsistent de petites parcelles, destinées à la consommation familiale.

(Presque) mort et ressuscité

Les vignerons de Bergerac parviennent à relancer progressivement leur production, notamment grâce aux porte-greffes américains. À Domme, la renaissance se veut beaucoup plus contrainte et modeste. Dans sa monographie consacrée à la commune de Florimont-Gaumier (non loin de Domme), Pierre Soulillou, instituteur agricole itinérant à la retraite, constate que la vigne est passée de 255 ha avant le phylloxéra à 20 ha dans les années 1960. Plus globalement, le vignoble dommois ne dépasse pas les 540 hectares. Le Périgord Noir s’est tourné vers d’autres productions agricoles, à l’instar du maïs, du tabac ou de l’élevage. En 1985, seuls sont recensés 90 hectares de vignes. Inexorablement, le vin de Domme s’éteint dans l’indifférence, malgré ses siècles d’histoire et de prestige.

Si la superficie a rétréci, les cépages ont changé. Ainsi, le Pied-de-Perdrix, qui a contribué à la renommée du vin de Domme, n’est plus privilégié par les producteurs. Leur choix se tourne vers une plus grande diversité, dont le Jurançon rouge, l’Abouriou ou encore le Grand Noir de la Calmette, qui couvrent 30 % du vignoble. 

La relance de la vigne n’intervient que dans les années 1980, initiée par Germinal Peiro, nouveau conseiller régional du canton de Domme. Il organise diverses rencontres avec l’administration des douanes et l’Office national interprofessionnel des vins pour évoquer l’opportunité d’un redémarrage concret de la production. En 1993, les élus et habitants locaux créent l’association des Amis du Vin du Pays de Domme.

De fait, une parcelle est plantée à titre expérimental. La première vendange est effectuée en 1996, dans une grange mise à disposition du groupe de passionnés. Ces derniers font d’ailleurs preuve d’une bonne humeur à toute épreuve : « Si on ne le vend pas, on le boira ! »

Organisation et ambition

La création de la Cave Coopérative des Vignerons des Coteaux du Céou en 1998 vient confirmer la nouvelle dynamique. L’année suivante, le chai coopératif est inauguré, ouvert aux quinze producteurs.

Bref, la structure juridique existe et les équipements sont enfin disponibles. Les vignerons ont les cartes en main pour mener à bien leur mission audacieuse : renouer avec un vin qui fit les grandes heures du Périgord Noir.

Le vignoble n’est pas très étendu ? Peu importe. Il profite d’un environnement particulièrement adapté à la culture du raisin, notamment grâce à la parfaite exposition solaire qu’offrent les coteaux du Céou. Le sol, de type argilo-calcaire, apparaît bien adapté aux cépages et contribue à apporter au vin un équilibre entre caractère et souplesse.

logo vin de Domme

S’agissant justement des cépages, les vignerons dommois choisissent le Merlot, le Cabernet franc et le Malbec pour leur vin rouge. Pour le blanc, ce sont le Chardonnay et le Sémillon qui retiennent leur attention. Enfin, le rosé reprend les mêmes cépages que le rouge, à l’exception du Merlot.

La qualité ne tolère aucune concession : « Pour les rouges, nous dégustons les raisins de toutes les parcelles, afin de définir des lots (parcelles) homogènes de qualité. Cela permet d’organiser les vendanges entre chaque viticulteur, et de faire des vinifications parcellaires, dans le but d’exprimer au mieux le potentiel de chaque parcelle » expliquent les viticulteurs sur le site officiel du vin de Domme.

La vinification diffère selon la production. Les blancs sont élevés en cuve de fibre de verre. Les rosés, après un pressurage direct, sont quant à eux vinifiés en cuve inox. Enfin, parmi les rouges, les cuvées Périgord Noir et des Fondateurs se reposent dans des fûts de chêne pendant au moins un an.

La reconnaissance du travail bien fait

L’abnégation finit par payer. Le vin de Domme attire l’intérêt des professionnels et des consommateurs. Il décroche plusieurs médailles au concours général de Paris et, surtout, reçoit le label IGP en 2012, qui récompense les produits dont la qualité ou la réputation est liée au lieu de production, de transformation ou d’élaboration.

Pas question pour autant de se reposer sur ses feuilles de vigne. Progressivement, les vignerons se tournent vers l’agriculture bio. En 2018, la moitié des parcelles est déjà convertie et, aujourd’hui, l’ambition est de couvrir la totalité du vignoble. « Le bio, ça marche très bien. Il n’y a pas de baisse de rendement, juste un peu plus de travail et de soin. Des rosiers positionnés en bout de rang permettent de sauvegarder la vigne, car ils prennent la maladie avant elle » explique Bernard Manière, président de la coopérative, au journal Sud-Ouest. L’objectif est bien de préserver la biodiversité, d’autant que les parcelles sont entourées de forêts.

Le souhait est aussi de s’intéresser aux cépages qui prévalaient avant la terrible crise du phylloxéra. Après tout, ils ont contribué à la réputation internationale du vin de Domme et représenteraient à n’en pas douter un argument singulier auprès des clients.

Il ne semble pas, en revanche, que les vignerons rêvent d’étendre davantage leur vignoble, préférant la qualité à la quantité. La production annuelle se limite à 900 hectolitres (contre 260 000 hectolitres pour les seuls vins rouges des appellations Bergerac).

Un vin surtout local

De fait, la vente du vin de Domme ne dépasse pas, ou peu, les frontières du Périgord Noir. La plus grosse part des ventes se fait directement au chai de Moncalou, pour 70 % de la production. Les producteurs ont eu la bonne idée d’aménager à Florimont-Gaumier un lieu propice à la curiosité et aux visites, alors que se développe l’œnotourisme.

« Le chai de Moncalou est un bel emplacement au milieu des collines, entouré des vignes, et qui vous attend. Elle devient un lieu de dégustation, bien sûr, et d’animation. Depuis Domme, on prend, de colline en colline, de charmantes petites routes typiques du Périgord Noir, pour arriver au beau milieu des vignes de Vin de Domme » écrit ainsi Jean-Marc Blancherie sur le site AquitaineOnLine.

Crédit photo : Domaine de Lasfargues

Les vignerons peuvent aussi compter sur la confrérie des Amis du Vin de Domme, fondée en 2007. Ses douze membres mouillent la tunique rouge et or pour assurer la promotion de leur produit chéri lors des fêtes de village, foires ou autres évènements culturels.

Finalement, les efforts consentis par cette bande de passionnés depuis déjà quelques décennies portent leurs fruits. Le site de l’INAO (Institut National de l’Origine et de la Qualité) estime que « le vignoble de l’IGP Périgord est situé sur des sols calcaires, qui donnent à ces vins un équilibre flatteur, à la fois chaleureux et nerveux (…) Les vins rouges sont assez souples en attaque avec un nez expressif de fruits rouges. Ceux élevés en fût de chêne présentent une touche réglissée et légèrement boisée. Les rosés ont une couleur soutenue. En bouche, ils se caractérisent par un bel équilibre avec du volume et une finale portée sur la fraicheur. Les blancs, eux, présentent un nez frais et vif sur des notes florales et d’agrumes. »

Le Guide Hachette des Vins se dit également charmé en 2003 : « Le Vin de Domme Périgord Noir élevé en fût de chêne rouge a obtenu la note de 1 étoile, ce qui correspond à un vin très réussi. »

Articles récents

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Livre "Périgord ici et maintenant"

Périgord, ici et maintenant

Accueil Publications

Périgord, ici et maintenant


Clément Bouynet Editions Fanlac – 168 pages – 22 €

Date de parution: 18 novembre 2024

Hier, aujourd’hui, demain : qui a dit que le Périgord n’était que grottes et châteaux ?

Clément Bouynet propose dans cet ouvrage un instantané, ici et maintenant, du quatrième plus grand département français. Loin des clichés, sa prise de vue est celle d’un journaliste qui a sillonné les routes et connaît les nombreuses initiatives et personnalités qui ont forgé ce pays et en font ce qu’il est à présent.

Une merveilleuse clé d’entrée pour découvrir ou redéfinir ce territoire mais aussi s’interroger sur le développement des ruralités modernes.

« Clément Bouynet navigue avec aisance entre références historiques, récits vivants de reportages, souvenirs de jeunesse et anecdotes familiales ou amicales. Avec une originalité que se permet rarement le journaliste : écrire « je ». Ce qui donne un portrait du département sensible et incarné. » Sud-Ouest – 27/11/2024

Paquebot à Bordeaux

Paquebots à Bordeaux : entre essor touristique, débat écologique et saturation urbaine

Paquebots à Bordeaux : entre essor touristique, débat écologique et saturation urbaine


Bordeaux s’apprête à vivre une saison record en 2025 avec 49 escales de paquebots prévues en centre-ville, un chiffre en hausse constante ces dernières années. Cette effervescence témoigne de l’attractivité croissante de la ville, mais soulève aussi des interrogations sur la capacité d’accueil et l’impact de ces géants des mers sur la vie locale et l’environnement.

Un paquebot passe sous le pont Chaban-Delmas – Crédit photo : Bernard Gaillard

Un afflux de navires et de visiteurs

Chaque escale de paquebot transforme le port de la Lune en vitrine internationale : des milliers de passagers débarquent, générant d’importantes retombées économiques, notamment pour le commerce, l’hôtellerie et la restauration. En 2023, près de 60 000 passagers ont fait escale à Bordeaux, avec des dépenses estimées à 3,2 millions d’euros pour les commerces de la ville (hors excursions).

Pour le seul mois de mai de cette année, 13 escales sont prévues, d’une durée ne dépassant pas les deux jours. Parmi les bateaux attendus, l’Oceania Vista ne devrait pas passer inaperçu avec ses 198 mètres de long et ses 32 mètres de large, capable d’embarquer 1 200 passagers.  En tout, 49 escales devraient être organisées en 2025, contre 40 en 2023 et 46 en 2024.

Mais cette manne touristique a un revers : la levée du pont Chaban-Delmas, indispensable au passage des navires, entraîne plus de 80 coupures de circulation entre avril et octobre, perturbant la mobilité urbaine. Les Bordelais voient aussi leur panorama urbain ponctuellement masqué par ces mastodontes, relançant chaque année le débat sur l’équilibre entre accueil touristique et qualité de vie.

Les Bordelais partagés sur la question

Selon une consultation récente, 53 % des participants sont favorables au déplacement des paquebots hors du centre-ville, tandis que 42 % s’y opposent. Cette division reflète deux préoccupations majeures : l’impact environnemental et urbain d’un côté, et les retombées économiques de l’autre.

Une part croissante des habitants considère les paquebots comme une nuisance : 14 % en 2021, puis 25 % en 2023 selon l’Office de tourisme. Certains dénoncent la pollution, les coupures de circulation lors des manœuvres, et l’aspect visuel de ces « monstres des mers », jugés insupportables par certains riverains. D’autres, au contraire, apprécient le spectacle des navires à quai et rappellent le rôle historique du port dans l’identité bordelaise.

Beaucoup se souviennent de l’incident survenu en 2023, lorsqu’un paquebot avait généré une forte vague dans l’estuaire, endommageant une habitation de Saint-Louis-de-Montferrand. Une telle situation de devrait pas se reproduire, selon les services du Port de Bordeaux, qui veillent désormais à la vitesse d’arrivée des énormes embarcations.

Un impact environnemental limité mais surveillé

La question de la pollution générée par les paquebots revient régulièrement dans l’actualité. Pourtant, les dernières études menées par Atmo Nouvelle-Aquitaine montrent que l’impact des paquebots sur la qualité de l’air à Bordeaux reste faible, bien moindre que celui du trafic routier ou du chauffage au bois. Les pics de pollution observés lors des escales sont ponctuels et inférieurs aux seuils réglementaires, et la tendance est même à la baisse grâce à l’électrification progressive des quais.

Toutefois, les niveaux de dioxyde d’azote et de particules fines dépassent encore les recommandations de l’OMS sur certains points de mesure, signe que la vigilance reste de mise. La Ville de Bordeaux envisage d’ailleurs de déplacer d’ici 2030 les zones d’amarrage des croisières vers la rive droite, en aval du pont Chaban-Delmas, pour limiter la pollution en centre-ville et permettre le branchement électrique à quai.

Vers une régulation du nombre d’escales ?

Face à la saturation annoncée, la municipalité souhaite réduire le nombre de paquebots accueillis à Bordeaux à 40 par an. Ce projet, soutenu par des arguments écologiques et urbains, suscite néanmoins la réserve des acteurs économiques, qui rappellent le rôle stratégique de Bordeaux comme escale prisée des armateurs et l’importance des retombées pour la région.

La capitale régionale, victime de son succès, doit aujourd’hui trouver un équilibre entre dynamisme touristique, exigences environnementales et préservation de la qualité de vie de ses habitants. Le débat est loin d’être clos, mais la ville semble engagée sur la voie d’une régulation et d’une modernisation de ses infrastructures pour concilier tous les enjeux.

Festival d’art « Entre 2 Rives »

Accueil Lot-et-Garonne

Festival d’art « Entre 2 Rives »


festival d'art Entre 2 Rives

Les galeries d’art GAAMA et ZANZIBAR unissent leurs forces pour inaugurer la première édition du festival « Entre 2 rives », qui se tiendra du 6 au 9 juin 2025.

Ce festival propose une promenade artistique le long d’un chemin piéton jalonné d’œuvres d’art, reliant la rue du Moulin des Tours à Barbaste au pont roman enjambant la Gélise, jusqu’à la rue du Moulin des Tours à Nérac.

Durant tout le week-end, une dizaine d’artistes – plasticiens, sculpteurs, peintres, land-artistes et photographes – investiront cet espace avec leurs créations, exposées dans l’espace public, les jardins de riverains et le paysage environnant.

Le vendredi 6 juin, à partir de 18h, le festival débutera par un vernissage festif des deux côtés du pont roman. Au programme : défilé de mode éco-responsable, vidéo-projection artistique sur le Moulin des Tours , soirée « électro-positive » dans le parc de la GAAMA.

En parallèle, l’association Sil’Art organisera les Fêtes de la Peinture à Barbaste les 7 & 8 juin , ajoutant une touche supplémentaire à cette célébration artistique.


Pratique


Quand ?

Du 6 au 9 juin 2025

Où ?

Différents lieux de la ville
47600 NERAC

Allo ?

Tél. : 06 11 93 18 01

Site ?

Web: www.facebook.com/GAAMA47

Combien ?

Gratuit !

Festival du Film de Contis 2

Festival du Film de Contis


Créé en 1996 par Betty Berr et Rainer Wothe, un couple franco-allemand, le Festival du film de Contis se déroule à Contis-Plage sur la Commune de Saint-Julien-en-Born (40 – Landes). Lieu de création, de réflexion, mais aussi de diffusion, il a réussi à concilier ferveur populaire et exigence artistique en rassemblant chaque année professionnels, cinéphiles et simples curieux venus partager le même amour, de l’art en général et du cinéma en particulier.

Fort des partenariats européens développés au fil des années, et tout en promouvant la diversité culturelle, il a su dénicher des talents maintenant confirmés et proposer une programmation audacieuse, parfois frondeuse, mais toujours en prise avec le réel. En 2021, Betty et Rainer transmettent les clefs du festival à leur équipe, présente à leur côté depuis plusieurs années. Notre nouvelle association Contis Culture et Cinéma est alors créée pour poursuivre l’organisation du festival et renforcer son action à l’année sur le territoire.

Cette année, le festival se déroulera, de manière exceptionnelle, au cinéma de Léon.

PROGRAMME DE LA 30e EDITION

MERCREDI 18 JUIN 2025

18h30 Cérémonie d’ouverture
19h30 Cocktail d’ouverture
21h30 Séance spéciale | 30 ans en 6 courts-métrages

JEUDI 19 JUIN 2025

10h00 Compétition européenne de courts métrages | Programme 1
16h30 Compétition européenne de courts métrages | Programme 2
18h30 Apéro-rencontre | Échanges avec les cinéastes des programmes 1 et 2
21h00 Séance spéciale | OLLIE de Antoine Besse

VENDREDI 20 JUIN 2025

10h00 Compétition européenne de courts métrages | Programme 3
13h30 Compétition européenne de courts métrages | Programme 4 
16h30 Compétition européenne de courts métrages | Programme 5
18h30 Apéro-rencontre | Échanges avec les cinéastes des programmes 3, 4 et 5
20h00 Tiap-Dîner méditerranéen
21h00 Séance spéciale | LES RENDEZ-VOUS DE L’ÉTÉ de Valentine Cadic
22h30 Projection en plein air gratuite MARIUS ET JEANNETTE de Robert Guédiguian
00h30 Karaoké dansé imaginé par le Collectif Octopods

SAMEDI 21 JUIN 2025

10h00 Compétition européenne de courts métrages | Programme 6
12h00 Apéro-rencontre | Échanges avec les cinéastes du programme
13h30 Concours de nanométrages
15h00 Compétition Nouvelle-Aquitaine de courts métrages
18h30 Cérémonie de Remise des prix
19h30 Fête de la Musique Concert de Ch0se
21h00 Avant-première | programmation à venir
23h00 Fête de la Musique – Concert de Honky Tonky Trio
00h30 Fête de la Musique DJ set

DIMANCHE 22 JUIN 2025

10h00 Reprise du palmarès 2025
13h30 Avant-première | programmation à venir
16h00 Ciné-Goûter (dès 5 ans)
17h30 Avant-première | BANDE SON POUR UN COUP D’ÉTAT de Johan Grimonprez


Pratique


Quand ?

Du 18 au 22 juin 2025

Où ?

Cinéma et Centre culturel de Léon
6 Pl. du Dr Dufau
40550 LEON

Allo ?

Pas de téléphone. Mail: bonjour@festivalcontis.fr

Site ?

Web: https://festivalcontis.fr

Combien ?

Séance à l’unité : 8,5€ (plein tarif) | 6,5€ (tarif réduit*)
*moins de 18 ans, étudiant·e·s, personnes en situation de handicap, minimas sociaux, chômeur·euse·s

Concours de nanométrages : 3,50€ (tarif unique)

Ciné-goûter : 3,50€ (tarif unique)

Pass festival : 70€
Il vous donne accès à toutes les séances du festival – longs et courts métrages. Avec ce pass, le prix de la séance revient à 5 € et le concours de nanométrages et ciné-goûter sont gratuits.

Pass courts métrages : 45€
Il vous donne accès à toutes les séances de courts métrages dont la séance d’ouverture du mercredi 18 juin soir. Avec ce pass, le prix de la séance revient à 5 € et le concours de nanométrages et ciné-goûter sont gratuits.

Les Nuits Atypiques

Les Nuits Atypiques 


Les Nuits Atypiques

Les Nuits Atypiques est une association culturelle basée en Sud Gironde, en Nouvelle-Aquitaine, depuis 1995. Son action est centrée sur les musiques « du monde », traditionnelles ou actuelles, d’ici ou d’ailleurs, les diversités culturelles et linguistiques.

Elle organise, en juin et juillet, son festival itinérant dans des lieux insolites et remarquables du Sud Gironde, à la découverte d’artistes singuliers dans un désir de rencontre, d’échange, de proximité et de convivialité.

Toute l’année, elle mène également des actions en faveur de la création artistique et en faveur de la valorisation de la langue occitane.

Le festival

Rendez-vous du samedi 7 juin au dimanche 20 juillet pour la 34ème édition du festival des Nuits Atypiques, en itinérance dans des lieux remarquables et insolites du Sud Gironde ! Loin des sentiers battus, 19 évènements à l’ambiance intimiste ou festive à la rencontre d’artistes singuliers des musiques du monde, d’ici ou d’ailleurs !

Au menu : 20 propositions musicales ou spectacles en provenance de 4 continents, mais aussi des films documentaires, des « Paroles d’artistes », des rencontres, des conférences, des ateliers, des stages et master class, des visites patrimoniales… Un festival hors-piste, à taille humaine, qui invite au partage et à la convivialité.

A l’ombre des forêts ou des platanes des places de villages, au bord d’une lagune ou d’une parcelle de vignes, au creux d’un airial ou dans la fraîcheur d’un jardin, dans une ferme ou un domaine, dans la convivialité d’un cercle ou dans l’obscurité d’une salle de cinéma, dans un parc, au pied d’un château ou dans le confort d’un théâtre, seul.e, en famille ou entre amis, les Nuits Atypiques vous invitent à vivre de précieux moments de bonheur et d’humanité partagés !

Programme 2025


Pratique


Quand ?

Du 7 juin au 20 juillet 2025

Où ?

Différentes communes de Sud Gironde

Allo ?

Tél. : 05 57 36 49 07

Site ?

Web : https://nuitsatypiques.org

Combien ?

Tarifs variables selon les concerts

44e Marché des Tisserands et des Créateurs Textiles

44ème Marché des Tisserands et des Créateurs Textiles


Marché des tisserands de varaignes

C’est à Varaignes, petit village situé à 15 km au nord-ouest de Nontron et limitrophe du département de la Charente, que tous les ans à la Pentecôte se tient le Marché des Tisserands et Créateurs textiles.

Organisé par l’association Fils et Métiers, qui regroupe des professionnels du textile (tisserands, liciers, dentelliers, brodeurs…), cet évènement est une occasion de découvrir les différents savoir-faire liés aux métiers du textile.

Les artistes et artisans vous présenteront leurs dernières créations textiles contemporaines (décoration, vêtements, accessoires…).

Animations durant tout le week-end

Marché des Tisserands : tissage, maille, feutre, teinture – vêtements et accessoires, chapeaux, art de la table et autres merveilles.

  • Démonstrations de savoir-faire autour du textile
  • Atelier gratuit tout public autour du thème « Métamorphose »
  • Exposition thématique « Métamorphose »
  • Animation du Musée des Tisserands et de la Charentaise
  • Food trucks, restauration sur place

Samedi 7 juin 2025

Marché de 14 à 19h

Soirée festive : Repas payant à 19h30

(Réservation auprès de la Guinguette de Varaignes : 06 14 72 14 69)

Concert et bal traditionnel avec « Tiralira » à partir de 20h30

Dimanche 8 juin 2025

Marché de 10 à 18h

Vernissage à 11h du marché et de l’exposition « Métamorphose »

Lundi 9 juin 2025

Marché de 10 à 18h

Animation au jardin textile et tinctorial « Lud’eau Vive » de 10h30 à 12h30.

Tarif : 5 €

Tonte de brebis à 11h


Pratique


Quand ?

Du 7 au 9 juin 2025

Où ?

Halle et château, 24360 VARAIGNES

Allo ?

Tél. : 05 53 56 35 76 (Office de Tourisme du Périgord Nontronnais à Varaignes)

Site ?

Web: http://filsetmetiers.com/

Combien ?

3 € (marché – exposition – animations – visite du musée)
1 € (étudiants, chômeurs, RSA)
Gratuit pour les moins de 16 ans

100 ans déjà

100 ans déjà ! Un musée dans son siècle 


Près de 200 objets composent cette exposition qui revient sur l’histoire du Musée Basque jusqu’à la rénovation et la réouverture de 2001 tout en posant un regard sur son avenir. Elle se poursuit cette année avec la présentation de nouveaux objets, oeuvres et documents illustrant les mêmes thématiques qui seront substitués à d’autres pour des raisons de conservation préventive, les documents fragiles ne devant pas être exposés trop longtemps.

Et dans le cadre du programme Œuvres invitées, le Petit cheval gravé de la Grotte Harregi en Soule, magnifique témoignage d’art mobilier préhistorique gravé il y a quelques 30 000 ans, reste exposé jusqu’à la fin du mois de juin dans la section archéologique. Du 11 octobre 2025 au 11 janvier 2026, le musée accueillera le précieux Linguæ Vasconum Primitiæ de Bernard Detchepare, premier livre imprimé en langue basque de l’histoire, publié à Bordeaux en 1545 et généreusement prêté pour trois mois par la Bibliothèque Nationale de France. Une journée d’étude sera consacrée à l’ouvrage, le samedi 22 novembre 2025.


Pratique


Quand ?

Du 21 juin 2024 au 4 janvier 2026

Où ?

Musée Basque
37 quai des Orfèvres
64100 BAYONNE

Allo ?

Tél. : 05 59 59 08 98

Site ?

Web: www.musee-basque.com

Combien ?

8,50 €

Les trois visages de la maison basque : Labourdine, Bas-Navarraise et Souletine

Les trois visages de la maison basque : Labourdine, Bas-Navarraise et Souletine


Indissociable de la culture basque, l’etxe (maison) s’impose depuis des siècles comme le fondement de la famille et de la vie sociale. Chaque province revendique son style d’architecture.

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maison basque à Cambo-les-Bains
Maison à Cambo-les-Bains, au cœur du Labourd – Crédit photo : Stephen Downes – Flickr

Le pilier de la famille

Quiconque pense au Pays basque visualise presque immédiatement les magnifiques maisons blanches, agrémentées de colombages en bois peints, de couleur rouge ou verte. Ces maisons, souvent imposantes, contribuent à l’identité régionale, sans nul doute au succès touristique, mais illustrent surtout la dimension politique et religieuse qui façonne la société basque depuis toujours.

Plus qu’un simple lieu d’habitation, l’etxe permet avant tout de regrouper la famille sur plusieurs générations et d’en assurer la pérennité. Maison et famille sont indissociablement liées.  Comme l’explique le prêtre anthropologue José-Miguel de Barandiarán (1889-1991), « la famille est la société de ceux qui ont le même sang et sont unis à la même maison. Elle est constituée par les parents, les enfants et les ancêtres. Ils ont la même maison pour refuge, lieu de travail et de réunion, chapelle et tombe. Cette maison, ainsi que les terres et les biens qui lui sont attachés, maintiennent fortement unis, jusqu’à nos jours, à la maison, ceux de la maison. »

Au Nord, les trois provinces basques situées en France.

Selon les lois en Ipparalde (provinces basques françaises), la maison revient à l’aîné, qui en devient le maître. La propriété, intimement liée à la terre, s’impose comme argument social et politique.  A titre d’exemple, seuls les chefs de famille propriétaires d’une maison (et le plus souvent d’une ferme) assistent aux assemblées du village. Pas de maison, pas de statut respectable.

Des fermes aux maisons de ville

C’est essentiellement dans les campagnes basques que la maison revêt sa force symbolique. D’abord construites en bois, les fermes adoptent la pierre à partir du 16e siècle et affichent le style architectural que nous lui connaissons aujourd’hui. « Sous le toit à deux battants apparaissent des balcons, au niveau du grenier, pour faire sécher le maïs. La façade de la maison est tournée vers l’est, tandis que les autres murs sont presque aveugles, pour protéger des vents dominants venus de l’océan. Ces fermes sont également dotées d’une porte charretière, par laquelle passent les hommes mais aussi les animaux. Le rez-de-chaussée est réservé au bétail et à la cuisine, tandis que les chambres sont situées à l’étage » précise l’architecte Michel Berger sur le site Maison à Part.

Le style est progressivement repris par les maisons de ville, qui reçoivent quelques adaptations, comme la pose d’un plus grand nombre de fenêtres. Certaines sont conçues pour accueillir des commerces au rez-de-chaussée. Malgré l’environnement urbain, elles conservent généralement de grandes surfaces d’habitation et se destinent d’abord aux notables, avant de se généraliser parmi la population.

Dans les trois provinces basques du Nord, situées en France, l’architecture diffère légèrement, en fonction de l’environnement et des ressources naturelles disponibles.

Maison labourdine, la star !

Impossible de la dissocier de l’image du Pays basque. Grande, massive, dotée d’une structure en bois, équipée d’un toit singulier, elle fait la fierté de la province du Labourd. Les murs sont majoritairement en pierre, blanchis à la chaux, avec des pans de bois apparents (colombages) peints traditionnellement en rouge ou en vert, couleurs obtenues avec des pigments locaux. Le rouge, très fréquent, provenait à l’origine du sang de bœuf utilisé pour protéger le bois contre les insectes.

Villa Arnaga, style néo-basque labourdin.
La célèbre Villa Arnaga, construite par le poète Edmond Rostand, affiche un style néo-basque propre au Labourd – Crédit photo : Bernard Blanc – Flickr

La façade principale fait l’objet de soins décoratifs : linteaux sculptés (parfois gravés du nom du propriétaire et de la date), balcons en bois, fenêtres croisées, pierres d’angle, inscriptions. La toiture est à deux versants en pente douce, couverte de tuiles creuses rouges. La faible pente limite la prise au vent, particulièrement adaptée au climat océanique du Labourd. Le faîtage est parallèle à la façade principale, avec un débord important à l’est et peu ou pas à l’ouest.

L’aspect souvent dissymétrique de la maison labourdine contribue aussi à son charme. En fait, il s’agit, dans la plupart des cas, d’agrandissements successifs et non du plan initial.

Maison navarraise, sous influence

Il s’agit d’abord de l’influence historique de la province espagnole de Navarre, à laquelle la Basse-Navarre fut rattachée jusqu’en 1530. C’est ensuite et surtout l’influence de la géologie des sols, riches en argile, qui permet la fabrication de briques dès le 18e siècle. Ces briques plates viennent s’ajouter aux pierres.

Architecture basque de Basse-Navarre
Maison typique de Basse-Navarre, dans la commune d’Armendarits – Crédit photo : Harrieta171 – CC BY-SA 3.0

On utilise aussi la chaux pour mettre en valeur la pierre calcaire locale, notamment dans les encadrements de fenêtres et les chaînes d’angle. La façade principale est plate, sans encorbellement ni porche, contrairement à la maison labourdine. Les fenêtres sont petites, à petits carreaux, et symétriquement réparties. Le colombage, quand il existe, se limite à l’étage supérieur ou à certaines parties de la façade, mais il est moins répandu et moins décoratif qu’en Labourd.

Le toit à deux versants est couvert de tuiles rousses, avec un faîtage parallèle à la façade principale.

Enfin, l’intérieur, agencé de façon fonctionnelle, se compose d’une succession de pièces rectangulaires de petite longueur.

Peut-être moins emblématiques que leurs sœurs labourdines, les maisons de Basse-Navarre s’entourent d’un charme certain, donnant cette impression de force tranquille.

Maison souletine, adaptée au climat montagnard

En province de Soule, l’océan Atlantique apparaît un peu lointain. La réalité, ici, c’est la chaîne des Pyrénées et les maisons se sont adaptées au contexte montagnard. Si certaines similitudes architecturales peuvent apparaître entre maisons labourdines et navarraises, le style des maisons souletines se rapproche de celui des maisons béarnaises.

Maison typique de la Soule
Magnifique etxe à Aroue-Ithorots-Olhaïby – Crédit photo : Nikonmania – Flickr

La maison n’est généralement pas un bloc unique massif comme dans les provinces basques voisines, mais adopte souvent des formes en L, en T, ou se compose de plusieurs bâtiments indépendants autour d’une cour. Cette organisation permet une imbrication des fonctions d’habitation et d’exploitation agricole, chaque volume étant adapté aux besoins et au relief local.

La toiture adopte une forme pointue et à forte pente, recouverte de tuiles plates ou d’ardoises, souvent terminée par un coyau (adoucissement de la pente en bas de toit) pour mieux évacuer la neige et l’eau. Les épis de faîtage en zinc sont fréquents et parfois très ouvragés.

La façade principale, à deux niveaux et généralement à trois travées symétriques autour de la porte, reçoit une décoration sobre. Les ouvertures sont de deux types : une porte piétonne pour le logis et une ou plusieurs portes charretières pour les usages agricoles. Au-dessus de la porte principale, une pierre gravée (cartouche) porte souvent le nom du constructeur ou du propriétaire et la date des travaux.

Les menuiseries sont peintes dans des couleurs variées : gris bleu, vert, brun, rouge, avec une prédominance ancienne du vert et du bleu, le rouge étant plus récent.

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