Vin de Thézac-Perricard : et le tsar Nicolas II fut séduit…

Vin de Thézac-Perricard : et le tsar Nicolas II fut séduit…


Doté de l’IGP, le petit vignoble de Thézac-Perricard profite d’un sol et d’un climat favorables pour proposer un vin généreux, aux tannins ronds parfois puissants.

Temps de lecture : 5 mn

Vin du tsar vignoble Thézac-Perricard
Le souvenir du tsar reste vivace en Lot-et-Garonne – Crédit photo : Tourisme Fumel – Vallée du Lot

Une histoire prestigieuse

La réalité historique a-t-elle été enjolivée ou pas ?  Il est dit qu’Armand Fallières, Président de la République française de1906 à 1913 et natif du village de Mézin, fit découvrir à Nicolas II le vin de Thézac-Perricard. Le Tsar de toutes les Russies, subjugué par le divin breuvage, en commanda différents tonneaux et contribua malgré lui à la réputation internationale du vin lot-et-garonnais, surnommé « le vin du Tsar ».

La rencontre entre les deux leaders est avérée. Elle s’est produite le 31 juillet 1909 à bord du cuirassé Vérité, au large de Cherbourg. On peut d’ailleurs retrouver le menu du dîner officiel sur cette page, mais le document n’indique hélas pas la carte des vins…

Vignoble peu connu, encore aujourd’hui, le Thézac-Perricard peut pourtant se targuer d’une longue histoire.  À chaque visite d’un personnage important, les vignerons offraient un tonneau de la production locale : « Ce fut vrai en 1777 lors de la venue de Monsieur, le frère du Roi. Et tous les jurats de Bordeaux qui venaient à Agen, chaque année, repartaient avec le même cadeau » explique Hubert Delpont, historien, dans La Dépêche (21/11/2009).

La suite de l’histoire du Thézac-Perricard se veut moins heureuse. Lorsqu’est décidée en 1790 la création du département du Lot-et-Garonne, le vignoble est chassé de l’appellation du vin de Cahors à laquelle il était rattaché.

La Première Guerre mondiale et les crises viticoles portent un coup fatal. Il faut attendre les années 1980 pour qu’un technicien de la chambre d’agriculture décide de relancer le vin local.  

En 1986, la première cuvée est fêtée, justifiant de créer la coopérative des « Pays de l’Agenais », qui deviendra par la suite « Vin de Thézac-Perricard ». Autant assumer sa renaissance jusqu’au bout.

Un petit vignoble ? Et alors !

Peut-être faut-il zoomer un petit peu sur la carte de France des vignobles et même celle du Lot-et-Garonne pour trouver les contours du territoire de Thézac-Perricard. Situé entre Agen et Cahors, il s’étend sur 70 hectares, à l’extrême ouest du département, au contrefort des Causses du Quercy.

L’endroit semble idéal. Les vignes, situées à 200 mètres d’altitude et à quelques kilomètres de la rive gauche du Lot, profitent de l’inclinaison des coteaux et d’un climat tempéré, que l’on dit océanique dégradé. Les précipitations y sont moins abondantes que sur le littoral, même si elles s’imposent à la fin du printemps.  Les étés s’accompagnent de longues vagues de chaleur et le vent d’autan qui souffle en septembre et octobre aère et assainit la vigne.

Si la localisation et le climat jouent en faveur du vin de Thézac-Perricard, les sols contribuent aussi à sa réputation. De nature argilo-calcaire, arides, peu profonds et drainants, ils se composent de pierrailles et de rochers.

vignoble Thézac-Perricard
Le vignoble de Thézac-Perricard à Masquières – Crédit photo : Conseil départemental du Lot-et-Garonne

Mais la personnalité du Thézac-Perricard dépend aussi et surtout de ses cépages, similaires à ceux utilisés dans les vignes de Cahors, dont le malbec (ou cot). Originaire du Quercy, noir comme l’ébène, « il donne des vins colorés, très riches en tannins, bâtis pour un long vieillissement. Il faut le récolter mûr à point. […] Enfin, il se plaît sur des sols argilo-calcaires ou des terres de galets. Il redoute l’humidité et affectionne plus que tout les chaleurs sèches » nous apprend Le Vin Figaro.

Les autres cépages qui entrent dans la composition du Thézac-Perricard rouge sont le gamay, le merlot, le tannat, le cabernet-franc et le cabernet-sauvignon. Le vignoble permet aussi la production d’un rosé, sec avec des pointes de fruits rouges ou plus moelleux, et même d’un blanc, dont la commercialisation apparaît plus confidentielle.

L’IGP comme récompense ultime

Les quelques passionnés qui ont cru à la renaissance du Thézac-Perricard ont vu leurs efforts récompensés en 2006, lorsque l’IGP (Indication Géographique Protégée) leur a été attribuée.  Comme le souligne le site officiel de la Confédération des Vins IGP de France, « Chaque vin IGP obéit à des conditions de production inscrites dans un cahier des charges précis : tout au long de son élaboration, de la vigne à la bouteille, chaque vin IGP est contrôlé par des organismes indépendants. En achetant un vin IGP, le consommateur a l’assurance d’un vin de qualité. »

S’agissant du Thézac-Perricard, la qualité se veut rare. Le vignoble, étendu sur quelques dizaines d’hectares entre les communes de Bourlens, Courbiac, Masquières, Montayral, Thézac et Tournon-d’Agenais, ne permet qu’une production limitée, qui dépasse à peine les 2 000 hectolitres.

De fait, l’activité viticole implique un nombre restreint d’acteurs, dont la Cave des vins du Tsar, la coopérative qui regroupe sept producteurs. Il faut aussi compter sur le Domaine du Lion, constitué d’un vigneron indépendant, et le Domaine de Lancement, dont l’unique viticultrice a fait le choix du bio.

Tous ont à cœur de produire un vin dans lequel « se révèlent, en fonction de l’assemblage, les arômes épicés du cot N ainsi que sa bouche gouleyante et ronde ou les arômes puissants et fruités du merlot N avec une bouche plus charpentée et une fin de bouche vanillée lorsque l’élevage a été conduit en fûts de chêne » précise l’extrait du cahier des charges de l’IGP.

Le pari semble réussi, puisque le Guide Hachette des Vins, dans son édition 2025, a décerné un coup de cœur à Sandrine Annibal, la viticultrice du Domaine du Lancement, pour son « Prémices 2023 », après une dégustation à l’aveugle.

Le tsar Nicolas II ne s’était donc pas trompé.

PUB


Nouvelle-Aquitaine : une saison touristique 2024 satisfaisante

Accueil Focus

Nouvelle-Aquitaine : une saison touristique 2024 satisfaisante


En légère baisse par rapport à 2023, année exceptionnelle, la fréquentation touristique dans la région est jugée satisfaisante par les professionnels, qui font face à de nouveaux défis.

Le littoral aquitain, comme ici à Biarritz, a profité d’une bonne affluence – Crédit photo: : Alexandre Dolique – Flickr

Une année correcte, mais pas euphorique

Tous les acteurs du tourisme de Nouvelle-Aquitaine espéraient renouveler, voire dépasser, les excellents chiffres enregistrés en 2023 et asseoir leur région comme une destination pérenne des vacances en France. Si l’objectif n’a pas vraiment été atteint, rien ne justifie non plus une profonde amertume.

Le bilan du Comité Régional de Tourisme (CRT) de Nouvelle-Aquitaine nous apprend ainsi que les nuitées enregistrées l’an passé ont diminué de 1,58 % par rapport à celles de 2023. Ce petit recul a d’ailleurs été observé par 44 % des professionnels.

Il peut s’expliquer par la baisse de la fréquentation des touristes français et la quasi-stagnation des visiteurs étrangers. Parmi ces derniers, les Allemands arrivent en tête, suivis des Espagnols et des Britanniques.

« Le regain d’attrait touristique des régions né du Covid semble ainsi s’estomper. Si la clientèle étrangère a en revanche fait son retour, elle ne compense pas l’exode du public local » écrit Maxime Giraudeau dans La Tribune Bordeaux (04/09/2024).

Parmi les autres raisons évoquées, une avant-saison décevante, une météo pluvieuse en juillet et quelques faits d’actualité, comme la dissolution de l’Assemblée nationale suivie des élections. Les Jeux olympiques, surtout concentrées sur la région parisienne, n’ont pas vraiment généré de flux vers le Sud-Ouest. Peut-être en aurait-il été autrement si l’épreuve de surf avait été organisée à Biarritz, Hossegor ou Lacanau, villes qui s’étaient positionnées avant de s’effacer devant le choix de Teahupo’o.

La baisse de la fréquentation a été plus marquée dans l’intérieur que sur le littoral.  Néanmoins, les professionnels, dans leur grande majorité (57 %), constatent un rabotage de leur chiffre d’affaires, entraînant des marges dégradées qui impactent leur trésorerie.

Cette conjoncture suscite des inquiétudes pour la prochaine saison, inquiétudes qui s’ajoutent aux difficultés de recrutement de saisonniers.

Le tourisme durable et solidaire comme nouvel argument

Tout n’est pas noir pour autant. Le mois d’août a joué son rôle de locomotive, permettant un taux d’occupation de 79 % des hôtels, en hausse de 2 points par rapport à 2023. Il ressort également que plus de 6,5 millions de nuits ont été réservées dans des meublés via les plateformes collaboratives entre mai et septembre 2024, soit une augmentation de 6 %.

A 64 %, les acteurs du secteur se disent quand même satisfaits de leur saison, un résultat qui, bien que légèrement en baisse par rapport à l’année record de 2023 (76 %), reste encourageant dans un contexte de reprise.

Ce sont surtout les gérants de structures de plein air qui se frottent les mains. Près de trois quarts des responsables de campings disent avoir constaté une bonne saison, surtout ceux implantés à proximité de l’océan.

Autre aspect positif : les bons avis laissés par les clients durant leur séjour néo-aquitain. La note moyenne attribuée aux prestataires se situe à 8,5 sur 10. Ce sont les sites de visites qui récoltent la meilleure note, avec un joli 9,2 sur 10. Les points d’intention concernent la propreté dans les hôtels et le rapport qualité/ par rapport au nombre d’étoiles.

Surtout, la Nouvelle-Aquitaine reste la première région touristique malgré une baisse de fréquentation, comme le révèle la dernière étude de l’INSEE. La région a enregistré 47 millions de nuitées dans ses hébergements collectifs.

Une place de leader que les professionnels souhaiteront sans nul doute conserver. Pour ce faire, jouer la carte du tourisme durable et solidaire pourrait constituer un argument pérenne, alors que cette préoccupation s’impose de plus en plus parmi les clients. Le nombre d’établissements ne cesse de croître : +29% d’hébergements éco-labellisés, +167% de restaurants éco-labellisés, +11% de kilomètres de voies cyclables en site partagé…

Les professionnels et les services publics s’adaptent donc aux attentes du public, au sein d’une région dont l’économie dépend aussi beaucoup de la fréquentation touristique.

Exposition Trésors Graphiques

Accueil Pyrénées-Atlantiques

Exposition Trésors Graphiques


Composition II de Gérard Schneider – Crédit visuel: mba-Pau

« Cette exposition présentée du 15 novembre 2024 au 23 mars 2025 propose une sélection des plus belles pièces d’arts graphiques de la collection du musée des beaux-arts.

L’expression arts graphiques désigne l’ensemble des créations sur papier : estampes, dessins, pastels.

La collection d’arts graphiques du musée a été constituée par des achats, des legs et des dons. Elle est composée aujourd’hui d’environ 2100 œuvres majoritairement françaises et datées principalement des 19e et 20e siècles.

La plupart des trésors présentés ici le sont pour la première fois.

En effet, c’est l’opération règlementaire de récolement menée ces dernières années qui a permis de découvrir ou redécouvrir certaines merveilles parmi lesquelles : des estampes d’Henri Matisse, de Paul Cézanne et de Georges Braque, des dessins d’Henri de Toulouse-Lautrec ou de Kees Van Dongen, des lithographies de Suzanne Valadon, de Maurice Utrillo ou encore de Pierre Soulages.

Ce chantier de récolement que tous les Musées de France ont l’obligation de mener à bien pour 2025 consiste à contrôler la présence des œuvres inscrites sur les registres d’inventaire. Cette vérification permet de dresser la liste des objets manquants et d’inscrire les œuvres non portées à l’inventaire mais bien présentes dans les collections.

Au musée des beaux-arts de Pau, cette opération est conduite par le personnel du service Régie en collaboration étroite avec des restaurateurs agrées Musées de France et spécialistes des différentes techniques graphiques.

Cette exposition constitue donc également un témoignage du travail de l’ombre, des métiers et des missions des musées, aussi méconnus que fondamentaux. »

Musée des Beaux-Arts de Pau


Pratique


Quand ?

Du 15 novembre 2024 au 23 mars 2025 – De 11h à 18 h – Fermé le lundi

Où ?

Musée des Beaux-Arts
Rue Mathieu Lalanne
64000 PAU

Allo ?

Tél. : 05 59 27 33 02

Site ?

www.mba-pau-opacweb.fr

Combien ?

Gratuit !


Visite guidée du château de Fumel

Visite guidée du château de Fumel


château de Fumel
Crédit photo: MOSSOT — CC BY-SA 3.0

« Si le Château de Fumel ressemble aujourd’hui à une villa italienne, il n’en a pas toujours été ainsi.

Alors que la famille de Fumel est mentionnée dès le 11e siècle, la première trace écrite du castrum ne remonte qu’au 13e siècle. Cependant, selon l’étude menée par G. Séraphin, une tour quadrangulaire trônait déjà sur le socle rocheux au 12e siècle.

Primitivement le château comporte 6 tours : 4 rondes et 2 carrées. La porte principale s’ouvrait du côté de la ville. Elle était percée dans un mur reliant les deux grosses tours rondes et était gardée par un pont-levis.
Plan du Château d’après un document du 16e siècle.

Pendant la « Guerre de Cent ans », le château médiéval est très endommagé. Il est remanié durant la 2e moitié du 15e siècle par Bernard de Fumel qui obtient l’autorisation de le fortifier.

Durant le 3e quart du 16e siècle, François de Fumel entreprend sa réorganisation en H autour de 2 cours en terrasse. Les travaux sont interrompus après son assassinat en 1561.

L’importante bâtisse du 16e siècle est radicalement modifiée et mise au goût du jour seconde moitié du 17e et du 18e. L’édifice seigneurial se transforme en demeure aristocratique : aménagement des terrasses qui surplombent le Lot, le château prend la forme d’un U. La silhouette du château est définitivement modifiée lorsqu’après la Révolution française, l’ordre est donné de raser les tours à la hauteur du logis. Leurs pierres serviront à la construction de maisons sur la promenade.

La famille des Fumel posséde le château le château du 11e au 19e siècle où il passe, par mariage, à la famille des Langsdorff. Cette famille le vend à la commune de Fumel en 1950, qui y installe la Mairie. »

Mairie de Fumel

La visite passe par les caves du château et monte à la salle des mariages correspondant à l’ancienne bibliothèque des Langsdorff – Fumel. L’histoire du château et de la famille de Fumel y est évoquée. Une promenade bucolique sur les terrasses sera complétée avec une lecture de paysage sur la vallée et la rivière Lot.


Pratique


Quand ?

Mercredi 19 février 2025, de 14h30 à 16h.

Où ?

RV à l’office de tourisme de Fumel-Vallée du Lot
4, place Georges Escande
47500 FUMEL

Allo ?

Tél. : 05 53 71 13 70

Site ?

www.tourisme-fumel.com/fr

Combien ?

Adultes : 7 euros.
De 6 à 12 ans : 4 euros.
Moins de 6 ans : gratuit.


Découverte du jeu de quilles de 9

Découverte du jeu de quilles de 9


jeu de quilles de 9

Connaissez-vous le jeu de quilles de 9 ? En Chalosse, ce sport traditionnel est pratiqué de génération en génération. Vous aussi, venez vous y essayer en famille et découvrez les secrets de ce jeu subtil. Rendez-vous au quillier de Pouillon où les passionnés du Club de Quilles vous y accueilleront chaleureusement.

A partir de 15 ans. Un jeu adapté (quilles et boules plus légères) peut être proposé aux plus jeunes ainsi qu’aux féminines.

Quelques mots sur le jeu

Le but du jeu consiste à projeter une quille (dite quille de main) dans une direction avec une boule et lâcher cette dernière dans une autre direction pour effectuer une des 12 figures prédéfinies.

Pour ces 12 figures, le joueur doit envoyer la boule sur une autre quille (le plomb), tout en laissant la boule dans le carré tracé au sol. Un coup réussi (faire choix) permet de rejouer une seconde fois, sans la contrainte pour la boule de rester dans l’aire de jeu (la rebattue).

Le joueur effectue les 12 figures dans l’ordre réglementaire et on additionne le nombre de quilles tombées.

Le vainqueur est celui qui totalise le plus de quilles.

Les 12 figures

Les 7 jeux courts
Les 5 jeux longs

Pratique


Quand ?

Jeudi 13 février, de 15h à 17h.

Où ?

Espace Bientz
Boulevard des Sports
40350 POUILLON

Allo ?

Tél. : 06 95 40 61 04

Combien ?

Gratuit !

Jumping international de Bordeaux

Jumping international de Bordeaux


Le Jumping International de Bordeaux revient du 6 au 9 février 2025 avec quatre jours de compétition, de sport de haut niveau et l’élite mondiale des cavaliers.

Pendant 4 jours, en journée et le soir, ce grand rendez-vous met le sport en haut de l’affiche et proposera le meilleur des trois disciplines : le saut d’obstacles, le concours complet via le cross indoor et une plus traditionnelle, mais tout autant sportive l’attelage, avec les meilleurs cavaliers du circuit international.

Mais le Jumping c’est aussi chaque année un spectacle inédit en ouverture : le jeudi 6 février la compétition côtoiera des moments équestres de pure magie avec une grande soirée-spectacle, mettant à l’honneur deux grands noms de l’art équestre : Frédéric Pignon et Magali Delgado. Leur création, Sueño, entraînera le public dans un voyage émotionnel, où la relation entre l’homme et le cheval atteint des sommets de grâce et d’harmonie.

En deuxième partie de soirée, le spectacle continue avec la Battle de dressage, show sportif qui revisite la discipline olympique du dressage.

Programme complet de la manifestation


Pratique


Quand ?

Du 6 au 9 février 2025

Où ?

Parc des Expositions de Bordeaux
Boulevard du Parc des Expositions
33520 BRUGES

Allo ?

Bordeaux Events And More – BEAM
Tél. : 05 56 11 99 00
Mail: contact@beam.fr
Web: www.jumping-bordeaux.com

Combien ?

A partir de 15 € la journée.

Les marchés au gras en Dordogne

Les marchés au gras en Dordogne


Crédit photo : Julian – Flickr

De novembre à mars, les gourmands se donnent rendez-vous sur les marchés au gras. C’est une tradition hivernale. A vous les goûts d’antan grâce au canard et à l’oie. C’est là que l’on retrouve foie gras mais aussi rillettes, gésiers, magrets fourrés et autres conserves.

Prenez le temps de parcourir les étals et d’échanger avec les producteurs, ce sont des lieux de rencontre conviviaux et chaleureux. Envie de régaler et d’impressionner vos proches pour les fêtes ? C’est facile, demandez leur conseil, ils partageront avec vous leurs recettes et astuces gourmandes.

D’ailleurs, lors des marchés primés (à certaines dates), profitez d’animations comme des cours de cuisine et démonstrations culinaires.

Votre panier est prêt ? Direction Périgueux, Sarlat, Excideuil, Thiviers, Ribérac et St Astier pour préparer les fêtes et faire ses provisions. Terrine, confits, foie gras poêlé ou canard rôti aux poires pochées à vous les plaisirs gourmands du Périgord.

Source: Comité départemental du tourisme de Dordogne


Pratique


PERIGUEUX:

Lieu : place Saint-Louis
Tous les mercredis et samedis matins du 09 Novembre 2024 à mi-février 2025
2 marchés primés seront organisés les samedis 16 novembre et 21 décembre avec animations musicales, dégustations et remises des prix.
Plus d’infos : Tél. 05 53 02 82 00

SARLAT:

Lieu : place Boissarie
Le samedi matin en décembre, janvier et février.

EXCIDEUIL:

Lieu : Sous la halle municipale
Le jeudi matin de novembre 2024 à mars 2025.
Plus d’infos : Tél. 05 53 62 48 59 ou 05 53 55 31 05.

SAINT-ASTIER

Lieu : Place de la République (sous la halle ou sous chapiteau), du 31 octobre 2024 à mars 2025.
Le jeudi matin.
Plus d’infos : Tél. 05 53 54 13 85

À la découverte des confréries du Sud-Ouest

À la découverte des confréries du Sud-Ouest


Elles inspirent toujours un sentiment d’admiration, peut-être grâce à la flamboyance des costumes de leurs membres, garants d’un savoir-faire séculaire.

Temps de lecture : 9 mn

La Confrérie du Gâteau Basque défile – Crédit photo : Office de Tourisme de Cambo-les-Bains

Un héritage médiéval

Dans le domaine de la gastronomie et du vin, la France compte pas moins d’un millier de confréries, composées de femmes et d’hommes soucieux de veiller au respect du patrimoine culinaire.

Ces passionnés s’appuient sur une longue histoire, qui remonterait à 1170 lorsque naît la confrérie des marchands de l’eau, initiée par des négociants chargés d’acheminer les marchandises à Paris par les voies fluviales. Dès le 12e siècle, les communautés de métiers et les corporations permettent aux paysans, artisans et commerçants de se retrouver et de désigner pour chacune leur saint-patron.

Les confréries ne cessent de se développer du Moyen-Âge à la Révolution française, qui marque leur interdiction, car jugées trop emblématiques de l’Ancien régime.

En 1901, la loi sur les associations apporte un nouveau cadre qui participe à leur renouveau, surtout à partir des années 1950 lorsqu’apparaissent les appellations d’origine contrôlées. Après des années de guerre et de privations, les Français ont envie de bons produits et de bons vins. De fait, les confréries, assises sur leur origine médiévale, s’imposent comme les protectrices et les porte-paroles du savoir-faire régional et de la richesse du terroir. C’est par exemple en 1954 que naît la Confrérie du Jambon de Bayonne au Pays basque.

 « Les confréries représentent le bien-vivre et le vivre ensemble. La communauté du Sud-Ouest de la France se caractérise, outre les célèbres confréries bachiques de Saint-Émilion, de Gaillac ou de l’Armagnac, par les nombreuses confréries dédiées à la gastronomie traditionnelle de renom, et par la diversité des coutumes alimentaires, des plats et des produits, telles que les Confréries de la Truffe et du Foie Gras du Périgord, de la Lamproie de Sainte-Terre, du Gâteau Basque, du Chipiron de Bidart, de la Tomate de Marmande, du Piment d’Espelette… » explique Marie-Lise Marsat, conseillère départementale du Périgord.

Au-delà du simple apparat

Si les confréries peuvent se targuer d’un certain prestige vestimentaire, elles tirent leur crédibilité des membres qui les composent, essentiellement des agriculteurs, des vignerons, des éleveurs, des cuisiniers, des producteurs ou des restaurateurs. Bref, tous les corps de métier directement concernés par les produits dont ils assurent la promotion. Une affaire de spécialistes.

Rejoindre une confrérie suppose d’ailleurs d’accepter ses rituels et d’adhérer à ses valeurs. « L’intronisation se déroule selon un rituel à l’occasion d’un Chapitre, rassemblement fastueux des confréries organisé par la confrérie concernée. Le Grand Maître accueille les postulants à l’intronisation à l’instar d’un baptême, il les invite à s’avancer pour écouter la présentation et l’éloge qu’il leur fait. Ceux-ci doivent ensuite goûter le produit promu par la confrérie et prêter serment d’engagement et de défense de celui-ci devant l’assistance. Les postulants sont enfin adoubés par le Grand-Maître, c’est-à-dire ordonnés du titre de Chevalier selon la tradition moyenâgeuse. Pour être impétrant, il faut soit en faire la demande, soit être sollicité par surprise » écrit Catherine Virassamy, architecte spécialisée en patrimoine culturel, dans la fiche d’inventaire « Les pratiques sociales et culturelles des confréries oenogastronomiques en France ».

Fortes d’une telle tradition, les confréries jouent pleinement leur rôle d’ambassadrices des produits locaux et des spécialités culinaires, loin de l’industrie agroalimentaire. En Nouvelle Aquitaine, plus de 150 d’entre elles animent les fêtes de village, les marchés, les foires, les concours et tout évènement pour défendre leurs convictions et, surtout, mettre en avant les valeurs de l’amitié, de la bonne chère et de la convivialité.

Quelques confréries incontournables du Sud-Ouest

  • La Jurade de Saint-Emilion

Peut-être la plus emblématique des confréries du Sud-Ouest, voire de France. Née en 1199 après que le roi d’Angleterre Jean Sans Terre, fils d’Aliénor d’Aquitaine, signe la « Charte de Falaise », elle symbolise la relative indépendance de la juridiction de Saint-Émilion face à l’occupation anglaise. Le deal est simple : la Jurade veille à la qualité des vins fins de son terroir destinés à l’Angleterre et obtient, en échange, davantage de pouvoirs administratifs, économiques et juridiques.

Jusqu’à la Révolution, la confrérie joue un rôle prépondérant dans l’élaboration, la commercialisation et la réputation des vins de Saint-Émilion. Elle détient ainsi la « marque à feu du vinetier », visible sur chaque barrique, décide du « Ban des Vendanges » et fait détruire les vins indignes de sa juridiction.

Le vin est une histoire sérieuse à Saint-Émilion. En 1884, les viticulteurs créent le syndicat viticole de France à la suite de la crise du Phylloxera, syndicat lui-même à l’origine de la première coopérative du Bordelais en 1931.

Il faut attendre 1948 pour que la Jurade renaisse de ses cendres. Elle rassemble aujourd’hui 140 jurats, qui ont tous adopté la même devise : « A Saint-Émilion, toujours fidèle. »

  • La Confrérie de l’Axoa de veau et du Piment d’Espelette

Née en 1969 au cœur du Pays basque, la Confrérie a bénéficié du soutien de la Confrérie du Jambon de Bayonne, ce qui peut facilement s’expliquer car la poudre du piment d’Espelette sert à protéger la délicieuse viande des insectes nuisibles pendant la phase de séchage.

En plus de veiller à la qualité du piment local, la Confrérie de l’Axoa de veau et du Piment d’Espelette en assure une promotion zélée, notamment grâce à la fameuse Fête du piment, organisée chaque année le dernier week-end d’octobre.

La manifestation attire des milliers de visiteurs, comme le reconnaît l’ancien grand-maître de la Confrérie, Michel Darraïdou : « Cette fête draine depuis quelques années une foule énorme de gens attirés par la fête typiquement basque, mais aussi par la gastronomie qui en est le fil conducteur. »

C’est l’occasion rêvée de rencontrer les producteurs, d’assister au défilé des confréries invitées, de se régaler de petits plats locaux et de remplir son panier de spécialités authentiques.

La Confrérie couvre aussi l’axoa de veau, plat emblématique du Pays basque, qui a droit lui aussi à une fête annuelle gourmande.

  • La Confrérie des Jabotiers

Après le cœur du Pays basque, celui des Landes. C’est dans la ravissante bourgade de Saint-Sever que naît en 1967 la Confrérie des Jabotiers, entièrement dédiée à « tout ce qui porte jabot », c’est-à-dire les poulardes, les canards gras, les poulets jaunes des Landes… Plus globalement, la Confrérie cherche à promouvoir les produits du terroir, qui contribuent à la réputation gastronomique des Landes.

Comme le rapporte le site FECOGA (Fédération des Confréries Gastronomiques), le Grand Chambellan ne manque pas de rappeler le fondement même de son combat à chaque chapitre :

« Jabotiers, nous sommes les défenseurs de tout ce qui porte jabot, les ardents propagandistes du foie gras et du poulet jaune des Landes, gastronomes attachés à la qualité de toutes les autres richesses de notre sol et de notre table. Vivent aussi nos jambons, nos conserves et nos volailles ! Et vivent nos chapons ! Vivent nos cochonnailles et vivent nos ortolans ! Vivent le saumon du Gave, les brochets et les aloses de l´Adour ! Vivent les asperges de nos sables ! Vivent notre miel et les fruits de nos côteaux ! Vivent notre Grand Bas Armagnac, et nos vins de Tursan et nos vins de Chalosse ! Ce que nous proclamons, c´est le talent de nos maîtres queux, de nos rôtisseurs et de nos sauciers. Telle est, nobles seigneurs et gentes dames, la Confrérie des Jabotiers. »

  • La Confrérie de la Fraise du Périgord

La Dordogne, on le sait, ne manque pas de produits ou de spécialités qui l’ont installée parmi les terroirs gourmands du pays : noix, foie gras, truffe, confit de canard, châtaigne, vin de Bergerac, Pécharmant… Mais le Périgord titre aussi sa réputation de sa célèbre fraise, essentiellement cultivée dans le pays de Vergt. Dotée de l’IGP (Indication géographique protégée), sa culture répond à un cahier des charges exigeant, synonyme de qualité du produit final.

Pas moins de onze variétés reçoivent l’appellation « Fraises du Périgord », chacune apportant son petit trait de caractère.

Il n’est donc pas étonnant qu’une confrérie de passionnés assure la promotion de la pépite rouge et verte, cultivée par 200 fraisiculteurs d’avril à octobre grâce à la qualité des sols et la bonne volonté du climat.

La célèbre fête de la fraise du Périgord, organisée chaque année à Vergt, permet à la confrérie de rendre hommage aux producteurs, d’introniser les nouveaux membres et d’inviter le public à se régaler.

  • La Confrérie de la Tourtière du Lot-et-Garonne

Si certaines confréries veillent d’un œil de sioux à la réputation de produits célèbres (jambon de Bayonne, asperge blanche des sables des Landes, agneau de Pauillac, pruneau d’Agen…), d’autres mènent le combat pour mieux faire connaître une spécialité ou un savoir-faire. C’est le cas de la Confrérie de la Tourtière du Lot-et-Garonne, persuadée que ce dessert irremplaçable du territoire de Penne-d’Agenais justifie d’attirer tous les gourmands.

 « La tourtière est réalisée de façon artisanale et il faut un vrai coup de main pour étaler la pâte aussi finement que du papier à cigarette » écrit La dépêche du Midi. Du talent, il en faut aussi pour asperger la pâte de graisse d’oie, la garnir de pommes, l’arroser généreusement d’armagnac et veiller à sa bonne cuisson pour lui donner un goût unique.

C’est quand même vrai que la tourtière mérite d’être défendue – Crédit photo : Les tourtières de Nathalie

Bien sûr, impossible de ne pas organiser une fête (le 2e dimanche de juillet) pour rendre hommage à une telle œuvre d’art gastronomique. C’est l’occasion de rencontrer la vingtaine de fabricantes, qui participent au concours de la meilleure tourtière de l’année, et de régaler d’un gâteau finement feuilleté, qu’il soit salé ou sucré.

C’est l’occasion rêvée pour la confrérie, fondée en 1971, d’inviter le public à la fête et de rappeler sa raison d’être : « Rassembler sous sa bannière en plaisante et noble accointance, toutes gens de qualité qui, de par leurs liens avec notre patrimoine culturel et les traditions locales, connaissent et honorent les hautes vertus de la tourtière, œuvrent ensemble et avec amour pour défendre et faire aimer comme il le mérite ce patrimoine gastronomique du pays, répandent en deçà et au-delà des mers son renom ancestral, encouragent celles et ceux qui, par leur goût et leur travail, perpétuent ce remarquable dessert. »

Tout est dit.

PUB


Sud-Ouest. Pêle-mêle amoureux.

Sud-Ouest, pêle-mêle amoureux


Collectif – Editions Sud-Ouest – 208 pages – 35 €

Date de parution: 6 décembre 2024

Notre Sud-Ouest, ce sont, pêle-mêle :
des reportages sur des « coins secrets », les plus beaux stades, les fontaines miraculeuses, les produits emblématiques, le rugby, les fêtes, la corrida & la course landaise, les plus beaux hôtels de la Région…
des quiz sur les plus grands sportifs de la région, Henri IV, les écrivains, les fleuves et les rivières, les curiosités naturelles…
des infographies sur la démographie, les vagues d’immigration, les petits pays, les différents records…
des sujets sur les sorcières, le savoir-faire basque, le rock à Bordeaux, révolutions et rébellions, bandits & corsaires…
des photos et des dessins pour illustrer le tout.

L’ouvrage rend un vibrant hommage aux richesses du Sud-Ouest qui ont contribué, et continuent de le faire, à la réputation de ce territoire toujours un peu à part. Marques emblématiques, passion du sport viril, esprit de fête, patrimoine précieux, géographie variée, cultures ancrées et vivaces…

Extrait:

DELPEYRAT
Entreprise fondée en 1890 par Pierre Delpeyrat à Sarlat (Dordogne). À Saint-Pierre-du-Mont (Landes) depuis 1993
Fondée par un instituteur, Delpeyrat est connue pour avoir été la première à commercialiser les conserves de truffe et de foie gras en Dordogne. Pierre Delpeyrat fait travailler une cinquantaine de personnes avant de laisser sa place, en 1936, à son fils Jean, le futur maire de Sarlat. Mais le véritable essor survient à partir de 1958, avec l’arrivée d’Albert Carrier – le gendre. Les effectifs passent à 250 salariés en une dizaine d’années. Une réussite en quelque sorte « consacrée » par la prise de participation de Dreyfus, majoritaire en 1991. Le financier parisien ne parvient pourtant pas à enrayer les pertes liées à l’affaissement des cours du foie frais. Il gèle le projet d’ouverture d’une nouvelle unité près de Sarlat et fait le choix de Saint-Pierre-du-Mont, le site de production du Landais Leymarie, comme lieu unique d’implantation…

Quelles sont les spécialités culinaires du Bassin d’Arcachon ?

Quelles sont les spécialités culinaires du Bassin d’Arcachon ?


En plus d’offrir un environnement privilégié, le Bassin d’Arcachon profite d’une gamme de spécialités et de produits locaux qui savent mettre l’eau à la bouche. Petit aperçu (non exhaustif).

L’activité ostréicole reste un pilier de l’économie du Bassin – Crédit photo : srg_mro – Flickr

Les huîtres

Franchement, que serait le Bassin sans ses cabanes et son activité ostréicole ? Aujourd’hui, plus de 300 exploitations assurent la réputation de la célèbre huître, dont la production s’étend sur 700 hectares de parcs en mer.

Appréciée des gourmets, elle se déguste plutôt de septembre à avril, même si rien n’interdit de la consommer toute l’année. On l’apprécie avec un filet de citron, une petite sauce à l’échalote et, surtout, accompagnée d’un bon verre de vin blanc sec de l’Entre-Deux-Mers ou d’une bière locale, par exemple la Mira Rhéa (Baies de Sansho), aux légères notes d’agrumes.

Les poissons

Si les bateaux de pêche contribuent (un peu) à la carte postale du Bassin d’Arcachon, ils prouvent surtout que l’activité demeure importante, grâce à la prise quotidienne de dorades, bars, soles, maigres, grisets ou encore mulets, sans même parler des calamars et des seiches. La criée d’Arcachon, qui écoule chaque année 2000 tonnes de poissons frais, attire les commerçants et les restaurateurs dès le petit matin.

Bref, le poisson frais reste un produit incontournable du Bassin, que l’on déguste au restaurant, en se rendant chez son poissonnier ou au marché.

Le caviar d’Aquitaine

Il semble révolu le temps où le caviar de la mer Caspienne inondait les épiceries fines du monde entier. Aujourd’hui, l’Italie, la Chine et la France figurent parmi les premiers pays producteurs, notamment grâce à l’essor des élevages d’esturgeons, qui assurent 90 % de la production mondiale.

En France, c’est du côté de la Nouvelle Aquitaine qu’il faut se tourner pour trouver les précieuses perles noires, notamment sur le Bassin d’Arcachon. Au Teich, Le Caviar Perlita tire sa réputation de sa ferme, impliquée dans toutes les étapes, de l’écloserie jusqu’à la transformation.

À toute proximité, le Moulin de la Cassadotte, situé à Biganos, se déploie sur 12 hectares entièrement dédiés à l’esturgeon.

Le foie gras

Oui, on produit aussi du foie gras sur le Bassin et c’est à Gujan-Mestras que cela se passe. La Conserverie du Bassin prépare ses recettes à partir de foies entiers mi-cuits que lui livrent les producteurs landais, dans le respect du cahier des charges de l’IGP. A la fleur de sel, au piment d’Espelette, à l’Armagnac ou encore au poivre long, la gamme se veut variée et gourmande.

L’établissement propose également des terrines préparées avec des poivrons ou des pruneaux ou des gésiers. Et one parle pas des tartinables, à l’image du crémeux de cèpes au parmesan.

Les Dunes blanches

Souvent associées à la ville de Cap Ferret, les Dunes blanches sont composées de choux caramélisés fourrés de crème pâtissière légère. On les doit au pâtissier Pascal Lucas, qui les a élaborées en s’inspirant des dunes de sable blanc du littoral girondin.

La combinaison de la texture croustillante du chou caramélisé et de la douceur de la crème pâtissière en fait une gourmandise très appréciée, pour ne pas dire addictive.

Crédit photo : Dunes Blanches

Les eaux Abatilles

C’est en 1922 que la source des Abatilles, à Arcachon, est découverte alors que la Société des Hydrocarbures procède à un forage de prospection. Pas de pétrole à l’arrivée, mais une source d’eau chaude puisée à 465 mètres de profondeur. Un établissement thermal est créé trois ans plus tard et contribue à la réputation d’Arcachon.

L’eau des Abatilles, reconnue pour ses vertus thérapeutiques, notamment sur l’arthrose et les calculs urinaires, est alors vendue dans les pharmacies.

Depuis les années 1960, on la trouve dans le commerce, repérable entre mille grâce à l’allure distinguée de sa bouteille dite bordelaise.